CITATION
identité
Nom : Zakarian
Prénom : Abraham, dit Abe ou Abby
Date de naissance : 12/01/1942
Date de mort : 14/12/1988
Nationalité : Arménien
Langues parlées :
[x] Anglais - en apprentissage post-mortem, sait tenir une conversation courante.
[x] Japonais - en apprentissage post-mortem, sait tenir une conversation simple.
[x] Arménien oriental - langue maternelle, couramment parlée.
[x] Russe - seconde langue officielle de l’Arménie sous l’URSS, couramment parlée.
[x] Turc - appris ante-mortem, sait tenir une conversation courante.
Race : Zombie
Personnage de l'avatar : Jon - The Magnus Archives
Prénom : Abraham, dit Abe ou Abby
Date de naissance : 12/01/1942
Date de mort : 14/12/1988
Nationalité : Arménien
Langues parlées :
[x] Anglais - en apprentissage post-mortem, sait tenir une conversation courante.
[x] Japonais - en apprentissage post-mortem, sait tenir une conversation simple.
[x] Arménien oriental - langue maternelle, couramment parlée.
[x] Russe - seconde langue officielle de l’Arménie sous l’URSS, couramment parlée.
[x] Turc - appris ante-mortem, sait tenir une conversation courante.
Race : Zombie
Personnage de l'avatar : Jon - The Magnus Archives
description physique
/!\ TW : Description graphique
Couleur de peau : Hâlée, et des grandes tâches claires, presque translucides, qui fleurissent çà-et-là, telles des cicatrices qui grignotent la peau saine. Elles vont et viennent, au fil des jours et des semaines, dans un lent mouvement perpétuel.
Couleur des cheveux : Bruns, agrémentés de longues mèches grises qui n’ont jamais repoussé colorées depuis sa zombification. Ces mèches, terriblement fragiles, ont la fâcheuse tendance à finir dans le creux de sa main lorsqu’il réfléchit trop fort.
Longueur des cheveux : Longs, épais et ondulés, passablement incoiffables, il les attache comme il le peut, souvent mal. Parfois, sur un coup de tête, il les raccourcit et regrette à l’instant même car ils poussent extrêmement lentement depuis qu’il est devenu zombie.
Couleur des yeux : D’un vert un peu trop pâle, conséquence de la zombification, ils étaient autrefois marron foncés. Et ils changent au fil de ses états, lorsqu’il est trop fatigué, le blanc de ses yeux laisse apercevoir des artères rouges, pulsantes, signe s’il en fait un supplémentaire qu’il devrait se reposer.
Corpulence : 52kg, la maigreur de la maladie, les os et les veines saillantes, construit tout en angles et en lignes droites. Il n’a que la peau sur les os, plus ou moins littéralement au niveau de l’abdomen, puisque s’y ajoute sa maigreur extrême de zombie qui laisse entrevoir ses côtes et son bassin, la peau directement tendue sur les os, à croire sur le point de se déchirer - si elle ne le fait pas réellement par moment, lors de mouvements trop amples. Mais quelle importance au fond : au niveau du squelette, tout le monde est identique. Ceinture obligatoire néanmoins.
Taille : 1m62. Si vous vous posez la question : non, il n’a jamais été complexé par sa taille, ni par quoi que ce soit de son physique.
Style vestimentaire : Vieillissant mais confortable - il est très fan de son gilet en laine, beige et vert. Des pulls par-dessus des chemises, des motifs de tartan au pantalon, des lunettes à cordons, longues jupes épaisses, working shoes, chaussettes dépareillées.
Habitudes : Se ronger les ongles et se mordre le pouce, passer ses mains dans ses cheveux, se gratter le menton, plisser du nez, te regarder de traviole, remonter ses lunettes avec son majeur, écailler son vernis, jouer avec le cordon de ses binocles ou taper ses crayons sur la table, nettoyer ses verres en permanence.
Autre :
• S’il ne prend pas de potion pour masquer son apparence zombie, son odorat bien trop sensible le pousse tout de même à se parfumer - des parfums neutres, à l’amande par exemple. Dans la même idée, il prend deux à trois douches par jour.
• Il avait déjà des problèmes de vue auparavant, mais ils se sont aggravés depuis sa zombification. Lunettes obligatoires par conséquent, sauf si on veut que des lentilles restent accrochées à ses globes oculaires. Évidemment, sans lunettes, il vit dans un flou artistique.
• Il évite de se gratter trop fort, sous peine que sa peau parte en lambeau, mais il n’est tout de même pas si rare que ce genre de déconvenue arrive. Ça lui fera une nouvelle tâche, grand bien lui fasse.
Couleur de peau : Hâlée, et des grandes tâches claires, presque translucides, qui fleurissent çà-et-là, telles des cicatrices qui grignotent la peau saine. Elles vont et viennent, au fil des jours et des semaines, dans un lent mouvement perpétuel.
Couleur des cheveux : Bruns, agrémentés de longues mèches grises qui n’ont jamais repoussé colorées depuis sa zombification. Ces mèches, terriblement fragiles, ont la fâcheuse tendance à finir dans le creux de sa main lorsqu’il réfléchit trop fort.
