Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

News

Personnages attendus

起死回生

❝Have a good death
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Page 2 sur 3   1, 2, 3  
Invité
Anonymous
Rizzen Arai
évolution
#11
Terminé06.09.19 4:46
On your face
Même après avoir mentionné la possibilité de concocter une potion d’apparence, Kyo ne te répond pas. Tu ne comprends pas bien ce qu’il a, si c’est à cause qu’il pleure qu’il reste si silencieux. Après un coup de poing et toutes les conséquences que cela a eues sur toi, il faut admettre que l’envie de le questionner davantage n’y est pas. Tout comme l’envie de le rassurer d’ailleurs. Tu feras ce qu’il faut pour te racheter de la potion qui a mal tourné, mais rien dans un sens personnel. Sûrement parce que tu es encore fâché, ou parce que tu refuses de te lier. Il risque de toujours t’en vouloir alors à quoi bon faire des efforts? Ça te fait sentir encore plus coupable d’avoir une telle réflexion, mais tu tentes de terrer tout cela et de ne pas y accorder d’attention. Pour le moment, tu te remets en place devant l’ordinateur et autant dire que ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple, dans ton état. En plus, les branches sur tes épaules sont lourdes et te déséquilibrent. Il faudrait voir ce que tu fais avec, si tu peux les endurer ainsi jusqu’au retour dans ta chambre... Si ton énergie déjà très basse tient jusque là.

Bien que tu évites de regarder Kyo trop longtemps, jetant simplement des coups d’œil dans sa direction, tu l’entends bouger. Le bruit de tissu te fait tourner un peu la tête pour l’avoir indirectement dans ton champ de vision. Il a pris son portable. Peut-être pour communiquer? Il ne semblait pas avoir vraiment d’autres contacts que toi dans ce monde... Tu attends quelques secondes, avant de reporter ton regard vers l’écran face à toi. La fatigue menace et il te faut t’activer, si tu veux être en mesure de la fabriquer, cette potion. Après une bonne recherche et quelques clics, tu tombes sur un site des plus fiable. Enfin. Tandis que tu te saisis de ton propre téléphone pour en noter la recette, un bruit, comme justement un téléphone qui tombe par terre. Du coin de l’œil, tu observes ce que Kyo fait. Tu ne sais pas comment agir, comment te comporter, quoi lui dire. Toute cette histoire ainsi que la situation te dépasse. Puis, ton corps te fait souffrir. Les secondes paraissent de plus en plus longues à mesure que les branches te semblent de plus en plus lourdes. Elles ont bien poussé avant que tu parviennes à les arrêter.

« J’ai la recette », annonces-tu finalement. « Elle est fiable et je la testerai d’abord. » Un sourire aurait pu se manifester sur tes lèvres tant cette découverte te soulage, mais il n’en est rien. L’épuisement est présent, il te faudra du repos. En plus, tu devras lui donner plus de renseignements sur l’utilisation de ces potions. Peut-être lui conseilleras-tu le site que tu as trouvé... Donc, posant ton portable sur le bureau, tu notes avec un doigté lent les ingrédients dont tu auras besoin. Cela fait un peu bouger tes épaules et te fait grimacer puisque les branches rendent ton corps instable. Les muscles de ton dos protestent. Marcher dans ces conditions, avec les répercussions de ta phobie, ça ne sera pas possible. Tes doigts pianotent encore un peu sur l’écran, terminant d’enregistrer la recette. Ensuite, il te faut prendre une décision que tu regretteras. « Juste pour te prévenir... Je vais casser mes branches. » Tu n’expliques pas plus. Il devrait rapidement comprendre pourquoi l’avoir prévenu.

Tes deux mains viennent se poser sur la branche de l’épaule droite. Puis, avec ta force seule — qui n’est pas au meilleur — tu cherches à casser ce bout d’arbre dont les racines sont sous ta peau. Mâchoire serrée, plusieurs plaintes étouffées, tremblement... Jusqu’à ce que les premiers craquements retentissent. Quand la branche cède, tu ne peux empêcher un léger cri de douleur, laissant tomber la végétation au sol avant d’abattre ton poing sur le bureau. C’est tellement souffrant, c’est comme te casser un membre. Exactement la même chose. Quelques larmes brouillent ta vue, s’écoulant sur tes joues. Et dire qu’il en reste une... En as-tu encore la force?

Codage par Libella sur Graphiorum


Rizzen peut-il casser par lui-même la branche sur son autre épaule ? :
Maîtresse de la mort
Maîtresse de la mort
On your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 EmptyOn your face [flashback] - Page 2 LvA4LEQ00370247
La Faucheuse
La Faucheuse

Infos complémentaires
Barre d'amusement:
On your face [flashback] - Page 2 DODprFi0/0On your face [flashback] - Page 2 3k2uH8S  (0/0)
Présence: présent·e
Evolution : On your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbE
On your face [flashback] - Page 2 Empty
On your face [flashback] - Page 2 LvA4LEQ
Âge de la mort : 0
Âge post-mortem : 0
Epitaphes postées : 3702
Øssements47
On your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 ZShapbEOn your face [flashback] - Page 2 EmptyOn your face [flashback] - Page 2 LvA4LEQ00370247
évolution

Infos complémentaires
Barre d'amusement:
On your face [flashback] - Page 2 DODprFi0/0On your face [flashback] - Page 2 3k2uH8S  (0/0)
Présence: présent·e
#12
Terminé06.09.19 4:46
Le membre 'Rizzen Arai' a effectué l'action suivante : laisser faire le hasard


'4 FACES' :
On your face [flashback] - Page 2 8iLZQl2
Invité
Anonymous
Invité
évolution
#13
Terminé07.09.19 13:44
On Your Face


Surtout que Kyo avait toujours perdu sa faculté à s’exprimer. Les paroles de Rizzen avaient pour vocation de le rassurer, mais elles n’atteignaient pas son cerveau. Même après ce temps de réflexion, alors que les larmes coulaient silencieusement sur son absence de joues. De toute manière, la distance qui existait à cet instant entre eux ne pouvait être plus tangible. La colère qui avait grondé si fortement dans la poitrine du blond s’en était allée -pour l’instant-, laissant place au désespoir, face à sa condition. Difficile de le faire réagir, et de toute évidence, ce n’était pas le but du nécromancien.

