lord i'm such a fool(ques)
identité
Nom : Giesler (né.e Vernay)
Prénom : Foulques Marguerite
Date de naissance : 29/11/1889
Date de mort : 03/02/1922
Nationalité : Français.e
Langues parlées :
[X] Français - 100%
[X] Anglais - 80%
[X] Japonais - 30%
[X] Des bribes d'espagnol, d'italien et d'allemand appris au cours de voyages
Race : Zombie
Personnage de l'avatar : Tintin - Les aventures de Tintin
description physique
Tu as la peau pâle, le visage parsemé de taches de rousseur et une silhouette particulièrement androgyne - tu n’es pas exactement musclé, tu aimes juste avoir la forme et pour ça, tu n’es jamais à court d’énergie. Tu fais plus jeune qu’à ta mort - il t’arrive de prendre un peu de potion rajeunissante, sans que tu l’avoues à personne. A ça s’ajoutent tes cheveux que tu qualifierais de “branchés” : tu les gardes courts parce que tu aimes quand c’est pratique, et ils ont tendance à boucler de façon un peu grotesque sur le dessus de la tête (toi, tu trouves ça génial). La couleur, elle, est naturelle ! De ton vivant, on te disait que tu devais avoir des origines britanniques, ou au moins bretonnes. Bref, le roux, c’est la couleur avec laquelle tu es né.e, qui te sied à merveille et que tu garderas. Tes yeux sont d’un simple marron, et si on te demandait, tu répondrais sans doute qu’ils sont ce que tu préfères chez toi. Tu n’es pas très grand.e, 1m62 environ, mais tu te tiens tellement droit qu’on pourrait facilement t’imaginer avec quelques centimètres de plus. Pour revenir sur le pratique - ça s’applique à ton style vestimentaire, également. Tu préfères adopter un style masculin pour cette raison (et parce que ça te va mieux, aussi) et tu ne passeras jamais trop de temps devant le miroir; tant que c’est confortable et propre, c’est bon. Tu es très peu frileuse- la personne toujours en t-shirt même en hiver, c’est toi. Ton visage est expressif, un peu comme un personnage de dessin animé- ce n’est pas juste ce sourire que tu gardes en toute circonstance, mais aussi les larmes que tu ne peux pas retenir quand tu manges épicé ou la façon dont tu deviens rouge pivoine quand on te fait un compliment.
Bon. Passons aux choses sérieuses. Tu pues de la bouche, un peu la base quand on est zombie, mais en plus, il ne te reste plus beaucoup de dents. Tu perds des bouts de peau un peu partout, les doigts et le nez surtout. C’est comme si tu avais joué avec le feu, en permanence. Ça sent même le barbecue, tu dirais avec ironie. Quant à tes cheveux, eh bien, il n’y en a presque plus. Adieu, la belle tignasse rousse. Sans potions, tu ressembles à un œuf de pâques peint en rouge et jaune.
