Spécificités du Monde des Mort·e·s

La société morte se développe généralement en parallèle de la société vivante, en la copiant par hasard ou volontairement ; néanmoins, le Monde des Mort·e·s comprend quelques spécificités comme la présence de potions ou l'absence de sel.

La société morte

La population mondiale de l'au-delà est d'un peu plus de 11 milliards d'individus, soit 1,5 fois plus que le Monde des Vivant·e·s. Tokyo compte à elle seule 16 millions individus.

La température dans l'au-delà est toujours légèrement inférieure à celle du monde des Vivant·e·s. L'été, la différence est peu perceptible car elle n'est que d'un ou deux degrés, néanmoins les hivers sont plus rudes puisqu'on arrive souvent à une différence de quatre ou cinq degrés.

Les potions

Base de la société morte, elles remplacent la plupart des substances et des objets vivants que l'on utilise peu ou plus de l'autre côté.

De la teinture pour cheveux aux potions pour retrouver la vue, elles sont très largement plébiscitées et ne peuvent être fabriquées que par les détenteur·ice·s de pouvoirs. Toute autre mixture préparée par un·e autre spectre ne sera qu'une vulgaire soupe sans aucune conséquence. Elles permettent également d'obtenir des habilités étonnantes !

La plupart des potions n'ont cependant qu'un effet temporaire et doivent être prises à intervalles réguliers, hormis quelques exceptions telles que l'anti-rhume et la pousse des cheveux. Le résultat peut également être accompagné d'effets secondaires.

À ce jour, aucune potion n'existe pour annuler l'effet des autres potions.

Attention
Certaines potions n'existent cependant pas encore et de nombreux·ses Nécromancien·ne·s tentent d'en inventer de nouvelles, mènent des recherches et testent leurs produits. Mais les cobayes devraient se méfier : une potion réussie ayant déjà parfois des effets secondaires désagréables, une potion ratée peut facilement s'avérer être une potion de zombification !

Une même potion peut par ailleurs être bue par plusieurs spectres, mais la durée (ou l'intensité) est alors divisée par le nombre de bouches.

Les transformations dues à l'absorption d'une potion se font graduellement en l'espace de quelques secondes ou minutes, en fonction de la teneur de la transformation à obtenir. Des ailes qui poussent prendront plusieurs minutes, mais une nouvelle couleur de cheveux prendra seulement quelques secondes à apparaître.

Pratiques nécromanciennes

Une étude récente a aussi montré que, contrairement aux recommandations d'hygiène en vigueur, la salive des Nécromancien·ne·s est un excellent catalyseur des préparations de potions. Sans aller jusqu'à cracher dans vos mélanges, les goûter régulièrement lors de la préparation peut en améliorer la qualité.

En revanche, une autre pratique très taboue permet aussi d'améliorer la qualité des potions. Si un·e Nécromancien·e arrive à mettre la main sur ses propres cendres, les utiliser comme ingrédient d’une potion permet de catalyser en profondeur la réaction, ce qui crée des potions aux effets assez incroyables… Cette action est extrêmement controversée puisqu'elle consiste à faire boire des restes humains. Très secrète, elle est même considérée par les Nécromancien·ne·s qui en ont connaissance comme une forme de « tricherie » assez déloyale.

Mariages et divorces

Le nombre de divorces explose les statistiques dans l’au-delà : la mort constitue un acte de divorce en elle-même ! « Jusqu’à ce que la mort vous sépare »... Ainsi, lors de la mort d’un des deux partis, les mariages sont automatiquement rompus (à moins que les deux meurent simultanément, à ce moment-là une dérogation est possible). Il y a évidemment des spectres qui attendent patiemment la mort de leur moitié pour pouvoir la ré-épouser.

Droits LGBTQ+
Le royaume des Mort·e·s a légalisé le mariage homosexuel dès l'Antiquité, et reconnaît officiellement les personnes transgenres depuis 1498.

L'absence de sel

Dans l'au-delà, le sel de table en grains n'existe pas. La mer du Monde des Mort·e·s n'est pas salée, et il n'existe donc pas de marais salants permettant de produire du sel de table. Les poissons ayant habituellement besoin d'eau de mer ont des corps adaptés à l'eau douce dans notre dimension.

Pour saler les plats on n'utilise qu'une potion donnant ce goût précis car, en présence de véritable sel en grains, un·e fantôme doit arrêter toute activité et compter chaque grain un à un. Ainsi, on évite les pertes de temps inutiles, et surtout on évite d'avoir l'air idiot·e.