Sans doute se contenterait-il de trouver la solution temporaire avant de prendre ses jambes à son cou. Le blondinet ne pouvait pas vraiment lui en vouloir ; après ce coup de poing, il était normal qu’ils s’éloignent. S’il avait été capable de raisonner, sans doute s’en serait-il voulu d’avoir agi sous le coup de l’impulsion. Pour l’heure néanmoins, il était tant focalisé sur l’état de son corps qu’il se fichait pas mal de l’état émotionnel de son ami. Enfin… Ex-ami ? Il ne savait pas trop. Dans un espoir désespéré, il essaya d’écrire un message sur son téléphone. Si la voix lui manquait, il pouvait s’exprimer par écrit. Toutefois, ces mains décharnées tremblantes étaient bien incapable de composer le moindre texte. Après plusieurs tentatives échouées, il laissa l’appareil de côté, essayant de parler.

Il se souvenait, lors du décès d’Aiko, avoir été pris par ce sentiment d’inconfort à l’origine de son mutisme. Mais lorsque Mira était apparu dans sa vie et qu’il avait réellement exprimé l’envie de parler à nouveau, il y était parvenu. Peut-être que cette fois-ci, cette méthode fonctionnerait une nouvelle fois. Faux espoir. Ses lèvres remuèrent dans le vide, sa gorge nouée n’émettant aucun son. Aucun. Il se sentait d’autant plus idiot d’avoir voulu essayer. Alors il se referma une fois encore sur lui-même, laissant choir son portable au sol, éloignant ses bras de son visage. Ses pleurs reprirent alors qu’il dissimulait, cette fois, son visage dans ses genoux. Il n’en pouvait déjà plus, de toute ça. Et cette odeur nauséabonde lui donnait sévèrement envie de vomir, malgré qu’il n’avait désormais plus rien dans son estomac.

Ça va être long, jusqu’à ce que tu te ressaisisses un peu…


Il releva brièvement la tête lorsque Rizzen lui annonça qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait. Le zombie, quant à lui, n’était même pas sûr de comprendre ce à quoi servait cette potion d’illusion. En réalité, il broyait tellement de noir qu’il ne pensait pas possible de retrouver son aspect physique naturel. Il acquiesça doucement, toujours dans ce silence pesant qui le bloquait. Au moins, s’il retrouvait des mains normales, il serait capable d’écrire sur son téléphone et ainsi communiquer… Parce qu’actuellement, c’était presque comme si le nécromancien parlait à un mur.

Un froncement de sourcil marqua cependant ses traits alors que l’autre lui expliquait qu’il allait casser ses branches. Sorti du contexte, cette phrase était vraiment, vraiment bizarre. Ne comprenant pas tout de suite, il focalisa son regard sur le jeune homme. Il le vit se saisir d’une des plantes qui avait poussée sur son dos, se débattre pour la vaincre, gémir de douleur pour finalement y parvenir, non sans laisser passer un grognement de peine. Son visage était déformé par la douleur… Quant au blond, il était stupéfait. Il ne bougeait pas d’un iota, alors que le malaise grandissait dans sa poitrine. Même si sa chair se décomposait, il n’éprouvait pas de douleur. Rizzen lui, semblait souffrir le martyre. Kyo ne parvient seulement à déglutir, se demandant s’il devait intervenir pour l’aider. Il eut un geste en ce sens, se redressant un peu. Puis finalement, il se dégonfla. En vue de la phobie du nécromancien pour le sang, étant donné qu’il en était complètement maculé, il ne ferait qu'aggraver les choses.

Il retrouva l’usage de ses membres, réussissant à se saisir et à écrire -avec quelques fautes, mais le message était tout de même lisible- un sms à l’attention du nécro. Il partait sur autre chose, et sans doute passait-il pour un insensible à la douleur qu'affichait Rizzen. Mais un simple regard sur l'expression de son visage suffisait à percevoir toute l'inquiétude qui l'habitait.

Un truca por lodeure ausssi? Désolléé…
Codage par Libella sur Graphiorum
Invité
Anonymous
Rizzen Arai
évolution
#14
Terminé08.09.19 4:40
On your face
Parler seul commence à être bizarre. Aucune grande réaction quand tu mentionnes avoir ce qu’il faut pour la confection de la potion et que tu la testeras. Juste un léger mouvement de tête que tu as failli manquer puisque ton regard ne s’attarde jamais trop longtemps sur Kyo. D’ailleurs, tu évites spécialement de le regarder suite à l’annonce concernant les branches sur tes épaules. T’auras besoin de toutes tes forces et de tout ton courage pour les casser. Autant dire que ce n’est pas gagné d’avance. Leur poids te force à te comporter de la sorte, sinon il est évident que tu les aurais laissées là sans y toucher. Du moins, jusqu’à ce que tu prennes le contrôle des racines pour doucement les retirer, puis te soigner d’une potion par la suite. Une chance, les branches ne saignent pas... Il peut juste y avoir de la sève, parfois. Et elle peut te servir dans la confection de potions. Bref, après le douloureux moment, il te reste encore une branche à braver. Le poids à cause du déséquilibre te semble pire, moins supportable. Sûrement aussi parce que tu faiblis.

Tu fais peine à voir, souffrant autant à cause de ton pouvoir, souffrant à cause de ta phobie, et du coup de poing reçu au visage. La chute n’a pas fait du bien non plus. Là, c’est difficile de reprendre le dessus. Tu te frottes les yeux pour tenter d’arrêter tes larmes. Celles-ci reviendront assurément quand tu casseras la deuxième branche. Les secondes défilent alors que tu t’isoles dans ton monde, oubliant ce qui se trouve autour. C’est le cas jusqu’à ce que tu entendes le son de notification de ton portable. Sans réfléchir, tu jettes un coup d’œil vers Kyo, remarquant qu’il a le sien entre les mains. Ça doit forcément être de lui. Si au moins il communique ainsi, ça te donnera moins l’impression de parler tout seul. Et confirmera qu’il comprend ce que tu lui racontes. Ce n’était pas forcément évident de savoir qu’il portait attention à tes mots. Tes iris reviennent observer ton téléphone, lisant le SMS qui provient bien du zombie. Il te faut quelques secondes avant d’être en mesure de lui répondre verbalement. « Il me semble qu’on peut créer des parfums capables de complètement dissimuler ce genre d’odeur. Je peux vérifier aussi. » Ta voix est lente et relativement faible. Tu n’avais pas pensé à l’odeur et au parfum. Tu n’es pas un expert en zombie, n’en ayant pas dans ton entourage. Du moins, pas qui serait affiché en tant que zombie. Avec les potions d’apparence, ce n’est pas évident de savoir.

