Let me be me
identité
Nom : Wallace
Prénom : Caleb
Date de naissance : 07/07/1991
Date de mort : 23/08/2017
Nationalité : Américaine (États-Unis)
Langues parlées :
[x] Anglais.
[~] Japonais. Caleb a vite découvert Duolimbo, avant d’entreprendre des cours aux Catacombes pour au moins apprendre à parler la langue. L’écriture et la lecture sont moins maîtrisées.
[x] Espagnol. Obligé par son père de l’apprendre de son vivant. Il ne faudrait pas que la langue soit une limite aux clients pouvant être représentés par la firme d’avocats dirigée par Monsieur Wallace...
Race : Vampire
Personnage de l’avatar : Diluc - Genshin impact
Prénom : Caleb
Date de naissance : 07/07/1991
Date de mort : 23/08/2017
Nationalité : Américaine (États-Unis)
Langues parlées :
[x] Anglais.
[~] Japonais. Caleb a vite découvert Duolimbo, avant d’entreprendre des cours aux Catacombes pour au moins apprendre à parler la langue. L’écriture et la lecture sont moins maîtrisées.
[x] Espagnol. Obligé par son père de l’apprendre de son vivant. Il ne faudrait pas que la langue soit une limite aux clients pouvant être représentés par la firme d’avocats dirigée par Monsieur Wallace...
Race : Vampire
Personnage de l’avatar : Diluc - Genshin impact
description physique
Couleur de peau : Très pâle. Le soleil n’est pas son ami, le faisant devenir plus rouge que ses cheveux, entraînant beaucoup de dépenses en crème solaire de son vivant. Caleb a quelques grains de beauté ici et là. Il prend grand soin de sa peau.
Couleur des cheveux : Un roux vibrant au naturel, rendu rouge par potions. La différence lui sert dans le cadre de ses activités sur un certain site...
Longueur des cheveux : Coupés en dégradés, ses plus longs cheveux atteignent le milieu de son dos quand ils ne sont pas attachés. Cependant, il est très rare de le voir avec les cheveux détachés, presque toujours attachés une queue de cheval haute ou basse (tout juste derrière son cou). Sa chevelure est ondulée, douce au toucher.
Quiconque lui faisant une remarque négative sur la longueur risque de se prendre sa fureur. Sa chevelure lui vient de sa mère qu'il aime beaucoup.
Couleur des yeux : Au naturel il s’agit d’un gris tirant sur le bleu. Comme pour ses cheveux, Caleb triche et utilise une potion pour rendre l’iris ambré rouge. La pupille devient très mince et verticale, rappelant les yeux des chats.
Corpulence : Svelte, finement musclée. Le jeune homme entretient son apparence et son corps.
Taille : 1m77. Il aurait aimé être plus grand, et surtout être plus grand que son père. Au moins, il aurait pu le regarder de haut sur cet aspect.
Style vestimentaire : Vêtements sombres, dans les tons de noirs, de rouges, de gris foncés, etc. Ses mains sont rarement laissées nues, sans gants. Cela dit, dans le confort de sa chambre, ou avec des proches, il peut adopter un style plus décontracté et des couleurs plus claires.
Ce qui est commun a tous ses styles : laisse entrevoir peu de peau. Manches longues, vestes, aucun col en V, pantalons longs et surtout jamais le dos visible.
Habitudes : Se regarder les mains quand il est mal à l’aise. Se mordiller la lèvre inférieure quand perdu dans ses pensées. Se croise les bras contre son torse quand quelqu’un l’agace ou l’énerve. Sa peau rougit facilement lorsqu’il est embarrassé, et le fait qu’il en a conscience l’embarrasse encore plus.
Autre : A un tatouage de phénix dans son dos du côté droit. La bête s’étire en longueur jusqu’au bas de son dos, avec quelques flammes autour de l’oiseau.
Piercing à la langue, ça ajoute à son sexy charme.
Couleur des cheveux : Un roux vibrant au naturel, rendu rouge par potions. La différence lui sert dans le cadre de ses activités sur un certain site...
Longueur des cheveux : Coupés en dégradés, ses plus longs cheveux atteignent le milieu de son dos quand ils ne sont pas attachés. Cependant, il est très rare de le voir avec les cheveux détachés, presque toujours attachés une queue de cheval haute ou basse (tout juste derrière son cou). Sa chevelure est ondulée, douce au toucher.
Quiconque lui faisant une remarque négative sur la longueur risque de se prendre sa fureur. Sa chevelure lui vient de sa mère qu'il aime beaucoup.
Couleur des yeux : Au naturel il s’agit d’un gris tirant sur le bleu. Comme pour ses cheveux, Caleb triche et utilise une potion pour rendre l’iris ambré rouge. La pupille devient très mince et verticale, rappelant les yeux des chats.
Corpulence : Svelte, finement musclée. Le jeune homme entretient son apparence et son corps.
Taille : 1m77. Il aurait aimé être plus grand, et surtout être plus grand que son père. Au moins, il aurait pu le regarder de haut sur cet aspect.
Style vestimentaire : Vêtements sombres, dans les tons de noirs, de rouges, de gris foncés, etc. Ses mains sont rarement laissées nues, sans gants. Cela dit, dans le confort de sa chambre, ou avec des proches, il peut adopter un style plus décontracté et des couleurs plus claires.
Ce qui est commun a tous ses styles : laisse entrevoir peu de peau. Manches longues, vestes, aucun col en V, pantalons longs et surtout jamais le dos visible.