En revanche, il faut signaler que certain·e·s Vampires ont démarré un business en ramenant clandestinement du sel du Monde des Vivant·e·s.

La plupart des acheteur·se·s sont des fantômes mal intentionné·e·s ou de petits groupes qui veulent se donner des airs de mafia. En effet, c’est un moyen de torture courant ! Visible, mais hors de portée, le sel aura le même effet sur la victime : une envie irrépressible de compter les grains qui restera inassouvie.

Les fantômes maniant le sel interdit sont appelé·e·s des Compteurs puisque, évidemment, iels ne peuvent échapper à sa malédiction. Ainsi, iels doivent se soumettre au comptage pour le ramener du Monde des Vivant·e·s ou pour le placer à l’endroit désiré une fois acheté. Certains groupes engagent des personnes influençables pour le faire à leur place.

D’autres Compteurs sont simplement des gens qui veulent saler "naturellement" leur nourriture. Autant dire qu’iels sont motivé·e·s.

Les transports

Les transports restent accessibles dans le Monde des Mort·e·s, que ce soit les voitures, pour lesquelles il faut un permis de conduire en règle, ou les transports en commun qui traversent Tokyo.

Il est également possible de faire appel à des Nécromanciens ou Chimères capables de voler afin de se rendre d'un point A à un point B. Appelé « Mouches », ces intervenants pourront vous transporter contre une petite somme... s'ils sont assez musclés.

Enfin, un Nécromancien s'est aussi récemment découvert un pouvoir particulier : capable de faire léviter les objets sur de longues durées, mais étant limité à un certain millimétrage, il s'est spécialisé dans la vente de tapis volants. Ces tapis accessibles pour quelques centaines d'Øssements sont aujourd'hui un moyen de transport répandu dans le Tokyo des Mort·e·s.

La culture dans le monde des Morts

L'école et l'apprentissage

Dans le Monde des Mort·e·s l'école n'est plus obligatoire. De même, si la flemme de travailler vous prend, ne travaillez pas et restez vivre à l'Agence tous frais payés. Si vous voulez plus d'autonomie, il vous faudra un peu d'argent, mais si vous êtes rusé·e vous pouvez très bien vous enrichir grâce à vos nouveaux talents sans forcément trimer.

En revanche pour ceux qui souhaiteraient terminer leurs études, ou en commencer, l'université spectrale de Tokyo, les Catacombes, accueille tous les spectres sans distinction et peut former à une infinité de sujets. Les Nécromancien·ne·s peuvent également s'y inscrire pour apprendre à fabriquer des potions, ou à maîtriser leur don.

L'apprentissage du japonais
Une des considérations majeures des Catacombes aujourd'hui est de dispenser des cours de japonais aux étranger·e·s. Dans le temps, la plupart d'entre elleux choisissaient de retourner vivre sur leurs terres natales, aussi il n'était pas important de leur faire apprendre la langue. Mais de nos jours, les mœurs ont changé et de plus en plus de mort·e·s décident de rester à Tokyo. Une des premières décisions du Roi actuel a donc été d'ordonner aux Nécromancien·ne·s les plus doué·e·s de travailler sur une potion pour insinuer la langue dans le cerveau de cellui qui la boirait. Mais à ce jour, la potion est toujours en test, et on se contente de diriger les nouvelles·eaux arrivant·e·s vers les Catacombes.

Les séries et films dans l'au-delà

L'au-delà n'est pas l'enfer : les télévisions, les cinémas et bien entendu les sites de téléchargement spectraux reçoivent les derniers films et séries sorties dans l'autre monde. Il existe également des films fantômes tournés avec des caméras spectrales, mais il n'y a que très peu de gens qui s'en contentent. Être obligé·e de se séparer de sa série préférée pour une raison aussi futile que la mort.. Quelle tragédie ce serait ! C'est pourquoi Doctor Who est diffusé régulièrement très tard à la télévision. De plus, l'équivalent spectral de Netflix, Deathflix, est disponible à un prix très abordable.

Une série très populaire de l'au-delà, Toshi No Kimeras (Chimères dans la ville), met en scène deux Chimères, Rebecca et Yūka. À la base, il s'agissait d'une comédie avec des rires enregistrés, mais la saison 4 a été l'occasion d'un changement de ton brutal relatant leurs aventures dans les bas-fonds de Tokyo. Un moyen détourné de faire découvrir au grand public les diverses activités d'une race encore méconnue. La série en est aujourd'hui à sa 17e saison.

