Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Urie Kaneki
évolution
#1
Terminé24.09.17 23:12

Formulaire de merde, papiers de merde, lumière de merde!
Putain de bordel de merde.
Gratte-papier improvisé Eye-shut-up

Gratte-papier improvisé

- Formulaire A328B, réponse F3. Touché coulé -


Urie Kaneki, 20ans, second du roi des vampires, ou plutôt gratte-papier improvisé.

Je n’ai pas relevé le nez de ces papiers, foutus papiers. Comment t’as fait pour laisser ça traîner ainsi @Akio Yamada dis-moi? Putain de merde, je pensais arriver à bout de cela en quelques jours à peine pour me centrer sur des recherches bien plus définies. Bien plus importantes… Bien plus personnelles.

Mais le fait est que je n’ai touché qu’à la partie émergée de l’iceberg. J’ai revu le système de classement, répartissant les éléments en deux tas : « Foutrement urgent » et « Putain d’urgent ».

Une fois cette tâche accomplie je me suis attaqué aux paperasses " à faire sous risque de se faire démonter sévèrement ", celles devant être réglées pour le mois passé, dernier délais. Autant dire que je n’ai jamais autant gratté de papier que depuis que je suis à ce poste.

Nous sommes mardi, j’ai pris mes fonctions il y a de cela neuf jours. Et si au départ mon col de chemise était boutonné jusqu’à son dernier bouton et une cravate y était encore nouée, là les trois premiers boutons ont sauté, mes manches sont repliées jusqu’au dessus de mes coudes. Laissant à vue ma peau balafrée d’une mort que j’ai pris de plein fouet.

Je ne carbure à rien d’autres qu’aux cigarettes et aux chewing-gum. Le café a tendance à me rendre nerveux, brouillant mon esprit et faisant sensiblement trembler d’avantage mes doigts, mes mains. Ma jambe droite a cette mauvaise habitude de marquer le rythme d’une musique que je ne connais pas, allant de haut en bas sur la pointe de mon pied. Parfois mon stylo vrille entre mes doigts le temps que je termine de remplir et d’annoter quelques post-it. Là où sa signature manque, des éléments dont j’aurais besoin de plus d’informations… La passation de connaissances doit encore se faire, clairement. Mais je suis loin d’être un mauvais élève, j’apprends plutôt vite et ma motivation ne s’est qu’à peine étioler. J’arrive tôt, je repars tard, il y a même quelques jours où je ne suis pas reparti. J’ai investi ce bureau et mène à bien les tâches qui m’ont été confiées, avec une rigueur presque exagérée.

Je veux accéder à des données bien plus sensibles, je veux pouvoir fouiller des dossiers. J’ai tant à faire… Et si je ne viens pas à bout de cette foutue paperasse jamais je ne pourrai mettre la main dessus.

Ce poste n’est pourtant pas qu’un marche-pied à mes yeux. Pas qu’une simple possibilité de rattraper mes tortionnaires, non. J’ai besoin de faire quelque chose de ma mort, je veux m’investir. Je suis arrivé dans ce monde en étant paumé, un vampire m’a appris au détour d’un verre le sérieux penchant que j’avais pour le sang. Ça a été plus que violent. De toute façon avec lui tout est violent… Mon corps est encore marqué de mes premiers pas balbutiants dans le monde des vivants. J’aimerais… permettre d’éviter un massacre aux prochains jeunes vampires. Je ne comprenais pas pourquoi ce roi des vampires n’était jamais venu à ma rencontre auparavant d’ailleurs. J’aurais aimé pouvoir converser avec un type comme lui. Quoi que, en aurais-je été capable? Eden m’a permis de défouler ma rage et à présent je suis plus ou moins apte à communiquer. Mais j’aurais aimé avoir un référent, quelqu’un avec qui échanger sur ce changement drastique de ma condition qui n’était pas de ma volonté.

Et lorsque je vois tout ce qui traîne dans ce bureau je comprends mieux que ce temps ne soit pas disponible. Pourtant ça devrait être nécessaire. Les vampires sont une race sanguinaire, et j’ai beau en faire désormais partie, j’en ai toujours une mauvaise opinion et je ne m’alimente que très peu. Je cherche un foutu moyen de « bien faire », encore bouffé par l’idée que je m’alimente de la mort.

En clair je me démène avec mes moyens, et là c’est un stylo bille noir que je ne fais qu’agiter entre mes doigts depuis cinq minutes. Mes cernes contrastent avec mon teint blafard. Je suis sûrement anémié, en manque de sommeil et le grésillement de la lampe de mon bureau commence sérieusement à me niquer les yeux. Ma nuque me fait un mal de chien et j’ai commencé à lorgner sur mon paquet de cigarettes qui traîne entre quelques dossiers.



J’ai craqué et au passage, j’ai totalement oublié si Akio était là, ce type est un peu comme moi je crois, il n'aime pas parler pour ne rien dire alors c'est plutôt silencieux au bureau. Puis comme il me permet de fumer dans la pièce lorsqu’il n’est pas là… Je suis tellement pris par ces papiers que j’ai allumé ma clope par réflexe, espérant qu’elle me permettra de tenir quelques heures de plus.

Gratte-papier improvisé Mouth-shut-up
Invité
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Akio Yamada
évolution
#2
Terminé25.09.17 19:15

A l'heure ou je me couche

Dans tes oreilles, les notes d’un jazz lent et sensuel retentissent. Ce genre de morceau qui d’habitude te donne des frissons et te captive. Ce genre de morceau que d’habitude tu te délectes d’écouter sur un trente-trois tours, seul, en une après-midi ensoleillée. Certains pourraient comparer la sensation à celle de prendre le temps de fumer un cigare bien fait, qu’on avait sauvé pour une occasion spéciale; cependant tu ne fumes pas, et les attraits des cigares te semblent bien trop étrangers et trop peu appétissants. Toi, ton plaisir, c’est la musique et les muscles des chevaux qui roulent sous tes cuisses. Bien étranges plaisirs aux yeux de ceux qui te voient pour la première fois; on pourrait te croire baron de mafia, prenant plaisir aux jeux d’argents et à la vue du sang. Tes intérêts sont tout autres, et tu apprécies avoir ton jardin secret. Les apparences sont toujours trompeuses, et tu aimes les percer à jour. Tu aimes aussi rester un mystère; ça donne moins de prises à tes adversaires. Quand à ce qui est de tes alliés… Tes actes font figure de marque de confiance. Ils n’ont pas besoin de plus pour savoir que tu es fiable.

Tu as les yeux fermés, la tête dans tes bras croisés sur ton bureau. Tu t'étais installé après une journée entière à pister un autre abruti qui avait violé une lémure -telle que tu l'avais vu, elle allait tourner chimère à cause de ça. Entre deux coups de fil avec les Mangemorts, tu avais eu un entretien avec une jeune femme qui montait sa société, et tu en avais profité pour l'inciter à utiliser tes services d'insertion pour recruter des employés. Tu aurais aimé emmené Urie sur au moins la moitié des cas, mais il était alors encore occuper à gérer la tonne de paperasse qui était restée intouchée depuis la disparition de ton dernier secrétaire. Tu étais rentré au bureau, avais ressorti le dossier de la jeune fille pour y jeter un dernier coup d'oeil, un casque onéreux sur les oreilles, et puis tu avais décidé de profiter un peu de la musique en te reposant. Toi, dormir d'épuisement ? Tu le nierais si on te le disais. Pourtant ta respiration s'est bel est bien approfondie, et tu as sur le visage l'air de celui qui dort du sommeil du juste. Dans une position peu confortable certes, mais tu as vu pire. Après tout, tu passes ta vie au bureau, il n'y a pas de lit et tu as bien besoin de dormir parfois.

