Niveaux -2 à -4 Logements

Cet appartement sombre revêt l’aspect d’une forêt enchantée, où les branches se mêlent à des champignons comestibles… ou non. Il semble qu’un dragon y ait vécu, car de nombreuses coquilles d’œufs de dragon s’y trouvent, où ont été aménagés des lits. Attention, de l’eau a tendance à s’y infiltrer et malheureusement cela peut conduire à la présence de moisissure et d’insectes.

Cet appartement en apparence normal possède une caractéristique qui y complique bien la vie : tous les meubles sont à l’échelle d’un géant. Monter sur le canapé devient alors une épreuve que bien des occupant·e·s abandonnent, à moins d’utiliser une échelle, objet devenu indispensable. L’avantage : un réfrigérateur avec des provisions pour trois mois et un lit simple qui accueille tous les colocataires.

À la base seulement construit pour le jeu de mots, cet appartement sur le thème de la savane est finalement très apprécié. Le sol est entièrement couvert d'herbes, et les murs présentent un trompe-l'œil impressionnant faisant passer les quelques mètres carrés de superficie pour une immense étendue tropicale. Il contient également un arbre sur lequel il est possible de monter une balançoire, et deux lions empaillés.

Une bonne odeur de vin chaud règne dans cet appartement au sol glissant et frais. Veillez à bien vous y couvrir ; heureusement, les chambres prennent la forme de petits chalets chaleureux, et l’espace commun - bien que glacé - comporte une cheminée. Ici et là, de la neige artificielle permet de réaliser de diverses sculptures en écoutant les chants de noël qui résonnent régulièrement.

Le vacarme des bips de portiques et des fausses rames passantes est aussi insoutenable que l'odeur d'urine. Le manque d'hygiène explique sans doute la présence de rats. Toutes les portes sont bloquées par un pass, ce qui limite tout de même la venue d'intru·e·s dans les wagons respectifs. Néanmoins, les locataires aussi peuvent se retrouver bloqué·e·s dans leur chambre pour cause d'incident sur la ligne...

Malgré le froid et la dureté du sol, les spectres apprécient généralement de visiter cet appartement recréant une grotte typique de la Préhistoire. Les murs, en pierre, y sont couverts de peintures rupestres inspirantes (et de graffitis rajoutés au marqueur par ses occupant·e·s). Malheureusement, l'électricité n'y est pas présente en dehors des éventuelles rallonges branchées à l'extérieur, et on s'éclaire plutôt à la lanterne, mais en tous cas la douche est fournie d'eau chaude.

Pas besoin de scaphandre pour respirer dans cet appartement un peu humide. Fortement inspirée de Vingt mille lieues sous les mers, la décoration s'attache à recréer un fond sous-marin éclairé par des néons bleuâtres, et intègre de nombreux aquariums, dont l'un, très impressionnant, occupe tout le mur du fond de la pièce commune. Espérons que jamais la vitre ne se brise...

Soumis à une gravité moindre et à des secousses parfois violentes, cet appartement digne d’un vaisseau spatial traverse à toute allure un faux ciel étoilé. De fait, il nécessite du biocarburant pour son électricité, son tableau de bord clignotant et les portes coulissantes des cabines de l'équipage… qui fendent l'air en un "swoosh" sidéral à chaque ouverture. Mieux vaut ne pas presser un bouton au risque de tout dérégler, ou pire, manquer d’air. Le petit jardin expérimental à l'arrière nécessite déjà de porter sa combinaison.