Habitudes : Se regarder les mains quand il est mal à l’aise. Se mordiller la lèvre inférieure quand perdu dans ses pensées. Se croise les bras contre son torse quand quelqu’un l’agace ou l’énerve. Sa peau rougit facilement lorsqu’il est embarrassé, et le fait qu’il en a conscience l’embarrasse encore plus.
Autre : A un tatouage de phénix dans son dos du côté droit. La bête s’étire en longueur jusqu’au bas de son dos, avec quelques flammes autour de l’oiseau.
Piercing à la langue, ça ajoute à son sexy charme.
précisions
Son groupe sanguin est O+.
Depuis sa mort, Caleb n’est jamais retourné dans le monde des vivants, se contentant de poches de sang. Il accepte mal le fait de devoir créer de nouveaux vampires à cause de sa nouvelle constitution.
Il verse toujours le sang dans une coupe de vin avant de le déguster. Ça lui apporte un sentiment d’être « normal » et non pas une créature s’abreuvant de la source de vie de ses pairs humains.
À dire vrai, Caleb aimerait retourner dans le monde des vivants ne serait-ce que pour regarder les photos de sa mère, et tout autre souvenir joyeux qu’il a avec ses quelques amis toujours en vie.
Néanmoins, l’idée de croiser son père et de devoir le mordre pour qu’il ne révèle rien de l’au-delà est terrifiante. Ces six dernières années sans sa présence étouffante lui ont fait le plus grand bien.
Tomblyfans star ayant du contenu gratuit et payant. Contenu sensuel, érotique et pornographique. Son compte est établi depuis plus de cinq ans sous le pseudo de PhoenixFire. Caleb est populaire, attirant des personnes de tout genre. Il vit très bien avec sa clientèle diverse.
Il songe à élargir ses horizons sur les réseaux sociaux, ne serait-ce que pour faire la pub ou sortir du contenu plus soft, jouant davantage sur la sensualité.
Afin d’éviter d’être reconnu, il laisse ses cheveux et ses yeux au naturel dans toutes ses photos et vidéos Tomblyfans.
Sa chambre est son lieu sacré, là où tout son matériel se trouve pour s’adonner à sa nouvelle passion. Le rouquin n’est pas encore prêt à laisser qui que ce soit voir son havre de paix. S’il flirte ou développe des amitiés ou relations, jamais il n’invitera quelqu’un dans sa chambre. Une bonne confiance en l’autre sera nécessaire avant de franchir cette limite.
Ayant été martelé toute sa vie à devenir un homme à l’image de son père, Caleb a de la difficulté à se laisser aller dans ses hobbies, dans ses intérêts. Il découvre encore qui il est, qui il souhaite devenir, bien que parfois retenu par son éducation ou la peur d’être blackmail.
Souhaite adopter un animal de compagnie avec qui il pourra être lui-même sans crainte.
Son tatouage et son piercing datent d’après sa mort. Son père l’aurait renié s’il était revenu avec de telles modifications corporelles.
Il a un cas de resting bitch face quand il n’entretient pas de conversations.
Tout récemment, Caleb est tombé sur des mangas et light novel. Il a ajouté cela à sa liste d’intérêts.
Depuis sa mort, Caleb n’est jamais retourné dans le monde des vivants, se contentant de poches de sang. Il accepte mal le fait de devoir créer de nouveaux vampires à cause de sa nouvelle constitution.
Il verse toujours le sang dans une coupe de vin avant de le déguster. Ça lui apporte un sentiment d’être « normal » et non pas une créature s’abreuvant de la source de vie de ses pairs humains.
À dire vrai, Caleb aimerait retourner dans le monde des vivants ne serait-ce que pour regarder les photos de sa mère, et tout autre souvenir joyeux qu’il a avec ses quelques amis toujours en vie.
Néanmoins, l’idée de croiser son père et de devoir le mordre pour qu’il ne révèle rien de l’au-delà est terrifiante. Ces six dernières années sans sa présence étouffante lui ont fait le plus grand bien.
Tomblyfans star ayant du contenu gratuit et payant. Contenu sensuel, érotique et pornographique. Son compte est établi depuis plus de cinq ans sous le pseudo de PhoenixFire. Caleb est populaire, attirant des personnes de tout genre. Il vit très bien avec sa clientèle diverse.
Il songe à élargir ses horizons sur les réseaux sociaux, ne serait-ce que pour faire la pub ou sortir du contenu plus soft, jouant davantage sur la sensualité.
Afin d’éviter d’être reconnu, il laisse ses cheveux et ses yeux au naturel dans toutes ses photos et vidéos Tomblyfans.
Sa chambre est son lieu sacré, là où tout son matériel se trouve pour s’adonner à sa nouvelle passion. Le rouquin n’est pas encore prêt à laisser qui que ce soit voir son havre de paix. S’il flirte ou développe des amitiés ou relations, jamais il n’invitera quelqu’un dans sa chambre. Une bonne confiance en l’autre sera nécessaire avant de franchir cette limite.
Ayant été martelé toute sa vie à devenir un homme à l’image de son père, Caleb a de la difficulté à se laisser aller dans ses hobbies, dans ses intérêts. Il découvre encore qui il est, qui il souhaite devenir, bien que parfois retenu par son éducation ou la peur d’être blackmail.
Souhaite adopter un animal de compagnie avec qui il pourra être lui-même sans crainte.
Son tatouage et son piercing datent d’après sa mort. Son père l’aurait renié s’il était revenu avec de telles modifications corporelles.
Il a un cas de resting bitch face quand il n’entretient pas de conversations.
Tout récemment, Caleb est tombé sur des mangas et light novel. Il a ajouté cela à sa liste d’intérêts.