Longueur des cheveux : Longs, épais et ondulés, passablement incoiffables, il les attache comme il le peut, souvent mal. Parfois, sur un coup de tête, il les raccourcit et regrette à l’instant même car ils poussent extrêmement lentement depuis qu’il est devenu zombie.
Couleur des yeux : D’un vert un peu trop pâle, conséquence de la zombification, ils étaient autrefois marron foncés. Et ils changent au fil de ses états, lorsqu’il est trop fatigué, le blanc de ses yeux laisse apercevoir des artères rouges, pulsantes, signe s’il en fait un supplémentaire qu’il devrait se reposer.
Corpulence : 52kg, la maigreur de la maladie, les os et les veines saillantes, construit tout en angles et en lignes droites. Il n’a que la peau sur les os, plus ou moins littéralement au niveau de l’abdomen, puisque s’y ajoute sa maigreur extrême de zombie qui laisse entrevoir ses côtes et son bassin, la peau directement tendue sur les os, à croire sur le point de se déchirer - si elle ne le fait pas réellement par moment, lors de mouvements trop amples. Mais quelle importance au fond : au niveau du squelette, tout le monde est identique. Ceinture obligatoire néanmoins.
Taille : 1m62. Si vous vous posez la question : non, il n’a jamais été complexé par sa taille, ni par quoi que ce soit de son physique.
Style vestimentaire : Vieillissant mais confortable - il est très fan de son gilet en laine, beige et vert. Des pulls par-dessus des chemises, des motifs de tartan au pantalon, des lunettes à cordons, longues jupes épaisses, working shoes, chaussettes dépareillées.
Habitudes : Se ronger les ongles et se mordre le pouce, passer ses mains dans ses cheveux, se gratter le menton, plisser du nez, te regarder de traviole, remonter ses lunettes avec son majeur, écailler son vernis, jouer avec le cordon de ses binocles ou taper ses crayons sur la table, nettoyer ses verres en permanence.
Autre :
• S’il ne prend pas de potion pour masquer son apparence zombie, son odorat bien trop sensible le pousse tout de même à se parfumer - des parfums neutres, à l’amande par exemple. Dans la même idée, il prend deux à trois douches par jour.
• Il avait déjà des problèmes de vue auparavant, mais ils se sont aggravés depuis sa zombification. Lunettes obligatoires par conséquent, sauf si on veut que des lentilles restent accrochées à ses globes oculaires. Évidemment, sans lunettes, il vit dans un flou artistique.
• Il évite de se gratter trop fort, sous peine que sa peau parte en lambeau, mais il n’est tout de même pas si rare que ce genre de déconvenue arrive. Ça lui fera une nouvelle tâche, grand bien lui fasse.
précisions
• Ace, demiR, genderfluid (they/them en anglais ; il/iel en français).
• Linguiste spécialisé dans les langues indo-européennes, enseignant-chercheur aux Catacombes, trois thèses à son actif, une quatrième en cours d'écriture.
• Interprète pour l'Agence selon les besoins, surtout pour les personnes arméniennes ou turques qui ne parlent pas d'autres langues.
• Lorsqu'il n'est pas aux Catacombes, il traîne dans les bibliothèques - un vrai étudiant en médecine. Il y dort de temps à autres, on le retrouve souvent à la fermeture, courbé en deux sur une table ou dans un fauteuil, quelque part.
• D'ailleurs, il connaît la zone 410 de la CDD par cœur ou presque.
• Il laisse des avis dans les ouvrages qu’il emprunte, malgré l’avis ou la réticence des bibliothécaires.
• Du genre à repérer les périodes de désherbage pour récupérer des livres gratuitement.
• Toujours un casque sur les oreilles, supporte difficilement le bruit et les autres, très difficile à interpeler par conséquent. La musique, seule réelle utilité de son téléphone portable, en plus des SMS.
• Pas d’appel. Ça va pas ?
• Les vocaux ? Pas plus.
• Ne supporte pas les transports en commun, toujours trop bruyants. Il peut se mettre volontairement en retard pour éviter d’avoir à prendre un bus qu'il juge trop plein. Possède plusieurs techniques d’esquive du bruit ou de la foule.
• Il s'est fait volontairement zombifier - par amour de la science dira-t-il. Réellement intrigué par les pouvoirs de prédiction des zombies, non pas qu'il y trouve un intérêt personnel.
• Se plaît à étudier les arts divinatoires, notamment la tasséomancie et la caféomancie. Il a quelques cobayes pour s’entraîner, voire il s'entraîne sur lui-même.
• Il boit en effet beaucoup trop de café et de thé, d'autant plus depuis qu'il s'est fait zombifier. Depuis que ses visions se sont manifestées de nuit, il dort extrêmement mal.
• Il tient des journaux de ses rêves prémonitoires, sans pour autant qu’il parvienne à découvrir qui les dits-rêves concernent ou quand. Mais sait-on jamais.
• Il n'a pas encore conscience pouvoir communiquer avec le Monde des Vivant.es - un pouvoir qui ne s'est pas encore manifesté chez-lui, ou dont il n'a pas entendu parlé chez ses connaissances zombies.
