Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#11
Terminé26.12.17 21:38
car radio ,.
respire bordel
tes yeux sont si profonds
qu'en me penchant pour boire
j'ai vu tous les soleils y venir se mirer
s'y jeter
à mourir tous les désespérés


Le coup de genoux dans son nez provoque immédiatement un saignement. Et b a m, le sang coule jusqu’à ses lèvres pour les colorier d'un ton rouge vif. Susanoo grimace. Merde, fais chier -- il est définitivement en train de se faire battre.
Et il ne peut strictement rien faire.
Son adversaire est bien trop fort par rapport à lui.
C'est comme une souris contre un chat, une souris contre un aigle --

Il va définitivement perdre —

Faut bien être bavard pour arrêter de t'entendre. Ta voix me crève les tympans (Susanoo ne dit rien, trop occupé à essayer de retrouver sa respiration -- et franchement, il n'a absolument pas envie de tenter la moindre réplique, même si la remarque lui a décroché un sourire) ah ouais, et si j'te lâche, t'en profites pour détaler, pas vrai ? Me prends pas pour un abruti, j'te l'ai déjà dit (t'es un abruti, mec pense Susanoo, qui n'a même pas le temps de le dire à voix haute car son adversaire le fait chuter lamentablement au sol -- minuscule, minuscule) J'te laisse une seconde chance, mec.

Et il s'accroupit --
Littéralement --
Sur le torse de Susanoo.
Sa respiration est presque coupée, il ne peut quasiment plus respirer.
Merde--merde-merde--merde.

Attrape la balle et sans faire d'histoire. Si tu merdes, crois moi, l'hôpital, t'iras pas une fois.
T'es -- pas logique.

C'est dit dans un souffle.
Il est incapable de faire le moindre mouvement.
Il porte son regard sur son adversaire.

Susanoo ne l'a jamais vu avant -- ni dans un centre commercial, ni pendant l'une de ses innombrables balades nocturnes. Il ne sait vraiment pas qui est ce type. Ni son prénom, ni son âge, ni ce qu'il fait dans la vie. Il l’observe, laisse glisser son regard sur les traits du jeune homme. Il semble énervé, en colère, comme rongé par une haine que Susanoo ne peut pas définir -- il ne le connait pas, après tout.

Tu me demandes (il grimace légèrement, essaye de reprendre son souffle) d'aller chercher une balle mais tu (respiration saccadée) -- tu m'empêches de bouger.
Abruti.
Mais ça, il l'a pas sorti.

Il joue sur les mots de l'inconnu.
Il ne compte absolument pas aller chercher cette maudite balle -- mais il compte bien en revanche se libérer de l'autre.
Pas forcément pour s'enfuir.
Mais pour rester libre.
Susanoo est trop libre pour rester enfermé.

Il tourne légèrement la tête, il voit que les gens sur le terrain se sont arrêtés et regardent dans leur direction. Peut-être -- peut-être qu'ils vont venir, il sait pas. Il ne va pas les appeler car Susanoo a trop de fierté pour appeler à l'aide -- excepté son frère.
Il reporte ses yeux sur l'inconnu.
Il semble encore plus grand de son point de vue --
Tu m'étonnes, Susanoo -- t'es à terre comme un pauvre type qui vient de se prendre une raclée, évidemment que l'autre apparaît comme le gagnant puisque là, t'es clairement pas dans la meilleure position.

Voyant que son adversaire compte pas bouger (espérant probablement que Susanoo va trouver un moyen de prendre la balle sans pouvoir bouger), Susanoo reprend sa respiration, essaye de se dégager légèrement mais n'arrive pas à se décaler d'un centimètre.
Echec.

Eh, heureusement que j'ai pas un rencard ce soir, lâche-t-il dans un sourire, mi-crispé par la douleur, mi-ironique -- commentaire de tocard, il le sait.

Mais Susanoo est toujours comme ça.
Il est agaçant, il est provoquant.
Il a le visage griffé, il sait qu'il va devoir mettre des pansements de partout.

Il s'humecte les lèvres.
Il regarde l'inconnu.
Il plonge son regard dans le sien.

Pourquoi tu fais ça ?

Mec.
J'te connais pas, j'sais pas qui t'es.