Tu aurais pu continuer à dormir encore quelques heures, si une odeur désagréable t'avait pas fait émerger. Tu fronces les narines quand l'odeur de la cigarette vient les frôler; tu es sensible aux odeurs, toi l'ancien sourd. La senteur vient se loger dans l'arrière de ton crane et tu te relèves, reprenant tes esprits rapidement. Urie. C'est vrai. Il est là. En même temps ça fait plus d'une semaine que tu ne le vois que dans le bureau.
Tu te passes la main sur le visage et tu grogne.

- Urie. Clope.


C'est bien assez long pour des paroles prononcées quelques secondes après un réveil soudain. Il connaît les règles, et tu ne doutes pas qu'il va t’obéir -c'est en partie pour ça que tu l'as choisi; un soldat, ça sait obéir aux ordres. Lui a aussi le mérite supplémentaire d'être futé.

Tu te masses rapidement les joues, un peu patraque de ta sieste improvisée, et tu jettes un rapide coup d'oeil à l'horloge. Quelle heure ? Beaucoup trop tard à ton goût. Mais les quelques heures de sommeil t'ont quand même donné un peu de répit. Tes yeux viennent trouver le dossier que tu as laissé sur le bureau, et tu le rangés dans ton tiroir de “trucs en cours”. Pas très précis mais au moins tu l'auras sous la main si besoin.
Après le massage viennent les étirements. On dirait un vieux tigre qui se met en marche. Tu te lèves. Passer des heures dans une chaise ce n'est pas vraiment ton truc. Tu te dégourdis les jambes en t’approchant du bureau que tu as installé pour Urie, et qu'il a bien commencé à utiliser. Ton attention se porte sur la montagne de dossiers qu'il est en train de traiter. Quel bordel. Heureusement qu'il est là pour s'en occuper.

- T'as quelque chose pour moi ?

Il t'a déjà passé quelques dossiers à signer et tu ne doutes pas que ça sera encore le cas à l'avenir.
Tes mains viennent fouiller sans trop déranger les t'as qui semblent en attente, et tu en sors quelques trucs qui t’accrochent l'oeil pour y jeter un coup d'oeil rapide. Attrapant un stylo, tu signes ce qui te semble bon, et tu lui tends; ce n’est qu’à ce moment que tu te rends compte de l’état dans lequel est Urie.

Il a l’air encore plus crevé que toi, et c’est d’autant plus flagrant sur sa peau pâle et au vu de sa tenue. Ta main s’arrête en l’air et tu le fixe quelques secondes avant de reposer brutalement les feuilles sur le bureau.

- Pause. Maintenant.

Il en a bien besoin. Tu es même à deux doigts de le renvoyer chez lui.

notes: J'avais du temps dans le RER donc je me suis fait plez à te rep huhu

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Urie Kaneki
évolution
#3
Terminé25.09.17 23:10

Formulaire de merde, papiers de merde, lumière de merde!
Putain de bordel de merde.
Gratte-papier improvisé Eye-shut-up

Gratte-papier improvisé

- Formulaire A328B, réponse F3. Touché coulé -


Tu m'étonnes que je l'ai oublié, bien trop pris dans mes papelards et lui englouti par un sommeil qui lui semblait nécessaire. Le sommeil ne devrait pas être nécessaire, au plus une lubie mais pas une condition sine qua none pour tenir. Car j'en manque et ça ne me va pas d'oublier la présence de mon boss dans la pièce, même s'il dort comme une loutre.

J'ai à peine eu le temps d'aspirer ma seconde bouffée de nicotine que sa voix résonne, manquant de me faire sursauter et avaler de travers. A peu de choses je l'éteignais dans ma paume. Ces papiers vont rendre mon activité cérébrale aussi fluctuante que celle d''un concombre de mer.

" Désolé. "

Je souffle entre mes lèvres un juron d'en arriver à cet état. Cherchant le cendrier pour y écraser ma belle à peine entamée. Je te reprends après je te le promets, toi et moi on n'en a pas terminé.

Relevant le nez de mes dossiers je plaque mes cheveux vers l'arrière et cligne des yeux, tentant de faire passer un sursaut de vie dans mon cerveau pour reconnecter mes neurones. Ça ne semble pas tant fonctionner et c'est sur mon visage fatigué que passe ma paume, comme pour en ôter les traits tirés de ces heures acharnées.

Si j'ai des choses pour toi? Si tu savais. Machinalement je pointe une pile de dossiers dans laquelle tu viens déjà de tirer. 



" Ces dossiers là à signer, je les enverrai demain aux services adéquats. " il est trop tard désormais, à en juger par l'heure que m'indique ma montre. 

Mon organisation semble te convenir et rapidement tout s'est bien goupillé entre toi et moi à ce niveau. En même temps, le post-it " à signer " sur les dossiers doit t'orienter un chouilla. Je dis ça, j'dis rien.

J'ai placé ma main sur une autre pile de quatre dossiers. " Il faut que tu lises ceux-là, j'ai surligné les points importants pour que ça aille plus vite pour toi… " t'y couperas pas mon gars, je t'en ai facilement évité plus d'une trentaine. Si t'avais pas roupillé je t'aurai fait bosser. Si je t'avais pas oublié aussi. 

" Le deuxième traîne depuis longtemps, mais j'ai réussi à demander un délai le temps que tu le lises. Soit demain soir dernier carat. Une histoire de pass pour accéder au monde des vivants, le dossier n'a pas été correctement rempli et ça pose soucis dans les chiffres de passage de la porte. "

Je m'enfonce dans le siège et opère une rotation pour t'avoir d'avantage dans mon champs de vision. Reprenant les dossiers que tu me tends pour les placer dans la pile " a voté " une fois une vérification sommaire pour être certain, tournant les pages à la recherche de ces posts-it que j'amène jusque dans mon lit quand j'y pionce.

Les feuilles sur le bureau, je lève le nez vers toi, bénissant inconsciemment ces mots que tu prononces. Mon corps s'est légèrement relâché comme si on le délivrait d'un poids terrible. Puis je me rends compte vu comme tu me fixes que ça n'est probablement pas une pause comme ça. C'est si terrible que ça? 

Je me redresse et quitte le siège qui torture mes lombaires, je ne suis pas de ceux qui aiment à être vissés sur une chaise. Clairement pas. Ça se voit à ma nervosité, à mon corps tout court. Ma cigarette éteinte a vite fait d'être rallumée par un zippo au blason de mon ancien escadron et je me place à la fenêtre que j'ouvre. Laissant mon bras en extérieur pour t'éviter cette odeur que tu ne sembles pas aimer.