précisions
Butch lesbian & non-binaire // Change de prénom toutes les décennies environ; maintenant, c’est Foulques, mais ça a aussi été Soren, Barbara, Dani, Newt… n’est pas attaché.e aux noms, change dès qu’iel se lasse ou en découvre un nouveau qui lui plait // Trouve des surnoms à tout le monde // A une petite tortue d’hermann parce qu’iel trouve que c’est, objectivement, l’animal de compagnie le plus stylé // Fanatique de jazz, va en écouter dans des clubs au moins une fois par semaine // Abuse des emojis par message // Fait semblant de ne pas apprécier les commérages, mais écoute les conversations d’une oreille et répète ce qu’il a entendu à qui veut bien l’entendre // Incapable d’avaler une potion si celle-ci n’est pas parfumée d’un goût fruité // Refais la déco de sa chambre toutes les semaines, déplace des meubles à 2h du matin sans se soucier des autres // Perd tout le temps ses affaires // Exige toujours qu’on lui passe la manette en soirée, mais est une catastrophe aux jeux vidéos, peu importe le genre // Très bon appétit, n’a pas peur de repousser ses limites, a toujours un sachet de bonbons sur lui // Danse vraiment très mal, mais se dandine avec tellement de confiance en elle que personne lui dit rien // Finit très souvent ses phrases par “Voilà”, même quand il ne parle pas français // Sommeil de plomb, a essayé des dizaines de sonneries différentes pour son réveil, rien ne fonctionne // Jamais sans ses dad jokes // A essayé de fumer plusieurs fois déjà mais allumait la cigarette du mauvais côté à chaque fois // Maudit ses visions, préfère ignorer leur existence, et fera celui qui n'est pas au courant si on les mentionne
Caractère
intense
peu d'estime de soi
jovial.e
égoïste
touche-à-tout
Tu es nerveux, Foulques. Tu as l’impression que le monde, ce que tu aimes et ce que tu possèdes - tout pourrait s’échapper de ton emprise, filer entre tes doigts comme de l’eau qui retourne à la mer. Quelle prétention as-tu, de penser que quelque chose, quelqu’un, pourrait t’appartenir ? Tu sais que rien n’est facile - rien ne l’a jamais été, pas dans ta vie. Même dans la douceur de la mort, il faut : travailler dur pour obtenir ce que tu mérites. Rester humble et poli.e, ne pas poser trop de questions. Et surtout, estime toi chanceuse.
Si tu essaies de te libérer de ces chaînes, elles reviennent te picoter la peau, et, pétrifié, tu reviens en leur emprise. Un jour, peut-être, tu y arriveras; pour l’instant, sauter le pas est trop compliqué, le canyon devant toi s’étend trop loin. Tes envies ne sont pas à portée de main, alors tu les repousses d’autant plus.
Tu n’es pas honnête, Foulques. Tu ne l’as jamais été, avec personne. Tu ris à gorge déployée au lieu de dire ce que tu voudrais dire. Tu parles fort et sans faire attention si cela peut t’empêcher d’être toi-même. Autrement, tu te noieras sous trop de désirs, trop d’émotions - trop d’amour, beaucoup, beaucoup trop d’amour. Personne ne peut en supporter autant- tu es trop, Foulques. Que tu essaies de le cacher ou non. Tu en fais trop, tu pèses lourd dans les bras des autres.
Comme c’est facile à ignorer; comme il te plaît à faire comme si tout allait bien, prétendre qu’il n’y avait pas de lendemain, sauter d’une âme à l’autre sans réfléchir aux conséquences - existe-tu vraiment dans le cœur des autres ? Tu n’en es pas si sûr, toi qui a déjà tellement de mal à te cerner, tu n’es qu’un flash dans le champ de vision d’autrui, une brise agréable mais fugace.
(a besoin de plaire // mais refuse de s’attacher aux autres par peur qu’iels l’abandonnent // “fake it ‘till you make it” par excellence, fais semblant d’avoir confiance en iel, fais semblant de presque tout en fait // énergie débordante // un besoin constant de changement, la routine lui fait peur // ne sait pas être sérieuse // supporte mal les moqueries // ressent tout à 100% // adore prendre des personnes queers plus jeunes sous son aile // maladroit, de ses mains comme avec ses mots // déteste le silence // ne sait toujours pas draguer malgré toutes les amantes qu’iel a eu // mauvais menteur // trottine plus qu’iel ne marche)
histoire
tw : guerre, maladie, grossesse
Ta vie s'est déroulée sous tes yeux plus vite qu'un flash d'appareil photo.