Caractère
anxieux
secret
tolérant
curieux
perfectionniste
passionné
observateur
Le rouquin préfère donc rester secret, ne pas laisser personne devenir trop proche de lui. Il a cette façade calme et nonchalante, habitué à la maintenir. Après tout, il ne fallait surtout pas que son visage exprime le moindre désaccord ou dégoût suite aux propos de son géniteur. Jouer le rôle du parfait fils est devenu une seconde nature qu’il déteste au plus haut point.
Sous cette carapace se trouve un jeune homme qui espère de tout cœur pouvoir être lui-même en toute circonstance. Ses recherches Internet, maintenant qu’il ne craint plus que quelqu’un tombe par hasard sur son historique, sont orientées vers toutes les notions dont il n’avait aucune idée jusque là (par exemple, quand il a appris qu’il y avait plus de sexualités que celle « normale » ou « celle du diable »). Il tente d’aborder le monde avec le moins de préjugés possible, rejetant les valeurs arriérées de son père. Misogynie, racisme, homophobie, tout ce qu’il y a à juger chez autrui, les commentaires étaient fréquents. Caleb ne s’est jamais vu comme étant supérieur à qui que ce soit.
Dans le cadre de ses vidéos et photos professionnelles, le rouquin effectue un travail minutieux. Il peut passer des heures sur la même session jusqu’à ce qu’il estime le tout satisfaisant. Il regarde tous les détails, rien n’échappe à sa vigilance. Caleb ne s’autorise rien de moins. Après tout, il s’agit de son image, puis il est payé pour cela. Il s’achète les plus beaux bijoux et accessoires qui soient. Son matériel est de niveau professionnel. Une fois lancé, la passion l’anime.
D’ailleurs, Caleb adore la photographie qu’il effectue aussi comme passe-temps. Puis, il aime la nature alors c’est un deux pour un à ses yeux. S’il croise des personnes partageant ses intérêts, ladite personne peut facilement ressentir la passion qui l’habite.
De plus, il est le genre de personne à remarquer les moindres détails. S’il marche et qu’il y a quelque chose par terre, il le verra. Avec la photographie, Caleb a développé son sens de l’observation. Il pourra dire avec précision la couleur des yeux d’une personne qu’il vient à peine de rencontrer, qu’ils soient normaux ou non.
Depuis sa mort, le jeune homme est dans un marathon de « première fois ». Son premier tatouage, son premier piercing, son premier verre d'alcool qui n'est pas du vin, son premier hangover, sa première relation intime avec un homme. Il lui reste plusieurs « première fois » à expérimenter. Avec un peu d'aide, il pourra continuer à cocher sa to do list.
histoire
TW : famille disfonctionnelle. Misogynie, racisme, homophobie (pas de la part de Caleb). Mention de suicide. Transphobie, attentat/terrorisme (mention), armes à feu (mention), alcool (mention)
Caleb est originaire du Texas, USA. Cet état du sud est connu pour sa passion des armes à feu, et parfois pour son manque d’ouverture d’esprit. Son père Michael Wallace y a résidé de sa naissance jusqu’aux trois ans de son fils. Son éducation reflète énormément ces valeurs qui ne sont plus acceptées, mais toujours véhiculées avec une certaine force et fierté. Le jeune vampire a donc grandi dans un tel environnement même en habitant en Floride, dans les parties moins touristiques de l’état.
L’ambiance à la maison n’a presque jamais été joyeuse. Autant Caleb que sa mère, Elizabeth, redoutaient les commentaires ou les actions de monsieur Wallace. La pauvre femme endurait sans répliquer, sans prendre d’action, ayant vite compris que ce mode de fonctionnement allait lui apporter le moins de problèmes. Le dénigrement était tout le personnage de Michael. Il n’y avait que Caleb qui y échappait, puisqu’il souhaitait que son fils devienne un homme à son image : viril, fort, se croyant au-dessus de tous. Les hommes ne montrent pas leurs émotions. Les hommes sont supérieurs aux femmes. Les personnes ayant la peau blanche sont les vrais Américains, les autres ne sont que des parasites qui ne devraient pas fouler le sol des États-Unis. Malgré ça, si un « pur » américain est attiré par les personnes de même sexe ou souhaite changer de sexe, cela le ramène au niveau des parasites. Ce n’est pas naturel. Voilà toutes les idées véhiculées par monsieur Wallace. Ah, il ne faudrait pas oublier une autre devise : les armes sauveront ce pays. Après tout, il est essentiel de se défendre contre les parasites, et disant cela, il ne parle pas des alligators. Même les tueries au fil des ans n’étaient pas suffisantes pour changer cet avis. Au contraire, la fusillade du 12 juin 2016 à Orlando, ayant ciblé un bar LGBT, a presque été applaudie par Michael... Il était simplement frustré que ça soit un groupe d’immigrés qui réclament l’attaque.
Là sont les bases de l’éducation reçue à la maison pour Caleb. Avant l’âge de 8 ou 9 ans, il ne comprenait pas tout ce qu’impliquaient les propos de son père. Parfois, il les répétait à l’école et il se faisait réprimander par les professeurs ou par les directeurs de l’établissement. Dans son esprit d’enfant, c’était difficile de comprendre pourquoi il se faisait punir pour une chose que son père faisait tous les jours. Il a fallu que sa mère s’assoie avec lui, un soir alors qu’il se mettait au lit, pour lui expliquer. Sans surprise, il s’est rangé du côté de sa mère, saisissant maintenant le souci. À partir de cet instant, il a développé son esprit critique, il est devenu plus observateur et a commencé à enfiler son masque de parfait fils devant son père seulement.