Mais pourquoi tu fais ça, sérieux ? —

darren criss. @ atf
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#12
Terminé26.12.17 23:21

— Y'ALL ARE A
pain
IN THE ASS. I'LL SHOW YOU WHAT IT IS.
« Logique » ?

Comment est ce qu'il définit exactement la logique ? Pour lui, rien n'est logique alors il n'a pas besoin de la mettre au goût dans cette épreuve. Peut-on considérer comme logique qu'il n'appelle pas à l'aide ? Peut-on considérer comme logique que les autres ne viennent pas l'aider ? Peut-on considérer commelogique le fait qu'un petit homme peut être ainsi au-dessus d'un grand alors que ce dernier cherche à imposer, selon la logique, sa domination par un rapport physique ?
Cet homme, ces hommes, leur nature ; rien n'est logique. Il devrait défier ceci, lui, en se présentant comme un être de logique ? Brendan ne cherche qu'à s'identifier à quelque chose d'illogique.
En faisant preuve d'illogique.

On lui demande l'impossible, c'est bien naturel qu'il en attend de même de la part d'autrui. Chaque fois, Brendan doit et devait se mettre à décrocher étoiles et lune pour pouvoir prétendre y arriver et accéder aux autres. Il est grand ; on dit que c'est facile mais même un homme ne peut pas faire du feu avec des pierres. Ceux ne sont que des légendes. Si Brendan paraît fort, ce n'est que le conte que raconte ses muscles saillants. Il n'est pas chétif mais faible. Des insultes à tribord, des menaces à babord, et en poupe, il coule. À l'arrière, rien n'est visible mais à l'arrière, le corbeau finit par chuter.

Quand bien même il veut paraître le plus franc possible, il reste quelqu'un de si fier qu'il cherchera à ne pas montrer ses faiblesses qui vont le faire abdiquer un jour ou l'autre. Sa moue reste désobligeante quand elle voudrait pourtant pleurer.

Sois un homme, c'est ce qu'on t'a toujours dit.
C'est ce qu'elle fait, actuellement, cette victime. Elle cherche à se débattre par elle-même, individuellement, mais n'y arrive pas.
C'est malheureux.
C'est pathétique.
L'homme est si pourri à ce point.
Mais Brendan cherche tout de même à lui ressembler, même s'il se pose encore des interrogations.

— Le truc, c'est que j'ai pas cru comprendre que t'étais dans une sale position, mec. À aucun moment t'as cherché à appeler à l'aide. C'est comme ça qu'on est, quand on est courageux ?

Il pose vraiment la question, d'un air interrogateur et curieux alors que la situation ne le requiert absolument pas. Les contextes n'ont aucun lien et aucune logique. Brendan peut passer de l'un à l'autre ; du bagarreur au philosophe amateur. Ou plutôt des coups à la taquinerie.

— Je pensais que t'étais en mesure de récupérer la baballe, du coup, même comme ça, vu que t'as l'air si malin. Mais apparemment, tu fais que me dire que tu peux pas bouger et que c'est pas juste.

Qu'est ce qui est logique ? Qu'est ce qui est juste, du coup ? Si la logique n'y est pas, la justice encore moins. Le monde est ainsi. Brendan ne peut changer sa nature de brute ni cet individu ne peut échanger sa fierté et son égoïsme pour un peu de sympathie. Quand bien même le vampire cherche l'optimisme dans la persévérance, il devrait se dire que c'est bel et bien foutu et puis point barre. Rien n'évolue : Le brun reste ainsi, immobile sur le corps agonisant tandis que des piques sortent à son égard en guise de ronces pour sa tombe qu'on a oublié de planter pour lui.
Il a déclaré ce type mort mais il est tout aussi mort. Mais surtout, il est encore plus oublié et délaissé que cet étranger.

Ce « pourquoi », censé rappeler la justice des uns et des autres, censé réunir, Brendan ne le comprend pas et ne sait même pas y répondre. Il est complètement délaissé par cette question et des autres, qui seraient répondre de leurs actes. Il n'a aucun mobile pour cette violence impardonnable sauf son manque d'humanité. Parce qu'il cherche à se faire respecter, comme tout le monde, c'est tout, mais c'est trop dur à avouer, c'est trop dur pour être compris alors il ne le dira pas.
On ne sait pas écouter ses mots ; on doit forcément écouter ses poings.