Enfin, il existe bien entendu également des téléréalités... L'une d'elle, subtilement nommée Murder Party, met en scène des victimes de meurtres et d'ancien·ne·s meurtrier·e·s qui se retrouvent en huit clos dans une maison. À l'issue d'épreuves et d'énigmes, les victimes doivent retrouver qui est leur meurtrier·e. Des fois, des couples se forment et c'est glauque.

La littérature spectrale

Les grand·e·s auteur·ice·s réalistes et naturalistes ont continué à produire après leur décès, néanmoins iels s’attachent toujours à étudier le Monde des Vivant·e·s et non celui des mort·e·s. Iels partagent leur savoir sur celui-ci et étudient en détail son évolution afin de contenter les fantômes curieux, plutôt que de s’adapter en évoquant la société du nouveau monde où iels vivent. Les rares écrits sur le Monde des Mort·e·s n’ont d’ailleurs que peu de succès.

À vrai dire, les livres qui en ont le plus dans le Monde des Mort·e·s sont ceux sur le Monde des Vivant·e·s (en particulier ceux écrits par les Vampires qui l’expérimentent régulièrement), ainsi que les romans de science-fiction et les fanfictions. Dans le Monde des Mort·e·s beaucoup de fanfictions sont publiées, exit le kinkshaming sur internet, ici on les vend aux yeux de tous contre quelques rotules à peine. L'ouvrage le plus vendu au Japon est ainsi une fanfiction de Death Note.

De nombreux journaux spécialisés existent aussi pour les différentes races, notamment le journal Necronews qui délivre les statistiques annuelles des Nécromancien·ne·s et les dernières nouveautés en matière de potions.

Internet

Les internets morts et vivants sont complètement séparés et ne peuvent communiquer.

L'internet des mort·e·s est d'ailleurs un peu daté par rapport à celui des Vivant·e·s, nous avons par exemple Wintomb 10 au moment où les Vivant·e·s ont Windows 11. De plus, de nombreux logiciels caducs ou disparus dans le Monde des Vivant·e·s existent encore chez les mort·e·s, par exemple MSN.

Le rôle culturel des Vampires

Les Vampires, seul·e·s spectres à pouvoir se rendre chez les Vivant·e·s, sont un maillon très important de la transmission des infos et des inventions dans notre dimension. De plus, comme on le sait, les fantômes sont très friand·e·s de nouvelles de l'autre côté, et avoir un·e Vampire dans la poche est un bon moyen de s'en assurer.

De premières expositions et foires présentant le Monde des Vivant·e·s aux spectres qui ne peuvent pas s’y rendre sont apparues dans les années 1850, inspirées par la Great Exhibition britannique et les Expositions Universelles. La plupart de ces événements ont été lancés à l’origine par des Vampires, mais bien vite d’autres races du Monde des Mort·e·s se sont impliquées dans l’organisation. De nos jours, on trouve de nombreux événements de ce genre un peu partout dans le monde. Tous ont lieu à intervalles réguliers (généralement tous les ans) et à des périodes variées. Beaucoup d’événements sont fixes, mais certains sont itinérants et ont lieu chaque année dans une ville différente.

La LifeCon

À Tokyo, c'est la LifeCon qui a lieu chaque année pendant l’avant-dernière semaine de décembre. C'est le plus grand événement de ce type. Sa première édition a eu lieu en 1874 dans le Parc Yoyogi, et a attiré des visiteur·se·s des quatre coins du monde. Le parc a continué à accueillir l’événement jusqu’en 1912, date à laquelle le mauvais temps et le besoin d’installations fixes pour certain·e·s exposant·e·s ont révélé qu'il n’était peut-être plus adapté. Depuis 1913, ce sont donc les Catacombes qui accueillent la LifeCon : pendant une semaine, ses salles et halls accueillent des exposant·e·s, animateur·ice·s et présentateur·ice·s venu·e·s du monde entier pour présenter des sujets très variés, de la culture à l’actualité, en passant par les nouvelles technologies et bien d’autres sujets encore. On peut aussi y trouver des stands vendant des objets collectors importés du Monde des Vivant·e·s ou de la nourriture importée elle aussi.

