Le chemin est loin d'être fini...
Maxence avait des sentiments, il les cachaient bien d'ordinaire mettant en avant toute la violence de son être. Cette tempête qui en lui avait du mal à s'arrêter. Car il ne connaissait que le mal. Le bien avait été une option de faible. Il s'était endormi, là sur le sol. Preuve de son état plus que pitoyable. Il avait encore rêvé de ses choses. Il grognait, au moins quand il ouvrait les yeux, il voyait plus ces dernier, par contre la douleur de son corps était plus forte. Comme si on avait mis des pieux dans chacun de ses muscles. Il serrait les dents. Il pouvait voir une couverture sur lui. Il lâchait un rire douloureux. C'était sûrement cette femme. Celle qui le regardait avec tant de haine. Il ne pouvait pas en rire. Il n'en avait pas le cœur. Ni la force d'en supporter la douleur trop grande. Il était là. Pleins de ces douleurs, incapable de bouger. Même respirer était un peu douloureux. Alors parler n'était pas dans ses priorités.
Maxence restait là, à regarder dans le vide, il s'ennuyait un peu. Il ne serait pas contre un peu de compagnie. Même s'il avait droit à la haine. Il lâchait un soupir.
«
Au moins les visions sont parties... »
La voix de l’illusionniste était brisé, il ressemblait à un gamin. À parler comme ça. Il ne pouvait pas faire grand chose contre ça. Immobile, il tentait de se retourner. Sentant tous ces muscles, comme après une intense journée de sport. Sauf qu'il n'avait pas tellement bougé que ça. Ces bras étaient couvert des traces de la drogue. Il pouvait le voir, il grimaçait. Il était si laid en ce moment. Si affreux. Lui qui se trouvait beau, il n'était qu'une épave. Il était bien beau à voir. Il devait prévenir aussi Eden qu'il serait absent un moment. Mais Maxence n'était pas du genre régulier dans ses coups de main au vieux vampire. Il était loin des problèmes qui l'avait plongé dans ses addictions, plus fort, plus profondément. C'était déjà ça. Le nécromancien aussi n'avait aucune envie d'utiliser son don, c'était tout sauf une bonne idée dans son état.
«
Pourrais-je avoir de l'eau ? J'ai horriblement soif. »
Comme l'avait souvent répété son père, l'eau c'était bien, mais... Il avait zappé la suite, sûrement que c'était plein de cette haine des Juifs. Ce genre d'idée était bien inutile dans ce monde des morts. Même s'il y avait sûrement un tas de gens qui avait pensé qui était morts et donc était ici. Maxence s'en fichait. Il avait tourné la page, grâce à un ancien camarade de prison.