C’est pas donné à tout le monde de partir le coeur léger. Juste à la crème de la crème. Et il n’y a pas meilleure satisfaction que de mourir au summum de sa perfection.
description physique
Couleur de peau : Noire. Son sous-ton ne l’intéresse que lorsqu’il faut dévaliser les boutiques de cosmétiques.
Couleur des cheveux : Dire que ses cheveux sont noirs, c’est bien moins demandeur que les affirmer « brun très très très froncé » et franchement moins suant. Comprend le : si il n’y a que deux pourcent de la populace à les avoir vraiment noirs, alors c’est qu’elle en fait partie. Point.
Longueur des cheveux : Semi-longue. Pour les entretenir, ses pointes passent très souvent à l’échafaud. Condamnés mais par amour et par fierté.
Couleur des yeux : A priori brun sombre. A croquer.
Corpulence : Athlétique sans éclipser She-Hulk. Y’a de la marge avant de rattraper son géant vert favori.
Taille : Un mètre soixante-quatorze. Pas la plus grande de la miff’, pas la plus petite non plus. Bref, pas de quoi en faire toute un enfer.
Autre : Sous son oeil se trouve trois grains de beauté faits à l'eyeliner et un véritable près de son sourcil droit.
précisions
- Déiste officieuse, catholique officielle.
- AB+. Tout à prendre, presque rien à donner, c’est carré.
- Croit en l’astro’ sauf quand l’horoscope lui impute une immonde journée.
☾ Capri lunaire, verseau lunaire
- Hétérosexuelle sur le papier, incertaine dans sa réalité.
- En bon membre d’une famille fan de basket, elle préfère forcément le handball.
- A déjà rédigé son testament aux profits de ses jumeaux.
-Ancienne Personal trainer en Step aerobic, elle s’est spécialisée en Dance Workout.
↳ Travaille généralement avec du hip-hop, et du disco si d’humeur revêche.
- Elle compte à son actif, trois certifications. Voire quatre.
A taire :
☽ Adoratrice de fringues 70s.
☽ Aime vivre avec l’autre pour mieux le voir partir puis revenir après avoir profité de sa solitude.
☽ Fournisseuse de surnom pourris. Parce qu’ils le valent bien.
☽ Aime pincer les joues de ses lèvres.
↳ Ses jumeaux en ont payé les frais.
☽ Achetable par des pots de glaces pleine de Cookie dough.
Ambivertie
Indifférente
Résiliente
Matérialiste
Décomplexée
Si le monde reposait sur un modèle manichéen, il y aurait fort à parier qu’elle serait méchante. Que son rôle imputé serait celui du scélérat de seconde zone, accessoire du véritable diable. Rien d’autre qu’une adjointe que l’on mépriserait pour son statut pourri, car elle n’avait pas suffisamment de prestance pour être la pire, mais pas suffisamment de bonté pour être miséricordieuse. Un personnage que l’on peut retenir s’il est un tant soit peu bien écrit, ou bien oublier une fois le récit terminé.
Le plus drôle dans tout ça, c’est qu’elle le vivrait probablement bien. Car être débonnaire, ça ne paye pas suffisamment, ni jouer les chevalières servantes. Or, dans cet univers, tout a un prix et faire du bien gratos équivalait à faire preuve de niaiserie. C’est la raison pour laquelle elle avait toujours veillé à se tenir écartée des embrouilles, être témoin de la pourriture qui salissait le monde, de la cruauté gratuite sans ramener sa fraise. Plaindre secrètement les suppliciés sans s’impliquer davantage et faire du « donnant-donnant » son crédo existentiel. Ça non, être une bonne âme, ça n’était pas rentable.
De son vivant, Jahzarah ne se considérait pas comme une âme à plaindre. Parce qu’elle jouait un rôle adéquat, appréciait sa vie comme elle l’était, ne mettait pas sa réussite sur le dos de la chance. Rien n’était hasardeux, tout était travail. Il suffisait d’avoir assez de jugeote pour s’en sortir. Être un minimum agréable, utile et productive. Bref : valoir de l’or. Plus que n’importe qui d’autre de son entourage, et traîner dans leur ombre pour leur apporter un max d’importance contrefaite. En bonne intendante autoproclamée qui se respecte. Par conséquent : ne pas trop se salir les mains, mais vivre sa meilleure vie à l’ombre des emmerdes. Bien sûr, il fallait tout de même veiller à rappeler qu’être une pacifiste caricaturale ne signifiait pas se taire indéfiniment. La passivité avait du bon, mais comme toute bonne chose : avec modération.
Parce qu’elle a toujours tout fait pour réussir, elle ne s’estime pas légitime de trop cracher sur l’existence, ni même sur ses semblables, les bipèdes. Morte ou bien vivante, elle s’est choyée comme elle pouvait se le permettre, a rencontré de bonnes personnes. Raison pour laquelle elle apprécie faire la navette entre solitude et compagnie. Rejeter l’homme parce qu’il serait foncièrement mauvais, c’est un sous-genre de la connerie. Mais peu importe si c’était la véritable chose à faire, elle faisait partie de lui, de l’homme avec un grand H. Chacun a sa propre histoire, ses raisons de mépriser l’autre, elle en est consciente. Mais lui demander de comprendre à cent pour cent cette façon de penser, c’était trop lui demander. Niveau tolérance « peut mieux faire » peut s’appliquer.
La vérité, c'est qu’elle n’est pas si mauvaise. Peut-être même pas mauvaise du tout. Mais la situer en revanche s’avère compliqué selon chacun. Si ça l’est déjà pour elle, alors pour les autres, cela s’apparente parfois à un calvaire. Mais ne pas se connaître entièrement n’est pas une fatalité. Par pour elle. La seule chose qui lui importe, c'est le respect de ses mœurs qu'elle n'a pas entachées jusqu'à maintenant. Tout du moins, pas assez pour se morfondre dans les affres de l’amertume.
Non. Jusqu’ici, tout va bien.
Et tout ira toujours bien.
Parce qu’il suffit d’être le plus clair possible avec soi-même.
Et faire, dans le respect de son éthique, ce que bon lui semble.
Quitte à paraître égoïste. Quitte à être égoïste.
Si tant est qu’il reste à la clé, une marche de plus vers la détente.