how can i communicate to wild fennec foxes that i am their ally ✦ ft. lolly lolly lolly lovely lolly

Déception que tu vois sur la bouche de Lolly, ou de la bouderie. C’est que ta réponse n’a pas l’air de la satisfaire. Tant pis. De toute façon ca doit bien se savoir. L’engagement c’est pas très Cassian, toi non plus, ou alors il faut que tu gardes ta liberté et tes moments à toi. Ça peut être compliqué en couple. Ça dépend de la personne.
Mais c’est pas le sujet car maintenant, c’est plutôt Lolly qui est intéressante.

Le fennec.
Oh non.
Trop chou avec les grandes oreilles et la petite queue touffue.

Les griffes aussi.
Tu as un très léger mouvement de recul. Tu pensais que c’était des prothèses ongulaires.

« Loin de moi l’idée de faire une mauvaise blague, j’ai pas envie de me faire découper en morceaux. »
Parce que tu ne connais pas d’expression en turc, allemand ou même anglais qui utiliserait le mot fennec. Après, elle ne connaissait déjà sans doute pas le turc. Mais visiblement, ce ne serait pas très gentil.

Tu te lèves pour faire un thé. Dans tous les cas, l’eau sera chaude si jamais elle en reveut.
Ça serait intéressant de savoir pourquoi elle ne souhaite pas qu’on voit le reste de ses attributs animaux, mais t’oublies bien vite face à cette jolie attaque qui te fait vibrer les lèvres dans un « pRRRrrrrr-uhuh » à la fois surpris et amusé.

Petit copain.

C’est donc comme ça qu’elle les voyait ? D’accord, ils se voyaient souvent mais quand même.
Rire tel un meme de Spider-Man. C’est fort, ça fait piailler le perroquet.

Prince charmant.

Vraiment, Lolly, tu as 0 chill.
Tu ne lui lâches pas la grappe.

Tu ne répondras que par ton rire. Peut-être avait-elle deviné maintenant. Que vous n’étiez pas vraiment ce qu’elle croit.
Et puis laissons Cassian dormir.

« Et tu préfères apparemment rester seule dans le salon d’un appart’ qui n’est pas le tien à regarder un perroquet au coin du feu ? » Tu reviens à table à le thé. « Ou t’aimes pas ton logement ? Tes colocs sont casse-pieds ? Iels font du bruit ? Tu veux que j’aille les gronder ? J’ai une grosse voix. Je ne doute pas de l’efficacité de tes griffes, loin de là. Mais j’ai été une terreur au collège tu sais ! » (c’est surtout à ce moment-là que tu as commencé à cacher ton introversion) « Allez, on leur donne rendez-vous à 15h derrière l’école, c’est parti. »

Tu t’emportes un peu dans l’exagération, c’est aussi une façon de taquiner. T’as vraiment une tête de bully, ça se voit à ta dégaine.

Le mouvement de recul qu’Altan a lorsque Lolly lui montre ses griffes la surprend, mais ce n’est pas pour lui déplaire. Elle n’est pas là pour faire peur et elle n’a pour l’instant aucune raison d’intimider l’homme en face d’elle, mais c’est une idée qu’elle gardera dans un coin de sa tête. Si les griffes restaient là avant tout pour un côté esthétique qu’elle aime, elle savait aussi à quel point cela pouvait parfois être dangereux, et cela lui plait. Elle hausse ensuite des épaules lorsqu’il lui dit ne pas avoir envie de blaguer sur son injection, à vrai dire elle n’a pensé à aucune mauvaise blague non plus, seulement trop habituée à être sur ses gardes. Elle n’a simplement aucune envie d’être moquée, surtout sur son apparence si importante à ses yeux, même trop.

De nouveau, le sujet change, de retour sur Altan. Elle tourne autour du pot concernant Cassian, elle est curieuse, trop curieuse mais la réponse qui l’attend la fait sursauter, le rire éclate sans qu’elle ne s’y prépare. Alors elle le regarde avec de grands yeux ronds, ne comprenant pas ce qu’elle avait pu dire de drôle, apparemment elle ne saura jamais. De nouveau, elle fait la moue, redoutant le fait qu’Altan puisse en réalité se moquer d’elle, une crainte infondée dont elle ne pourra jamais se défaire, mais elle préfère ne pas trop s’attarder dessus.

Si elle n’arrive pas à obtenir les réponses qu’elle veut, alors tant pis, elle réessaiera plus tard. Avec Altan, cela semble être un jeu à se renvoyer la balle, à savoir qui osera avouer quelque chose de personnel à l’autre en premier. Difficile d’apprendre à vraiment se connaître ainsi, mais cela ne lui déplait pas. Malgré tout, Lolly se sent comprise, ça lui évite de trop se renfermer sur elle-même. Elle sait qu’elle n’a pas besoin de se forcer.

