La personne que j'étais de mon vivant était ignoble, mais je ne changerai rien les évènement de mon passé. Car, je ne serais pas la personne que je suis aujourd'hui sans lui.
Déterminée
Emplie de remords
Cynique/moqueuse
Curieuse
Sarcastique
Asami est un spectre tourmenté, où s'entremêlent des réflexes de brute tels que le sarcasme mordant, le cynisme cinglant et les piques gratuites avec une volonté de rédemption.
Malgrè sa façade souriante et son regard narquois, Asami ne cesse de penser aux torts qu'elle a commis dans sa courte existance.
Depuis qu'elle avait vu sa vie défiler devant ses yeux , ainsi que la vidéo de son trépas, Hiiragi avait ouvert les yeux sur ses actes et leurs conséquences.
Dès lors, chaque soir où elle était seule, la jeune femme resongeait aux tourments qu'elle avait infligé, la culpabilité lui enserrant le coeur et ses nuits hantées par les visages déçus de ses anciennes amies qu'elle avait trahit.
Bien-sûr, elle se demande toujours si il n'est pas trop tard et si elle parviendra vraiment à devenir une meilleure personne ici bas... Après tout, elle a gardé son ton sarcastique et ses piques venimeuses... Mais cette nouvelle "vie" a motivée Asamie pour obtenir la salvation.
Refusant d'accepter sa propre mort, la jeune femme est en quête d'une façon de renouer avec tout ceux qu'elle a blessés, aspirant à obtenir une certaine rédemption et leur permettre d'oublier les torts causée par leur défunte camarade de classe.... En espérant qu'ils la pardonnent.
Toutefois, ses démarches sont teintées de prudence, influencées par un avertissement émanant d'un zombie, qui lui a déconseillé de placer sa confiance entre les mains des nécromanciens... Alors, l'ancienne lycéenne cherche à trouver une autre voie sans damner son âme déjà bien entachée.
Cette méfiance envers les nécromancien et la société des spectres reste ancrée en elle car c'est une chose nouvelle pour la deoiselle (l'humain n'aime pas le changement).
Cependant, Asami à toujours était une fille atteint d' une curiosité insatiable, elle sera donc en quête de question permanente sur ce monde.
Son caractère parfois abrupt cache la possibilité qu'une âme bienveillante pourrait se déceler en elle malgrès ses nombreux défauts.
histoire
(Attention, violence parentale, harcèlement,accident de voiture, alcoolisme.)
Certains voient leur vie défiler devant eux lors de leur trépas... Ce fut le cas d'Asami lorsque son âme avait quitté son corps. Les souvenirs dansaient comme des pièces de puzzle éparpillés dans l'espace qui s'étendait devant elle. Les moments, les éclats de joie et les ombres du passé se mêlaient comme une toile déchirée où les morceaux de vie volaient dans tous les sens.
Naissance et tourments.
Tout commença à Kyoto, la ville historique aux ruelles étroites et aux jardins soigneusement entretenus. Asami Hiiragi avait vu le jour le vendredi 22/12/2006 alors qu’un légère averse se déversaient sur l’ancienne capitale de l’Empire du soleil levant.
La demoiselle était l'unique enfant de Yuriko Hiiragi, une policière au regard dur et déterminé, qui avait malheureusement perdu la vie en donnant naissance à sa fille. Un coup du destin qui avait laissé une empreinte indélébile dans le cœur d'Asami, qui s’était toujours sentie responsable du décès de sa mère.
Son père, Kentaro Hiiragi, un homme discret et absorbé par son travail de salaryman, avait dû assumer seul l'éducation de leur enfant. Mais l'ombre de la perte de Yuriko planait toujours, et cette absence avait créé un fossé difficile à combler entre le père et sa fille.
Celui-ci, incapable de guérir ses propres blessures qu’il tentait de désinfecter avec de l’alcool chaque soir, déversait sa colère sur celle qui portait le visage de sa bien-aimée disparue. Presque chaque soir, Asami subissait les violences physiques et morale infligées par son père.
Kyoto, pourtant si envoûtante, semblait enfermer Asami dans une profonde solitude.
Début d'adolescence difficile.
Au collège, Asami portait déjà les stigmates de la douleur qu'elle avait appris à cacher. Pourtant, c’était une bonne élève avec un esprit vif, cependant sa timidité l’avait poussée dans le clan « des filles bizarres ». Bien qu'auparavant, on ne faisait que l'ignorer, elle fut harcelée pendant la dernière année de collège entière.
