Une promesse sur le code d’honneur des pirates. Pour être honnête, Barthélémy n’avait pas rencontré suffisamment de pirates pour garantir qu’un serment sur ce code était digne de confiance. Mais le mangemort était prêt à faire confiance à M. Wealdborn pour, au minimum, faire plus attention avec ses armes.
— “Par contre,” interpella Astard, “Betty va rester là, parce que je vois vraiment pas comment la traîner jusqu'à mon plumard sans les roues.”
— “Il est vrai que cette, uhm, Betty, a l’air lourde à porter. Mais je suis certain qu’à nous deux, nous pourrions la transporter. Mais un autre jour, il ne faudrait pas réveiller nos colocataires.”
Barthélémy avait prononcé ces mots avec une confiance inégalée. Probablement parce qu’il était très sûr de lui. Après tout, peu de chose ne résistait à sa force. Et ça incluait les boutons de sa chemise. Vous avez la moindre idée de combien de bouton l’ancien soldat a dû recoudre ? La réponse est beaucoup.
— “Mais les boulets de canon peuvent partir ce soir !”, sur ça, il serait intransigeant. “Je vais vous aider à les transporter jusqu’à votre chambre.”
Le colosse avait le sentiment d’avoir oublié quelque chose, mais quoi ? Ça, seul le temps pourrait le dire. Oh, ça ne devait pas être important ! C’est pas comme s’il avait oublié de nourrir qui que ce soit ! Et certainement pas un pirate. Non, non, Barthélémy n’avait absolument pas été distrait par un pied troué.
D’ailleurs, en parlant de pied troué.
— “Ensuite, au lit, Monsieur Wealdborn. Demain, à l’aube, je vous conduirai personnellement jusqu’au croque-mort.”
Pour certains, c’était une délicate attention de la part de Monsieur Croûton, pour d’autres (comme un certain pirate), ça sonnait comme une menace. Mais ce n’en était pas une. C’était une promesse. Et il comptait bien la tenir.
En attendant, Barthélémy se voyait déjà dans son lit. De toute évidence, Astard Wealdborn était un somnifère très efficace.
Et sinon ?
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Du coup, on peut finir là ou on peut continuer un peu, à toi de voir