Malheureusement, le discours général de la population des États-Unis devient plus raciste et négatif après les attentats du 11 septembre 2001. Caleb a alors 10 ans, mais cela restera gravé dans sa mémoire. Même en étant en Floride, à des milliers de kilomètres du World Trade Center à New York, ces actes ont ébranlé tous les Américains. Encore aujourd’hui, il se souvient parfaitement des images diffusées sur les télévisions de l’époque. Il se souvient de l’expression du personnel scolaire, qui tentait tant bien que mal de rassurer les enfants. Le rouquin n’a pas de famille présente à New York, alors le tout est un peu lointain. C’est surtout les images qui le marquent. Une fois de retour à la maison, ses parents regardent les nouvelles qui diffusent aussi lesdites images. Caleb passe les prochains jours dans sa chambre, en sortant le moins possible. Il n’aime pas entendre parler de morts, de survivants, de destruction. De terrorisme, mot dont il ignorait l’existence. Les remarques racistes de son père ont redoublé d’ardeur à ce moment. Les disputes entre ses parents sont de plus en plus fréquentes. Elizabeth tente de raisonner avec Michael de ne pas mettre tous les immigrants dans le même panier. Depuis les attentats, il croit fermement que toute personne n’étant pas « pur » américain devrait quitter le pays. Son discours de haine est de pire en pire. Ça en est à un point que Caleb ne peut pas dire qu’il est ami avec qui que ce soit qui n’est pas blanc...
Le temps n’arrange pas toujours les choses. Michael devient de plus en plus aigri, il s’en prend à sa femme verbalement presque tous les jours. Parfois, Caleb souhaite intervenir pour calmer le tout, mais un regard de la part de sa mère lui dit qu’il ferait mieux de s’abstenir. Elle désire de tout cœur qu’il reste le fils parfait aux yeux de son père, afin de ne pas s’attirer ses foudres. Il reçoit beaucoup de mots d’encouragement de sa part, il lui dit constamment qu’il est fier, que ses notes feront de lui une excellente relève pour son cabinet d’avocats. Néanmoins, les mots de Michael ne le motivent pas. Il n’est pas fier de les recevoir. Dès cet âge, il a compris qu’il ne pourrait jamais être lui-même devant son paternel. Au moins, il a sa mère à qui il peut parler et se confier quant à ses sentiments et à ses réels intérêts. Il aimerait étudier moins pour passer plus de temps avec ses camarades de classe en dehors de l’école et dormir chez eux comme d’autres enfants font. Il aimerait jouer dehors plus souvent, écouter la musique qu’il aime, enregistrer ladite musique sur des cassettes. Mais non, il doit se préparer pour être le meilleur à l’université, même s’il n’a que 10 ans.
Deux ans passent sans que la situation évolue positivement. Même, c’est de plus en plus négatif. Elizabeth paraît plus fatiguée, plus amorphe. Selon Michael, elle est devenue inutile. Elle corrompt son fils avec les mauvaises valeurs. Elle est du sexe inférieur, alors elle lui doit soumission. D’un point de vue extérieur, il est évident qu’elle n’est pas heureuse, qu’elle tient la route seulement pour Caleb. Un soir, sa mère est venue s’asseoir sur le lit de son fils tout juste avant qu’il se couche pour la nuit. Les mots murmurés sont encore gravés dans sa mémoire. À l’époque, il n’avait pas réalisé qu’il s’agissait d’adieu... Elle lui avait pris les mains dans les siennes, le regardant droit dans les yeux. « Caleb, ne laisse jamais ton père te changer. Tu es parfait comme tu es. Tu es ma fierté, mon seul accomplissement dans ce monde. » L’émotion montait, ses yeux pleins d’eau. Une de ses mains se dirige sur la tête de son fils, lui caressant ses doux cheveux. « Je serai toujours fière de toi, quoi qu’il arrive. Mais... ne provoque pas ton père. Laisse-le croire que tu es ce qu’il veut que tu sois. » Un baiser sur le front, puis elle se relève, ramenant ses mains près de son corps. « Bonne nuit. » Sans plus d’explication, Elizabeth se lève et quitte la chambre après avoir fermé la lumière. Caleb se sentait un peu perdu face à tout cela. Néanmoins, il a dormi cette nuit-là sans problème et sans se douter de ce qui s’était passé pendant son sommeil.
Le rouquin se rend à l’école comme tous les jours de la semaine, la seule différence est que sa mère n’est pas présente pour lui préparer son petit déjeuner. Puisque son père ne semblait pas inquiet, il n’a pas posé de questions. Plus tard dans la journée, Michael est passé le chercher à l’école pour le ramener à la maison. Ce n’est qu’une fois dans la voiture qu’il a eu l’explication; mots brutaux lui expliquant qu’Elizabeth s’est enlevé la vie. La suite est un brouillard pour le jeune adolescent, même encore aujourd’hui. Il se souvient que son père la traitait de faible, d’inutile et que ce n’était pas une grosse perte. Sa tête s’est brusquement tournée vers le paternel. Pour la toute première fois de sa vie, il a voulu répliquer, les remarques acides étant sur le bout de sa langue. Cependant, il se remémorait alors les mots de sa mère, les derniers mots adressés la veille. Il a respiré un bon coup et a retenu ses larmes jusqu’à ce qu’il soit seul dans sa chambre. Ce jour, il a perdu son support, la personne vers qui il pouvait se tourner. Son père a juste perdu le petit respect qu’il lui accordait. Caleb a développé une façade plus froide envers Michael, façade qui est restée jusqu’à sa mort.
