Soft kitty, warm kitty... |PV : Hisa

La semaine qui venait de se dérouler était juste atroce pour Hisa.
Non seulement venait il de se décarcasser jusqu'au bureau pour la première fois depuis son étrange période de déprime, mais en plus son chat avait disparu sans laisser de trace.
Ce n'était pas son genre de s'absenter aussi longtemps, en général s'il réussissait à sortir de l'appartement, il ne se faisait pas prier pour vite revenir, paniqué, la queue entre les jambes.
Mais cette fois-ci, après avoir glissé entre le jambes d'Hisa qui avait ouvert la porte juste quelques secondes, le félin avait tout bonnement disparu des environs.

Evidement que ça angoissait le nécromancien, évidement qu'il avait tourné autour de son appartement pendant plusieurs heures, un paquet de friandises à la main, mais après plusieurs jours de recherches aux alentours il s'était bien rendu à l'évidence; jamais il ne pourrait fouiller tout Tokyo pour retrouver son chat, même avec toute la bonne volonté du monde.

Alors il avait subit sa semaine, s'était trainé au bureau sans grande conviction, déjà entrain de s'imaginer le pire pour sa boule de poils préférée.

Prêt à sa séance d'apitoiement du soir, Hisa se préparait à sortir de l'Agence, direction le metro quand il reçu l'appel.
Quelle bonne idée d'avoir laissé ses coordonnées sur le collier de son chat, il connaissait bien sa tendance à se balader dans les couloirs malgré que ce soit un chat d'intérieur.
Il manquait de discipline, comme son maître.

Malgré la voix rude qui l'accueillit, Hisa la questionne puis la remercia mille fois de son ton le plus soulagé. Il était prêt à remercier sa sauveuse comme il se doit mais pour l'instant il pensait surtout à la bouille de son chat l'attendant dans ce café.

Alors il enfile vite ses chaussures, pli ses bagages et s'extraie au plus vite de l'Agence dès son téléphone en poche pour prendre le premier train jusqu'à leur point de rendez-vous.

Il ne cherchera pas longtemps avant de voir cette frimousse familière sur les jambes d'une inconnue.
Celle-ci saute littéralement à ses pieds en le reconnaissant et Hisa n'attend pas pour la prendre dans ses bras. Il sent bien ses battements de cœur effrénés, sa respiration rapide, elle soit être soulagée après ces quelques jours je-ne-sais-où. Il espère juste que ce n'était pas n'importe où avec n'importe qui.
Il la garde fermement contre lui et remarque l'ancienne protectrice de son chat, visiblement très généreuse avec ses sacs de friandises et autres cadeaux trainant à ses pieds.

" Je sais pas comment vous remercier., commence t'il, essoufflé par l'émotion, L'addition sera pour moi, j'insiste. "

Puis il s'installe et demande un café au serveur à leur table. Il intime d'un geste de la main l'inconnue à commander ce qui lui plaît puis repose son regard sur son animal.
D'abord pour scruter son corps à la recherche de blessure, puis par curiosité car la respiration de celui-ci ne s'est toujours pas calmée. Etre seul et perdu durant ces journées avait du être éprouvant et ne fait qu'encore plus peiner Hisa.
Lui vient alors une idée en attendant qu'Yélizaveta passe sa commande. Il passe ses doigts tout du long de son chat, appelant ses pouvoirs de nécromancien, et tente de l'apaiser grâce à sa compétence. En général celle-ci se manifeste après plusieurs secondes d'attente alors Hisa est surprit de sentir le pouls de son animal redevenir régulier immédiatement sous sa main. Il vient même ronronner, frottant sa tête contre son torse, et se met en boule pour s'endormir contre lui en quelques secondes.
C'est inhabituel, plus qu'une chance on dirait que son pouvoir s'est développé après des années de pratique pour devenir instantané.
Il ne peut que sourire en constatant de l'efficacité avec laquelle il a pu calmer son chat, et revient à la réalité maintenant que son cerveau n'a plus à angoisser pour la santé de son animal de compagnie.

" Je m'appelle Hisa, merci encore d'avoir retrouvé mon chat. Il s'est échappé il y a quelques jours, je savais plus vraiment quoi faire. Vous l'avez trouvé où ? Oh, et avant. Comment je peux vous appeler ?"