what am i, if not yours? what do i do with my hands when they are just hands?
identité
Nom : York
Prénom : Avalon
Date de naissance : 16/03/1846
Date de mort : 17/10/1871
Nationalité : Anglais
Langues parlées :
[X] Anglais. sa langue maternelle.
[X] Japonais. qu'il a finit par plus ou moins maîtriser à force de l'entendre, bien qu'il n'ait jamais voulu prendre de cours.
[X] Autre(s) : Latin - "Maîtriser" est un grand mot; les spectres parlant la langue ayant quasiment disparu, il a dû oublier bien la moitié de ses connaissances.
Race : Vampire
Personnage de l'avatar : Qifrey - Witch Hat Atelier
description physique
Couleur de peau : Blanche, les joues légèrement rosies, sent le rôti en été.
Couleur des cheveux : Blonds de naissance, il les éclaircit au maximum à l'aide de potions.
Longueur des cheveux : Courts, coiffés avec soin
Couleur des yeux : De petits yeux bleus qui vous scrutent de par derrière les verres de lunettes. Hypermétrope de naissance, sa vue ne s'est pas beaucoup améliorée depuis son arrivée à l'au-delà. Ses yeux sont la marque la plus évidente de sa fatigue.
Corpulence + taille : 1m72 pour 65kg, il se trouve peu impressionnant sur ce plan; sans doute parce qu'il manque cruellement d'activités physiques.
Style vestimentaire : Avalon n'est pas fan de la mode actuelle; trop d'extravagance et pas assez d'harmonie selon ses goûts. Lui préfère la simplicité d'une chemise associée à un pantalon haut, ou bien d'un modeste pull tricoté accompagné d'une jupe jusqu'aux chevilles. Et quand tout ce beau monde est au lavage, vous le croiserez peut-être en jogging, même s'il fera de son mieux pour ne pas être aperçu ainsi.
Habitudes : Cache ses cernes avec un peu de maquillage. // Des taches de peinture apportent de la couleur à ses mains et à ses vêtements peu importe l'heure ou le jour. // Sous l'effet du stress, il perd en permanence des cheveux un peu partout, y compris sur ses toiles. // Sa voix posée et douce contraste avec les ronflements de grizzly auxquels il est sujet durant ses quelques heures de sommeil. // Ne se tient jamais droit, les douleurs musculaires font désormais partie de lui.
précisions
Groupe sanguin O+ // Se contentera d'une poche de sang si la flemme d'aller dans le monde humain est trop grande. // Pas un grand chasseur, son premier réflexe est d'aller voir du côté des hôpitaux. // Bien qu'il soit assez indifférent à l'idée d'ôter la vie d'inconnus, qu'il se dit qu'après tout, on meurt tous un jour, il se fixe quand même des limites : pas d'enfants ni de personne possédant un animal de compagnie.
Minutieux, perfectionniste, jamais à court d'inspiration : voilà le genre d'artiste qu'il est. // Son style se rapproche du romantisme, dont il était influencé de son vivant. // Ces derniers temps, il apprécie de plus en plus réaliser des portraits; son regard sur le monde s'élargit au fur à mesure qu'il peint des spectres tous si différents les uns des autres, des nouveaux arrivants dont la mort semble se rejouer à l'infini dans leur regard, aux plus anciens qui tombent déjà en poussière. // Il aime chercher sa prochaine muse en traînant dans les bars et autres endroits bondés de monde. // Se dit lecteur avide. // En réalité il lit en diagonale les pages, saute plusieurs passages par chapitre, et finit ses romans sans avoir compris la fin. // Sa chambre n'en est plus une depuis longtemps : il s'agit plus d'un atelier avec un lit dans le coin (dont il se sert souvent pour asseoir ses modèles d'ailleurs). // Il peut passer des heures à organiser ses outils, à ranger ses couleurs à l'huile de sorte à ce qu'elles forment un arc-en-ciel, à rendre le décor parfait; tout doit être prêt pour quand il se mettra au travail. // Boomer absolu avec les nouvelles technologies, ne possède pas de téléphone. // Sa couleur préférée est #7190ad précisément. Pour lui l'appellation est plutôt "le bleu légèrement gris là". // Comme il possède un faible pour les animaux, il avait un chat autrefois; adorable mais semblait s'ennuyer avec ce maître qui était toujours occupé, alors il se défoulait sur ses pinceaux, ses craies, ses encres. Avalon s'en est séparé à contrecœur : il lui a trouvé une nouvelle maison chez une connaissance, et lui rend parfois visite aujourd'hui.
Caractère
METICULEUX
JALOUX
PASSIONNE
PATIENT
DEPENDANT
Avalon a vécu; il considère qu'aujourd'hui, c'est fini.
Autrefois, il voulait tout. L'amour comme la haine, la chaleur d'un feu de cheminée comme les pluies battantes, la gloire comme la mort.
Aujourd'hui, si on pouvait "tout" lui donner, est-ce qu'il en voudrait encore ?
Après toutes ces erreurs commises, ces souvenirs qui ne reviendront plus, peut-être peut-on dire qu'il a abandonné. Remords, regrets; on pourrait croire qu'il a prit un nouveau départ, mais c'est autre chose. Il a tué l'homme qu'il était comme on éteint un feu. N'en restent que les cendres.
