task failed successfully [junko & yasuke]

Junko ce sera. Aucun problème pour lui. Un nom avec une consonance japonaise. Aucune remarque à faire à ce sujet. Chacun ses origines, lui ne l'était aucunement par exemple, malgré son nom.

"Oda. Yasuke Oda."

Le nom était certes connu. L'homme qui avait changé sa vie.

"Oulah, je suis mort depuis… un peu plus de 450 ans, si je ne me trompe pas."

Un peu plus en vérité.

"Ah oui, les apparences sont trompeuses ici. Nous sommes nombreux à donner l'impression d'être jeune, mais nous avons dépassé l'espérance de vie habituelle."

C'était le principe d'être mort.

"Je présume que de votre côté, vous êtes morte récemment. Vous vous habituerez."

Comme tout le monde. Surement. Certainement.

450.
Quatre-cent-cinquante.


Une alarme sembla sonner dans son crâne, personnifiée par une petite voie identique à celle de sa sœur :


Cette discussion, elle l’avait eu au mot près quelques années de cela. L'aîné faisait toujours de son mieux pour améliorer la relation de la plus jeune avec son entourage, malgré le fait que la tâche était proche d’insurmontable. Sa vie allait être longue et bien remplie, la brune n’avait aucun doute là-dessus et était ravie à cette idée, mais quelques fois, ses conseils lui manquaient cruellement. Par chance, dans ce genre de moments, les souvenirs éparpillés de sa vie sur terre suffisaient à la remettre sur le droit chemin.



Sa voix s’était faite de plus en plus discrète au fil de ses excuses, et un air penaud marquait son visage habituellement inexpressif. Oui, Yasuke faisait face à l’une des rares occasions où la brune réalisait la manière dont elle s’adressait à autrui, et ô combien elle pouvait être vexante.
Elle avait encore un long travail à faire sur elle-même pour apprendre à corriger ce vilain défaut, et elle en était désormais bien consciente.


Au-delà d’une fourbe technique pour changer de sujet, Junko semblait réellement vouloir se racheter. Comme quoi, peut-être que ce petit exercice de sociabilisation faisait déjà de vrais miracles.

"Je suis les deux, en effet."

Il rit un peu. Il trouve ceci amusant. Au moins, ça vient du fond du cœur. Mais c'était la vérité, pourquoi se vexer pour ceci ? Ça n'était pas son genre, heureusement pour elle.

"Ça n'est pas très grave, mais vous devriez faire attention. Certains fantômes n'ont pas autant de patience qu'une personne comme moi, et c'est souvent doublé d'être violents."

Tokyo des morts n'est pas une ville sure. Loin de là. C'était certainement l'un des endroits les plus dangereux au monde. Et oui, il était plus inquiet pour la sécurité de la jeune que son propre honneur tout quelque chose de similaire. Ça n'était pas une insulte qui allait finir sa vie.

"Je ne vais pas refuser cette proposition."

C'était même le contraire, il acceptait toute aide possible.

Il avait ri, signe qu’une fois de plus, la franchise exacerbée de Junko ne l’avait pas plus choqué que ça. Ça lui avait causé un léger soupir rassuré : elle était bien tombée, avec lui.

D’ailleurs, Yasuko la mit en garde sur les autres résidents de l’au-delà, dont certains n’avaient apparemment pas la même nonchalance que lui. Pour être honnête, c’était surprenant que la jeune femme ne se soit jamais pris de claque de sa vie- ou de sa mort. Quelques fois, elle le cherchait un peu, bien qu’elle était absolument insouciante sur ce point.


Ses mots sonnaient juste : il avait parfaitement raison. Les efforts de la demoiselle, au-delà d’une quête personnelle de sociabilisation, devaient aussi avoir pour but de la rendre un peu moins… Directe. Ce n’était pas parce qu’elle était morte qu’elle était invincible, après tout. Il valait mieux être prudent.


Elle finit par affronter son regard, alors que ses lèvres s’étirent presque imperceptiblement. Pour Junko, on appelait ça un sourire franc.


Pour quoi ? Et bien, en réalité, pour beaucoup de choses. Si elle était professeure d’informatique aujourd’hui, c’était en réalité l’homme à côté d’elle qui lui avait appris le plus. Traîner sur Internet, affronter sa technophobie, elle pourrait le faire demain : tomber sur quelqu’un d’aussi compréhensif, ça n’arrivait pas tous les jours. Et peut-être qu’elle aurait une leçon à tirer de la patience dont il faisait preuve, elle qui avait été à la limite de s’arracher les cheveux en le voyant utiliser sa souris un peu trop lentement à son goût.

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hrp : on pourrait finir là-dessus, si ça te va ? sauf si tu veux conclure ou rajouter quoi que ce soit, hésite pas

"J'espère pour vous."

Aucune malice, aucune menace, simplement un constat.

"D'ailleurs, à ce sujet…"

Il fouille rapidement dans son sac, sort une carte de visite et la tend à la jeune femme.

"Je suis garde du corps, mais également professeur d'arts martiaux et d'autodéfense. Si vous désirez apprendre ce genre de chose, n'hésitez pas à nous rendre visite."

Yasuke n'allait pas faire plus de pub que cela, ce serait mal placé. Mais la sécurité était importante pour tout le monde.

Sur ceci, le "cours" reprit, maintenant c'était les mails. Le vieux samouraï buvait les connaissances comme il le pouvait. Même après ce qui pouvait être une éternité de cours, il avait encore tant de choses à apprendre.

"Peut-être que vous devriez devenir professeur."

Peut-être. Elle a le temps de décider ce qu'elle veut faire. Elle a des siècles devant elle. Lui était content d'avoir lu ses mails et d'avoir apprit quelque chose.


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yup, c'est bon pour moi, je te laisse faire la demande pour les PA o/
et si jamais tu veux une suite ou un autre RP avec Céleste ou Madeline, n'hésite pas o/