• Il vit dans un studio de 25m² dans la banlieue proche de Tokyo. Ça lui suffit amplement, il reçoit peu.
• Végé depuis qu’il a environ 20 ans. Ne boit pas, ne fume pas. Jamais, yuk.
• Dort beaucoup trop peu, d’autant depuis qu’il est zombie - ses rêves ont tendance à le réveiller. Parfois, son corps lâche totalement, et il peut dormir douze heures d'affilée. Il a une couverture lestée.
• Possède beaucoup, beaucoup trop de livres, qui traînent çà-et-là dans son appartement. Pas assez de place pour plus de bibliothèques, alors ils s’entassent. Il a une PAL un poil trop longue, qui s’allonge de semaines en semaines.
• Sans compter le coin qu’il consacre à l’exercice de ses pouvoirs zombies.
/!\ TW : araignée
• Ajoutez enfin à cela la place que prennent Jezabelle et Adam, avec leurs terrariums respectifs - ces deux derniers étant des Phidippus Regius.
• A subi plusieurs comptages de sel. Pas de bons souvenirs.
• Linguiste spécialisé dans les langues indo-européennes, enseignant-chercheur aux Catacombes, trois thèses à son actif, une quatrième en cours d'écriture.
• Interprète pour l'Agence selon les besoins, surtout pour les personnes arméniennes ou turques qui ne parlent pas d'autres langues.
• Lorsqu'il n'est pas aux Catacombes, il traîne dans les bibliothèques - un vrai étudiant en médecine. Il y dort de temps à autres, on le retrouve souvent à la fermeture, courbé en deux sur une table ou dans un fauteuil, quelque part.
• D'ailleurs, il connaît la zone 410 de la CDD par cœur ou presque.
• Il laisse des avis dans les ouvrages qu’il emprunte, malgré l’avis ou la réticence des bibliothécaires.
• Du genre à repérer les périodes de désherbage pour récupérer des livres gratuitement.
• Toujours un casque sur les oreilles, supporte difficilement le bruit et les autres, très difficile à interpeler par conséquent. La musique, seule réelle utilité de son téléphone portable, en plus des SMS.
• Pas d’appel. Ça va pas ?
• Les vocaux ? Pas plus.
• Ne supporte pas les transports en commun, toujours trop bruyants. Il peut se mettre volontairement en retard pour éviter d’avoir à prendre un bus qu'il juge trop plein. Possède plusieurs techniques d’esquive du bruit ou de la foule.
• Il s'est fait volontairement zombifier - par amour de la science dira-t-il. Réellement intrigué par les pouvoirs de prédiction des zombies, non pas qu'il y trouve un intérêt personnel.
• Se plaît à étudier les arts divinatoires, notamment la tasséomancie et la caféomancie. Il a quelques cobayes pour s’entraîner, voire il s'entraîne sur lui-même.
• Il boit en effet beaucoup trop de café et de thé, d'autant plus depuis qu'il s'est fait zombifier. Depuis que ses visions se sont manifestées de nuit, il dort extrêmement mal.
• Il tient des journaux de ses rêves prémonitoires, sans pour autant qu’il parvienne à découvrir qui les dits-rêves concernent ou quand. Mais sait-on jamais.
• Il n'a pas encore conscience pouvoir communiquer avec le Monde des Vivant.es - un pouvoir qui ne s'est pas encore manifesté chez-lui, ou dont il n'a pas entendu parlé chez ses connaissances zombies.
• Il vit dans un studio de 25m² dans la banlieue proche de Tokyo. Ça lui suffit amplement, il reçoit peu.
• Végé depuis qu’il a environ 20 ans. Ne boit pas, ne fume pas. Jamais, yuk.
• Dort beaucoup trop peu, d’autant depuis qu’il est zombie - ses rêves ont tendance à le réveiller. Parfois, son corps lâche totalement, et il peut dormir douze heures d'affilée. Il a une couverture lestée.
• Possède beaucoup, beaucoup trop de livres, qui traînent çà-et-là dans son appartement. Pas assez de place pour plus de bibliothèques, alors ils s’entassent. Il a une PAL un poil trop longue, qui s’allonge de semaines en semaines.
• Sans compter le coin qu’il consacre à l’exercice de ses pouvoirs zombies.
/!\ TW : araignée
• Ajoutez enfin à cela la place que prennent Jezabelle et Adam, avec leurs terrariums respectifs - ces deux derniers étant des Phidippus Regius.
• A subi plusieurs comptages de sel. Pas de bons souvenirs.
Caractère
Calme
Pragmatique
Franc
Critique
Intense
Rude
Impoli
Travailleur
Curieux
Excessif
D’une franchise acerbe, langue peu pendue mais langue effilée. Il dit ce qu’il pense nécessaire. Sans fioriture, sans détour.
D’un raisonnement scientifique, logique, implacable. Esprit critique sur tout, tout le monde, lui-même et ce qu’il pense. Des émotions et des convictions fortes, terribles, intenses, bouillonnantes. Il va les défendre - bec et ongles, ongles et griffes - s’il sait qu’il a raison.
