[Time RP] Ce vieux cauchemard...

"Oh, vous m' avez trouvée..." Fit la petite en se tournant vers Enid. "Monsieur Harold va être tout triste..."
Elle lui tendit un petit minuteur de cuisine. Moins de dix minutes restaient dessus.

La lettre de Kohaku...
"Je suis heureux de vous voir arriver ici. Mais des présentations s' imposent. Je suis Harold Isler, propriétaire du refuge, et pour ainsi dire, père de ces chers petits. Si vous êtes arrivé ici, c' est que vous êtes mon égal. Nous devrions nous trouver derrière la porte à gauche de ce bureau. Ouvre-la, et montez, si vous le pouvez.
J' ignore si vous comprenez pourquoi vous êtes ici. Si vous trouvez des potions, ne les buvez pas ! Je ne pouvais toutes les retirer à temps.

Amicalement,
Harold Isler"

Takeshi avait bien observé la salle, il avait désormais une bonne vue d'ensemble et il en était venu à la conclusion suivante : les propriétaires avaient des goûts pourris. Il avait déjà commencé par repeindre les meubles alors autant refaire toute la déco. Il saisit certains végétaux, les déplaçait, un peu plus à gauche, un poil à droite, il prit Django au passage, une autre plante verte, le posa dans un coin dans la pièce, il continua plusieurs minutes afin de trouver la disposition la plus harmonieuse possible. Il manquait néanmoins quelque chose mais quoi... Il se tourna vers son compagnon en bois qui était gentillement revenu à lui pour lui caresser le visage. Il regarda son cheval, il le regarda, ils comprirent. Le cheval vola à travers une autre fenêtre afin de créer une autre ouverture, un exemple de feng shui. Et puisqu'il ne comptait pas bosser gratuitement il examina les chandeliers, suivant leur valeur ils pourraient en tirer un bon prix.

Les chandeliers etaient incrustes de motherfucking diamants.

Et le cheval mangea Django.

Qu'est-ce que c'était que ce délire... Je venais d'inspecter de plus près le tableau, et surtout l'arrière, sait-on jamais, une autre lettre cachée, un truc comme ça...

J'avais aussi essayé la clé sur le coffre-fort, et avant de réaliser si j'avais réussi à l'ouvrir ou non, je tiltais ce que venait de dire l'autre nana. Franchement, ça puait le piège à cent mille kilomètres. Mais en même temps, on avait pas trop d'autres options. Les autres avaient peut-être trouvé des indices, mais dans ce cas ils auraient au moins pu essayer de nous retrouver pour qu'on mène l'enquête tous ensemble. S'ils n'avaient pas tenté: soit ils n'avaient rien, soit ils étaient dans la merde. Dans tous les cas, cette porte dont parlait la lettre était notre meilleure option actuelle, à cette drôle de meuf et moi.

Je me dirigeai donc vers ladite porte... Fermée. Pas envie d'essayer la clé, je donnai juste un grand coup de pied dedans, puis un deuxième, et au troisième elle céda. Eh, je prenais le coup de main! Enfin, le coup de pied... Non parce que, coup de pied, c'est une blague, c'est.... Ahem ouais bon.

Avec un grand craquement, la porte s'ouvrit à la volée, pour laisser apparaître un moyen de monter à l'étage. Là-haut, c'étaient les combles qui nous attendaient. Et qui dit combles, dit obscurité. Et moi, j'avais rien que mon téléphone pour faire de la lumière. Je le sortis, allumai la lampe torche, et soufflai un grand coup. J'avais peur d'y trouver la mort, dans ces combles.

Ah mais, quel con! Déjà mort, je pouvais pas mourir une deuxième fois, hein?

Au début, je me disais que laisser la nana monter la première serait plus judicieux: elle avait une arme, et si ça tournait mal, moi je pourrais me tirer. Mais d'un autre côté, si c'était bien là-haut que le dénouement se trouvait, j'allais pas laisser passer ma chance d'être le héros. J'aurais un peu d'importance.

Ainsi, petit à petit, j'entamai de monter, avec le sentiment de me diriger vers l'échafaud...

Tobias trouve une clé derrière le tableau ! Clle de la porte qu' il défonce.
Par contre, le coffre est verrouillé par un code à 4 chiffres. Et derrière la porte défoncée... Il y a bien un trou vers un grenier en haut. Mais l' échelle est absente.

"Monsieur Harold voulait voir si vous pouviez nous libérer à temps... Mais comme non, ça va."

La boîte à musique est vide !
(Enfin elle a un mecanisme de boite a musique et c' est tout, quoi.)

(Note : pour les dernieres minutes, les tours sont abolis. Chaos !)

Kohaku suivit son ami Watson en direction de la porte, qu'il avait défoncée, pour y voir l'entrée d'un grenier à l'échelle manquante. La solution à cet obstacle était très simple. La chimère alla chercher la chaise du bureau, la pose en-dessous et sa grande taille s'occupa du reste : elle n'eu qu'à se hisser avec la force de ses bras dans le grenier. Une fois entrée, sa vision de chimère lui permettait de bien distinguer la pièce.

En raison des notes dans le cahier, des potions et de la lettre du bureau qui était quasiment effrayante tellement elle criait le mot "PIÈGE" entre les lignes, Kohaku se redressa très rapidement et dégaina son katana pour pouvoir faire face à une quelconque menace, balayant rapidement la pièce du regard...

Ok, très bien, Megan en savait rien elle, comme elle avait pensé, c'était pas ses quenottes. Mais bon, elle avait compris le message après tout, elle l'envoyait un peu plus loin, trouver des outils pour couper tout ça. Ouais, parce que c'était pas dans une cabane de gosse qu'elles allaient trouver un truc, peut-être une clé, mais ça pressait grave vu le timer, et ça faisait paniquer un peu Megan, faut avouer. Alors Meg, elle se releva, sans manteau, et sorti de la cabane toujours un peu sombre, et s'élança à toute allure dans le jardin un peu trop grand.

A son arrivée elle avait cru apercevoir ce qui ressemblait vaguement à un potager, alors elle retourna vers l'entrée, retrouva ce qu'elle cherchait et se mis à la recherche d'une quelconque outil, farfouillant parmi les pelles et autre. Finalement, elle trouve un truc comme un sécateur, enfin, ça coupait alors ça faisait forcément l'affaire. Puis, elle ne voyait que ça et ça lui paraissait vraiment très bien, du genre idéal pour couper une petite chaînette, ça faisait un peu comme dans les films à vrai dire.

Du coup, aussi vite qu'à l'allée, elle retourna vers la cabane, elle se donnai au max, et débarqua comme une folle dingue, enfin, c'était un peu ce qu'elle était. Précipitamment, elle chopa la ferraille avec sa pince et appuya de toutes ses forces. Elles étaient un peu maigres par contre, donc elle faisait ce qu'elle pouvait, elle y mettait vraiment tout son poids. Quand enfin elle réussit à briser le liens qui retenait la mioche, Meg était fière d'elle mais.. Maintenant, fallait faire quoi exactement ? Elle regarda la chimère, sa pince coupante entre les mains, plutôt perplexe. Elle n'avait pas tellement la notion du danger que ça, en réalité.

- Et maintenant ?

Kohaku trouve... Harold ! Attaché à la cheville au sol, par une sorte de menotte plantée directement dans le sol.

CLAC

Kohaku entendit dans son dos une arme. Un simple enfant qui pointait un pistolet à eau... Mais elle ne le voyait pas.