Peu de choses rythment sa vie. Peu de rencontres si ce n'est pour le travail, tant il a du mal à trouver une facette à lui qui sera simple à aimer, sans vagues, sans se faire violence. Solitude rime avec habitude, chez lui mieux que chez personne. Même lorsque son modèle se trouve juste sous ses yeux, même lorsque leurs regards se croisent, Avalon ne pourrait pas être plus loin. Il est coincé dans le passé, un peu, beaucoup. Il y restera jusqu'à ce qu'on ramasse les morceaux qui lui manquent. Jusqu'à ce qu'on lui rappelle qu'il existe, lui aussi.
L'artiste s'éteint devant son modèle. Avalon peint, encore et encore. Les jours passent, ses toiles gagnent en beauté, plus grand-chose ne reste de leur créateur. Cela lui va; il ne peut pas laisser de meilleure trace dans l'Histoire. Il les perfectionne pour oublier qu'il ne sera plus jamais la meilleure version de lui-même. Son art est haut en couleurs car lui est gris; la seule bouffée de jeunesse qu'il parvient encore à ressentir.
Il y a une beauté qu'il n'a jamais possédée. Il a tout fait pour, s'est (dé)battu, il était prêt à en payer le prix. Mais tout le monde n'a pas la chance de devenir quelqu'un d'autre. Il le sait à présent.
Alors il la cherche chez d'autres. Il la trouve. Il s'en imprègne, se l'approprie du mieux qu'il peut. Il prétend être un amoureux, sculpter leurs visages pour les rendre immortels, mais il s'en fiche. Quand ils lui tournent le dos, le miroir se brise.
Il redevient hideux.
Il recommence.
C'est lassant. Mais demain, il pourra toujours faire semblant de découvrir le monde pour la première fois.
(introverti // terriblement secret sur sa vie et son passé // peu intéressé par les relations et les amours // cercle d'amis très fermé // loyal // dévoué à ceux auxquels il fait confiance // flegmatique // gère très mal la pression // se méfie toujours des figures d'autorité // mal à l'aise avec les enfants // true neutral // estime de lui : 0 // mauvaise mémoire, sauf avec les visages des gens // peur bleue de l'oubli // touch-starved // possessif quand quelque chose est enfin à lui // chacun de ses (rares) sourires est sincère)
histoire
tw : négligence, maladie
— Londres, 1846. Un beau bébé dans une belle maison. Un père qui s'est remarié et qui fera en sorte que son fils n'existe que pour lui.
— En effet, le père d'Avalon enseigne les mathématiques et a des ambitions qui dépassent la raison. Son fils, son unique héritier masculin, ira à Oxford, où il pourra étudier aux côtés des esprits les plus clairvoyants du pays. Il lui enseigne les mathématiques alors qu'Avalon sait à peine tenir un crayon, afin qu'il soit en avance sur ses camarades lorsqu'il commencera l'école pour de bon.
— La mère d'Avalon n'a même pas encore tout à fait vingt ans lorsqu'elle accouche de lui. Elle ne sera jamais très présente, privilégiant les visites à sa famille qu'elle a laissé dans le comté de Hampshire. Avalon hérite de son désir de plaire et de son obéissance. Son seul ami pendant de longues années est le fils de la femme de ménage, qui a un an de plus que lui et est parfois autorisé à accompagner sa mère sur son lieu de travail.
— Avalon n'est pas autorisé à être un enfant comme les autres. Alors qu'il entre à l'école primaire, son père en rajoute une couche en le faisant suivre des cours particuliers d'histoire et de latin, destinés à le rendre encore plus cultivé et l'habituer à une grande charge de travail. Alors qu'il a à peine la place dans son emploi du temps d'être encore un enfant, Avalon demande même à son père s'il pourrait prendre des cours de dessin en plus, car son professeur à l'école lui a dit qu'il avait un beau coup de crayon. Son père refuse. Les artistes le sont de naissance. Lui est né pour devenir un intellectuel.
— Huit ans; Avalon est confronté à la mort pour la première fois. La femme de ménage se présente à la maison des York le visage blême, explique que l'hiver n'a pas été tendre avec son fils. Par manque de moyens pour acheter des médicaments, le petit a finit par succomber à la grippe. Avalon a du mal à comprendre la situation : quand lui est malade, il a toujours droit à un médecin qui lui dit qu'il s'en remettra rapidement, alors comment son ami a-t-il pu connaître une fin si tragique ? Son père lui dit que, de toute façon, cet enfant n'aurait jamais rien fait de sa vie. C'est alors qu'Avalon commence à comprendre. Cet apprentissage intensif, ces heures à réécrire la moindre leçon pas tout à fait comprise, ce destin tout tracé : rien de tout ça n'est "pour son bien" comme on a voulu lui faire croire.
— Dans ses rêves, il s'enfuit, il prend un bateau pour la France, il rencontre un peintre qui le prend pour apprenti. Mais quand il revient à lui, tout ce qu'il voit est le regard sévère de son père, et il se remet à étudier. Il n'y a personne pour lui apprendre à être fort, courageux, à franchir le pas. Tout ce qu'il sait faire, c'est endurer.