" D'ici la fin de la semaine on sera à jour. " Si mon cerveau ne se met pas à fondre. " J'ai pu faire traîner certains dossiers avec quelques courbettes… "



Relevant les yeux vers toi, je ne peux m'en empêcher, tu as encore des yeux fatigués de ta sieste improvisée. Et surtout une marque sur la joue, de celles que l'on remarque sur les élèves inattentifs en cours.

" Bien dormi? "

Loin d'être une critique, t'as l'air aussi claqué que moi. Mais j'aimerais savoir, pourquoi es-tu devenu le roi des vampires vu la quantité monstre de boulot que cela nécessite? Quelles ont été tes motivations?

Gratte-papier improvisé Mouth-shut-up
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Akio Yamada
évolution
#4
Terminé01.10.17 1:57

A l'heure ou je me couche

Si il y a bien quelque chose de constant dans ton caractère, c’est à quel point tu es obstiné. Obstiné à trouver un sens à ta vie, obstiné à gagner, ou obstiné à te consacrer à ta passion. A force de vivre avec toi-même, Akio, tu as fini par te connaître. Sans but, tu n’es que l’ombre de toi-même. Sans réel objectif, quelle qu’en soit la taille et l’ambition, tu tournes en rond. Pire même; tu es malheureux. A ce jour, un seul objectif t’obsède : faire avancer les vampires. S’occuper d’eux. Arracher miette par miette bien être, confort, sécurité. Leur faire une place. Et ça ne se réalisera qu’avec de l’ordre et de la discipline.

Ce qu’il est important de réaliser, quand on voit ton développement au fil des années, c’est que cet objectif fou t’a changé, petit à petit. Oui, quelque part, il est égoïste, puisqu’il repose sur ta proche personne, ton propre pouvoir, ta propre influence. Mais tu as appris à te soucier de ceux pour qui tu dévoues toute cette énergie. L’empathie, la compassion… Ces choses que tu n’avais autrement qu’avec les animaux. Plus tu les écoutes, plus ils deviennent importants. Et plus qu’être le symbole de ton impuissance, voir quelqu’un de mal en point te rebique.

Les cernes d’Urie ont donc, quelque part, réveillé ta corde sensible. Bien sûr, tu te gardes bien de l’exprimer tout haut, ou corporellement, mais tu vois très bien que ta décision était la bonne quand le soulagement vient très clairement le frapper -et qu’il part fumer une de ses foutues cigarettes à la fenêtre. En temps normal, tu aurais encore râlé -ton odorat est très fin et pas besoin qu’on te crache la fumée au visage pour savoir que quelqu’un est en train de fumer pas loin de toi- mais tu t’abstiens et tu préfères lire en travers les documents qu’il t’a tendu. Du boulot, encore du boulot… Il faut croire qu’il se tue à la tâche. C’est urgent, certes, mais…

- Si besoin, raconte que je suis en chasse. Ils comprendront.

Si ça traînait, c’était bien que ça ne devait pas être d’une importance vitale. Et puis c’était pas comme si Joshua était une bête d’administration. Même si il s’est dernièrement attribué le surnom de “dragon des archives”, il saute toujours sur une occasion d’embêter un quidam qui l’intéressait. Tu refuses de croire qu’il avait quoi que ce soit d’à jour dans son bureau. Sauf si la Faucheuse s’était chargé du dossier, bien sûr.

Tu reposes le dossier. Assez parlé de travail. Urie est surmené, et tu n’as pas envie de le pousser à se priver de sa santé pour effectuer son job. Bien que tu trouves cela tout à fait admirable, à vrai dire. La détermination et l’opiniâtreté qui transparaissent dans le travail d’Urie t’inspirent confiance. Encore quelques jours et tu commenceras sûrement à l’apprécier. Peut-être pas lui faire pleinement confiance, mais au moins à te sentir pleinement à l’aise en sa compagnie.

Il te demande si tu as bien dormi et tu ne réponds pas; à la place, un rictus qui a tout d’un demi-sourire prend tes lèvres, et tu te retournes vers la bouilloire qui trône pas, loin, appuyant sur un bouton pour faire chauffer l’eau restante dedans.

- Thé ?

C’est plus une affirmation qu’une question. Tu choisis avec soin un sachet de thé, que tu disposes dans deux tasses. Tu es d’habitude plus un homme de café, mais pour certaines occasions le thé te paraît plus approprié. Tes doigts affichent discrètement leur intérêt pour le parfum que tu as choisi en signant, tandis que tu te retournes vers celui qui a bien l’air de devenir ton second.

- De toi à moi; banalités mises de côté. Pourquoi avoir répondu à mon annonce ? Qu’est-ce que tu veux en tirer ?

C’est une question qui te brûle la langue depuis que tu l’as eu au téléphone pour la première fois. Elle est prononcée brutalement, avec peu de tact, mais tu espère qu’il en sera de même pour la réponse. Rien ne vaut les informations à nu, en toute honnêteté, sans faux semblants. De toute façon entre vous deux c’est comme ça que tu voudrais que les choses se passent. Ce n’est pas une question de rang, ou de pouvoir; c’est une question de faire les choses avec efficacité et précision. Il n’y a rien de pire dans une équipe que deux égos qui s’entrechoquent. Tu ne veux pas que votre collaboration soit gâchée par une potentielle bombe à retardement.

notes: Il est pas foufou mais voilà Gratte-papier improvisé 3946617890

Invité
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Urie Kaneki
évolution
#5
Terminé02.10.17 5:33

Formulaire de merde, papiers de merde, lumière de merde!
Putain de bordel de merde.
Gratte-papier improvisé Eye-shut-up

Gratte-papier improvisé

- Formulaire A328B, réponse F3. Touché coulé -


Tu risques de jouer du violon souvent si c'est ta corde sensible. Elles sont un peu ma marque de fabrique tu sais?

" Déjà fait, à force ils n'y croient plus tellement. " j'ai un sourire en coin, si tu savais les excuses que j'ai dû avancer… 

J'ai tout de même hoché la tête en te fixant distraitement, c'est vrai que tu es souvent en déplacement ou en vadrouille je ne sais où. Et je dois avouer que plus j'ai le cul vissé sur cette chaise et plus l'envie de tout envoyer chier pour te suivre me prend. Mais bon, je suis second du roi et accessoirement son gratte-papiers le temps de remettre les dossiers d'équerre… Le temps de faire mes preuves aussi je suppose. Car tu sembles souvent poser ton regard sur moi comme si tu me jaugeais, comme si tu m'évaluais. Je le sens parfois et je ne dis rien, de toute façon qu'est-ce que je pourrais dire. Je suis bel et bien là pour gravir les échelons et ça passe par toi et ton consentement. Non, ne t'en fais pas. Je ne lorgne pas sur ton trône.

Quoi que, ton siège a quand même l'air vachement plus confortable que le mien!

Je croise un bras autour de mon buste, l'autre toujours en extérieur pour tenir la fumée le plus éloigné de toi. J'en ai réellement besoin. Je suis un fumeur assez compulsif et je gagnerais beaucoup de temps et de concentration à pouvoir fumer ici. Mais je fais avec, tu m'as dit que ce bureau serait temporaire donc je prend le pli. Et si ça se trouve ça me permettra peut-être de réduire ma consommation qui sait? @"Ael Shanks" serait sûrement contente de ce miracle.