Certes, elle s’était faite trois amies, Yukiko, Hanae et Hinata et toutes les trois sont restées soudées durant le collège et ensemble, elles avaient été des cibles pour les harceleurs, des bourreaux qui trouvaient un plaisir cruel à semer la discorde et la douleur. Les rires méprisants et les remarques acerbes étaient devenus le triste fond sonore de leur quotidien.
Pendant un temps, Asami avait subi ces assauts avec résignation, se sentant piégée dans un rôle de victime impuissante.
Mais, à mesure que les mois passaient, quelque chose en elle changeait. Les brimades incessantes avaient fait naître une lueur d'indignation en elle, une lueur qui brûlait de plus en plus intensément.
Elle avait refusé d'être de nouveau réduite au silence, de laisser sa vie être définie par ceux qui cherchaient à la briser… Elle subissait déjà son père, il était désormais impossible pour elle d’accepter que d’autres continue de lui pourrir son existence en dehors de sa maison.
Ce fut donc à la fin de sa dernière année au collège que tout bascula. Lassée d'être une cible et forte de sa grande taille pour une japonaise, Asami trouva en elle une force qu'elle n'avait jamais ressentie auparavant.
Elle se déchaîna verbalement contre la cheffe du groupe qui l'avaient tourmentée, se montrant plus féroce et impitoyable que jamais. Son attitude avait changé, et sa détermination à ne plus être une victime était palpable dans chacun de ses mots.
Elle se souvenait encore de ce jour où elle s'était tenue face à ses harceleurs, les yeux brûlants de colère contenue. Asami avait saisit son adversaire par le col et plongeait ses yeux dans les siens tout en lui hurlant dessus. La demoiselle avait réussi à ébranler la cheffe des harceleuses jusqu'aux larmes, lançant à son visage avec un ton acerbe ses problèmes familiaux dont elle avait eu connaissance grâce aux ragots émanant de ses prétendus amis.
L'adolescente voulait au départ défendre ses amies et quitter le conflit. Cependant, mûe par une rage qu'elle ne s'était jamais crue capable d'éprouver, la jeune Hiiragi avait réussi à réduire la cheffe des harceleuses aux larmes.
Et pour la première fois, ce furent les agresseurs qui se retrouvèrent blessés par les paroles de la jeune fille.
Depuis ce jour, ses anciens bourreaux ne l'embétèrent plus et devinrent même amis avec elle peu de temps avant de passer au lycée.
Asamie se sentait heureuse, elle n'était plus une victime mais une personne normale avec de nouveaux amis... Malheureusement, ses nouvelles fréquentations auront une mauvaise influence sur elle.
Là où tout à dérapé.
Puis, vint le lycée Kyoto Municipal Saikyo, une nouvelle étape de la vie d'Asami. Si elle était parvenue à laisser derrière elle une partie des démons de son passé, les ombres persistaient toujours… Elle avait changée.
Au lycée, elle avait certes gardé sa vivacité d'esprit mais c’était contrebalancées par un air de défi permanent. Elle était la "rebelle" qui refusait de se laisser abattre, même si cela signifiait afficher un masque d'indifférence. La demoiselle était connue pour être une brute, intimidant ses camarades de classe dont ses anciennes amies.
Asami faisait en sorte que ses mauvaises actions passent inaperçu en s'assurant que ses brimades ne se produisent jamais en présence des professeurs ou du personnel. Elle chuchotait des commentaires désobligeants à ses camarades où les violentait lorsque les enseignants avaient le dos tourné.
En leur présence, Hiiragi adoptait le masque d'une jeune femme aimable et altruiste, arborant une politesse raffinée et associant cela à des résultats scolaires impeccables, ce qui lui valut d'être élue déléguée de classe.
Cependant, elle exploita rapidement ce statut pour infliger un véritable enfer à ses victimes, tout en maintenant soigneusement sa façade d'élève modèle, mainteant la confiance du corps enseignant et éducatif envers elle.
Cependant, ce mauvais comportement était sa manière de se protéger, de se créer un cocon d'invulnérabilité dans un monde qui, pour elle, lui avait déjà infligé bien trop de douleur. A ses yeux, si elle ne se montrait pas impitoyable avec les autres, elle ne serait jamais respecté.
Quand à sa trahison envers ses anciennes amies, la jeune Hiiragi leur reproche d’avoir trop comptée sur elle pour les défendre.
Elle leur en veut d’être encore faibles et qu’elles auraient profité d’elle et son nouveau statut...
Tout ceci ne sont que des excuses, Asami voyait en elles sa propre faiblesse face à son père, ce qui la dégoutait profondément.