Maintenant que tu as repris le dessus, il est temps de t’attaquer à la branche restante. Elle pèse lourd pour ton épaule. La même méthode que précédemment est appliquée, sauf que ta force a diminué. C’est plus difficile et donc plus souffrant. Il y a plus de craquements de la part de la branche avant qu’elle cède enfin, te faisant jurer de vive voix. Le visage déformé par la douleur, les larmes de retour, les tremblements sont de retour. Tu te sens épuisé. Tes paupières se ferment quelques instants. Longues minutes avant que tu parviennes à bouger. « Je vais aller chercher de quoi nettoyer et je regarderai pour les parfums », annonces-tu en marchant — ou plutôt en titubant presque — jusqu’à la porte de la salle. Une fois sorti et la porte bien refermée, tu t’adosses contre le mur, prenant une grande inspiration. Ça sent meilleur, ça fait du bien. Il te faut en profiter quelques instants avant de te diriger vers les toilettes. Tu embarques une masse de papier, puis tes pas te guident de nouveau vers la salle informatique. Avant d’entrer, tu profites une dernière fois d’une profonde respiration. Sans trop te préoccuper de Kyo, tu te rends à ton dégât et essaies de le ramasser au mieux sans trop en être affecté. Autant dire que ce n’est pas si simple... Mais tu y parviens. Maintenant que c’est fait, tu te récompenses en t’assoyant sur la chaise devant le pc, fouillant pour les parfums tel que dit tout à l’heure.

Toi qui voulais régler ça au plus vite et partir, c’est raté. Tu ignores si tu seras en mesure d’en fabriquer, n’ayant jamais tenté le coup. Au pire, t’es prêt à lui donner l’argent pour qu’il aille s’en acheter lui-même. Bien que dans les faits, il s’agit de l’argent de ton jumeau qui t’aide pour tes dépenses personnelles...

Codage par Libella sur Graphiorum
Invité
Anonymous
Invité
évolution
#15
Terminé09.09.19 18:35
On Your Face

C’était sans aucun doute toute la surprise qu’il ressentait en voyant Rizzen souffrit qui l’avait sortir de sa torpeur. Capable d’écrire un SMS sans trop trembler était un exploit en soi. Ses mains le dégoutaient toujours autant, mais le besoin de communiquer était plus fort que son dégoût. Ce n’était pas le message le plus parfait, mais au moins, il s’était fait comprendre. Il ne savait toujours pas comment réagir, face à cette arrachage de branches qui semblaient le faire vivre un véritable enfer. Le blond ne pouvait pas l’y aider et lui lancer des mots d’encouragement ne ferait qu'envenimer les choses, à son sens, puisque, de toute évidence, il était à l’origine de la souffrance. A l’origine de sa chute, de la manifestation de sa phobie, de l’apparition des branches en signe de protection. alors… Alors s’il voulait que le nécromancien l’aide dans sa condition, il était préférable de faire profil bas.

La colère s’est calmée, au fond de toi. Mais tu la sens encore grondée, prête à ressortir à tout instant.


Pas de remarque sur le fait qu’il écrit un message plutôt que de parler. Ce n’était pas plus mal, ce serait trop long à expliquer. Il arrivait à écrire des petites trucs, mais taper un roman était hors de sa portée. Un brin de surprise passa sur son faciès, alors qu’il apprenait l’existence de parfums assez puissants pour dissimuler l’odeur de la mort. Il était intrigué, maintenant. Bien qu’il se questionnait sur la durée de son état, ne réalisant pas encore totalement qu’il n’aurait plus d’autres choix que d’accepter ce corps en décomposition. Il ne comprenait pas grand chose, au final, se référant une nouvelle fois uniquement à Rizzen… mais est-ce que c’était une bonne idée ? Après tout, il était la personne responsable de son état…

C’est facile de tout lui mettre sur le dos, hein ?


Il déglutit, n’aimant guère sa façon de penser, mais ne parvenant pas à trouver de contre-argument. En fait, si, il y en avait un : c’était de sa faute. Totalement. Sa folie de vouloir revenir à la vie était vouée à l’échec dès le départ. Il refusait de l’admettre et pourtant, il s’agissait là de la seule vérité. Le nécro avait juste été trop gentil de croire en ses conneries. Comme quoi, il pouvait être doué pour embobiner les gens… Il n’avait pas l’impression de l’avoir fait, pourtant. Après tout, l’amour qu’il éprouvait pour Seiya était réel, unique. Fugacement, l’image du baiser furtif échangé lors de la première rencontre avec Rizzen ressurgit devant ses yeux et une grimace déforma son visage déjà bien abîmé.

Plus perdu que ça, tu meurs. Ça tombe bien, t’es déjà mort.


Les réflexions s’accumulaient, sans qu’il parvienne à définir un fil conducteur. Toutes ses pensées partaient dans tous les sens. Il se redressa un peu, grimaçant une nouvelle fois en entendant le jeune homme jurer. Apparemment, la deuxième branche était plus difficile à briser. Un frisson traversa son corps, comme s’il partageait la douleur. Sans la ressentir. Un sentiment étrange dont il se passerait bien, ayant déjà assez à faire pour organiser ses pensées. Plusieurs minutes s’écoulèrent, sans autre son que le souffle saccadé du nécromancien. Puis finalement, il annonça qu’il quittait la salle pour nettoyer ses plaies. Kyo se contenta d’un signe de tête, le regard à nouveau perdu dans le vague.