C’est ainsi que le rouquin est devenu un acteur jouant une vie dont il ne voulait pas. Reprendre le cabinet d’avocats de son père ne l’intéressait pas. Devoir participer à des événements de riches prétentieux ne l’intéressait pas. Très peu des passe-temps auxquels Michael l’initiait correspondaient à ses goûts. Le golf en particulier est d’un ennui à mourir. Puis les stands de tir... sont seulement pour se vanter et démontrer être meilleur que son voisin. Le seul côté pratique que Caleb y voyait était en cas d’attaque de reptiles. Même en cas d’attaque de la part d’une personne mal intentionnée, il n’est pas sûr qu’il parviendrait à appuyer sur la gâchette. Bref, son adolescence passe ainsi, s’oubliant pour garder son masque de parfait petit Wallace.
Un semblant de libération survient suite à son entrée à l’université. Libération parce qu’il s’est pris un appartement proche de Harvard Law School, mais semblant puisqu’il ne doit surtout pas sortir de la masse qui serait perçue d’une façon négative par Michael. Aucun débordement aux partys, ne pas être vu sur des photos avec des personnes de couleur, etc. Les réseaux sociaux sont bien établis et évidemment, son père a pris le temps de se renseigner et d’apprendre à les utiliser. Sans surprise, il suit avec attention les pages de l’université et les pages de son fils. Lorsque Caleb a commencé à fréquenter une fille de sa cohorte, le fait de devoir la présenter au paternel ne l’enchantait pas. Si jamais monsieur Wallace ne l’approuvait pas, la relation devait se terminer dès cet instant. Puis, vu son avis au sujet des femmes, il ne voulait pas non plus qu’elle se fasse insulter ou humilier. Au final, après des discussions sur la vie qu’ils désirent avoir après les études, ils ont décidé de se séparer. Elle ne désirait pas habiter en Floride, et il ne pouvait pas lui en vouloir. Lui non plus ne souhaitait pas retourner en Floride auprès de son père.
Le pire est que Caleb a dû retourner à la maison un an plus tôt que prévu. Il excellait en classe, ça aurait été contre-productif de refuser l’avancée plus rapide. Puis, le bon côté est qu’il a eu son emploi, et donc pouvait commencer à économiser pour s’acheter sa propre maison. Enfin, un endroit qui serait pleinement à lui, dans lequel il se sentirait bien! Malheureusement, ce rêve n’est jamais devenu réalité.
Un soir, Caleb est sorti tard du bureau. Très tard, il faisait noir et une seule lumière fonctionnait dans le stationnement. Fatigué, frustré d’avoir dû rester si tard, le rouquin ne se préoccupe pas de ce qui l’entoure. Grave erreur de sa part. Alors qu’il retire la maudite cravate qu’il doit porter et qu’il défait le premier bouton de sa chemise, quelqu’un arrive derrière lui, pose une main sur sa bouche et avant même qu’il ait le temps de se défendre, une douloureuse morsure survient au niveau de sa veine jugulaire. Le pauvre décède sans avoir vu son agresseur, sans comprendre ce qui s’est passé.
C’est donc extrêmement confus qu’il ouvre les yeux et se trouve dans un bâtiment qu’il ne connaît pas. Après quelques minutes, un être mystérieux lui fait signe de le suivre pour l’amener devant une personne qu’il ne connaît pas non plus. Heureusement, on lui parle en anglais. Il comprend donc qu’il est mort et qu’il se trouve dans le Tokyo des morts. On lui montre sa mort qui a visiblement été filmée (comment? Il ne sait pas). Caleb peut voir son agresseur, et apprend par la même occasion que les vampires existent bel et bien. Cerise sur le sundae, il en est devenu un. Il devra donc se nourrir de sang lui aussi. La pensée le dégoûte, mais étonnamment ne lui donne pas la nausée. Un grand soulagement l’a envahi quand il a appris l’existence des poches de sang. Pas besoin de chasser. Après cette courte entrevue, on le dirige vers un des appartements de l’agence et il découvre que beaucoup de personnes parlent japonais. Ce qui n’est pas très surprenant puisqu’il se trouve désormais dans cette partie du monde, dans cet univers parallèle qu’est le monde des morts. Ce jour-là, il s’est couché dans le lit qui lui est fourni et il a regardé le plafond, tentant de trouver un sens à sa vie, euh mort.
Caleb a dû se bouger les fesses pour obtenir un cellulaire. C’est grâce à Internet qu’il lui a été possible de se renseigner davantage sur la ville, sur ce qu’il est possible d’y faire. Après quelques jours d’errance, il a compris qu’il pouvait enfin s’adonner à des activités qui lui plaisent, qu’il pouvait enfin devenir qui il veut être sans crainte de jugements ou d’être renié. Cette réalisation a débloqué une motivation hors du commun pour lui. Enfin, son père ne peut plus le contrôler. Il est libre! Bon, ce qu’il veut tenté n’est pas nécessairement gratuit et il lui faut donc se trouver un travail. Les six premiers mois de sa mort, le jeune adulte s’est fait embaucher dans un petit restaurant comme serveur. Il a dû apprendre quelques phrases en japonais pour effectuer son travail, Duolimbo ayant été son meilleur ami. Puis, le reste du personnel a été des plus accueillants avec lui. Suite à cet emploi, il a aussi pu se rendre à l’université des morts pour apprendre le japonais, au moins pour le parler. La lecture et l’écriture sont toujours en cours à l’heure actuelle.