Je n'ai pas eu l'impression d'avoir grand choix quant au thé, j'ai juste haussé les épaules sans être bien certain que tu l'aies même remarqué.

Je m'installe d'avantage à la fenêtre, adossé contre son encadrement. Une jambe repliée vers l'extérieur, l'autre touchant le sol comme un point d'ancrage. Comme si je pouvais tomber malgré la rambarde. Mais j'ai bien fait de rester planté dans le sol, car je ne m'attendais pas - maintenant du moins - à cette question.

Non, effectivement Akio. Pour le tact, on y repassera.



Je t'ai fixé, une seconde peut-être. Jaugeant encore la teneur de tes propos. Me demandant bien ce que tu pouvais essayer de grapiller comme information de ma part. Toi et moi nous parlons peu, très peu. Ne communiquons qu'avec des phrases simples, exemptes de bien des futilités et parfois la courtoisie et la politesse nous passent au-dessus tant elles nous font perdre du temps dans leur formulation.

Tu me dis "y'a quoi?" je te dis "ça" et puis basta. Restons-en là. Quoi que… Je sens bizarrement que cette question n'est pas là que pour meubler. Et j'avoue que… Je me suis posé quasiment la même question quant à ta place de roi des vampires alors…

Alors quoi hein? J'opine, tournant un instant le visage vers la fenêtre pour porter la cigarette à mes lèvres. Lentement j'aspire cette fumée dont je ne crains plus rien maintenant que je suis mort, j'en abuse même depuis que j'ai conscience de cet état. A vrai dire, je prends le temps de rassembler mes idées et de savoir ce que je dois répondre à cette question. Je n'ai pas pris le temps de trouver de réponse toute prête du style "la possibilité d'évoluer au sein d'une entreprise dynamique" et d'autres banalités que tu veux écarter justement. 

J'ai un rictus, la vérité vraie hein. Un coup d'oeil un coin, je recrache ce nuage de volutes et reviens à toi, essuyant par la même cette expression pour reprendre mes airs impassibles plutôt confortables.

On y est donc, toi et moi, mes intentions. Ça passe ou ça casse comme dirait l'autre.

" L'accès aux dossiers de tous les vampires. Et des passages de la porte lorsque je suis mort. "

Mon index s'est levé, indiquant que c'était l'une des premières choses auxquelles j'ai pu penser en voyant cette annonce. Je ne vis -meurs?- actuellement que pour me venger.

" Aider les gens comme moi n'ayant pas la moindre idée de la race à laquelle ils appartiennent en passant dans l'autre monde. Et essayer de faciliter la transition d'humain à vampire. Sans qu'ils pètent un plomb à cause de la faim et de la façon de se nourrir. " Second point, mon majeur.

De mon vivant j'ai déjà été amené à ôter la vie. Par ma carrière militaire on m'a appris à cloisonner mon esprit. Mais tout le monde ne peut pas se confronter avec l'idée de tuer sans en ressortir sain d'esprit. Du moins... Je ne le pense pas.

La mienne - de faim - n'est toujours pas passée d'ailleurs. Mon teint blafard et mes dents constamment de sortie le prouvent. Ma nervosité vient de cette faim que je calme par tous les moyens avec d'autres vices, clopes, sexe, boulot. 

" Trouver quelque chose à quoi participer dans ce monde auquel je ne connais rien et dont je suis étranger. " dans lequel je ne suis plus rien alors que vivant j'étais voué à un avenir prometteur. Troisième point, illustré par mon annulaire.  

Je veux faire quelque chose dans ce monde. Je veux… qu'une fois mon enquête terminée, vengé de mes tortionnaires, j'ai quelque chose à quoi me retenir. Ils sont mon obsession actuellement et je sais qu'à ce rythme je vais finir droit dans un mur. Le jour où j'aurai fini il n'y aura plus rien. Juste un vide immense. Et je sais déjà comment me foutre en l'air si je ne fais rien.

" Je voulais te rencontrer. " Point bonus, auriculaire, il est cadeau. Un mouvement de tête vers toi. Je tire sur ma clope brièvement comme si j'avais besoin d'une pause et je reprends.

" Toi, roi des vampires qui n'a pas eu le temps de croiser le chemin d'un type paumé à son arrivée. J'avais pas la moindre idée de l'abomination que j'étais devenu et de tout le bordel que ça allait m'amener… j'ai découvert ça de la pire manière qui soit. Et pas forcément en bonne compagnie.

@"Eden Indentshi" m'a roulé un patin dans un bar avec son haleine chargée de cet épais liquide pourpre et a tenté de m'en faire avaler de force.



Plus sérieusement, j'ai découvert mon addiction au sang et l'ai vécu assez violemment. Et sans l'acharnement d'Eden je ne serais sûrement plus de ce monde. 

En y réfléchissant, c'est presque un miracle que je sois dans ce bureau à bosser pour toi.

" Le prends pas comme si je t'en voulais. Quand je vois la tonne de boulot que t'as là… Je comprends mieux. Alors je suis là. Car j'ai touché le fond et que je sais. " J'hausse les épaules, de façon désinvolte. Mes mots n'ont pas d'émotions, ils sont neutres. Ils sont juste ce qu'ils sont, des mots. Alors je te le dis, je sais simplement ce que pourrait ressentir un nouveau vampire dans ce monde. Et peut-être ce qui va lui manquer. Des instructions, un soutien, etc…

Je suis au fait de la terreur d'apprendre que l'on est désormais de l'espèce qui nous a bouffé. Le choix cornélien entre son humanité ou de crever de faim en se nourrissant de la mort. Le dégoût de soi, les hauts-le-coeur, les nausées, les crises de manque, la folie... l'envie de crever.

J'ai soupiré, légèrement. Non pas que le sujet m'agace, non pas tellement. Tu m'as demandé alors je réponds. C'est simple. Mais je sens que je vais devoir m'étendre un peu plus sur tous ces points.

" Est-ce que tu as entendu parler des détails de ma mort Akio? Ou plus simple : que sais-tu de moi ? " tu t'es sûrement rencardé à mon sujet avant de m'embaucher non?

Gratte-papier improvisé Mouth-shut-up
Invité
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Akio Yamada
évolution
#6
Terminé10.01.18 22:16

A l'heure ou je me couche
Il te fixe. Ce n’est qu’une seconde mais c’est bien assez pour deviner que tu l’as surpris. A ce moment là il doit considérer ses options; et toi tu considères les tiennes. Ca ne t’enchante pas de te lancer dans une discussion aussi sérieuse aussi tard, mais tu ne veux pas repousser une telle opportunité. Après tout vous êtes tous les deux très occupés. Tu aurais pu aussi lui demander à son recrutement, mais ses actions t’ont plus convaincues que ses mots. Et ici, il est question de mots. D’intentions. D’ambitions. Des choses que les actions ont parfois bien du mal à retranscrire.
Tandis qu’il souffle la fumée de sa cigarette à l’extérieur, tu continues à le fixer intensément. Il a une expression un peu différente. Il te regarde du coin de l’oeil, tente de recomposer une expression neutre. Celle qui le protège, sûrement. Il te fait penser à toi, quelque part. C’est peut-être pour ça que tu l’apprécies tellement. Comme une sorte de narcissisme. Tu devrais t’y attendre, tu te connais à force. Il t’est difficile de te trouver des défauts.