Et s’il ne revenait pas ? C’était une possibilité. A sa place, le blond aurait sans doute pris ses jambes à son cou. Il se mordit la lèvre inférieure, avec un peu plus de violence qu’il ne l’aurait cru. Il sentit le liquide carmin frais couler doucement sur sa langue, se mettant à tousser fortement face à la sensation désagréable. Connerie de corps. Connerie de moment. Connerie ! Il en avait marre d’être assis là, comme un parfait abruti, incapable de réagir. Finalement, Rizzen revenait pour faire il ne savait quoi, ne lui portant pas d’attention -il en faisait de même, de toute façon-. Il avait fini par se redresser, se rendant sur l’ordinateur le plus proche de lui. Restant debout, il ordonna à ses mains d’arrêter de trembler, le temps de chercher ce qu’il désirait. Vu que le jeune apprenti chimiste ne pensait pas qu’il était peut-être utile de lui expliquer ce qui lui arrivait, il le chercherait lui-même.

Zombie.

Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver la réponse qu’il recherchait. Ses yeux s’écarquillèrent d’effroi, alors qu’il continuait à chercher, savoir si ce site était fiable. La panique qui s’emparait de lui à cet instant lui donnait l’aisance qu’il avait toujours eu avec un clavier. Ses recherches étaient rapides, ralentit néanmoins par la connexion internet du bâtiment. Il retombait, systématiquement sur les mêmes informations.

Il était devenu un zombie.


Et l’état était permanent, pour toute sa vie dans l’autre monde. Il sentait à nouveau la colère gronder dans sa poitrine, ayant envie d’hurler. Il se retourna brusquement vers Rizzen, prêt à frapper une nouvelle fois. Mais clairement, ce n’était pas une bonne idée. Il se fit violence pour se saisir de son téléphone, écrivant avec fougue. La rage lui permettait d’être plus précis dans sa saisie, rendant le sms bien plus parlant et compréhensif.

Tu comptais me le dire quand, au juste, que c’est PERMANENT ? Me dire que je suis devenu un putain de ZOMBIE, ça t’as pas traversé l’esprit à un moment ?! Tu parles de potions d’apparence et de parfums, mais en fait tu sais très bien ce qui m’arrive depuis que tu m’as vu !!! Et moi je suis là comme un con à chialer comme un gosse en captant que dalle à ce qui m’arrive, tellement trauma que j’en ai perdu ma voix, FUCK QUOI !!!

Son sang ne faisait qu’un tour dans ses veines. La vérité, explosant à son visage, le mettait dans une rage folle. Il eut tout juste le temps d’envoyer le message qu’il balança l’appareil contre le mur. Évidemment, ce dernier ne résista pas au choc, se brisant en milles morceaux.

Il faudrait vraiment que tu arrives à contrôler ta colère, surtout quand elle te submerge.

Il se retint de faire de même avec l’ordinateur, l’envie étant bien présente. Sa nouvelle condition résonnait dans sa tête, comme un disque rayé qui lui répétait en boucle qu’il était devenu un monstre. Un zombie bordel, c’était un monstre ! Et de ce qu’il avait lu des commentaires, ils n’étaient pas des plus aimés, ici. En tout cas, sur la toile. Il savait bien que le sel était bien plus présent lorsqu’on était couvert par l’anonymat mais… Il s'aperçut qu’il respirait fort, haletant presque. Il se redressa, perdant ses mains dans ses cheveux, expirant pour essayer de retrouver un semblant de calme. Difficile. Il grinça des dents, se fichant pas mal que ce geste soit visible de par son absence de joues et il commença à faire les cent pas. Sur trois mètres carrés, certes, mais les cent pas quand même. Comme un lion en cage qui cherchait un moyen d’en sortir. Mais il n’y avait pas de solutions, si ce n’était le parfum et la potion d’apparence. Comme Rizzen l’avait dit. Cependant, il aurait aimé avoir des explications de suite. Il l’encaissait mal, il devait l’avouer.

Et en plus t’as perdu ton moyen de communication.

Codage par Libella sur Graphiorum
Invité
Anonymous
Rizzen Arai
évolution
#16
Terminé13.09.19 1:08
On your face
Il n’y a malheureusement pas de mode d’emploi pour une pareille situation. Tu es dans un état second depuis que tu as reçu le coup de poing et tout ce qui a suivi à cause de ta phobie. C’est difficile de réfléchir de manière logique et d’avoir un ordre d’idées. Tu veux surtout que tout cela s’arrête et aller dans ta chambre pour retirer ce qui reste de racines sur tes épaules puis te soigner adéquatement. L’envie de te reposer tout de suite doit attendre pour ces recherches quant aux parfums pour zombies. Et de devoir tenter la fabrication, en plus de concocter une potion d’apparence. T’en es presque découragé d’avance, te demandant si ton état ne va pas nuire à la réussite des deux. C’est surtout que tu t’es engagé à tester, alors il faudrait que tu t’appliques si tu ne veux pas te transformer en zombie aussi... Tu ignores tout de leurs capacités, mais l’apparence suffit à te rebuter. C’est déjà difficile, malgré les séances avec Leone, d’accepter tes blessures et ton amputation, alors accepter d’avoir certaines parties du corps en décomposition serait sans doute trop pour toi.

Bref, alors que ta concentration va vers ce que tu lis à l’écran, vers les recherches pour le parfum, tu remarques du coin de l’œil que Kyo bouge. Il parvient à se diriger vers l’ordinateur le plus proche de lui. Heureusement, ce n’est pas celui tout juste à côté de toi... Peut-être cherche-t-il les mêmes infos que toi pour vérifier, ne te croyant toujours pas que c’était involontaire de ta part comme résultat. Cette réflexion t’agace, mais tu n’y accordes pas plus d’attention, commençant à noter ce que tu as trouvé sur un site fiable. Tu continues jusqu’à ce que Kyo, présent dans ton champ de vision, se tourne soudainement vers toi. Tu as aussitôt un mouvement de recul avec la chaise d’ordi, roulant un peu plus loin. S’il faut que tu te défendes avec une des branches cassées, tu le feras. Au moins, il semble se raviser et utilise son portable pour te parler, une fois de plus. Ce qui se confirme quand le son de notification de ton téléphone se laisse entendre. Tes doigts viennent s’en saisir pour lire, mais ton attention n’est jamais complètement détournée du zombie, surtout après qu’il ait envoyé son appareil dans le mur. Jamais tu n’aurais cru qu’il pouvait être si agressif. Son comportement n’a rien de rassurant alors que tu te trouves dans un état diminué.

