Sa réaction te fait sourire. Presque rire jaune. C'est ridicule. Mais tu t'y attendais.
"Bel amalgame. C'est sur que j'étais totalement présente pour ces évènements pour lesquels j'étais encore toute petite et de l'autre côté de l'océan. Pas mal." Quel est le véritable terme ? Ah, oui…
"Et dire que je pensais qu'ici nous étions contre la discrimination, pour la tolérance et la compréhension…" Tu prends un air légèrement choqué. Tu es très compréhensive, oui…
"Mes excuses, je n'investis mon argent uniquement en les personnes en qui j'ai confiance." Tu es proche de tes sous. Par contre, tes amis reçoivent plus de cadeaux qu'ils le pensent.
"Ça n'est pas comme si une seule chose à de la valeur dans cette pièce." En dehors des peluches bien sûr. Elles sont inestimables. Et tu la vois ranger monsieur Canard (pas la peine de le décrire) dans son sac. Tu vas finir par l'assommer si ça continue.
Mais la priorité, c'est de ranger les prisonniers de guerre en sécurité dans ta chambre. Les pauvres peuvent enfin rentrer à la maison. Vingt ans de psychanalyse pour peluches, ça va être long. Ils sont tout traumatisés.
Ensuite, récupérer le dernier otage. Tu as de la chance, la kidnappeuse n'est pas très loin.
"Un peu plus de jaune ici, je pense." Tu comprends très bien ce qu'elle fait, même si ça n'est pas vraiment reconnaissable.
"Toi qui parlais de gagner de l'argent, fais des tags sympas et vends-les, à la place de ce genre de… chose…" Une petite pause.
"C'est un loup ? Sympa." Là, oui, c'est de la provocation délibérée.