« Ce n’est pas forcément ce que je préfère à vrai dire… Disons que c’est un concours de circonstances. » Elle tend sa tasse vide à Altan pour qu’il lui serve un nouveau thé, petit regard distrait ensuite vers l’oiseau maudit. « Mon logement pourrait être mieux, disons que l’humidité et la mousse, c’est pas trop mon truc. Mais j’imagine qu’il existe d’autres apparts bien pires que le mien. J’aime bien mes colocs aussi, iels sont sympas… Pour la plupart. » et certaines très jolies aussi, mais c’est quelque chose qu’elle garde pour elle. « J’aime juste bien passer du temps ailleurs parfois, tu vois ? Je n’ai aucun doute concernant la grosse voix que tu peux avoir mais pas besoin de les gronder, je pense que la colocation se porte bien mieux sans moi aussi parfois. »

Ce n’est pas une volonté de se dénigrer, mais Lolly le fait toujours malgré elle. Elle sait juste à quel point elle peut être exécrable parfois et tout le monde ne peut pas le supporter, elle le sait. Elle n’a pas vraiment d’excuses à vrai dire, elle ne tient tout simplement pas en place, elle a juste besoin de liberté, le sentiment de n’appartenir à rien ni personne, enfin pour une fois.

« Disons que ça me change les idées aussi, d’être ailleurs. J’étais restée là pour un peu de calme aussi, je suis pas la seule à rester réveillée la nuit non plus chez moi… Enfin, je vais pas insister dessus même si j’en ai terriblement envie, mais c’est vrai que j’ai pas vraiment trouvé le calme ici non plus cette nuit. »

Puis elle sirote son thé trop chaud bruyamment, les pupilles roses ancrées dans le regard d’Altan, un petit sourire moqueur caché derrière la tasse.

Le thé est brûlant sur tes lèvres et tu sirotes un peu pour occuper ta main, maintenant tu es réinstallé et que vos deux tasses étaient à nouveau remplie.

La description de l’appartement ne donne pas trop envie et de ce que tu as entendu des autres appartements, si on met de côté Vendredi ici, tu te dis que l’anchois avait plutôt bien choisi. Merci Anchois. Tu ne sais pas ce que tu pourrais lui donner à par des paillettes en plus si jamais tu revenais près de l’aquarium un jour. Au moins un que tu aimes bien à défaut de les aimer sur les pizzas.

T’allais protester devant ce dénigrement apparent, cela se voyait tes sourcils froncés derrière ta tasse. Non, Lolly ne laisse pas le temps et encore une fois c’est sur toi que ça revient. Décidément, voilà une adversaires de secrets bien coriace.

« Oh je t’entends insister, je le vois sur ton visage, avec ton petit sourire de coquine. » Ça te fait sourire aussi, même si t’es légèrement embêté de te faire enquiquiner comme ça. Mais ça sera de bonne guerre. T’as l’impression d’entendre une de tes sœurs te taquiner. Ces petites moqueuses.

« Déjà, tu vas me donner ce bâton que tu utilises pour te battre. Je t’autorise pas à dire tout ça. »

Ouais ouais Lolly, tu ferais mieux de l’écouter Lolly, il va te gronder avec les gros yeux qu’il est en train de te faire là.

« Ensuite je te vois venir avec tes yeux malicieux, vilaine. » Tu lui tires la langue, puis soupire en t’affalant dans ton siège. « Tu veux les détails c’est ça ? Je peux t’en donner si tu y tiens, mais pas certains que ça te soit utile et je ne veux pas que ça te donne des cartes pour me faire chanter, t’as l’air d’être le genre. »

Petit sourire moqueur à ton tour, tu fais comme si cela ne te dérangerait pas quand tu préférerais que tout ça, ça reste entre toi et Cassian. Et puis tu vois mal Lolly faire ce genre de chose comme du chantage.

« Ou je t’en donne sur des filles que je connais plutôt ? C’est qu’on me raconte plein de trucs tu sais, même quand j’ai pas besoin de savoir. » Tu ris doucement. « Y’en a qui seraient intéressées je pense, si t’as personne ou si tu veux …. t’amuser. Ok y’a peut-être pas que des lesbiennes mais je les inviterai quand on sortira si tu veux. Qui sait ? Tu trouveras peut-être quelqu’un avec qui faire du bruit et en faire profiter tes coloc. »

Un clin d’œil bien appuyé et tu bois un gorgée de thé avec la nonchalance de celui qui venait de lâcher un bombe de taquinerie.

Après tout, pourquoi ça n’arriverait qu’à toi ?

Peut-être qu’elle abuse un peu trop, elle va sûrement trop loin et Lolly le réalise toujours quand c’est trop tard, toujours après coup. Seulement avec Altan, elle ne s’en rendra sûrement jamais vraiment compte. Il n’y a que des taquineries, du répondant qui surprend toujours, qui finit par lui faire avaler son thé de travers quand il la traite de coquine. Elle tousse et repose sa tasse un instant, juste pour prévenir tout incident au cas où il enchainait avec quelque chose de pire, en attendant elle s’offusque faussement, ou pas.