En dehors du lycée.
Cependant, il y avait une facette de sa vie où Asami laissait transparaître une lueur différente, une lueur qui éclairait son être d'une manière unique. C'était son amour pour le club de kendo.
Quand elle prenait un shinai dans ses mains, une transformation s'opérait.
Son énergie brute se canalisait en une grâce maîtrisée, une discipline qui transcendait son attitude méprisante.
C'était dans les duels au dojo, parmi les bruits des sabres et les mouvements gracieux, que la jeune pouvait libérer une partie de son fardeau. Elle était douée, cela ne faisait aucun doute, et son talent était reconnu par ses pairs. C'était comme si elle trouvait une échappatoire, un moyen de s'exprimer sans les barrières qu'elle avait construites.
Le soir, en rentrant chez elle, la jeune femme s’enfermait dans sa chambre en priant pour que son père ne rentre pas à la maison. Quand elle mangeait seule dans le salon, Asami fixait la poignée de porte menant vers l’extérieur. Chaque seconde était teintée par l’angoisse qui alourdissait son cœur en pensant que son père pourrait revenir du travail à tout moment.
Introspection nocture quotidienne
C'est souvent quand elle est seule dans sa chambre qu'Asami faisait de l'introspection, réfléchissant à la personne qu'elle était et qu'elle détestait.
Ce qui lui revenait toujours à l'esprit, c'est ses défauts.
Tout d'abord, sa défiance envers les autres, forgée par les épreuves de sa vie, l'empêchait souvent de laisser les gens s'approcher d'elle. Seul un groupe de parasites souhaitant ses faveurs et éviter son courroux gravitait autour d'elle.
Ensuite, Elle a tendance à répondre avec un sarcasme cinglant, parfois de manière excessive, ce qui peut froisser les autres. De plus,son attitude cynique envers la vie et autrui peut la rendre peu encline à voir le positif dans les situations.
Asami a du mal à lâcher prise et peut entretenir des rancunes pendant longtemps, ce qui affecte ses relations.
Tout cela avait une source commune, Asami était terrifiée à l'idée d'être vulnérable, au point qu'elle préférait être brutale en geste et en parole pour repousser quiconque tentait de percer sa carapace.
Malgré ses gros défauts, l’adolescente avait quelques qualités.
D’abord, c’était une bonne élève. Ses notes étaient bonnes car elle avait un esprit vif et la crainte d’énerver son père la poussait à s’investir dans ses études. Elle espérait rejoindre une université loin de son paternel.
Ensuite, elle était également persévérante, capable de surmonter les obstacles malgré les défis qui se dressaient devant elle.
Grâce au kendo,la demoiselle était observatrice, elle avait l'habileté de repérer les détails que d'autres pourraient négliger, ce qui lui confère un avantage dans diverses situations.
Enfin, bien qu'elle puisse sembler cynique, Asami possède une certaine empathie et une compréhension des émotions d'autrui. Elle utilisait souvent cette qualité pour manipuler les autres mais elle pourrait l'user pour aider.
Le trépas.
Puis, un jour, elle était morte. C’était un jour comme les autres… La lueur dorée du crépuscule caressait doucement les contours de la ville, embrassant les bâtiments et les rues avec une douceur mélancolique.
Asami rentrait chez elle à pied, la jeune femme avait quitté le dojo de kendo un peu plus tôt, le cœur léger après une séance d'entraînement intense. Son esprit était apaisé par les mouvements gracieux du shinai, sa concentration lui offrant un moment de répit face aux tumultes intérieurs qui la tourmentaient régulièrement.
Le vent jouait avec les mèches de ses cheveux, les derniers rayons du crépuscule laissant des ombres allongées derrière les bâtiments, tandis que la lumière vacillante des lampadaires commençait à percer le voile naissant de la nuit.
Elle n'avait pas de destination précise en tête, laissant ses pieds la guider dans les rues familières. Ses pensées vagabondaient, effleurant les souvenirs de sa mère, les rires partagés avec ses amies avant de leur tourner le dos, et les épreuves qu'elle avait surmontées pour devenir la personne qu'elle était aujourd'hui… Et a quel point elle se détestait…
Alors qu'elle s'était enfoncée dans une ruelle sombre, qui était pour elle un raccourci pour rejoindre son domicile, les événements se déroulèrent en un instant, trop rapide pour qu'elle puisse réagir.