— Fais gaffe, je vais finir par être ton rencard si tu continues à être aussi chiant, raille-t-il, en pressant son doigt contre ce diaphragme bloqué.

Même ça, ça ne sera pas entendu. Juste un brin de taquinerie dans l'air, c'est ce qu'il veut faire passer pour se faire pardonner mais tel la charognard qu'il est, c'est une menace aux oreilles des autres. Brendan est si incompris donc même des raisons qui pourront paraître valables pour lui seront totalement rejetés par d'autres.

Pourquoi, toi, qui est compris des autres, tu ne les appelles pas ? Moi j'peux pas. Défends toi comme ça, merde, si t'as au moins ça.

— Je sais pas. Parce que tu te fous de la gueule des gens, tiens, alors que t'es pas capable de plus. Je peux juste pas encadrer ça, tu vois ? Que ça soit moi ou quelqu'un d'autre.

C'est presque soudain mais Brendan se met à réaliser que ce beau garçon a beau paraître parfait ; il est encore plus illogique et moins humain que lui. Au contraire du brun, il se détache des autres, ne demandent pas l'aide.
Ils ne viennent pas vers lui parce qu'il ne veut pas.

Les bras musclés de Brendan tombent le long de son buste. Il n'est pas satisfait quand bien même il ne reprendra pas le modèle d'un tel énergumène.
Il ne s'inquiète pas pour lui mais il ne le comprend pas. Quand est ce qu'il va appeler à l'aide ? Comment peut-il être pire que Brendan ?

Il se détache des autres, comme l'américain, mais pas de la même manière, ce pourquoi ce dernier ne le comprend pas.

— Avant de me demander pourquoi à moi, réponds : Pourquoi tu joues le solitaire alors que tu pourrais avoir la côte ?




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susanoo
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#13
Terminé27.12.17 12:07
car radio ,.
respire bordel
Courageux.
Susanoo, courageux ?

lol —

Susanoo n'est pas courageux, loin de là. Susanoo s'est toujours caché derrière son frère, sans jamais oser. Il brille, il brille mais il est loin d'être courageux. Trop égoïste, trop peu sûr de lui, il ne va jamais tenter l'impossible, jouer le héros du film. Il a juste trop de fierté pour appeler à l'aide mais ce n'est pas le courage qui le pousse à ne rien dire -- c'est simplement son arrogance, son incapacité à reconnaître qu'il a besoin des autres.
C'est tout --
Susanoo n'est pas courageux, bien au contraire.
C'est juste qu'Amaterasu n'est pas là.
Alors, il a pas vraiment le choix.

Le ton a brusquement changé. Susanoo hausse un sourcil (tout en cherchant toujours à respirer plus ou moins correctement car son adversaire doit peser le double de son poids -- sans aucune exagération évidemment).
C'est quoi ce changement ?

Susanoo ne répond pas, légèrement vexé par son tu fais que me dire que tu peux pas bouger et que c'est pas juste. Ca pointe du doigt son côté gamin, cette part enfantine et capricieuse que Susanoo n'a jamais vraiment réussi à quitter. Il voudrait -- ah vraiment, il voudrait s'en débarrasser mais il ne peut pas. C'est comme si c'était ancré en lui, impossible à effacer, impossible à rayer. Rien. C'est inscrit en lui.

Fais gaffe, je vais finir par être ton rencard si tu continues à être aussi chiant.
Euh -- sans façon, j'aime pas les mecs.
Mais il ne dit rien, il laisse juste échapper un rire bien que le ton ressemble plus à une menace qu'autre chose (il s'étouffe à moitié en même temps, ses poumons étant encore comprimés par le poids de l'inconnu). En vérité -- Susanoo n'en sait rien. Il n'aime ni les garçons ni les filles, aucun des deux ne l'intéresse. Les garçons sont trop violents, les nana sont trop chiantes. Il n'a toujours regardé que son frère, le seul qui l'intéresse. Tous les autres --
Il s'en fiche.
Il a eu des rencards pour obtenir ce qu'il voulait.
Il a eu des potes pour obtenir ce qu'il voulait.
Mais -- il n'est jamais tombé amoureux, pas même de cette fille qui pourtant, elle -- elle était réellement et sincèrement amoureuse de lui. Mais ça ne fonctionne pas comme ça l'amour. Tu peux aimer avec passion, tu peux aimer sans raison -- mais tu ne peux jamais forcer quelqu'un à t'aimer, bien qu'elle représente la totalité de ton monde, voir même l'univers.

