Rebonsoir
Rebonjour
ft. @Antonio la Rosa
Je sais pas vraiment pourquoi j'étais sortie, mais j'ai appris à juste suivre mes pulsions. Je sais pas, je regarde les gens passer, je fais semblant de rien faire. Ou alors je fais rien en regardant les gens passer. C'est pas très clair dans mon esprit, mais c'est à ça que ça ressemble de loin. Je pense à des trucs, vautrée sur un banc, à attendre qu'il se passe quelque chose. Ou pas.
Et étonnament, il ne se passe pas "quelque chose", il passe quelqu'un. Un visage que je crois reconnaître, qui se glisse sous mes yeux trop rapidement pour que je l'intercepte. Je fouille ma mémoire un instant, me rappelle, me souviens. La nuit de ma mort en un flash, sa brutalité, ma vulnérabilité, le ressentiment que j'ai gardé depuis.
"Hey!"
Ma voix surgit et gronde malgré moi, le magma explose hors d'un volcan resté trop longtemps tranquille. Je perds le contrôle de ma stature et de mon corps, emporté par une sorte étrange de fureur mais sans colère. Juste causée par l'instantanéité de notre rencontre, mon besoin de saisir le moment au vol, qui me stresse. Je me lève, j'approche, je veux lire ses traits.
"C'est toi, non?"
Si je lui disais qui est "toi", il aurait peut-être plus d'aisance à me répondre. Mais tout compte fait, je suis pas vraiment certaine qu'il soit mon meurtrier non plus, mes souvenirs sont flous et distants. La personne devant moi ressemble beaucoup, au moins, au souvenir que j'ai de quiconque m'a mordu.
"C'est toi, je te reconnais."
Pas vraiment, c'est pas la vérité simple et claire, ma parole dépasse légèrement ma pensée. Après des années à le chercher, j'espérais enfin le tenir. J'avance, déterminée, je dois paraître hostile mais tant pis. Un geyser d'émotions me prend la gorge, indissociables, la plupart négatives. Je dois lui parler.
Et étonnament, il ne se passe pas "quelque chose", il passe quelqu'un. Un visage que je crois reconnaître, qui se glisse sous mes yeux trop rapidement pour que je l'intercepte. Je fouille ma mémoire un instant, me rappelle, me souviens. La nuit de ma mort en un flash, sa brutalité, ma vulnérabilité, le ressentiment que j'ai gardé depuis.
"Hey!"
Ma voix surgit et gronde malgré moi, le magma explose hors d'un volcan resté trop longtemps tranquille. Je perds le contrôle de ma stature et de mon corps, emporté par une sorte étrange de fureur mais sans colère. Juste causée par l'instantanéité de notre rencontre, mon besoin de saisir le moment au vol, qui me stresse. Je me lève, j'approche, je veux lire ses traits.
"C'est toi, non?"
Si je lui disais qui est "toi", il aurait peut-être plus d'aisance à me répondre. Mais tout compte fait, je suis pas vraiment certaine qu'il soit mon meurtrier non plus, mes souvenirs sont flous et distants. La personne devant moi ressemble beaucoup, au moins, au souvenir que j'ai de quiconque m'a mordu.
"C'est toi, je te reconnais."
Pas vraiment, c'est pas la vérité simple et claire, ma parole dépasse légèrement ma pensée. Après des années à le chercher, j'espérais enfin le tenir. J'avance, déterminée, je dois paraître hostile mais tant pis. Un geyser d'émotions me prend la gorge, indissociables, la plupart négatives. Je dois lui parler.
Voilà j'espère que ça t'ira si il faut changer un truc hésite pas