— En un battement de cils, il grandit, se donne de la peine sans trop savoir pourquoi, finit enfin par entrer à l'université. Sa mère n'est plus là pour le voir, la maladie l'ayant emportée elle aussi à peine un an plus tôt. Avalon n'a pas eu le temps de lui dire au revoir, ne s'était même pas réellement rendu compte de combien son état s'était aggravé. Il se questionne alors : quand est-il devenu aussi absent, mentalement comme physiquement ? Quel genre d'anesthésiant lui est injecté dans les veines, pourquoi la lumière du jour ne lui réchauffe plus la peau, pourquoi ses repas ont-ils tous le même goût ?
Pas le temps de trouver une réponse. Son père est fier de lui. Le reste n'a pas d'importance.
— Avalon veut aider les gens, empêcher d'autres mères de voir leurs fils s'éteindre dans leurs bras, et choisit de se former au métier de médecin. C'est un fiasco absolu.
— Sa couverture ne tient pas très longtemps. Dans ce milieu hautement académique, il est un étranger absolu, et ses résultats ne tardent pas à le prouver. Au bout de trois ans, il prend un train retour pour Londres sans rien dire à personne. Grâce à l'argent que lui avait donné son père, il se paie une nuit, puis deux, puis une semaine dans une auberge au bord du fleuve. Il ne sait pas quoi faire, n'arrive pas à se résigner à rentrer. Il passe ses journées à flâner en secret, terrifié à l'idée de tomber sur son père. Il veut embarquer sur un bateau et disparaître. Pour occuper ses journées, il fait de son carnet de notes de l'université une sorte de journal de bord fictif; il y écrit qu'un capitaine le repère, l'embauche pour cartographier des terres inconnues cachées derrière des vagues féroces. Ce journal de bord se remplit des moments vécus avec cet équipage qui devient presque sa famille, des trésors découverts aux altercations avec des bandits sur lesquels ils emportent aisément la victoire.
— L'argent vient à manquer, et malgré tout, il n'est toujours pas prêt à affronter la déception de son père. Son dernier espoir est sa famille du côté de sa mère, qui l'accueillent avec une gentillesse qu'il n'aurait jamais soupçonnée chez quelqu'un de son sang. Il les supplie de ne rien dire à son père, le temps qu'il trouve une solution; ils répondent qu'ils ne sont plus en contact avec lui depuis longtemps, depuis le décès de sa mère.
— Son oncle l'encourage à poursuivre ses écrits, persuadé qu'une fois complets, ils se vendraient très bien sous la forme de romans d'aventures. Avalon accomplirait enfin quelque chose. Il ne serait plus la honte de la famille.
— Les choses se passent autrement. Les mois passent, l'histoire avance, mais la sienne s'arrête là : traîné de force à une soirée arrosée par un de ses cousins, il y rencontre un jeune homme qui tout de suite le séduit et lui propose de sortir prendre l'air. Avalon n'a pas le temps de réaliser sa bêtise qu'il se retrouve avec des crocs plantés dans son cou. Il ne réalise même pas que c'est la fin.
— Il ne le réalise même pas tout à fait une fois dans l'au-delà. Il finit par comprendre qu'il est mort, qu'il devra désormais se nourrir avec la méthode qui l'a tué... mais il ne sait plus vraiment qui il est. Ses dernières année de vie sont floues : il n'a aucun souvenir concret de ce qu'il s'y est passé, seulement des images de l'océan, de voiles brassant l'air, d'amis pour qui il aurait tout donné. La liberté.
— La vraie liberté, elle commence là. Même s'il ne comprend pas ce nouveau monde, même si son amnésie partielle le hante, il est enivré par l'idée de pouvoir vivre sa vie comme lui l'entend. Il prend des leçons de dessin auprès d'artistes qu'il admirait de son vivant, se familiarise avec la culture japonaise dont il ne connaissait rien jusqu'alors, et profite de ses voyages dans le monde humain pour en découvrir d'autres. Ici, personne ne lui en voudra s'il fait une erreur. Personne ne lui en voudra s'il n'est qu'un bon à rien.
— Après quelques années à apprendre à être un vampire digne de ce nom, au détour d'une rue, quelqu'un du nom d'Ishtar le surprend en train de boire. Avalon est frappé par sa beauté, qui lui rappelle celle des dieux grecs ou des héros des légendes arthuriennes dans ses tableaux préférés. Il prétend le mordre pour préserver le secret des vampires. En réalité, c'est parce qu'il le veut pour lui seul. Car au fond, il est resté terriblement cupide. Et personne ne lui en voudra s'il tombe amoureux.
derrière l'écran
Hiya moi c'est Zev j'ai 19 ans :] je connaissais déjà PAB avant sa fermeture mais je n'avais jamais osé m'inscrire ( maintenant c'est fait, et avec la bestie Ailou en plus de ça ) Ca fait une éternité que j'ai pas RP, je suis tout rouillé donc je m'y remets du mieux que je peux
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