1889. Marguerite Vernay. Tu nais dans un petit village dans le nord de la France. Tes parents vivent modestement, et tu es l’aînée de trois filles. Ta mère est institutrice et ton père cheminot; ensemble, ils parviennent à gagner assez pour permettre une éducation à toi et à tes sœurs, Catherine et Jeanne. Tu travailles toi-même assez tôt, enchaînant à l’adolescence les petits boulots, surtout ceux concernant la garde d’enfant. Pas seulement pour soutenir ta famille : tu économises afin de pouvoir intégrer une grande école à Paris et devenir infirmière, le métier que tu as toujours rêvé de faire. Tes efforts sont salués, notamment par ta mère qui apprécie l’exemple que tu donnes à tes cadettes. Ton père aime raconter en rigolant à ses amis que tu es plus “l’homme de la famille” que lui, tellement tu aimes rendre service aux autres, tellement tes sœurs t'admirent.
1907. Le moment de quitter le domicile familial arrive plus vite que tu ne l’espérais, et te voilà à la capitale, prêt.e à commencer tes études. Tu te fais rapidement des ami.e.s de ton âge. L’un d’entre eux se nomme Raymond Giesler, futur avocat. Tu n’es pas bête, tu comprends très vite qu’il a pour toi des sentiments qui, tu le sais très bien, ne seront jamais réciproques. Mais les garçons aussi doux que lui sont rares; avec le temps, tu finiras par l'aimer comme il se doit, c'est ce que tu te disais à l'époque.
1911. Cet amour n'arrive pas. Malgré tout, tu l’épouses un beau jour de mai, alors que tu n’as que vingt ans. Pour rassurer tes parents, parce que tu te dis qu’il te faudra bien un mari dans ce monde, et que tu ne trouveras sûrement pas mieux que Raymond - le pauvre est complètement fou de toi, tu ne comprends pas bien pourquoi, mais tu es sûr que tu sauras t’accommoder à cette vie.
1914 - 1918. Alors que tout semblait aller pour le mieux - Raymond et toi avez emménagé ensemble, tu commençais un service dans un hôpital pas très loin - ce doux quotidien est chamboulé par l'arrivée de la grande guerre. Au début, tu pensais que tout irait bien; jusqu'à ce que ce soit au tour de Raymond de partir au front. Jusqu'à ce que tu réalises, quelques semaines après son départ, être enceinte de lui. Dérouté, tu garderas cette grossesse secrète le plus longtemps possible.
Tu en vois passer, des soldats dans un état pitoyable; tu prends soin d’eux du mieux que tu peux, tu attends d’être rentrée le soir pour fondre en larmes. Tu leur dois au moins ça. Même si tu ne parviens pas à tous les sauver, même si tu sais que tu ne peux leur apporter qu’un minuscule semblant de réconfort. Tu gardes la tête haute, tu restes souriant pendant ton service, et ce jusqu’à ce que la guerre fasse la victime de trop.
Raymond aura eu le temps de revenir te rendre visite une fois. Juste à temps pour apprendre la future naissance de son enfant. C'est en 1915, à l'aube de ton congé maternité, que la nouvelle de son décès te sera annoncée. Te voilà désormais parmi les rangs des nombreuses, très nombreuses veuves de guerre. C’est le début des années les plus étranges de ta vie. Tu te mets à avoir énormément de culpabilité. Les soldats dont tu t’occupes te parlent souvent de leurs femmes; tu deviens alors nauséeuse à l’idée que ton visage était sûrement la dernière chose à laquelle Raymond avait dû penser en tombant. Tu aurais dû l’aimer comme il se doit. Peut-être, alors, qu'il ne t'aurait pas laissée toute seule.
1918. Quand la guerre se finit, ta fille, Hortense, n'a pas encore trois ans. Elle porte le nom de sa grand-mère paternelle, et toi, tu n'arrives plus à gérer. L'argent vient à manquer, et quand tu as enfin le temps de t'occuper d'elle, c'est l'énergie qui te manque; c'est comme si chacun de tes gestes était automatisé. Ta sœur Catherine vient te passer un coup de main de temps en temps, mais ce n'est pas suffisant. L'appartement te paraît immense à présent, et tu n'as plus la force de le nettoyer. Hortense pleure souvent, car c'est le seul moyen de te faire revenir à toi. Catherine te conseille, te supplie, puis finit par t'ordonner de retourner chez tes parents. Tu n'as même pas idée à quel point tu leur as manqué.
