Zelda tourne la tête pour voir Warren arriver et, à peine elle le salue, elle l'observe se diriger vers les toilettes.
Oops :
« T'inquiète ! »Elle réfléchissait encore à l'idée de Cassian :
« Bah, si tout l'monde est d'accord, pourquoi pas ? »Elle a pas particulièrement peur de ce genre de choses - elle se souvient pas en avoir fait quand elle était encore en vie. Au retour de Warren et sa superbe blague - elle avoue, elle a ricané, étant toujours bon public -, elle frappe dans ses mains :
« On s'installe alors ? »Elle a pas souvenir que les Poltergeists peuvent utiliser une planche ouija mais hé, qui sait après tout ?
Tout le monde étant d'accord, iels préparent la pièce de vie tel un rituel un peu morbide - bon Zelda abuse, c'est juste se foutre par terre et lol :
« Bon, c'est parti. »Tout le monde parle en anglais ici - le plus simple pour la communication, une véritable coloc anglophone - donc elle propose d'utiliser les lettres latines pour appeler un.e quelconque vivant.e ou n'importe quoi - qui ? - d'autres.
Elle pose ses mains sur la goutte et attend que les autres l'imitent pour poser une première question :
« Vivant, es-tu là ? »Elle se permet de commencer à poser la première question. La goutte bouge alors. Toutes les mains se déplacent sur le bois.
Où est-ce son envie de réponse qui la fait bouger ?
Y'a sans doute toujours un.e petit.e malin.e qui veut forcer les choses et déplacer l'ustensile au détriment des autres.
Elle en sait rien.
Car dans tous les cas.
Ca glisse.