Le chemin est loin d'être fini...
Maxence se faisait conduire malgré lui dans la chambre, il avait trop mal pour lutter contre la force plus que moyenne de cette femme. Il était encore dans cette illusion, celle qu'il n'avait pas créée. Celle que la drogue avait façonné pour lui faire peur et perdre ses repères. Il pouvait entendre dans un silence pesant la voix de la dame qui avait le physique de chien debout toujours. Elle râlait sur le fait que prendre un bain dans son état n'était pas tellement une bonne idée. Il grognait. Puis elle tentait de rassurer le Nécromancien. Pas de raison d'avoir peur ?
«
Vous ne voyez pas ce que je vois, ces cadavres qui jonchent le sol, ces pauvres victimes que j'ai créés malgré moi. Je ne veux pas les voir, puis rien à part eux semble réel, ce sang qui se mélangent aux couleurs vives qui dansent. Et je ne dois pas avoir peur. Je meurs de trouille. »
Maxence s'installait quand même sur ce lit sale, celui qu'il avait sali en venant ici. Il serait le drap, il fermait les yeux, voir ces corps si petits mutilés, déchirés, sans vie, s'en était trop. Il pleurait silencieusement. Elle disait son prénom, il pouvait encore voir ces horreurs, mais plus entendre les voix, juste celle de cette femme qui tentait de le rassurer. S'excusant pour le tour de tout à l'heure.
«
C'était vous ? Vous qui m'avez enfermé dans un moule, vous qui m'avez lâchez dans une illusion où je me retrouvais en train d'étouffer ? Et je dois pas crier ? Entendre ces créatures me provoquer, dire ces choses sans que je puisse les étrangler, les frapper. S'amusant de ma faiblesse ? Je ne serai pas déjà mort, j'aurais perdu la vie par votre bêtise. Aucune potion pourra vous aider, faites-moi confiance mademoiselle. Je suis nécromancien et je le sais. »
Il s'allongeait sur le lit, les yeux encore rempli de larmes, cette peine qu'il n'avait que dans ce genre de moment, donc, il avait encore une bonne réserve de larmes. Il faudrait un bon moment pour être à bout. Il voulait en finir avec cette illusion qui n'était pas la sienne. La dame lui demandait ce qu'il avait pris... Il ricanait.
«
J'ai perdu le compte, Héroïne, Cocaïne, Lsd, quelques potions, plus un truc. On l'a sûrement glissé dans mon verre. Histoire de se venger de moi pou juste pour abuser de ma personne.... »
Il portait sa main devant son chemp de vison, même lui avait une apparence animale. Celle du loup. Il roulait des yeux. Il ne voulait pas en savoir plus. Il laissait ses yeux se fermer et son énergie le quitter en même temps que ces larmes.
«
Ne me laisser pas avec elles, je finirai en poussière. Aidez-moi. Plus que le temps peut le faire. S'il vous plaît, je suis épuisé. Je... »
Maxence sombrait dans l'inconscience, plongé dans un monde illusoire, rempli de couleurs et de corps de jeunes enfants. Sortir de tout ça serait douloureux. Très douloureux.