Rudesse. Impolitesse. Il n’a pas le parlé précieux, considère ne pas en avoir besoin pour se faire entendre. De l’égo ? Oui, probablement une grosse pincée.
D’un tempérament travailleur, étudie tout ce qui éveille son intérêt. Oublie de se reposer, bien trop souvent. Ne sait pas vraiment se détendre, procrastiner. Pas de grasse matinée, sauf quand son corps désespéré le réclame. Un reste, sûrement, de sa vie d’avant. Apprenez-lui donc à s’amuser - il en a désespérément besoin.
Curiosité maladive, pas toujours bien raisonnée. Se laisser transformer en zombie était-il raisonné ? Allez savoir. Des problèmes ? Il en a eu d’autres, sans mentir. Il ne regrette rien, ni de sa vie, ni de sa mort. Il n’en a pas le temps, il n’en a pas l’envie.
Trop. Trop. Tout est trop. Bruits, sons, odeurs.
Et le narrateur dans sa tête, qui jamais ne le laisse tranquille.
* terme à connotation psychophobe, utilisé car on l'a déjà décrit de la sorte, notamment de son vivant.
ante-mortem
TW : VIH, sérophobie, relation toxique, vi*l, génocide (mention), Guerre Froide (contexte)
l’un des quelques carnets d’Abraham
– pages écrites entre 1995 et 1997
• • 14 janvier 1942
Naissance.
République de Turquie, Istanbul.
Mère arménienne, immigrée turque.
Père arménien, immigré turc.
Grands-parents rescapés du génocide.
Pas de souvenir de la Guerre.
Rien à signaler.
• • 1946
Retour de la diaspora arménienne.
République Socialiste Soviétique d’Arménie, Erevan.
Pauvreté - Le régime n’a pas prévu l’arrivée massive de migrants. Souvenir d’un baraquement collectif, deux autres familles dans le logement. Pas assez de places pour tout le monde. Odeur : yuk.
Mère ouvrière de l’industrie textile.
Père ouvrier de l’industrie mécanique.
Discriminations - Arpar.
Me faisais tabasser par les autres gamins à l’école. Toujours très seul.
École obligatoire dès 6 ans / 1948.
Apprentissage du russe, langue de l’URSS.
• • 1958
URSS, Moscou.
Repéré par l’URSS, place offerte dans un pensionnat russe pour gamins surdoués. Pas vraiment le choix de partir à Moscou. Beaucoup pleuré sur le trajet. Pensionnat sans vie, beaucoup de travail.
Commence le (ré)apprentissage du turc à 18 ans / 1960.
Avais tout oublié une fois revenu en Arménie.
• • 1966
URSS, St-Petersbourg
1° thèse - Place de l’arménien dans la phylogénie des langues indo-européennes : étude par linguistique comparative.
Embauché à la faculté de philologie de l’université d’État de St-Petersbourg. Professeur et chercheur. Apprécie le job, n’apprécie pas les collègues.
Odeur de cuir et de vieux livres.
RencontreLev.
• • S'ensuit une multitude de pages expliquant à quel point il aime et déteste Lev en même temps, personnage et relation qu’il ne parvient pas à définir correctement. Certains des textes sont entièrement raturés, désormais illisibles. Est évoqué en substance comment Lev le forçait à avoir des relations sexuelles en le culpabilisant. S’il indique au départ un simple manque d’intérêt et une absence réelle d’envie, cela se change peu à peu en un véritable dégoût et un rejet de l’acte sexuel.
Se questionne beaucoup, et hésite à mettre le mot adéquat sur ces passages.
Est finalement écrit en tout petit, dans un coin de page :բռնաբարել ?
Cette note semble plus récente que le reste.
• • 15 août 1978
URSS, St-Petersbourg.
Lev est parti.e.
Tristesse. Soulagement. (?) Contradiction.
Est longtemps resté.e dans un coin de ma tête, encore maintenant.
• • 08 mars 1987
URSS, St-Petersbourg.
Diagnostic SIDA.
Pneumopathie répétée depuis quelques mois (inquiétude). Avais beaucoup maigri depuis, très faible, envie de vomir, vertiges.
Maladie d’occidentaux, honte du régime. On me l’a bien fait ressentir.
Ai essayé de contacterLev, mais ne m’a pas répondu.
Ne veux pas savoir où, quand, comment.
Ça ne changerait rien. Ma vie s’est mise sur minuteur.
• • 15 mars 1987
Le travail a été mis au courant, j’ai été viré.
Retour en Arménie.
• • 1987 - 1988
République Socialiste Soviétique d’Arménie, Erevan.
La famille ne veut plus me voir.
Pas d’endroit où loger, baraquement collectif de SDF ? (me souviens plus)
Souvenirs flous de cette période. Qu’ai-je fait ? Où ? Beaucoup d’images de la rue. Le froid. Odeur de brûlé (?), de pisse. Essaye de retrouver du travail, personne ne veut. (Diagnostic rendu public ?)
Hospitalisé fin 1988.
Pneumonie aggravée.