" L'accès aux dossiers de tous les vampires. Et des passages de la porte lorsque je suis mort. "

Et voilà. Tes mains, traîtresses, accusent le coup. Un signe passe furieusement entre leurs doigts, apparaissant presque comme un réflexe nerveux. Tu ne t’en rends même pas compte; derrière ton air impénétrable se déroule un carnaval de pensées diverses, que tu tentes de mettre en ordre.
Logique, murmurent tes mains dans des signes furtifs. Vengeance. Traque. Justice.
Toi qui te demandes encore pourquoi il veut donc avoir accès à de tel renseignements, tu te fais guider par elles. Oui, c’est logique. La brève satisfaction du savoir te gagne, avant de te rappeler qu’il n’a que l’index levé. Tu t’assois à moitié sur le bureau, attentif.

Le second point te fait lâcher un rictus repu, et tes mains se font plus calmes. Il est bon. Ses paroles résonnent en toi et jumellent tes ambitions. Une de tes mains vient caresser le bois strié par les rainures du bureau, appréciant distraitement la texture sous tes doigts. Quelqu’un pourrait trouver le geste sensuel, mais c’est simplement une vieille habitude de sourd. Tu aimes expérimenter tes alentours avec tous tes sens.

" Trouver quelque chose à quoi participer dans ce monde auquel je ne connais rien et dont je suis étranger. "


Tu t’humidifie la lèvre inférieure en le fixant. Tu as envie de rire. Plus il te parle, et plus il te paraît dangereux -plus il te paraît semblable à toi. Cette place, tu te l’es forgée pour être un guide. Avant, tu étais perdu, comme lui. Sourd dans un pays des bruyants. Dans un pays où tu n’avais que les chevaux pour essayer de retrouver une place. Et puis, Joshua. Lui que tu détestes autant que tu le révères. C’est lui qui t’a ouvert la voie. Lui qui t’a donné un piédestal pour t’élancer. L’ambition, tu connais. L’ambition de laisser sa marque. D’avoir une mort qui éblouissent ceux qui avaient douté de toi lorsque tu étais vivant. C’est ta revanche. C’est ta destinée.
Quelle ironie d’être maintenant la personne qui prenne le même rôle que Joshua a joué pour toi auprès d’Urie. Tu n’as rien d’un mentor, rien d’un père, obsédé par ton boulot. Mais si tu peux offrir une place à tes côtés, tu le feras.

" Je voulais te rencontrer. "


Cette fois-ci tu es surpris. Tes mains s’arrêtent et tu lèves un peu le sourcil, l’invitant à continuer.

" Toi, roi des vampires qui n'a pas eu le temps de croiser le chemin d'un type paumé à son arrivée. J'avais pas la moindre idée de l'abomination que j'étais devenu et de tout le bordel que ça allait m'amener… j'ai découvert ça de la pire manière qui soit. Et pas forcément en bonne compagnie."


Ta curiosité est piquée à vif, et tu te repositionnes, les bras croisés. Il est vrai que tu n’étais pas présent lorsqu’il est mort. Oui, tu aurais dû. D’ailleurs, tu étais sûrement en chasse. Mais si tu te flagellais pour chaque personne que tu manquais sans faire exprès, tu n’en aurais jamais fini. Tu es légèrement sur la défensive, mais tu attends la suite.

" Le prends pas comme si je t'en voulais. Quand je vois la tonne de boulot que t'as là… Je comprends mieux. Alors je suis là. Car j'ai touché le fond et que je sais. "

Tu hoches la tête, lentement, digérant les informations qu’il vient de te fournir. Lui, toucher le fond ? Il faut croire que tu n’en sais pas autant que tu le pensais à son propos. Il te semble être un battant pourtant. Il n’y a qu’a voir la manière dont il joue son rôle depuis que tu l’as embauché : il travaille d’arrache-pied et il n’a jamais reculé devant la difficulté. Soudainement tu as envie de savoir ce qu’il vit actuellement. De l’aider. Un sentiment familier de possessivité t’envahit, celui qui te pousse à protéger les gens, ceux que tu considères comme ton peuple, ta famille.

Il soupire, et soudain il te questionne à son tour. Tu vas devoir sortir de ton mutisme habituel. C’est de bonne guerre. Tu soupires à ton tour et tu te décolles du bureau. Tes yeux se détachent de lui, et tu te diriges sans un mot vers le meuble en bois de valeur qui te sers de bureau. Tes doigts se promènent rapidement sur tes tiroirs et tu en ouvres un; c’est le dossier au dessus de la pile. Urie Kaneki. Tu relèves les yeux sur lui et tu te rapproches de lui -peu importe la fumée, tu veux être transparent. Qu’il aie confiance en toi. Après tout c’est sur la confiance que se base votre relation -et votre travail. Tu lui tends le dossier, qui est peu rempli mais qui comprend photo, récapitulatif de sa mort et de ce que l’Agence sait de sa vie.

« Tiens. C’est ton dossier. »

Il n’y a rien sur ce qu’il s’est passé après sa mort. Tu vérifies simplement les dossiers judiciaires de tes employés avant de les démarcher, et tu demandes à quelques uns de tes contacts si ils ont entendus parler d’eux. Sur Urie Kaneki, il n’y a pas grand chose qui se dit. Bien évidemment, tu t’es aussi fait ton propre avis.

« Je me doute bien que tu veux trouver tes meurtriers. Te venger. A vrai dire, si je te posais la question, c’est que je préfère savoir que ce n’est pas ta seule motivation. »


Tu le laisse parcourir les papiers, et tu hoches distraitement la tête.

« Si tu as besoin d’aide dans tes recherches… Je peux t’aider. J’ai des relations. Juste… Je veux être là si tu les retrouves. »


Tes yeux se fixent sur lui. Ton expression est sérieuse et sincère. Ce n’est pas rare que tu offres ton aide aux gens, mais cette fois tu n’attends rien de lui en échange. Juste sa confiance. Et la justice.

notes: 1160 mots Gratte-papier improvisé 3946617890

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Urie Kaneki
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#7
Terminé14.01.18 16:22

Formulaire de merde, papiers de merde, lumière de merde!
Putain de bordel de merde.
Gratte-papier improvisé Eye-shut-up

Gratte-papier improvisé

- Formulaire A328B, réponse F3. Touché coulé -


Désolé Akio mais avant de te considérer comme quelqu’un de sensuel, je te vois surtout comme mon supérieur avec la tronche aussi expressive que celle d’une pierre où la mousse aurait peut-être entamé de prendre racine à force du peu de mouvement de faciès qu’il s’y passe. C’la dit, ne le prend pas mal car je fais preuve d’au moins tout autant d’expressivité que toi sur ce coup. Alors… Au pire nous sommes logés à la même enseigne. Mais je remarque ces gestes et les observe distraitement, l’air de rien puisqu’ils sont dans mon champs de vision. Pourtant mes pupilles sont rivées sur toi, dans l’attente calme et à la fois plutôt nerveuse de ce que sera ta réponse quant à mes mots. Je joue cartes sur table et je vais voir si cela était un bon coup ou tout l’inverse.