1919. Le cœur serré, tu poses ta démission, une partie de toi se disant qu'on aura sûrement besoin d'une infirmière expérimentée dans ce petit village où tu as grandi. Ce retour inattendu est tout de même porteur de bonnes choses : non seulement tes parents sont ravis de te revoir, leur aide dans l'éducation d'Hortense est terriblement précieuse. Même si tes jours consistent majoritairement à rendre visite aux malades, aux personnes âgées et aux femmes enceintes, chaque journée reste un obstacle. Tu ne cherches plus à t'amuser ou à te faire des amis. Tes parents et ta fille sont ton seul réconfort; tu n'as pas besoin de plus. Un nouveau mari est hors de question.
1921. Après deux années difficiles, alors que tu pensais enfin remonter la pente, une visite chez le médecin fait tomber le diagnostic : ce n'est pas l'hystérie que tu redoutais, ni la grippe espagnole qui fait beaucoup parler. C'est la tuberculose. Tu sais alors déjà qu'il est trop tard; que ce n'est pas la peine d'aménager une place pour toi au sanatorium le plus proche. Mais ils ne t'écouteront pas; tu passeras tes derniers mois là-bas, attendant un miracle, mais la seule chose qui s'en rapproche sont les visites de ta famille, et ô combien Hortense semble grandir. C'est comme si tu t'en rendais compte pour la première fois, avant de t'éteindre le soir du 3 février 1922.
post-mortem.
L’arrivée dans l’au-delà est terriblement déroutante pour toi. De ton vivant, tu étais catholique, très croyant même; ce qui t’attend ne correspond nullement à ce qu’on t’avais promis. En déni, ne parlant pas un mot de japonais, tu croiras pendant longtemps être arrivé.e dans une sorte de purgatoire, ce qui paraît plus logique pour toi. Les premiers mois sont un enfer. Tu t’obstines à ne pas apprendre le japonais, car une partie de toi est persuadée que tu quitteras très bientôt cet endroit. Tu te débrouilles avec le peu d’anglais que tu parles; jusqu’à faire une rencontre, totalement par hasard : une femme pas plus âgée que toi qui te parle en français et t'informe qu'il est possible de revenir à ta vie d'avant. Dans ce chaos de l'au-delà, une personne te comprend et sait ce que tu veux : voir Hortense grandir et te dépasser quand tu vieilliras, t'occuper de tes parents quand ils seront à la retraite pour les remercier de tout ce qu'ils ont fait pour toi. Tu n'as pas grand-chose à donner en échange, mais cela semble suffisant. Comme boire une potion te paraissait suffisant pour retrouver tout ce que tu avais perdu, à l'époque. Une simple potion qui permettra à Hortense de ne pas finir orpheline.
Tu passes des semaines enfermé dans ta chambre. Tout te brûle, la douleur semble ne jamais s'arrêter. Dans le miroir, tu vois ton visage se décomposer. Une de tes colocataires est nécromancienne, elle prétend pouvoir t'aider à masquer cette apparence. Caché.e sous des couvertures, tu refuses de lui faire confiance, mais tu finiras par te faire avoir comme avec la précédente : tu es impuissante devant les belles femmes qui prêtent attention à toi. Elle te préparera une potion tous les matins, jusqu'à ce que tu daignes sortir de ta chambre. Tu arrives un peu à sociabiliser, le monde te paraît petit à petit moins terrifiant. Un jour, tes colocataires te proposent de les rejoindre pour un voyage organisé sur un coup de tête - sur ce même coup de tête, tu embarques avec eux. Votre avion fait escale au Canada, où tu t'endormiras sur un fauteuil de l'aéroport, et sera oublié.e par le reste du groupe.