Encore maigri, crache du sang, pas beau à voir. Douleur au thorax, sensation de me noyer. Horrible odeur de naphtaline. Délire à cause de la fièvre, crois voir Lev mais ne m’a pas visité (ou bien j’ai rêvé). Avais envie de revoir Lev, à la fin.
Avais peur de mourir.
Ou soulagé (?)
l’un des quelques carnets d’Abraham
– pages écrites entre 1995 et 1997
• • 14 janvier 1942
Naissance.
République de Turquie, Istanbul.
Mère arménienne, immigrée turque.
Père arménien, immigré turc.
Grands-parents rescapés du génocide.
un petit dessin accompagne ces mots,
comme si on essayait de se souvenir des visages ;
le résultat n’est pas très satisfaisant ;
mémoire défaillante ou capacité en dessin limitée ?
comme si on essayait de se souvenir des visages ;
le résultat n’est pas très satisfaisant ;
mémoire défaillante ou capacité en dessin limitée ?
Pas de souvenir de la Guerre.
Rien à signaler.
• • 1946
Retour de la diaspora arménienne.
République Socialiste Soviétique d’Arménie, Erevan.
Pauvreté - Le régime n’a pas prévu l’arrivée massive de migrants. Souvenir d’un baraquement collectif, deux autres familles dans le logement. Pas assez de places pour tout le monde. Odeur : yuk.
Mère ouvrière de l’industrie textile.
Père ouvrier de l’industrie mécanique.
Discriminations - Arpar.
Me faisais tabasser par les autres gamins à l’école. Toujours très seul.
École obligatoire dès 6 ans / 1948.
Apprentissage du russe, langue de l’URSS.
• • 1958
URSS, Moscou.
Repéré par l’URSS, place offerte dans un pensionnat russe pour gamins surdoués. Pas vraiment le choix de partir à Moscou. Beaucoup pleuré sur le trajet. Pensionnat sans vie, beaucoup de travail.
Commence le (ré)apprentissage du turc à 18 ans / 1960.
Avais tout oublié une fois revenu en Arménie.
une ombre masculine est griffonnée dans un coin, assez terrifiante,
probablement un souvenir d’enfant sans substance,
des traits appuyés, que l’on a tenté de gommer sans succès.
probablement un souvenir d’enfant sans substance,
des traits appuyés, que l’on a tenté de gommer sans succès.
• • 1966
URSS, St-Petersbourg
1° thèse - Place de l’arménien dans la phylogénie des langues indo-européennes : étude par linguistique comparative.
Embauché à la faculté de philologie de l’université d’État de St-Petersbourg. Professeur et chercheur. Apprécie le job, n’apprécie pas les collègues.
Odeur de cuir et de vieux livres.
Rencontre
le nom est barré, raturé rageusement,
la rature semble être plus récente que le texte.
la rature semble être plus récente que le texte.
• • S'ensuit une multitude de pages expliquant à quel point il aime et déteste Lev en même temps, personnage et relation qu’il ne parvient pas à définir correctement. Certains des textes sont entièrement raturés, désormais illisibles. Est évoqué en substance comment Lev le forçait à avoir des relations sexuelles en le culpabilisant. S’il indique au départ un simple manque d’intérêt et une absence réelle d’envie, cela se change peu à peu en un véritable dégoût et un rejet de l’acte sexuel.
Se questionne beaucoup, et hésite à mettre le mot adéquat sur ces passages.
Est finalement écrit en tout petit, dans un coin de page :
Cette note semble plus récente que le reste.
• • 15 août 1978
URSS, St-Petersbourg.
Lev est parti.e.
Tristesse. Soulagement. (?) Contradiction.
Est longtemps resté.e dans un coin de ma tête, encore maintenant.
• • 08 mars 1987
URSS, St-Petersbourg.
Diagnostic SIDA.
Pneumopathie répétée depuis quelques mois (inquiétude). Avais beaucoup maigri depuis, très faible, envie de vomir, vertiges.
Maladie d’occidentaux, honte du régime. On me l’a bien fait ressentir.
Ai essayé de contacter
le nom est barré, raturé rageusement,
la rature semble être plus récente que le texte.
la rature semble être plus récente que le texte.
Ne veux pas savoir où, quand, comment.
Ça ne changerait rien. Ma vie s’est mise sur minuteur.
• • 15 mars 1987
Le travail a été mis au courant, j’ai été viré.
Retour en Arménie.
• • 1987 - 1988
République Socialiste Soviétique d’Arménie, Erevan.
La famille ne veut plus me voir.
Pas d’endroit où loger, baraquement collectif de SDF ? (me souviens plus)
Souvenirs flous de cette période. Qu’ai-je fait ? Où ? Beaucoup d’images de la rue. Le froid. Odeur de brûlé (?), de pisse. Essaye de retrouver du travail, personne ne veut. (Diagnostic rendu public ?)
Hospitalisé fin 1988.
Pneumonie aggravée.
Encore maigri, crache du sang, pas beau à voir. Douleur au thorax, sensation de me noyer. Horrible odeur de naphtaline. Délire à cause de la fièvre, crois voir Lev mais ne m’a pas visité (ou bien j’ai rêvé). Avais envie de revoir Lev, à la fin.
Avais peur de mourir.