Non effectivement, tu n’as pas toutes les informations sur moi et c’est tant mieux. Si tu savais tout ce par quoi j’étais passé en arrivant ici Akio… Je crois que tu n’aurais même pas accepté un seul entretien avec moi.

Je suis un battant, mais lorsqu’on s’en prend autant dans la gueule en aussi peu de temps, et que cela ne fait que de durer encore et encore, crois-moi que le plus solide putain de chêne se casse la gueule malgré ses fondations solides dans le sol. Je ne l’avouerai jamais aussi mais tu devrais prendre en compte le fait que je n’ai qu’une vingtaine d’années d’existence. Dans le monde des vivants, et à peine un an dans ce monde. Mais j’ai grandi, rapidement (non pas de blague sur la taille) et je suis à cette place. Tu m’as désigné comme second du roi donc tu dois voir en moi les capacités nécessaires pour tenir cette place.

Je suis curieux de ton silence, est-ce que tu vas décider que finalement mes ambitions ne sont pas en adéquation avec le poste? Je t’observe aller vers ton bureau sortir ce dossier. J’aurais dû fouiller tes tiroirs par pure curiosité. Mais cela n’aurait pas été… correct.

J’attrape ce que tu me tends et feuillète avec attention les pages. Cette photo… Un jour j’arriverai à ne pas ressembler à un ex yakuza tolard. Mais c’est pas encore d’actualité.

J’écoute ce que tu me dis, lisant attentivement… C’est amusant comme tout ce qui t’es tombé dans la gueule peut être résumé en quelques lignes. Dans la plus grande neutralité. Alors que c’était d’une violence viscérale lorsque cela m’est arrivé. J’ai été pris comme un jouet par un groupe de vampires, ma troupe a été exécutée, jour après jour l’un des membres de mon unité s’est fait ôter la vie sous mes yeux à mesure que l’on m’infligeait bien des sévices corporels et psychologiques.

J’ai ingéré, digéré et recraché bien des choses durant sept jours, mais ce que je sais c’est que cela m’a laissé un goût plus qu’amer. Je n’aime pas perdre et je n’aime pas ne pas avoir mes chances. J’ai sur mes épaules la faute de la mort de mes coéquipiers, un probable trouble post-traumatique , une appréciation de la douleur bien déviante désormais expliquant sûrement pourquoi je suis souvent couvert d’hématomes me venant des arènes underground et de ma relation avec Eden. Et surtout, un besoin de foutre de l’ordre dans tout cela, dans ce monde, et faire en sorte que jamais cela ne se reproduise pour qui que ce soit.

Je suis détruit, mais j’ai trop de fierté pour me l’avouer. Et toi tu n’en sais rien, tu ne l’imagines même pas avec le peu d’informations que tu as finalement.

Mes yeux se relève à ton annonce… être là lorsque je les retrouverai?

« Non. »

Je secoue négativement la tête. Ça n’est pas possible. Car je n’ai pas prévu d’être humain le jour où je retrouve ces crevures. J’en ai déjà récupéré une et elle attend sagement dans les tréfonds du Bchobiti. Je dois trouver ses amis. Un à un je vais les traquer et lorsqu’ils seront tous en ma possession… Ils vont comprendre.

Je me reprends, me rendant bien compte qu’une réponse aussi brève n’a rien de bon. Je secoue négativement la tête et écrase mon mégot dans le cendrier en rallumant une seconde cigarette presque aussitôt. Oui je suis dépendant à la nicotine aussi.

« Je suis ici pour avoir des informations sur eux, j’accepte ton aide mais ce qu’il se passera lorsque je les aurai tous eu, restera entre eux et moi… »

J’observe la fumée qui émane de ma cigarette puis reviens à mon interlocuteur.

« Tu n’étais pas là le jour de ma mort, ni le jour de mon arrivée dans ce monde Akio. Tu n’as pas la moindre idée d’à quel point… » à quel point quoi? « … c’est entre eux et moi. »

Eden m’a peut-être aussi fait la même proposition. Être là lorsque je les aurai. Lorsque ce jour arrivera soit mon sens de la justice me reviendra en plein dans la gueule et j’aurai l’air simplement con, soit il ne reviendra pas et je deviendrai alors un monstre. N’en suis-je de toute façon déjà pas un à devoir me nourrir de sang?.. Mon avis à ce propos reste bien difficile… Déjà la dernière fois Eden m’y a forcé et à la fin j’ai réclamé à ce qu’il me tue de l’avoir fait. Oh je sais, on ne peut pas mourir en étant déjà mort, du moins… Pas ainsi. Mais on peut sentir cette sensation nous envahir, remonter dans notre corps, parcourir notre échine. Sentir l’adrénaline puis l’angoisse de disparaitre exploser dans notre cerveau avant de perdre pieds.

J’ai gardé ma cigarette aux lèvres et j’ai tourné le visage, me délogeant de mon perchoir qu’était la fenêtre. Je me tiens ainsi face à toi et incline le visage.

« Pourquoi voudrais-tu être là? Qu’est-ce que tu attendras de moi lorsque je me retrouverai face à ceux qui m’ont mis dans cet état? » et quand je parle d’état ce ne sont pas toutes ces balafres qui inondent mon corps.

« J’ai je ne sais combien d’années à vivre dans ce monde. Je dois tout reprendre de zéro. Tout. Mes coéquipiers ayant terminé ici sont dans un sale état mental les rendant juste bons pour l’asile… Selon toi Akio, que méritent ces personnes? La justice ou… la loi du talion? »

Je suis grand partisan de cette seconde option. Je l’applique lorsqu’il ne s’agit pas de choses officielles, lorsqu’il ne s’agit pas d’entrer dans les ordres habituels. En arène c’est ma règle. Oeil pour oeil, dent pour dent.

« Ce que tu as besoin de savoir à mon propos c’est que je ne compterai jamais mes heures concernant ce poste et je serai un très bon élément. » tu l’as sûrement remarqué de toute façon, c’est toi qui m’impose de prendre des pauses souvent. « Et j’ai bien des idées concernant la façon dont devrait fonctionner la gestion des vampires, des nouveaux vampires, la façon dont ils devraient s’alimenter, etc… J’ai un regard neuf sur un monde où les vampires peuvent vivre jusqu’à 1600 ans. Je suis la personne adéquate pour ce poste. Mais je suis bien conscient que cet « à côté » qui concerna ma mort peut te paraître… une inconnue difficile à accepter. » et je me fiche de m’enfoncer dans l’illégalité pour pouvoir régler cette affaire. Mais je suis ici alors que la personne que je fréquente gère la pègre. Pour te dire.