De nombreux équivalents étrangers ont aussi beaucoup de succès
  • La Lebenfest de Munich, une évolution axée sur les Vivant·e·s de l’Oktoberfest ; l’événement mêle fête folklorique et conférences à la pointe du progrès, le tout généreusement arrosé de bière
  • La Livin’ World de New York, festival estival annuel à Central Park ; il met en particulier à l’honneur la culture moderne, surtout la musique et la danse. Les nombreux musées de la ville exposent à l’occasion de rares pièces exclusives ramenées du Monde des Vivant·e·s.
  • La Technology Fair de Palo Alto, organisée au coeur de la Silicon Valley ; cette exposition présente les toutes dernières innovations technologiques du Monde des Vivant·e·s dans de nombreux secteurs différents. Nombreux sont les spectres à se rendre à cette exposition pour trouver des idées à développer pour notre dimension.

et bien d'autres !

Vous pouvez en apprendre plus sur la LifeCon et ses équivalents en lisant ce rp de Chiara Vecchietti, Vampire à l'origine de cette idée.

La religion après la mort

Évidemment, le fait de découvrir qu'il n'y a pas de paradis ni d'enfer influe sur les croyances. Où est mon bonheur éternel ? J'étais pas censé enfin retrouver ma grand-mère ? Comment je fais pour me réincarner, maintenant ?

C'est pourquoi beaucoup de mort·e·s perdent la foi, faisant de l'athéisme la croyance majoritaire dans l'au-delà.

Bien sûr, les plus croyants persistent à penser qu'il y a encore quelque chose après la tombée en poussière, d'où la constance des religions vivantes majoritaires. De nouveaux courants se développent également, comme par exemple les Stakkus.

Les Stakkus

Léger dérivé de la prononciation japonaise de "stuck", sutakku スタック. Ces fantômes croient être coincé·e·s dans une dimension d'attente à cause d'erreurs faites dans leurs vies. Beaucoup tentent de se rattraper en étant serviables en toutes circonstances, mais cela influe sur leur moral et iels vont finalement à l'encontre de la raison d'être de l'au-delà : l'amusement.

Leur insigne est porté par la plupart des membres et représente le Ikidomari Sign (soit le panneau de signalisation d'une impasse au Japon). Il porte plus souvent la mention "DEAD END" en anglais mais on croise parfois des membres avec l'équivalent japonais : 行き止まり.

La déesse Mate Atarau

Mate Atarau (aussi appelée 月死 Tsukishi au Japon) est une déité de multiples cultures qui aurait créé notre dimension pour protéger les âmes. Sorte d'incarnation de la Nature dans notre dimension, de nombreux temples lui sont consacrés, associés à des chamans qui lui font des offrandes et des messes. D'après la tradition orale très ancienne dont elle est l'origine, Mate Atarau est la Lune, veillant sur les spectres en les baignant de sa lumière et en incarnant les êtres de la nuit. Ainsi, on la représente aussi souvent sous les traits d'une chauve-souris.

Cette religion, d'origine maori, est aujourd'hui très répandue dans le monde des Mort·e·s : tous les spectres connaissent au moins un des noms de Mate Atarau, même si tout le monde n'est pas croyant·e. On la célèbre généralement à la première pleine lune du mois de juin, par des parades, des chants et (pour les croyant·e·s) une veillée nocturne.

Une croyance populaire associe Mate Atarau aux Poltergeists : les croyant·e·s considèrent que les périsprits sont faits de lumière de lune, et visibles des Poltergeists car iels seraient élu·e·s de la déesse.

L'Histoire du Monde des Mort·e·s

Les guerres

Notre dimension n'a pas connu les mêmes guerres mondiales. On ne s'est pas battu·e·s pour les mêmes raisons ni aux mêmes périodes ! Par ailleurs les sept derniers siècles n'ont connu aucune guerre. Tous les gouvernements ici savent qu'elle n'a pas d'utilité et qu'il faut l'éviter par tous les moyens pour ne pas avoir à envoyer de Chimères au combat. De plus, les conflits graves sont rares entre les pays ; la plupart des frontières sont ouvertes.

Faute de guerres, la profession militaire n'existe plus et l'armement est une question longuement débattue par les sous-Rois. Pour l'instant les régulations sont encore similaires à celles du Monde des Vivant·e·s et diffèrent selon les pays, mais il n'est pas impossible que ce débat éternel trouve sa fin un jour et que les armes soient bannies de l'au-delà. Tout dépendra des évolutions futures de la société morte.