Rapidement, tu lis en voyant du coin de l’œil Kyo qui passe par plusieurs gestes avant de faire les cent pas dans la salle. À la lecture, tu te sens un peu con et encore plus coupable. Mais la peur qu’il vienne encore te faire mal te fait adopter une attitude défensive. « Oh, c’est clair que j’avais très envie de te le dire pour que tu reviennes me frapper... Si mon pouvoir se manifeste encore de lui-même je n’aurai pu d’énergie pour te faire la potion et le parfum, je voulais éviter ça. » Ça se bouscule dans ta tête à mesure que les mots franchissent tes lèvres. Il y a encore beaucoup de choses qu’il te faut dire. Du moins, que tu crois devoir dire pour mettre les choses au clair. « Tu m’excuseras d’avoir eu peur, d’avoir eu ma phobie, de m’être senti coupable aussi à un point que ma raison n’était plus vraiment là. » Tu parles plus fort tandis qu’une forme de colère survient. Une colère qui s’estompe très vite en sentant ta lèvre fendre encore. « Fuck. » Tu ne peux t’empêcher de jurer à voix haute, fermant brusquement les yeux. Quelle merde, il n’y a pas d’autres mots pour décrire la présente situation. Le mélange de sentiments en toi est très difficile à gérer. Tu prends le temps de souffler avant de reprendre la parole plus calmement et en bougeant moins ta lèvre blessée.
« Je n’ai jamais voulu que ça t’arrive. En plus, je ne connais pas bien les zombies, juste qu’au niveau physique, ta seule option est la potion d’apparence. Avec le parfum. » À la fin de ta tirade, tu oses un rapide regard vers Kyo. Après tout, il pourrait bien revenir t’agresser...

Codage par Libella sur Graphiorum
Invité
Anonymous
Invité
évolution
#17
Terminé14.09.19 10:38
On Your Face

La révélation te fait l’effet d’un coup de pied en plein dans le ventre.

En découvrant la terrible vérité qui serait sienne jusqu’au bout, Kyo était davantage démuni. La colère qui l’habitait, dormante au premier abord, ressurgissait comme un clown hors de sa boite. Surprenante, explosive. Passer de la déprime totale à la fureur noire devrait être interdit, à son sens. Cependant, il était bien incapable de maîtriser ses émotions fortes. Comme toujours, il agissait sans réfléchir. Cette partie de lui, celle qui cherchait la violence à tout prix pour évacuer ce trop plein, il ne l’aimait pas vraiment. De son vivant, il avait déjà des difficultés pour la contrôler. Il avait pourtant fait des efforts, pour Seiya puisque cette facette de sa personnalité lui faisait peur. A juste titre… Même si jusqu’à aujourd’hui, il n’avait pas vraiment cogné sur quelqu’un.

C’est chose faite, dorénavant.


Et il aurait recommencé, s’il n’avait pas pris la peine de réfléchir un peu. C’était compliqué, mais mathématique ; s’il frappait à nouveau Rizzen pour évacuer sa colère, il pouvait dire adieu aux potions. De ce qu’il avait lu, elles avaient un prix assez exorbitant et lui, pas la moindre thune dans les poches. Le calcul était facile à faire. Il s’en rendit particulièrement compte alors qu’il voyait le nécromancien amorcer un mouvement de recul, cherchant à rester loin de sa portée. Sage décision. Le nouveau zombie serra les dents, consentant finalement à se saisir de son téléphone portable pour déverser toute sa hargne par message.  

Ses nerfs étaient à vif. Un mélange de sentiments qui bouillonnait au fond de lui, de la culpabilité de s’être cru plus fort que la mort, du dépit d’avoir imaginé qu’il était plus malin. Mais aussi un sentiment fort d’injustice, tant la punition pour un pas de travers était sévère. Toute sa mort serait gâché par cet instant. Et, plus jamais, il ne verrait Seiya… Ça lui donnait envie de hurler à plein poumons. Il en était pourtant incapable, l’émotion étant retranscrit par son corps en gestes violents. Pour le moment, il n’y avait que son téléphone qu’il avait envoyé voler. Il luttait pour ne pas se laisser totalement submergé, sinon… Sinon il réduirait cette pièce en cendres.

T’as envie de fumer, là, tout de suite. Mais faut faire comment, pour aspirer la latte, si tu n’as plus de joues ?


L’idée le rendait fou. En fait, il l’était déjà. Quelque chose, là-haut, s’était brisé et laissait s’exprimer toute la folie qui était sienne, désormais. Il se sentait bien incapable de raisonner convenablement. Et le comportement de Rizzen ne l’aidait pas à redescendre. Au final, il aurait été préférable qu’il ne regarde pas le net. Qu’il n’apprenne pas la vérité ainsi. Attends quoi ?! Il la fermait parce qu’il avait peur de se prendre une autre torgnole ? C’était plus avec ce comportement que le blond mourrait d’envie de le latter davantage. Un sourire mauvais dansa sur les lèvres de Kyo, alors que ses iris s’illuminaient d’une flamme de haine. Il ressemblait de plus en plus à un dément, effet accentué par sa peau décharnée.

Il amorça un mouvement vers le nécromancien, se stoppant soudainement. Il prit une longue inspiration, serrant les poings. Il sentait le sang couler entre ses doigts, ignorant si cela était dû à la zombification. il s’en fichait. Une nouvelle vague de colère s’empara de lui, éprouvant le besoin incontrôlable de cogner. Il se retourna, abattant son poing contre le mur avec la force qui était sienne. S’il avait pu émettre un son, il aurait lâché un cri de douleur. Le mur en béton, il ne faisait pas du bien. Au contraire. Sa main déjà ensanglantée lui faisait atrocement mal, désormais. Le craquement qui avait suivi son geste lui signalait qu’il s’était sans aucun doute casser quelques os. Mais, au moins, il arrivait à réfléchir. Un minimum. Haletant, il posa sa tête contre le mur, sentant son corps se mettre à trembler de tout son saoul. C’était beaucoup trop pour son esprit. Beaucoup trop pour son corps. Beaucoup trop pour lui.

Tu vas mettre un très long moment à t’en remettre, c’est sûr.