« Alors dis-moi ton avis sur mon cas. Je sais qu’on ne parle pas, ou peu habituellement mais mettons cartes sur table, on n’en sera que plus efficaces par la suite toi et moi. Surtout que jusqu’ici tu ne sembles pas avoir à te plaindre de mon boulot. »

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Akio Yamada
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#8
Terminé20.02.18 16:45

A l'heure ou je me couche
Il ne se détourne pas de toi, et peu à peu tes sentiments de fierté narcissique fondent au soleil de ses yeux, aussi rapidement qu’ils étaient apparus. Tu te sens vieux. Esseulé par le temps, l’impression que tout recommence, tout est toujours pareil. Toi tu n’as jamais su qui t’avait mordu. Tu n’as aucun souvenir des derniers jours de ta vie, simplement de la douleur intense et de la fièvre qui te faisait tourner la tête. Ce n’est même pas un souvenir marquant; tu as eu l’impression de ne rien laisser derrière toi. Comme si c’était inévitable. Tu n’en veux à personne pour ta mort.

A côté, en comparaison, il y a Urie. Il est jeune, valide, il avait la vie devant lui. Il suffit de voir jusqu’où il veut aller pour se venger pour comprendre que cela lui tient à coeur. Toi, ça te dépasse. Au fond de toi tu aimerais qu’il abandonne cette chasse. Mais tu sais aussi que c’est impossible. La justice, celle qui te tient tant à coeur, doit être rendue.
Tes mains signent nerveusement tandis qu’il parcourt des yeux le dossier que tu lui as tendu.
Calme, calme, psalmodient-elles. Espoir. Futur.
C’est fou comme elles sont régulatrices de ton humeur. Celui qui sait les déchiffrer sait toujours ce qui te tracasse, comment tu te sens.

Tu t’inquiètes pour lui. Tu en as vu, des jeunes qui se perdaient dans leur désir de vengeance, qui devenaient finalement la même chose que leurs agresseurs. Ce cercle de violence infinie te rend malade.
C’est pour ça que tu te bats; tu espères mettre un peu de civilité dans tout ça. Et c’est pour ça que tu veux être aux côtés d’Urie; tu espères être un guide, un point de repère pour ne pas qu’il se perde dans cette sombre destinée.

Quelque part cette perspective t’effraie. Ca serait comme un échec. Une défaite. C’est pour ça que ton visage se décompose légèrement lorsqu’il se refuse à toi.
Tu as l’impression d’être trahi. Un sifflement dans tes oreilles te rappelle ce que tu es. Tu es égoïste. Tu es vaniteux. Si tu veux le protéger, ce n’est pour qu’assouvir tes propres désirs. Tu es grand dans ta charité, et tu le sais. Tu ne sais rien de lui - pourquoi serait-il quelqu’un de spécial à tes yeux ?
Encore une fois, tes mains te trahissent. S’alliant à la petite voix qui écrase ta raison, elles qui habituellement calment tes pensées, elles hurlent maintenant quel être abject tu es.
Traître, traître, infâme… Et ça se dit roi ?

Il secoue la tête et tu luttes en toi pour accepter ce qu’il vient de te dire. Oh, oui, tu dois apprendre à gérer tes sentiments, même s’ils ne transparaissent que rarement sur ton visage et ton attitude. C’est pour ça que tu restes muet. Tu le laisse parler. Et tu essaies aussi de comprendre. De le comprendre.

Le sentiment qu’il est tout comme toi te revient à la figure, pas comme quelque chose dont tu devrais être fier, mais d’avantage comme une certitude qui apporte un goût amer dans le creux de ta bouche. Parce que tu sais qu’avec sa réponse, il a fixé son avis. Parce que tu sais qu’il ne te fera pleinement confiance, ne s’appuiera que sur toi que bien plus tard - et peut-être trop tard. Peut-être que le mal sera déjà fait; que tu ne pourras plus rien lui apporter.
Il t’explique que c’est personnel. Tu aimerais le convaincre que tu pourrais l’aider, en t’immiçant dans sa vie personnelle, comme l’a fait Joshua avec toi auparavant. Tu pourrais le sauver.
Mais il ne changera pas d’avis.

Tu es si pris dans tes pensées que la cigarette ne te dérange même plus, et tu croises les bras - chose assez rare malgré tes airs taciturnes, tu préfères généralement avoir la liberté de signer comme bon te semble. Ici, c’est différent. Tu préfères montrer que tu n’as aucune arrière pensée.
Tu as un rictus lorsqu’il te demande pourquoi tu voudrais être là, et tu te frottes les nez pour cacher un sourire que tu ne sais pas s’il est nerveux, moqueur, ou sincère. Tu as l’impression qu’il se comporte comme un élèves devant son professeur, un élève qui sait pertinemment qu’il va le décevoir.

Il s’applique ensuite à te faire un exposé de ses compétences, que tu écoutes attentivement, sans pourtant y prêter une importance particulière. Tu sais qu’il est compétent, qu’il a encore beaucoup à apprendre et surtout beaucoup de potentiel. Tu es celui qui l’a recruté. Tu n’aurais jamais proposé qu’il devienne ton second si tu n’avais pas vu cette flamme, et toutes les alternatives qu’il pourrait apporter à la Camarilla. Néanmoins tu le laisse finir. Si il y a bien une chose que tu as apprise pendant toutes ces années, c’est écouter.
Quand il finit son speech, tu soupires. Il te rend la vie difficile.

« Qu’est-ce que j’attendrai de toi ? »

Tu marques une légère pause, comme si la réponse était évidente.

« Rien. Tu ne me dois rien, Urie. J’ai beau être ton supérieur, je ne vais pas aller dicter tes faits et gestes -surtout quand il s’agit d’affaires personnelles. C’est toute ta responsabilité. Cependant... »

Encore un peu et tu lui racontes que tu es prêt à passer l’éponge sur tout ce qu’il fera par la suite. C’est faux pourtant, tu le sais. Il doit prendre ses responsabilités. Respecter des principes. Et pourtant une voix au fond de toi hurle que si tu ne le prenais pas sur le fait tu serais prêt à tourner le regard. A quel prix ?

Ton sourire s’évanouit et tu as un ton étrange dans la voix alors que tu continues.

« Tu me demandes pourquoi je voudrais être là ? »

Tu te relèves et tu t’avances vers lui, une lueur de défi dans les yeux. Comme pour lui dire “ose m’empêcher de te protéger”.

« J’en ai vu, des gens qui se noient dans leur vengeance. Qui deviennent des monstres à leur tour. Qui y prennent goût. Ils n’ont plus de repères, personne sur qui se reposer, alors ils réagissent de manière ignoble. »

Ta voix est tranchante, froide, dénuée d’émotion ou de jugement. Tu les as trop vus. Tu as trop été impuissant.

« Il est hors de question que je laisse encore une personne y aller sans être là pour proposer un point d’encrage. »

Tu secoues la tête, pour appuyer ton argumentaire.

« Peu importe ce que je crois que tes meurtriers méritent. D’ailleurs peu importe ce que tu croies qu’ils méritent. Une fois que tu les auras en face de toi, que tu auras un choix à faire: il faut que tu puisses te relever. Que tu ne te retrouves pas dans une impasse. »

Tu t’interromps, décroisant tes mains, le regard intense. Tu es impressionnant, tu le sais, et tu ne veux pas utiliser cet atout pour le forcer à faire quoi que ce soit -d’ailleurs, avec son passif, il est fort probable que ce soit inutile.