Ou soulagé (?)
Sources :
L'immigration de la diaspora arménienne entre 1946 et 1948 : https://www.persee.fr/doc/cmr_0008-0160_1979_num_20_1_1349
Petit historique du VIH en URSS : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sida_en_Russie
Principaux stades et symptômes d'une infection au VIH, jusqu'au stade SIDA : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/vih/principaux-symptomes-diagnostic
Petit historique du VIH en URSS : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sida_en_Russie
Principaux stades et symptômes d'une infection au VIH, jusqu'au stade SIDA : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/vih/principaux-symptomes-diagnostic
post-mortem
TW : Torture par comptage de sel, araignée (mention, même si elles sont très choux)
le même petit carnet d’Abraham.
– pages écrites en 1995 et 1997
• • 14 décembre 1987
Jour de ma mort.
Japon, Tokyo.
Mort d’une pneumonie aggravée, avais vraiment l’air pitoyable. Par chance, le Roi parle le russe. Ai rencontré Copi dans la salle d’attente - avait l’air marrant. N’a pas gardé contact.
Guéri
Appartement en colocation. Mauvais souvenir, rappelle le baraquement gamin. Refuse de vivre trop longtemps en compagnie d'autrui, pars dès que possible.
Première idée : apprendre le japonais (et l’anglais)
• • 1990
Me demande sérieusement quoi faire au Japon.
Repars en Arménie.
2° thèse - Émergence chez les Vivant.es de l’hypothèse arménienne comme foyer originel des langues indo-européennes : questionnements, limites et comparaison avec les hypothèses anatolienne et kourgane.
• • 1993
Arménie, Erevan.
Rencontre Yvan. Zombiepeu agréable (insupportable) mais intéressant.
Me fait part des capacités de prémonition des zombie / Me concernant : Quelqu'un de proche aura un jour très peur d’une chose à laquelle je tiens beaucoup.
(n’a aucun sens)
(pas résolu encore)
• • De nombreux paragraphes dévoilent par la suite sa fascination grandissante pour les pouvoirs de zombie, à la limite de l’obsessionnel. Il abandonne la linguistique un temps, et reste en contact avec Yvan dans l’unique but d’étudier ces phénomènes de prémonition et en obtenir des preuves concrètes. Mais rapidement, on sent que se met en place un drôle de projet : se faire volontairement zombifier par l’intermédiaire d’un.e nécromancien.ne escroc, afin de pouvoir étudier plus en détail ces capacités, plutôt que de passer par un intermédiaire qu’il ne semble guère apprécier. Est indiqué qu’il retourne à Moscou pour dans cette idée : ville plus grande, plus de chance de trouver quelqu’un.
les pages suivantes semblent être les plus anciennes de ses carnets
parmi les premières écrites, écriture tremblante
raturée, on n’arrive presque plus à lire ce qui est noté
• • 17 juillet 1995
Russie, Moscou.
Ai trouvé et enquêté sur l’une de ces nécromanciennes qui vend des potions de zombification. Lui ai fait part de mon projet, mais a pris peur. A refusé de m’en vendre, et m’a sommé de partir.
Menaces sous-jacentes évidentes, à la réflexion.
• • 19-20 juillet 1995
Russie, Moscou.
La nécromancienne a embauché des petites mains. (peur que je la dénonce ? probable.)
M’ont fait compter du sel en boucle. Pas un bon souvenir.
(avaient probablement des petits tas avant de les réunir, pour les compter indépendamment avec des pauses, n’avaient pas manifesté le besoin de compter les grains)
1° comptage : 2h
M’ont laissé me reposer 30min
2° comptage : 5h
M’ont laissé me reposer 2h
3° comptage : 7h
Ai dormi 14h d'affilée.
Promis de me taire. Tout oublié.
• • Une pause de plusieurs années sans plus de nouvelle, si ce n’est cette réécriture de sa vie, jusqu’à environ 1997, ensuite plus rien jusqu’à ce qu’un nouveau texte fasse son apparition dans un carnet neuf.
un nouveau carnet
– pages écrites au fil de l’eau depuis 1999
• • 1999
Japon, Tokyo.
Revenu depuis 3 ans et demi.
Embauché aux Catacombes, reprends la recherche en linguistique. et le professorat. Tokyo est un gros pôle d'échanges linguistiques, de part l’arrivée ici des mort.es du monde entier.
(qui y croit ?)
Toujours en contact avec Yvan, resté en Arménie.
Toujours pour projet de me faire zombifier. Prudence ++
Entendu parler d’un vendeur de pommes. Enquête en cours.
• • 06 janvier 2000
Japon, Tokyo.
Zombification.
Ai acheté une pomme au vendeur. Bouge beaucoup, ne veut pas qu’on le retrouve. Ne lui ai pas parlé de mon projet (ne pas recommencer). Pense avoir arnaqué un client ? Bonne question.
Me demande si je dois la manger crue ou non.
Dans le doute : la mange crue.
• • 07 janvier 2000
Japon, Tokyo.
Zombification.
Malade comme un chien toute la nuit.
A visiblement fonctionné, beaucoup changé physiquement. Yeux verts, peau très fragile, perdu du muscle. Perturbant.