Le premier achat qu’il a effectué a été un appareil photo professionnel. Voir de nouveaux décors, de nouvelles ambiances qu’il n’avait jamais vus ou vécus, cela a allumé une flamme en lui. Il souhaite immortaliser sa vision des choses. Puis, un jour, peut-être qu’il tombera par hasard sur sa mère et qu’il pourra partager ces instants avec elle. Par contre, Caleb ne partagera pas le fruit de son travail actuel avec sa mère. Pendant quelques mois, il s’est donné à fond, ayant toujours son emploi au restaurant et commençant ses débuts sur Tomblyfans. D’où lui est venue cette idée farfelue? Il s’agit simplement d’une autre forme d’art de la photographie à ses yeux, art qu’il a découvert sur Internet. Au départ, il ne faisait que des photos. Aujourd’hui, son contenu est varié, tant photo que vidéo, avec mise en scène pour embellir le tout. Le rouquin est fier de son compte, fier d’être PhoenixFire dans l’ombre. C’est comme une double identité et ça lui plaît. Bon, il y a toujours un peu de crainte qui reste, le blackmail étant possible. Cela dit, il y a plus de positif que de négatif.
C’est désormais sa vie, celle qu’il a choisie. Il peut se permettre de se payer tatouages et piercings. Il peut se permettre de s’acheter de l’alcool pour se saouler. Il peut sourire plus, être moins sérieux.
Surtout, il peut se découvrir.
Caleb est originaire du Texas, USA. Cet état du sud est connu pour sa passion des armes à feu, et parfois pour son manque d’ouverture d’esprit. Son père Michael Wallace y a résidé de sa naissance jusqu’aux trois ans de son fils. Son éducation reflète énormément ces valeurs qui ne sont plus acceptées, mais toujours véhiculées avec une certaine force et fierté. Le jeune vampire a donc grandi dans un tel environnement même en habitant en Floride, dans les parties moins touristiques de l’état.
L’ambiance à la maison n’a presque jamais été joyeuse. Autant Caleb que sa mère, Elizabeth, redoutaient les commentaires ou les actions de monsieur Wallace. La pauvre femme endurait sans répliquer, sans prendre d’action, ayant vite compris que ce mode de fonctionnement allait lui apporter le moins de problèmes. Le dénigrement était tout le personnage de Michael. Il n’y avait que Caleb qui y échappait, puisqu’il souhaitait que son fils devienne un homme à son image : viril, fort, se croyant au-dessus de tous. Les hommes ne montrent pas leurs émotions. Les hommes sont supérieurs aux femmes. Les personnes ayant la peau blanche sont les vrais Américains, les autres ne sont que des parasites qui ne devraient pas fouler le sol des États-Unis. Malgré ça, si un « pur » américain est attiré par les personnes de même sexe ou souhaite changer de sexe, cela le ramène au niveau des parasites. Ce n’est pas naturel. Voilà toutes les idées véhiculées par monsieur Wallace. Ah, il ne faudrait pas oublier une autre devise : les armes sauveront ce pays. Après tout, il est essentiel de se défendre contre les parasites, et disant cela, il ne parle pas des alligators. Même les tueries au fil des ans n’étaient pas suffisantes pour changer cet avis. Au contraire, la fusillade du 12 juin 2016 à Orlando, ayant ciblé un bar LGBT, a presque été applaudie par Michael... Il était simplement frustré que ça soit un groupe d’immigrés qui réclament l’attaque.
Là sont les bases de l’éducation reçue à la maison pour Caleb. Avant l’âge de 8 ou 9 ans, il ne comprenait pas tout ce qu’impliquaient les propos de son père. Parfois, il les répétait à l’école et il se faisait réprimander par les professeurs ou par les directeurs de l’établissement. Dans son esprit d’enfant, c’était difficile de comprendre pourquoi il se faisait punir pour une chose que son père faisait tous les jours. Il a fallu que sa mère s’assoie avec lui, un soir alors qu’il se mettait au lit, pour lui expliquer. Sans surprise, il s’est rangé du côté de sa mère, saisissant maintenant le souci. À partir de cet instant, il a développé son esprit critique, il est devenu plus observateur et a commencé à enfiler son masque de parfait fils devant son père seulement.
Malheureusement, le discours général de la population des États-Unis devient plus raciste et négatif après les attentats du 11 septembre 2001. Caleb a alors 10 ans, mais cela restera gravé dans sa mémoire. Même en étant en Floride, à des milliers de kilomètres du World Trade Center à New York, ces actes ont ébranlé tous les Américains. Encore aujourd’hui, il se souvient parfaitement des images diffusées sur les télévisions de l’époque. Il se souvient de l’expression du personnel scolaire, qui tentait tant bien que mal de rassurer les enfants. Le rouquin n’a pas de famille présente à New York, alors le tout est un peu lointain. C’est surtout les images qui le marquent. Une fois de retour à la maison, ses parents regardent les nouvelles qui diffusent aussi lesdites images. Caleb passe les prochains jours dans sa chambre, en sortant le moins possible. Il n’aime pas entendre parler de morts, de survivants, de destruction. De terrorisme, mot dont il ignorait l’existence. Les remarques racistes de son père ont redoublé d’ardeur à ce moment. Les disputes entre ses parents sont de plus en plus fréquentes. Elizabeth tente de raisonner avec Michael de ne pas mettre tous les immigrants dans le même panier. Depuis les attentats, il croit fermement que toute personne n’étant pas « pur » américain devrait quitter le pays. Son discours de haine est de pire en pire. Ça en est à un point que Caleb ne peut pas dire qu’il est ami avec qui que ce soit qui n’est pas blanc...