Il essaya de bouger ses doigts, constatant qu’ils ne répondaient pas réellement. Son index avait même un angle plutôt étrange… Un soupir, il ferma les yeux. Ce n’était pas malin ; et si maintenant, sa main ne guérissait jamais et qu’il n’était plus capable de jouer de la guitare ou de taper sur un clavier, hein ? Il était bien incapable de survivre ici, sans ses mains. Sans sa voix, aussi. Ses épaules s’affaissèrent alors qu’il sentait les larmes revenir au galop. En réalité, elles coulaient déjà dans sa bouche. Des larmes de colère, de douleur, de tristesse. Il ne savait plus pourquoi il était là. Il effrayait Rizzen, à juste titre, alors qu’il était la seule personne qui lui permettrait de retrouver un semblant de normalité. Il fit un effort pour contrôler sa respiration, tournant toujours le dos au nécromancien. Il n’avait pas répondu à ses paroles. Il n’en était pas capable, de toute façon. Mais il avait bien compris que lui-même était un problème.

Au final, il prit sa décision. Il se dirigea vers l’ordinateur qu’il avait utilisé pour faire ses recherches, ouvrant le bloc note. Se servir de sa main droite était un véritable calvaire et son visage se déformait sous la douleur, il consenti à ne pas l’utiliser. De sa main “valide”, il tapa un message, désormais son seul moyen de communiquer. Lorsqu’il eut terminé, il tourna l’écran vers Rizzen, alors que son visage était désormais complètement démuni de toutes expressions.

Ramène-moi le tout dans ma piaule, quand t’auras fini. Appartement Kiss.

Simple. Il se rendait bien compte qu’il n’aidait en rien. Pas du tout même, vu qu’il aggravait les choses plus qu’autre chose. Ce n’était pas ainsi qu’il aurait les potions. De plus, une certaine lassitude était née dans son esprit. Un abandon de vouloir se battre pour s’en sortir. Au final, il quitta la pièce, retournant à son appartement comme il l’avait dit. Il y avait une chance pour que Rizzen ne vienne jamais. C’était le risque. Et, après la frayeur qu’il lui avait fait, ce serait même logique, en réalité. Mais avec son comportement, son corps pourri et son odeur, il ne l’aidait pas à se concentrer. Et s’il devait rester ainsi eh bien… Tant pis.

Tu jettes l’éponge. Tu ne veux même pas essayer de comprendre pourquoi tout ça t’arrives. Tu aimerais bien que tout s’arrête mais… T’es déjà mort. Physiquement, et maintenant mentalement.


Il n’avait pas fait attention s’il avait croisé du monde. Il ignorait, aussi, s’il avait croisé des gens de son appartement en y retournant. Il s’était juste dirigé vers sa chambre pour s’y isoler, se laissant tomber lourdement sur son lit.

Comme un zombie.
Codage par Libella sur Graphiorum
Invité
Anonymous
Rizzen Arai
évolution
#18
Terminé15.09.19 4:04
On your face
Kyo n’a pas aimé ce que tu as dit, cette vérité lâchée sans réfléchir. Tes capacités de réflexion ne sont plus vraiment là, en ce moment. Le mode survie et l’instinct, surtout. La dernière chose que tu veux est d’encore te retrouver par terre, en sang et en proie à ta phobie. Cependant, avec sa réaction immédiate, ça risque d’arriver. Dès qu’il amorce ce mouvement vers toi, tu te recules encore, cherchant inconsciemment à le fuir. Dans cette salle informatique, ce n’est clairement pas l’endroit pour échapper à quelqu’un; à moins de lui balancer un ordinateur à la gueule. Ou un écran. Même, tu songes que s’il faut que tu te défendes en utilisant ta prothèse, tu le feras. Si tu n’es pas simplement paralysé face à lui, face au sang, face à la décomposition... Heureusement, il s’arrête d’un coup. Est-ce que ça ira pour toi? Parvient-il à se calmer? Tu restes à l’affût, prêt à amorcer un mouvement défensif. La surprise mêlée d’incompréhension survient en le voyant se retourner, mais surtout frapper dans le mur. Saisi malgré toi, tu t’exclames. « Fuck, mais t’es pas bien! » Il te fait encore plus peur maintenant. À la force qu’il a mise... Ta première pensée est que c’est bien fait pour lui, qu’il se soit cassé des doigts ou le poignet. Ça devrait le calmer et tu devrais pouvoir respirer sans craindre qu’il s’acharne sur toi. Ou qu’il essaie de te retenir parce que là, c’est clair que tu ne restes pas ici. Hors de question. Tu as en main toutes les informations nécessaires pour les fabrications, qu’il aille voir ailleurs si tu y es.

Étrange que tu ne remettes pas en question l’envie de l’aider, de lui fournir les potions dont il a besoin.

Toujours sur tes gardes, tu ramasses ton portable pour le mettre dans une de tes poches de pantalon. Tu comptes ramener aussi les branches. Tant qu’à avoir souffert à ce point à cause d’elles, vaut mieux les utiliser pour tes potions. Et dire qu’il reste encore les racines sur tes épaules, descendant dans ton dos... Plus tard, tu y réfléchiras plus en détail. Tandis que tu allais te pencher pour ramasser les branches, Kyo bouge, ce qui te fait te redresser. Il lui reste une main après tout. Plutôt que venir vers toi, il retourne à l’ordinateur emprunté plus tôt et rédige péniblement un message. Message qu’il cherche ensuite à te montrer. Avec précaution, toujours sans trop le regarder, mais en ne le sortant jamais de ton champ de vision, tu t’approches pour lire. Bon au final, c’est lui qui part et ça te va très bien ainsi. « Parfait. » Il n’y a rien de plus à dire. Pendant qu’il sort, tu souffles un bon coup, relâchant la pression. Néanmoins, tu es plutôt pressé de retrouver un endroit avec une bonne odeur, alors tu ne tardes pas à ramasser les branches pour t’éclipser vers ton appart et ta chambre. Aucun détour, t’y rendant directement. Tu refermes la porte de ta chambre, retire ton haut puis te mets au travail, en commençant en plus à déloger les racines de ta peau. Ton énergie sera au plus bas après toute cette histoire...