Odeur. Est allé vomir.
Pas de vision.
• • 19 janvier 2000
Japon, Tokyo.
Hier, suis retourné voir le vendeur de pommes pour le remercier.
N’était plus là ce matin.
Pas de vision.
• • 15 février 2000
Pas de vision.
• • 16 février 2000
Pas de vision.
• • 17 février 2000
Pas de vision.
[...]
• • 15 mars 2000
Pas de vision.
[...]
• • 22 juillet 2000
Pas de vision.
[...]
• • 25 décembre 2000
Pas de vision.
• • La liste continue ainsi encore plusieurs mois. Entre les quelques lignes supplémentaires ajoutées, on comprend qu’il déplore grandement cette absence de prémonition, entre dégoût et impatience. Il ne semble pas se soucier un seul instant de sa nouvelle apparence, si ce n’est l’odeur. Peu à peu, les jours s’éloignent de plus en plus les uns des autres, et quelques autres annotations finissent par réapparaître.
• • 2002
Japon, Tokyo.
Yvan est revenu au Japon. L’héberge le temps qu’il trouve un logement.
(début de relation ?)
3° thèse - Les caractéristiques agglutinantes de l’arménien, une exception parmi les langues indo-européennes : hypothèses sur leurs origines et leur fonctionnement.
Pas de vision.
• • 2004
Japon, Tokyo.
Première vision (!!)
De nuit, réveillé en sursaut. Yvan m’a expliqué (rassuré). M’a conseillé d’écrire dans la foulée, pour ne pas oublier les rêves.
Sensation oppressante, assez désagréable.
Ai fait une crise d’angoisse.
Vision d’une femme qui tombe dans les escaliers. Ressens beaucoup la douleur, comme si c’était la mienne. Ne sais pas qui, où, quand, ni même comment.
• • 25 mai 2015
Japon, Tokyo.
Romps avec Yvan.
N’allait plus ces derniers temps (est-ce que ça a été un jour ?)
Je crois que c’est de ma faute. Pensais trop à Lev.
Restons en contact.
Visions toujours présentes.
La nuit uniquement. Ne parviens pas à mieux cibler, n’ai encore reconnu personne.
Besoin de m’entraîner.
• • 2016
Japon, Tokyo.
Ai adopté deux araignées.
Très mignonnes.
Pas d’évolution sur les visions. Continue de les noter dans un carnet à part.
M’essaye à diverses techniques de divination pour forcer les prémonitions : peu concluant pour le moment.
• • Les dernières pages ne comportent pas plus de détail intéressant, si ce n’est des bouts de vie quotidienne. Il semble s’agacer de ne pas avancer sur ses visions, mais reste persuadé qu’avec du travail, il parviendra à quelque chose de satisfaisant.
le même petit carnet d’Abraham.
– pages écrites en 1995 et 1997
• • 14 décembre 1987
Jour de ma mort.
Japon, Tokyo.
Mort d’une pneumonie aggravée, avais vraiment l’air pitoyable. Par chance, le Roi parle le russe. Ai rencontré Copi dans la salle d’attente - avait l’air marrant. N’a pas gardé contact.
Guéri
ce mot est écrit, souligné plusieurs fois, d’un geste extatique
- habituellement, on ne guérit pas du VIH.
- habituellement, on ne guérit pas du VIH.
Appartement en colocation. Mauvais souvenir, rappelle le baraquement gamin. Refuse de vivre trop longtemps en compagnie d'autrui, pars dès que possible.
Première idée : apprendre le japonais (et l’anglais)
• • 1990
Me demande sérieusement quoi faire au Japon.
Repars en Arménie.
2° thèse - Émergence chez les Vivant.es de l’hypothèse arménienne comme foyer originel des langues indo-européennes : questionnements, limites et comparaison avec les hypothèses anatolienne et kourgane.
• • 1993
Arménie, Erevan.
Rencontre Yvan. Zombie
Me fait part des capacités de prémonition des zombie / Me concernant : Quelqu'un de proche aura un jour très peur d’une chose à laquelle je tiens beaucoup.
(n’a aucun sens)
(pas résolu encore)
cette note semble très récente,
plus que les ratures, un poil plus anciennes.
plus que les ratures, un poil plus anciennes.
• • De nombreux paragraphes dévoilent par la suite sa fascination grandissante pour les pouvoirs de zombie, à la limite de l’obsessionnel. Il abandonne la linguistique un temps, et reste en contact avec Yvan dans l’unique but d’étudier ces phénomènes de prémonition et en obtenir des preuves concrètes. Mais rapidement, on sent que se met en place un drôle de projet : se faire volontairement zombifier par l’intermédiaire d’un.e nécromancien.ne escroc, afin de pouvoir étudier plus en détail ces capacités, plutôt que de passer par un intermédiaire qu’il ne semble guère apprécier. Est indiqué qu’il retourne à Moscou pour dans cette idée : ville plus grande, plus de chance de trouver quelqu’un.
les pages suivantes semblent être les plus anciennes de ses carnets
parmi les premières écrites, écriture tremblante
raturée, on n’arrive presque plus à lire ce qui est noté
• • 17 juillet 1995
Russie, Moscou.