Le temps n’arrange pas toujours les choses. Michael devient de plus en plus aigri, il s’en prend à sa femme verbalement presque tous les jours. Parfois, Caleb souhaite intervenir pour calmer le tout, mais un regard de la part de sa mère lui dit qu’il ferait mieux de s’abstenir. Elle désire de tout cœur qu’il reste le fils parfait aux yeux de son père, afin de ne pas s’attirer ses foudres. Il reçoit beaucoup de mots d’encouragement de sa part, il lui dit constamment qu’il est fier, que ses notes feront de lui une excellente relève pour son cabinet d’avocats. Néanmoins, les mots de Michael ne le motivent pas. Il n’est pas fier de les recevoir. Dès cet âge, il a compris qu’il ne pourrait jamais être lui-même devant son paternel. Au moins, il a sa mère à qui il peut parler et se confier quant à ses sentiments et à ses réels intérêts. Il aimerait étudier moins pour passer plus de temps avec ses camarades de classe en dehors de l’école et dormir chez eux comme d’autres enfants font. Il aimerait jouer dehors plus souvent, écouter la musique qu’il aime, enregistrer ladite musique sur des cassettes. Mais non, il doit se préparer pour être le meilleur à l’université, même s’il n’a que 10 ans.
Deux ans passent sans que la situation évolue positivement. Même, c’est de plus en plus négatif. Elizabeth paraît plus fatiguée, plus amorphe. Selon Michael, elle est devenue inutile. Elle corrompt son fils avec les mauvaises valeurs. Elle est du sexe inférieur, alors elle lui doit soumission. D’un point de vue extérieur, il est évident qu’elle n’est pas heureuse, qu’elle tient la route seulement pour Caleb. Un soir, sa mère est venue s’asseoir sur le lit de son fils tout juste avant qu’il se couche pour la nuit. Les mots murmurés sont encore gravés dans sa mémoire. À l’époque, il n’avait pas réalisé qu’il s’agissait d’adieu... Elle lui avait pris les mains dans les siennes, le regardant droit dans les yeux. « Caleb, ne laisse jamais ton père te changer. Tu es parfait comme tu es. Tu es ma fierté, mon seul accomplissement dans ce monde. » L’émotion montait, ses yeux pleins d’eau. Une de ses mains se dirige sur la tête de son fils, lui caressant ses doux cheveux. « Je serai toujours fière de toi, quoi qu’il arrive. Mais... ne provoque pas ton père. Laisse-le croire que tu es ce qu’il veut que tu sois. » Un baiser sur le front, puis elle se relève, ramenant ses mains près de son corps. « Bonne nuit. » Sans plus d’explication, Elizabeth se lève et quitte la chambre après avoir fermé la lumière. Caleb se sentait un peu perdu face à tout cela. Néanmoins, il a dormi cette nuit-là sans problème et sans se douter de ce qui s’était passé pendant son sommeil.
Le rouquin se rend à l’école comme tous les jours de la semaine, la seule différence est que sa mère n’est pas présente pour lui préparer son petit déjeuner. Puisque son père ne semblait pas inquiet, il n’a pas posé de questions. Plus tard dans la journée, Michael est passé le chercher à l’école pour le ramener à la maison. Ce n’est qu’une fois dans la voiture qu’il a eu l’explication; mots brutaux lui expliquant qu’Elizabeth s’est enlevé la vie. La suite est un brouillard pour le jeune adolescent, même encore aujourd’hui. Il se souvient que son père la traitait de faible, d’inutile et que ce n’était pas une grosse perte. Sa tête s’est brusquement tournée vers le paternel. Pour la toute première fois de sa vie, il a voulu répliquer, les remarques acides étant sur le bout de sa langue. Cependant, il se remémorait alors les mots de sa mère, les derniers mots adressés la veille. Il a respiré un bon coup et a retenu ses larmes jusqu’à ce qu’il soit seul dans sa chambre. Ce jour, il a perdu son support, la personne vers qui il pouvait se tourner. Son père a juste perdu le petit respect qu’il lui accordait. Caleb a développé une façade plus froide envers Michael, façade qui est restée jusqu’à sa mort.
C’est ainsi que le rouquin est devenu un acteur jouant une vie dont il ne voulait pas. Reprendre le cabinet d’avocats de son père ne l’intéressait pas. Devoir participer à des événements de riches prétentieux ne l’intéressait pas. Très peu des passe-temps auxquels Michael l’initiait correspondaient à ses goûts. Le golf en particulier est d’un ennui à mourir. Puis les stands de tir... sont seulement pour se vanter et démontrer être meilleur que son voisin. Le seul côté pratique que Caleb y voyait était en cas d’attaque de reptiles. Même en cas d’attaque de la part d’une personne mal intentionnée, il n’est pas sûr qu’il parviendrait à appuyer sur la gâchette. Bref, son adolescence passe ainsi, s’oubliant pour garder son masque de parfait petit Wallace.