C’est difficile de te concentrer en souffrant, en repensant à ce qui s’est passé. Les émotions sont encore vives. La potion est entamée, il ne reste pas grand-chose pour la finir, mais il reste ensuite le parfum et ça sera plus long... Donc t’attrapes un de tes bonbons qui coupe les émotions. Ça t’aidera. Tout en le faisant fondre dans ta bouche, tu poursuis ce que tu faisais. Il prendra un peu de temps à agir, sauf que c’est déjà un soulagement de l’avoir. Donc, les minutes défilent. La potion est prête en même temps que ce qui restait de branche et de racines sur ton épaule droite tombe. Le parfum te prend un bon trente minutes à réaliser, puis ton autre épaule perd aussi les racines. Il ne te reste plus qu’à goûter et à lui apporter le tout... Une cuillère en bouche en pensant à Rik — le goût est correct —, et tu vérifies que ça a fonctionné. Dommage, bien que tu aies tous les traits de ton frère, ta jambe n’est pas revenue... Rapidement, tu te changes de haut, optant pour un sweat-shirt noir ample, ayant plus de musculatures sous l’apparence de ton jumeau. Tu te soigneras au retour, ayant appliqué des bandages sur tes épaules. Les deux potions et le parfum en main, tu te rends à l’appart Kiss.

Difficile de frapper avec tes mains, ayant trois flacons fragiles entre les doigts. Tu utilises alors ton pied, celui de ta prothèse, pour frapper doucement. Une fois la porte de l’appart franchie, tu te rends à celle de la chambre de Kyo, y frappant aussi. « C’est Rizzen », dis-tu à travers la porte d'une voix très neutre à cause de l'effet du bonbon, « j’ai tout ce qu’il te faut. » Sauf que tu ne le préviens pas d’être quelque peu différent. Ça attendra, si non seulement il le remarque.

Codage par Libella sur Graphiorum
Invité
Anonymous
Invité
évolution
#19
Terminé16.09.19 19:03
On Your Face

Un jour, faudrait que tu fasses un stage de “Comment gérer sa colère”. Parce que cogner dans un mur, c’est pas une bonne réponse.

Il avait bien entendu l’exclamation de surprise de Rizzen, mais il prit grand soin de l’ignorer. De toute manière, avec la douleur fugace qui s’emparait de sa main, il n’avait pas besoin de faire de grand effort pour oublier l’autre. Mais, au moins, s’il y avait un point positif dans cette histoire, c’était qu’il retrouvait un semblant de calme. S’il avait mal, il pouvait se concentrer plus de cinq secondes sur une idée. Pas comme auparavant ou chaque pensée résonnait dans sa caboche avec une intensité multipliée par cent.

Il prenait conscience, peu à peu, à quel point il devait être flippant, dans cet état. Le corps en décomposition, la colère qui animait ses gestes. Il s’imaginait, face à lui-même et le constat n’était pas flatteur. Loin de là. Il en était à un point où il ne se reconnaissait plus… Et il pensait que Seiya l’aurait sans doute quitter s’il avait été là. Et ça lui faisait encore plus mal, mentalement. Ou si son petit ami n’aurait pas été dans ses extrêmes, il l’aurait forcé à consulter. un psy ou autre, juste quelqu’un qui l’aiderait à contenir et évacuer sa rage sans cogner ce qui se trouve devant lui.

Pour éviter de péter à nouveau un câble, il entreprit de quitter la pièce. Laisser Rizzen travailler, s’il en avait encore la volonté. Comme dit, si le nécromancien refusait dorénavant de lui apporter son aide, il comprendrait. Il était allé trop loin et il le savait. Mais, comme toujours, il réfléchissait après avoir agi. Une de ses faiblesses qu’il ne parvenait pas à vaincre. Évitant de soupirer et de grogner face à la douleur de sa main, il écrivit avec le peu de force qu’il lui restait un message à l’attention de l’autre spectre, annonce qui semble le ravir.

Tu m’étonnes, avec ta gueule, ton odeur et ton comportement, c’est pas surprenant qu’il ne veuille plus être dans la même pièce.

Une fois encore, il n’eut aucune réaction à son égard, se contentant de quitter la salle informatique pour se rendre à son appartement. Sa main lui faisait toujours un mal de chien, une grimace étirant ses traits de zombie lorsqu’il heurta malencontreusement le mur. Difficile de marcher droit, dans son état. Il parvient néanmoins à trouver refuge dans sa chambre. Une fois dans la pièce, il se laissa tomber au sol, glissant le long de la porte. Une fois encore, les émotions furent vives. De la peine, beaucoup de peine. Elle se manifesta par des larmes, rapidement accompagné par des sanglots.

Tu craques, totalement.

Incapable de dire combien de temps il était resté adossé là, à pleurer de tout son saoul. Les larmes avaient fini par se tarir, par manque d’hydratation, peut-être. Ou simplement parce que la douleur exprimée par cette réaction lui faisait du bien. Il avait désormais un mal de crâne carabiné, sans doute aussi un peu de fièvre à cause de cette main en lambeau qu’il ne soignait pas. C’était bizarre, d’ailleurs. L’autre était en pleine décomposition, dans un sale état aussi, mais il n’en éprouvait aucune douleur. Mais celle qui avait frappé le mur de plein fouet… Argh. Il serrait les dents, se rendant à peine compte que, finalement, il se faisait peu à peu à son aspect. Du moins… Il n’avait plus envie de vomir en voyant tout ce sang. L’odeur en revanche…

Il poussa un soupir, cherchant dans son pantalon son paquet de cigarette. L’envie d’en griller une était revenue au galop et même s’il n’aimait pas fumer dans la pièce où il dormait, il faisait une exception. Hors de question de quitter sa chambre, trop de risques de croiser un de ses colloc’. Et pour fumer avec des joues manquantes… C’était tout une histoire. S’il n’était pas aussi déprimé, sans doute aurait-il trouvé ça marrant. Pour aspirer la fumée dans ses poumons, il était forcé de plaquer ses mains décomposées sur son visage pour bloquer l’air, sinon cette dernière se faisait la mal et il n’aspirait que dalle. C’était presque ridicule… Mais ça avait le mérite de le faire penser un peu à autre chose qu’à sa condition actuelle.