Alors qu'elle s'approchait d'un carrefour, les événements se déroulèrent en un instant, trop rapide pour qu'elle puisse réagir. Une voiture surgit de nulle part, son klaxon retentissant dans l'air, mais tout semblait se figer dans un silence suspendu.
Le choc fut violent, un bruit sourd qui résonna comme un écho déchirant à travers l'atmosphère calme. Le véhicule percuta la jeune femme avec une force irréversible, et débuta un ballet de métal tordu et de verre brisé. Les sons s'entremêlèrent en un chaos assourdissant, et puis soudain, tout s'arrêta.
Lorsque le silence retomba, la scène était empreinte de désolation. La voiture meurtrière gisait tordue et meurtrie. Asami, elle, était allongée sur le flanc à plusieurs mètres du véhicule. Ses vêtements et sa chairs étaient déchiquetés et de multiples plaies striant son corps déversait des filets de sang.
Autour d'elle, les premiers passants commencèrent à s'assembler, leurs visages mélangeant la surprise, l'inquiétude et la terreur.
La lueur du crépuscule s'était transformée en obscurité, et alors que les secours arrivaient sur les lieux, une réalisation sombre envahit les cœurs de ceux qui regardaient. Parmi les éclats de verre brisé et les débris, le corps d'Asami reposait en paix, un souffle éteint dans le tumulte de la vie.
Les lumières des gyrophares et des lampadaires jouaient sur les traits immobiles de son visage. Les ombres de la nuit semblaient se recueillir autour d'elle, un dernier adieu à une âme.
Dans ce moment suspendu entre la vie et la mort, Asami comprit que chaque instant était précieux, que les cicatrices du passé ne pouvaient définir son avenir.
Alors que le fil de sa vie continuait de se dérouler devant elle, elle se demanda si, quelque part au-delà de ce passage, il existait une chance de trouver la paix qu'elle avait toujours cherchée.
Le monde des âmes.
Asami ouvrit les yeux et se trouva face à une vidéo, une image de sa propre mort. Elle regarda la scène avec une sorte de détachement, un sourire ironique étirant ses lèvres. C'était une mort presque digne des animes qu'elle avait l'habitude de regarder chaque soir. Une ironie macabre dans la manière dont le destin s'était joué d'elle.
Un rire amer s'échappa de ses lèvres, un rire mêlé de résignation et d'amertume.
Elle avait toujours pensé que sa vie avait une touche de tragédie, mais mourir de cette manière, c'était presque comique. Elle aurait pu être un personnage d’un des nombreux animé qu’elle regardait qui finissait sous un camion avant d’être transportée dans un monde de fantasy.
Mais soudain, les rires se transformèrent en sanglots et les larmes coulèrent.
Les souvenirs, les regrets et les remords se précipitèrent dans son esprit. Elle réalisa à quel point sa vie avait été marquée par la douleur qu'elle avait infligée aux autres. Le harcèlement, la violence verbale, ses actes de cruauté envers ses camarades de classe...Sa mère.
Tout cela reflétait le chaos intérieur qu'elle avait ressenti depuis si longtemps.
Les larmes roulaient sur ses joues, mêlant sa tristesse à sa propre honte. Elle voulait se racheter, réparer les dégâts qu'elle avait causés. Elle ne voulait pas que sa mort soit la fin de son histoire, une fin qui laisserait une traînée de douleur et de destruction derrière elle. Elle refusait de mourir en laissant son passé la définir... Et elle voulait aussi retrouver sa mère qui devait l'attendre ici bas.
Le tumulte d'émotions la submergea. Elle sentait le poids de sa vie, des erreurs qu'elle avait commises et des souffrances qu'elle avait infligées. Mais elle sentait aussi un élan de détermination, une lueur d'espoir qui s'éveillait en elle. Elle ne pouvait pas se laisser submerger par la douleur de son passé. Elle voulait changer, devenir quelqu'un de meilleur, racheter ses fautes.
Le visage trempé de larmes, Asami fixa l'écran de la vidéo. Les images de sa propre mort semblaient lointaines, presque irréelles. Elle avait encore une chance de faire une différence, de laisser une empreinte positive derrière elle. Elle ne voulait pas être réduite à un simple souvenir de tristesse et de regrets.
Un feu nouveau s'alluma en elle, une flamme de détermination. Elle avait un objectif désormais, une mission à accomplir, même si cela devait se dérouler dans le royaume des âmes. Avec cette nouvelle résolution, Asami Hiiragi se préparait à affronter les défis qui l'attendaient au-delà de la mort, dans l'espoir de réparer les torts du passé et de trouver enfin la paix qu'elle avait tant recherchée de son vivant.