« Moi, coquine ?? Ce n’est pas du tout mon genre… »

Mais Altan n’en a pas fini avec elle, si Lolly n’arrête pas d’insister, lui aussi le peut. Il la prévient, elle aurait dû s’y attendre aussi, mais il est encore trop tôt pour réussir à prévoir les magouilles et les taquineries. Alors, Lolly ne peut que se faire surprendre, elle ne peut qu’exprimer une mine de dégoût quant à l’idée d’avoir les détails de la nuit passée. Seulement, elle n’a pas le temps de répondre car il insiste encore, la taquinant directement elle. Lolly se fait avoir, elle en avait trop dit et Altan se sert des indices pour l’embêter encore plus.

Les joues rougissent, le thé est bu un peu trop vite, il brûle la gorge comme l’idée d’avoir quelqu’un qu’elle pourrait aimer sincèrement lui tord le ventre. Altan ne peut pas savoir, il a juste trouvé malgré lui là où ça touche, là où ça fait mal, bravo. Lolly ne sait plus vraiment où se mettre, elle ne sait plus comment réagir, partagée entre l’attendrissement qu’il veuille l’aider malgré les taquineries et l’hésitation de savoir si les paroles sont sincères ou non, impossible à dire.

« Intéressée par moi ? Je suis pas sûre… » C’est surtout que Lolly est toujours trop timide pour avouer ses sentiments sincères, alors elle ne sait jamais quand elle peut intéresser autrui, encore trop novice concernant le vrai amour. Puis, elle n’a plus envie de s’amuser avec ça. « Puis comme tu peux le voir je suis plutôt du genre à aller chez les autres que chez moi, pas la peine de chercher à embêter mes colocs avec ça ! Enfin bref ! »

Elle se lève un peu trop brusquement, laissant sa tasse maintenant vide pour de bon sur la table. Toujours rouge, Lolly en avait trop dit. Maintenant trop gênée par la situation, la fuite semble être la meilleure solution.

« En tout cas, c’est très gentil de ta part d’essayer de m’aider ou… de m’embêter plutôt, mais vraiment c’est pas la peine. Je vais y aller maintenant je pense, ravie de t’avoir rencontré pour de vrai, Altan. On se retrouvera en cours pour prévoir tout ça hein ? »

Ou pas. La voix un peu bredouille, Lolly n’est pas si assurée qu’elle en a l’air lorsque cela la touche. Elle récupère son sac laissé dans un coin et s’apprête à partir, attendant d’être sûre qu’Altan ne prenne pas trop mal son départ précipité. Elle est juste comme ça, Lolly. Cela passera, la matinée avait été malgré tout amusante et surtout, à force de s’y frotter, on s’y pique.

Répulsion à l’idée de tout savoir sur Cassian et toi, et pourtant c’est elle qui appuyait là-dessus avec insistance.

« Oh, aller chez les autres c’est pas un problème. J’habite pas ici tu sais. » Tu ris, pas trop fort non plus, c’est que t’en as assez fait déjà.

T’en ajoutes une couche et tu vois la gêne s’installer sur le visage de la pauvre chimère.

Alors Lolly ? Il ne faut pas jouer avec le feu, Altan ne le connait que trop bien.

Tu ne t’attendais pas à cette réaction. La chaise racle au sol, et la voilà qui te fuit, et tu te dis que t’as peut-être touché là où il ne fallait pas. Et si toi, tu peux balayer ce genre de chose d’un revers de main ou avec une plaisanterie pleine d’auto-dérision (c’est pas très sain ok) ou par l’explosion d’énervement (tout dépend du contexte), ce n’est pas le cas de tout le monde. Lolly, elle est de ceux qui fuient, visiblement.

Tu te dis que tu as peut-être été trop loin, quand tu l’observes se mettre sur le départ. Mais tout Altan que tu es, tu souris. C’est que tu as l’impression qu’elle ne te croit pas quand tu dis vouloir inviter des personnes qui trouveraient Lolly sympathique. C’est son ou…. qui te met la puce à l’oreille. Pourtant c’est qu’elle te rendait bien la pareille depuis tout à l’heure et ça peut plaire en réalité.

« Je t’embête parce que tu as commencé » C’est faux, tu l’aurais taquinée dans tous les cas. « Mais tout ce que je dis, c’est vrai. Et puis j’aime mieux connaitre les gens en dehors des cours. C’est plus sympa, comme là, même si bon…. Tu as fait connaissance avec mon super caleçon paresseux. »

Loin d’être l’image du prédateur poursuivant sa proie, tu te lèves tranquillement pour la raccompagner, aucun gène de l’exposer à nouveau, de toute façon tu n’as pas le choix.

Dans tous les cas, tout ce que tu as dit, ce n’est rien après tout, juste de la taquinerie et une proposition sincère. Parce que t’aimes bien avoir encore plus de connaissances dans ton entourage.

« Mais oui en attendant, on se reverra en cours, j’y compte bien ! Dors bien alors (?). Moi je vais retrouver mon prince charmant, c’est que je commence à avoir froid. »

Ça aussi c’était faux, mais tu pouvais bien lui redonner un peu d’auto-dérision que tu appuies d’une malice taquine, pour lui donner raison.