Les années qui ont suivi t'on paru très longues, malgré toutes les choses que tu as fait : il y en a tellement qu'un résumé s'impose.
Tout seul au Canada avec ta valise, tu t'y adaptes bien plus vite qu'à Tokyo, maintenant que tu n'as plus à faire semblant de parler japonais. Tu y vivras un an, gagnant un peu d'argent en travaillant comme serveur. Quand ton anglais atteint un niveau satisfaisant, tu partis visiter la Californie, comme tu en rêvais depuis quelques temps. Tu passeras de longues années là-bas. Ton mode de vie était simple : tu arrivais dans une nouvelle ville, passa deux ou trois ans là-bas en faisant de petits boulots, puis tu te remettais en route, le tout en migrant lentement vers l'est. C'est dans cette période que tu pris l'habitude de prendre un nouveau nom, une nouvelle identité à chaque nouvelle ville. Parfois, tu te fais passer pour un homme, et cela te plaît; parfois, tu es un être sans genre venu de loin, et cela te plaît encore plus. Cela dura plus longtemps que ce à quoi tu pensais, puisque tu finis par n'arriver à New York qu'au début des années 70.
Ta première nuit là-bas, tu fis la connaissance de trois jeunes chimères, resta avec elles jusqu'aux aurores, et décida qu'elles étaient tes meilleures amies. A vous quatre, vous fondez un petit groupe de rock, bien qu'aucune d'entre vous n'ait touché à un instrument de musique auparavant. Par miracle, le projet aboutit, et tu fus heureux.se d'être leur bassiste pendant les neuf années qui ont suivi. Le groupe finit ses jours de façon dramatique, votre chanteuse ayant décidé de rejoindre un autre label pour une carrière solo sans vous demander votre avis (tu n'as pas retouché à une basse depuis).
Chaque membre partit de son côté. Heureusement qu'il te restait ta petite amie de l'époque, Violet, elle aussi zombie. Elle en profita pour partager un nouveau projet : lui faire découvrir ton pays d'origine, toi qui commençait à avoir le mal du pays de toute façon. Paris ne lui plut pas tant que ça; vous décidâmes donc de vous installer dans le sud, la Provence que tu ne connaissais pas si bien que ça et qui vous paraissait si romantique. Ce fut la première fois que tu arrivas à réellement t'installer quelque part, avec quelqu'un. Cette vie à deux dura vingt-six ans, les plus belles années de ton existence. Jusqu'à ce que Violet tombe en poussière. Tu l'as découvert en rentrant du travail, un petit tas dans la cuisine. Visiblement, elle avait menti sur son âge post-mortem.
Tu ne savais plus quoi faire, alors tu repris tes vieilles habitudes : un autre voyage, un autre pays. Toujours vers l'est. Cela fait deux ans que tu es revenu au Japon, voulant te familiariser avec ce pays qui t'a fait une si grande frayeur à ta première arrivée. Bizarrement, la langue a toujours du mal à rentrer.
Depuis que Violet est partie, tu t'es mis à garder une trace de tes voyages. Au début, c'était un journal de bord; maintenant, tu filmes tes aventures et tes rencontres. Avec la découverte d'Internet, tu étais ravi.e de voir que des gens pouvaient te suivre, t'accompagner et te conseiller de nouveaux lieux. Ton arrivée à Tokyo marque ainsi également le début de ta chaîne Bootube, où tu postes des vlogs de partout où tu te rends. Les vidéos dépassent rarement les mille vues, sans doute à cause de l'absence totale de montage, mais pour toi, c'est déjà énorme. Et puis, s'il y a quelqu'un qui fait les choses par passion, c'est bien toi.
derrière l'écran
Prénom/surnom : toujours zev
Age : toujours 19 piges
Comment t'es arrivé sur PaB ? la même porte
Le smiley que tu préfères ici ? my beloved
Tu voudrais être rajouté à une coloc ? [X] Oui [ ] Non -