Il était encore assis bêtement devant sa porte, quand Rizzen vint à y frapper. Il sursauta face à la surprise, ne s’attendant pas à ce qu’il vienne réellement. Sa clope était presque finie, désormais. Il n’émit aucun son, toujours sujet à son mutisme malgré le calme qui s’était un peu installé dans sa poitrine. Il se releva, gardant la cigarette entre ses dents avant d’ouvrir la porte. Il cligna des yeux, plusieurs fois, en voyant l’apparence du nécromancien. Euh… Il avait pas un peu changé ? Il fronça les sourcils, constatant ensuite qu’il paraissait pas mal chargé. Il se décala alors, le laissant entrer pour qu’il puisse poser les affaires sur le bureau… Même si l’odeur qui régnait dans la pièce devait affreusement lui piquer le nez.

Quant à toi, t’as même pas capté qu’il y a encore des traces de larmes sous tes yeux mais tu t’en fous un peu.

Il chercha un stylo et un papier, histoire de pouvoir communiquer, lui montrant la feuille après sa rédaction.

Le parfum en premier, je pense ?

Il fixa ensuite ses mains, fronçant un peu plus les sourcils.

Pourquoi trois ?
Codage par Libella sur Graphiorum
Invité
Anonymous
Rizzen Arai
évolution
#20
Terminé17.09.19 0:44
On your face
Après avoir frappé à la porte et annoncé qu’il s’agissait bien de toi — pour qu’il t’ouvre —, tu attends quelques secondes de plus avant que Kyo se manifeste. Et franchement, il fait encore plus peur à voir et tu te trouves des plus chanceux d’avoir eu ce bonbon qui coupe des émotions. Visiblement, il est aussi efficace pour freiner la phobie du sang; parfait ainsi. L’odeur qui règne avec la cigarette et la décomposition est dégueulasse. T’en affiches presque un haut-le-cœur que tu parviens à contrôler in extremis. Vraiment, l’envie de rester ici longtemps n’y est pas. Tu comptes régler cette histoire au plus vite pour aller te soigner et te reposer. Le commentaire a failli être dit à voix haute, comme quoi il ne s’aide pas du tout quant à l’odeur, mais il est retenu en travers ta gorge. Ça vaut mieux, l’idée de recevoir un nouveau poing sur la gueule t’en dissuade. T’as pas l’habitude de te taire, mais franchement, t’as rarement été face à une personne si violente. Au moins, il semble s’être calmé et ce n’est pas plus mal.

En tout cas, remarquer le regard insistant en te voyant n’est pas difficile. En comprendre la raison non plus. Tes yeux sont passés du vert au bleu, tes cheveux sont un peu plus courts. Ça se voit. Les précisions sont donc de mises pour chasser tout possible malentendu. « J’ai testé la potion comme je te l’avais dit. J’ai pris l’apparence de mon jumeau. » Voilà qui devrait le rassurer, bien qu’il ne semblait pas si perturbé. Toi tu l’es un peu d’avoir vu le visage de Rik si inexpressif, toujours à cause du bonbon. « J’ai juste bu une cuillère alors c’est possible que je reprenne mon apparence sous peu. » Une précision supplémentaire pendant que Kyo chercha quelque chose. De toute évidence, il ne parvient toujours pas à parler. Et il n’a plus de portable. Pratique... Tourner la langue sept fois avant de parler, hein. Une chance que le bonbon fait toujours effet, ça t’aide grandement, à tous les niveaux, y compris à te la fermer. D’ailleurs, ta voix reste neutre à un tel point qu’elle peut presque en paraître blasée. Tu te questionnais sur l’efficacité, mais aussi l’utilité de telles sucreries confectionnées par des nécromanciens. Maintenant, tout est clair.

Bref, tu lis ce qui est écrit sur le papier qui t’est présenté. Ta réaction est instantanée. « Bonne idée, c’est le flacon violet. J’ai testé une flagrance florale vu que mon pouvoir me donne ce qu’il faut pour ça. » Tu te surprends à expliquer autant et à te justifier. De toute façon, s’il veut d’autres odeurs, il faudra qu’il aille ailleurs. Mis à part l’odeur du bois, de la végétation ou des fleurs, tu n’es pas en mesure, à moins d’acheter les ingrédients, de produire autre chose. Tu attendais que Kyo prenne le flacon, mais il écrit plutôt une autre question. « Parce que je t’ai apporté une potion de soin. C’est la verte. » Réponse directe, toujours sur une intonation neutre. Par contre, tu veux être clair qu’il s’agit d’une première et d’une dernière fois. « Elles coûtent la peau du cul alors les autres je me les garde pour les utilisations de mon pouvoir. Je ne sais pas en fabriquer pour le moment. » Ce type de potion est bien plus complexe et demande plus de temps de fabrication. C’est en plusieurs étapes, alors ça attendra ton passage aux Catacombes qu’il te faudrait faire sous peu. « Tu peux la boire tout de suite si tu veux, j’imagine que ce n’est pas très agréable ta main. »

Tu le laisses donc choisir l’ordre, expliquant un peu plus en détail les fonctionnements de chacune des potions et du parfum. « La potion de soin, tu souffriras quelques secondes, pendant qu’elle agit et replace ce qu’il y a à replacer. Après, tes blessures ne paraîtront plus du tout. » Ça explique son prix dément. Meilleure façon de se soigner et pour le moment, tu n’as expérimenté rien d’autre. Cette méthode te convient parfaitement. « La potion d’apparence, tu n’as qu’à penser à l’apparence que tu veux avoir au moment de la boire. Son effet est d’environ vingt-quatre heures. » C’est vraiment très utile pour les zombies. « Pas besoin de tout détailler dans ta tête, tant que tu visualises c’est bon. » Tu ignores si cette indication est très claire. Au pire, s’il a des questions, il n’aura qu’à les poser avant toute chose. « Puis le parfum, vaporise-le sur toi. C’est un peu « magique » comme une potion donc ça va te recouvrir entièrement. » Peut-être vas-tu trop vite pour lui donner des infos, mais tu veux vraiment ne pas t’attarder ici. Ton pauvre odorat souffre en ce moment... Néanmoins, tu te forces pour être sympa. « Si t’as des questions, y a qu’à les écrire » termines-tu en haussant doucement les épaules.

Codage par Libella sur Graphiorum
Contenu sponsorisé
évolution
Page 2 sur 3   1, 2, 3