Ai trouvé et enquêté sur l’une de ces nécromanciennes qui vend des potions de zombification. Lui ai fait part de mon projet, mais a pris peur. A refusé de m’en vendre, et m’a sommé de partir.
Menaces sous-jacentes évidentes, à la réflexion.
• • 19-20 juillet 1995
Russie, Moscou.
La nécromancienne a embauché des petites mains. (peur que je la dénonce ? probable.)
M’ont fait compter du sel en boucle. Pas un bon souvenir.
(avaient probablement des petits tas avant de les réunir, pour les compter indépendamment avec des pauses, n’avaient pas manifesté le besoin de compter les grains)
1° comptage : 2h
M’ont laissé me reposer 30min
2° comptage : 5h
M’ont laissé me reposer 2h
3° comptage : 7h
Ai dormi 14h d'affilée.
seule cette dernière phrase est parfaitement lisible.
• • Une pause de plusieurs années sans plus de nouvelle, si ce n’est cette réécriture de sa vie, jusqu’à environ 1997, ensuite plus rien jusqu’à ce qu’un nouveau texte fasse son apparition dans un carnet neuf.
un nouveau carnet
– pages écrites au fil de l’eau depuis 1999
• • 1999
Japon, Tokyo.
Revenu depuis 3 ans et demi.
Embauché aux Catacombes, reprends la recherche en linguistique. et le professorat. Tokyo est un gros pôle d'échanges linguistiques, de part l’arrivée ici des mort.es du monde entier.
(qui y croit ?)
Toujours en contact avec Yvan, resté en Arménie.
Toujours pour projet de me faire zombifier. Prudence ++
le dernier mot plus appuyé que les autres.
Entendu parler d’un vendeur de pommes. Enquête en cours.
• • 06 janvier 2000
Japon, Tokyo.
Zombification.
Ai acheté une pomme au vendeur. Bouge beaucoup, ne veut pas qu’on le retrouve. Ne lui ai pas parlé de mon projet (ne pas recommencer). Pense avoir arnaqué un client ? Bonne question.
Me demande si je dois la manger crue ou non.
Dans le doute : la mange crue.
• • 07 janvier 2000
Japon, Tokyo.
Zombification.
Malade comme un chien toute la nuit.
A visiblement fonctionné, beaucoup changé physiquement. Yeux verts, peau très fragile, perdu du muscle. Perturbant.
Odeur. Est allé vomir.
Pas de vision.
• • 19 janvier 2000
Japon, Tokyo.
Hier, suis retourné voir le vendeur de pommes pour le remercier.
N’était plus là ce matin.
Pas de vision.
• • 15 février 2000
Pas de vision.
• • 16 février 2000
Pas de vision.
• • 17 février 2000
Pas de vision.
[...]
• • 15 mars 2000
Pas de vision.
[...]
• • 22 juillet 2000
Pas de vision.
[...]
• • 25 décembre 2000
Pas de vision.
• • La liste continue ainsi encore plusieurs mois. Entre les quelques lignes supplémentaires ajoutées, on comprend qu’il déplore grandement cette absence de prémonition, entre dégoût et impatience. Il ne semble pas se soucier un seul instant de sa nouvelle apparence, si ce n’est l’odeur. Peu à peu, les jours s’éloignent de plus en plus les uns des autres, et quelques autres annotations finissent par réapparaître.
• • 2002
Japon, Tokyo.
Yvan est revenu au Japon. L’héberge le temps qu’il trouve un logement.
(début de relation ?)
plusieurs points d’interrogation
comme s’il y revenait de temps en temps.
comme s’il y revenait de temps en temps.
3° thèse - Les caractéristiques agglutinantes de l’arménien, une exception parmi les langues indo-européennes : hypothèses sur leurs origines et leur fonctionnement.
Pas de vision.
• • 2004
Japon, Tokyo.
Première vision (!!)
De nuit, réveillé en sursaut. Yvan m’a expliqué (rassuré). M’a conseillé d’écrire dans la foulée, pour ne pas oublier les rêves.
Sensation oppressante, assez désagréable.
Ai fait une crise d’angoisse.
Vision d’une femme qui tombe dans les escaliers. Ressens beaucoup la douleur, comme si c’était la mienne. Ne sais pas qui, où, quand, ni même comment.
• • 25 mai 2015
Japon, Tokyo.
Romps avec Yvan.
N’allait plus ces derniers temps (est-ce que ça a été un jour ?)
Je crois que c’est de ma faute. Pensais trop à Lev.
l'écriture s’appuie brusquement sur le prénom,
encore beaucoup de rage contenue.
encore beaucoup de rage contenue.
Restons en contact.
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• • 2016
Japon, Tokyo.
Ai adopté deux araignées.
Très mignonnes.
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il y a un rond de café sur cette page.
• • Les dernières pages ne comportent pas plus de détail intéressant, si ce n’est des bouts de vie quotidienne. Il semble s’agacer de ne pas avancer sur ses visions, mais reste persuadé qu’avec du travail, il parviendra à quelque chose de satisfaisant.
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