Un semblant de libération survient suite à son entrée à l’université. Libération parce qu’il s’est pris un appartement proche de Harvard Law School, mais semblant puisqu’il ne doit surtout pas sortir de la masse qui serait perçue d’une façon négative par Michael. Aucun débordement aux partys, ne pas être vu sur des photos avec des personnes de couleur, etc. Les réseaux sociaux sont bien établis et évidemment, son père a pris le temps de se renseigner et d’apprendre à les utiliser. Sans surprise, il suit avec attention les pages de l’université et les pages de son fils. Lorsque Caleb a commencé à fréquenter une fille de sa cohorte, le fait de devoir la présenter au paternel ne l’enchantait pas. Si jamais monsieur Wallace ne l’approuvait pas, la relation devait se terminer dès cet instant. Puis, vu son avis au sujet des femmes, il ne voulait pas non plus qu’elle se fasse insulter ou humilier. Au final, après des discussions sur la vie qu’ils désirent avoir après les études, ils ont décidé de se séparer. Elle ne désirait pas habiter en Floride, et il ne pouvait pas lui en vouloir. Lui non plus ne souhaitait pas retourner en Floride auprès de son père.
Le pire est que Caleb a dû retourner à la maison un an plus tôt que prévu. Il excellait en classe, ça aurait été contre-productif de refuser l’avancée plus rapide. Puis, le bon côté est qu’il a eu son emploi, et donc pouvait commencer à économiser pour s’acheter sa propre maison. Enfin, un endroit qui serait pleinement à lui, dans lequel il se sentirait bien! Malheureusement, ce rêve n’est jamais devenu réalité.
Un soir, Caleb est sorti tard du bureau. Très tard, il faisait noir et une seule lumière fonctionnait dans le stationnement. Fatigué, frustré d’avoir dû rester si tard, le rouquin ne se préoccupe pas de ce qui l’entoure. Grave erreur de sa part. Alors qu’il retire la maudite cravate qu’il doit porter et qu’il défait le premier bouton de sa chemise, quelqu’un arrive derrière lui, pose une main sur sa bouche et avant même qu’il ait le temps de se défendre, une douloureuse morsure survient au niveau de sa veine jugulaire. Le pauvre décède sans avoir vu son agresseur, sans comprendre ce qui s’est passé.
C’est donc extrêmement confus qu’il ouvre les yeux et se trouve dans un bâtiment qu’il ne connaît pas. Après quelques minutes, un être mystérieux lui fait signe de le suivre pour l’amener devant une personne qu’il ne connaît pas non plus. Heureusement, on lui parle en anglais. Il comprend donc qu’il est mort et qu’il se trouve dans le Tokyo des morts. On lui montre sa mort qui a visiblement été filmée (comment? Il ne sait pas). Caleb peut voir son agresseur, et apprend par la même occasion que les vampires existent bel et bien. Cerise sur le sundae, il en est devenu un. Il devra donc se nourrir de sang lui aussi. La pensée le dégoûte, mais étonnamment ne lui donne pas la nausée. Un grand soulagement l’a envahi quand il a appris l’existence des poches de sang. Pas besoin de chasser. Après cette courte entrevue, on le dirige vers un des appartements de l’agence et il découvre que beaucoup de personnes parlent japonais. Ce qui n’est pas très surprenant puisqu’il se trouve désormais dans cette partie du monde, dans cet univers parallèle qu’est le monde des morts. Ce jour-là, il s’est couché dans le lit qui lui est fourni et il a regardé le plafond, tentant de trouver un sens à sa vie, euh mort.
Caleb a dû se bouger les fesses pour obtenir un cellulaire. C’est grâce à Internet qu’il lui a été possible de se renseigner davantage sur la ville, sur ce qu’il est possible d’y faire. Après quelques jours d’errance, il a compris qu’il pouvait enfin s’adonner à des activités qui lui plaisent, qu’il pouvait enfin devenir qui il veut être sans crainte de jugements ou d’être renié. Cette réalisation a débloqué une motivation hors du commun pour lui. Enfin, son père ne peut plus le contrôler. Il est libre! Bon, ce qu’il veut tenté n’est pas nécessairement gratuit et il lui faut donc se trouver un travail. Les six premiers mois de sa mort, le jeune adulte s’est fait embaucher dans un petit restaurant comme serveur. Il a dû apprendre quelques phrases en japonais pour effectuer son travail, Duolimbo ayant été son meilleur ami. Puis, le reste du personnel a été des plus accueillants avec lui. Suite à cet emploi, il a aussi pu se rendre à l’université des morts pour apprendre le japonais, au moins pour le parler. La lecture et l’écriture sont toujours en cours à l’heure actuelle.
Le premier achat qu’il a effectué a été un appareil photo professionnel. Voir de nouveaux décors, de nouvelles ambiances qu’il n’avait jamais vus ou vécus, cela a allumé une flamme en lui. Il souhaite immortaliser sa vision des choses. Puis, un jour, peut-être qu’il tombera par hasard sur sa mère et qu’il pourra partager ces instants avec elle. Par contre, Caleb ne partagera pas le fruit de son travail actuel avec sa mère. Pendant quelques mois, il s’est donné à fond, ayant toujours son emploi au restaurant et commençant ses débuts sur Tomblyfans. D’où lui est venue cette idée farfelue? Il s’agit simplement d’une autre forme d’art de la photographie à ses yeux, art qu’il a découvert sur Internet. Au départ, il ne faisait que des photos. Aujourd’hui, son contenu est varié, tant photo que vidéo, avec mise en scène pour embellir le tout. Le rouquin est fier de son compte, fier d’être PhoenixFire dans l’ombre. C’est comme une double identité et ça lui plaît. Bon, il y a toujours un peu de crainte qui reste, le blackmail étant possible. Cela dit, il y a plus de positif que de négatif.
C’est désormais sa vie, celle qu’il a choisie. Il peut se permettre de se payer tatouages et piercings. Il peut se permettre de s’acheter de l’alcool pour se saouler. Il peut sourire plus, être moins sérieux.
Surtout, il peut se découvrir.
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