« Et si j’ai le pouvoir d’être là pour jouer ce rôle, alors je le ferai. »

notes: j'ai galéré mais il est là :3

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Urie Kaneki
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#9
Terminé01.05.18 23:15

Gratte-papier improvisé

Formulaire A328B, réponse F3. Touché coulé

Quoi te dire Akio… Quoi te dire.

Je suis resté un long moment à te fixer, à t’écouter. Les personnes comme nous ont ce pouvoir particulier de faire taire dès que l’on ouvre la bouche. Cela réside en notre silence habituel. Ce silence qui, s’il est brisé, devient un bruit significatif aux yeux de tous. Alors je maintiens mes lèvres fermées pendant que tu m’expliques ta vision des choses.

Je garde pour moi le fait que cela aurait peut-être été différent si tu avais été le premier vampire croisant ma route. De mon vivant dans ce monde bien évidemment.

Mais nous voici ici. Toi en face de moi à vouloir t’inclure dans ma vengeance, toi m’indiquant que désormais tu es une épaule sur laquelle je peux m’appuyer. Ma posture se veut fermée, mes bras sont croisés alors que toi tu parles avec tes mains, toujours. Comme un second langage que tu utilises du fait de ton passé. Ça te rend transparent si l’on sait te décrypter, ça te rend bien plus facile à lire, comprendre et saisir. A l’armée nous avons tout un système de signes distinctifs pour nous diriger, nous orienter en silence. C’est peut-être pour cela que je me suis rendu compte que ce que je pensais d’abord être une habitude, n’était en fait qu’une façon de communiquer. Tu signes. Et peut-être que je me suis perdu dans quelques manuels pour comprendre davantage ce que tu pouvais bougonner en silence.

… Pour le moment je ne veux pas de ta présence ou de ton aide sur ce dossier. pour le moment comme pour toujours.

Mes yeux fixent ailleurs.
Ma voix, mon ton, tout semble indiquer que je ne suis pas dans l’optique d’accepter mais nous n’avons pas le temps de nous étaler davantage sur tout ce qui a été abordé à cet instant. Moi qui souhaitais mettre cartes sur table, me voici avec l’envie de renfermer et de mettre fin à cette discussion. Heureusement pour moi, résonne une sonnerie que je connais bien assez. Le téléphone du bureau s’est mis à sonner et après quelques instants à regarder Akio, je suis passé à côté de lui pour rejoindre l’appareil.

Je décroche et écoute une voix grésillante en prenant le soin de noter les informations dont elle me fait part. Après à peine une minute je raccroche et repose le stylo sur le bureau tout en tendant à Akio le papier.

Un de mes informateurs. Un vampire qu’on suspecte de faire du trafique de sang vient de passer la porte pour aller dans le monde des vivants. Il ne fait pas que de s’alimenter, il tue entre trois à quatre individus avant de revenir et de vendre sa cargaison au marché noir.

J’ai fixé Akio.

On planche là-dessus depuis un moment, on peut reporter cette discussion à plus tard, non?

Je ne veux pas continuer à discuter.

Je dois partir tout de suite si je ne veux pas en perdre la trace. Il reste environ 5 jours à chaque fois…

En même temps, je fouille dans mon bureau pour sortir un cran d’arrêt que je raccroche à ma ceinture. Mon portable pour le monde des vivants ainsi que divers affaires. Notamment un sac à dos que je sors du placard dans lequel j’ai le nécessaire en cas de départ précipité dans l’autre monde.
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Akio Yamada
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#10
Terminé20.01.19 18:40

A l'heure ou je me couche
Il n’est pas réceptif. Cela te frustre parfois. Te dire que parfois ta compétence à toucher les gens personnellement a une limite. Souvent tu te demandes si c’est parce que tu n’a pas été élevé de manière verbale. Que tu as commencé ta vie déjà adulte, perdu, et que ta socialisation a été faite à la dure. Parfois, tu perds ces petites expressions, ces petits détails qui t’auraient permis de mieux les comprendre, de mieux savoir quoi répondre dans des moments tendus. Bien sûr tu surcompenses avec ton extraordinaire observation et en lisant les gens de loin, mais tu sais que ce n’est pas de cette manière que la plupart des gens réussissent à avoir des relations normales.

Il fixe tes mains, comme si il essayait de comprendre ce qu’elles disaient. Tu espères qu’il n’a pas commencé à apprendre la langue des signes. C’est un peu ton refuge, là où tu te permets d’être vulnérable. Tu ne sais pas comment tu le prendrais si il savait déchiffrer les gestes de tes mains. Peut être que tu trouverais ça injuste qu’il ait accès à tes faiblesses alors qu’il ne te laisse pas accéder aux siennes.

Il évite de te répondre directement. Ses yeux t’évitent également. Tu as envie de te mettre en colère et tu te pensais lâche. Il est en train de te fuir maintenant. Plus les secondes, plus tu te sens déçu. De cette relation que vous auriez pu avoir, qui n’existera pas. Tu aurais voulu le prendre sous ton aile. Le supporter pour qu’il se tienne à tes côtés. Avoir un véritable collaborateur. Il faut croire que c’est toujours plus compliqué que ça.

Le téléphone commence à sonner, et si tu sursautes légèrement, trop pris dans tes idées noires, tu sens que Urie s’attarde sur toi avant de répondre à la sonnerie pressante. Tu ne peux n’empêcher de claquer de la langue, la colère toujours sous jacente dans le fond de ton ventre.

Il va y répondre à ce satané combiné ?

L’échange avec la personne au téléphone est rapide, efficace, et tu ne sais pas si cela te tend encore plus, t’agace, ou te rassure. Mais les informations qu’il t’apporte à la suite de l’appel changent totalement ton état d’esprit. Quelque chose à faire. Mieux, une mission sur le terrain. L’adrénaline te monte à la tête en quelques instants; et tu en oublies presque la discussion que vous étiez en train de tenir. Tu plisses un peu les yeux quand il reporte à plus tard votre échange, mais tu hoches la tête tout de même. Ce qui vous unit à cet instant ce n’est pas cette vengeance mais le désir d’agir pour changer les choses au jour le jour. Cet inertie qui vous pousse à ne pas se poser de questions et faire son travail quoi qu’il arrive. Tu le vois se préparer, un peu confus, et quand il laisse entendre qu’il irait tout seul, tu secoues la tête, tapes sur la table fermement, et tu l’arrêtes d’un ordre qui ne laisse pas de place à une réponse.

« Tu n’y vas pas tout seul. Je viens avec toi. »

Un peu solennellement, tu attrapes ton sac, et tu décroches de ses attaches au dessus de ton bureau le sabre qui y trône. Beaucoup de gens pensent que c’est décoratif, mais tu sais parfaitement t’en servir.

Tes mains se crispent légèrement, mais après une respiration, tu fixes Urie d’un air sévère, et tu lui emboîte le pas.

« Allons y. »

notes: Enfin  Gratte-papier improvisé 2492877313  Voilà ton voeu exaucé mon bro



FIN DU RP
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