Géographie et architecture

La géographie de nos deux dimensions est sensiblement la même, car le Monde des Mort·e·s suit toujours l'évolution du Monde des Vivant·e·s, que ce soit fortuitement ou volontairement. Cependant, les guerres, attentats et destructions ayant eu lieu chez les Vivant·e·s ne sont donc pas arrivés dans notre dimension : par exemple, les tours jumelles existent encore dans l'au-delà. En revanche, les bâtiments emblématiques construits en commémoration des guerres, comme la Tokyo Tower, ont été copiés en hommage. On se rapproche ainsi un maximum de l'architecture vivante, sans pour autant détruire des bâtiments sans raison.

L'activité sismique du Monde des Mort·e·s est la même que chez les Vivant·e·s, ainsi, le Japon reste la proie de séismes à répétition. Cependant, ils arrivent souvent avec quelques jours de retard chez les mort·e·s. Ainsi, aussi triste que ça puisse être, lorsqu'un séisme arrive chez les Vivant·e·s, on peut s'y préparer beaucoup mieux chez les mort·e·s et protéger au mieux ses biens et sa personne.

Les relations avec le Monde des Vivant·e·s

Le Monde des Mort·e·s est totalement séparé de celui des Vivant·e·s, bien qu'il lui soit parallèle et suive les mêmes évolutions, en général.

L'air de l'autre monde est par ailleurs toxique pour quiconque n'y appartient pas, c'est pourquoi aucun·e mort·e ne peut pénétrer chez les Vivant·e·s à l'exception des Vampires dont les poumons peuvent supporter cet air empoisonné pendant quelques jours.

Lorsqu'un·e Vampire est chez les Vivant·e·s, iel devient bien sûr visible de celleux-ci.

Le passage d'objets d'un monde à l'autre

Les objets provenant d'un monde ne fonctionneront que rarement dans l'autre. Par exemple, si vous avez une pomme dans la main et que vous mourrez, elle restera dans votre main dans l'au-delà et vous pourrez la manger. Par contre, si vous avez votre PC portable dans votre sac à ce moment-là, il sera transféré dans le Monde des Mort·e·s, mais une fois qu'il sera déchargé vous ne trouverez aucun chargeur ni aucune prise spectrale compatible de ce côté.

Si vous souhaitez tout de même récupérer un objet important dans le Monde des Vivant·e·s, certains Vampires vous vendront gracieusement leurs services.

L'importation de nourriture

Globalement, le Monde des Mort·e·s produit massivement ses propres ressources : viande, poisson, fruits, etc.

Néanmoins en raison de l'incapacité pour les êtres vivants à procréer en tant que spectres, les animaux ne peuvent ni se reproduire, ni créer certaines denrées spécifiques telles que les œufs ou le lait par exemple.

Afin de pallier au manque d’œufs, certain·e·s éleveur·se·s Vivant·e·s trié·e·s sur le volet ont passé des contrats avec le Monde des Mort·e·s. L'importation doit toutefois rester discrète et ce type de deals est très limité, suffisamment limité pour faire de l’œuf un mets de choix au prix exorbitant. Ainsi, si votre désir n'est pas de manger un œuf à la coque parfait, vous préférerez probablement opter pour une potion qui en imite le goût ou les effets (pour faire un gâteau par exemple).

Que se passe-t-il si un mort touche un cadavre ?

Il est arrivé que certain·e·s fantômes retrouvent des reliques contenant des cendres, ou qu'iels entrent même en contact avec des cadavres ramenés clandestinement du Monde des Vivant·e·s : ce paradoxe rend alors le contact avec les restes très douloureux. En effet, lorsqu'un·e fantôme touche un cadavre, cela lui cause une brûlure intense.

Comme pour l'air du Monde des Vivant·e·s, les Vampires ont un peu plus de résistance quant au contact avec des cadavres, iels peuvent donc en toucher jusqu'à six heures après leur mort en ne ressortant qu'avec la peau un peu roussie.

Apparitions dans le monde des Mort·e·s

Dans certains cas, on peut voir apparaître dans le Monde des Mort·e·s quelques preuves de la vie qui se déroule dans l'autre dimension. C'est notamment le cas de certaines traditions funéraires.

Ainsi, à l'occasion de l'O-Bon, à la fin août, on peut voir les rivières du Monde des Mort·e·s refléter de nombreuses lueurs : elles viennent des lanternes que les Vivant·e·s ont allumées dans leur dimension.