L'inconnu appuie son doigt sur son diaphragme.
Et puis --
Il répond enfin à sa question.
Ah -- Susanoo, toi et tes questions --
Il en a toujours posé, à tout le monde -- faire parler les autres pour ne pas parler, faire conter les autres pour ne pas se confier. C'est une technique bien aiguisée, une stratégie bien choisie. Il a l'habitude, il est très doué pour ça (trop, peut-être). Il donne alors le sentiment de s'intéresser à l'autre mais surtout, il se protège. Il peut s'enfermer dans un cocon où personne ne sait rien sur lui. Une bulle inéclatable, rassurante, apaisante.

Bon, il peut pas l'encadrer.
Sans blague ?
J'avais pas remarqué, songe-t-il ironiquement et un fin sourire s'esquisse sur ses lèvres.
Il rit de la situation, la peur est légèrement redescendue.
Il va peut-être pas mourir finalement.

Du coup, il compte encore moins appeler à l'aide.
Surtout pas.

Les bras de l'inconnu tombent le long de son buste.

Avant de me demander pourquoi à moi, réponds : Pourquoi tu joues le solitaire alors que tu pourrais avoir la côte ?
J'suis pas du genre à répondre aux questions, en fait, réplique-t-il tout en essayant de se décaler de l'emprise du jeune homme -- échec total (il soupire) mais comme t'as dit beaucoup de truc, je te dois bien une réponse.

Il hésite à glisser un autre sourire impertinent mais il se dit qu'il va se prendre une claque s'il continue. Une claque, il vient déjà d'en prendre une. Comment sait-il ? Comment a-t-il pu deviner qu'il jouait les solitaires ? Ca se voit tant que ça ?
Susanoo hésite, une seconde.
Il avait la côte avant --
Depuis qu'il est mort, ça a quand même changé, c'est plus la même chose.
Il avait la côte avant, c'est vrai --

Qui te dit que j'ai pas la côte ?

Il esquive, il fuit.
Ah --
Il n'appelle pas à l'aide, il ne supplie pas.
Jamais.
Mais il esquive ce qui peut le rendre mal.
Il est reconnu par quelques mortels, bien sûr. Mais il n'y a plus la pression de son agent, il n'y a plus la pression des autres. Il n'y a que ceux qui le reconnaissent, c'est tout. Et il les évite. Amaterasu ne les voit pas, Susanoo les évite. Chacun sa technique.

Et ici, il joue les solitaires.
Il joue mal apparemment vu que c'est cramé.

Il touche son nez, le saignement a arrêté.
C'est toujours ça.

Euh en revanche -- (il grimace de douleur) tu comptes rester assis comme ça longtemps ?

Susanoo voudrait respirer stp —

darren criss. @ atf
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#14
Terminé27.12.17 22:06

— Y'ALL ARE A
pain
IN THE ASS. I'LL SHOW YOU WHAT IT IS.
D'une expiration lourde, il s'efforce à peser la gravité de la chose. Pesanteur déjà trop appesantie, mieux vaut que tout cela s'atténue. Surtout que Brendan n'éprouve aucune attraction mais bien de la répulsion pour ce personnage sur lequel il s'est assis.
Il est d'ailleurs souvent dit qu'on ne devrait pas porter d'attention à ce qu'on apprécie pas ; chose qu'il devrait retenir au lieu de vouloir être, justement, le donneur de leçons et de morales. Cet homme en a définitivement besoin, certes, mais si on inculque de telles instructions, c'est pour aider. Or, le postérieur sur son torse, rien ne montre que par la suite, l'amoché se verra soulevé par une poigne virile pour être aidé, pour être apprécié. Non, Brendan ne compte pas l'aider.

Il ne mérite pas d'enseignement comme il ne mérite pas de correction, après tout. L'ignorance a toujours fait plus mal : Brendan le sait puisqu'il en a souvent été victime. Il préfère juger aux poings pour considérer égal son adversaire mais, allongé ainsi, le dernier en date n'est qu'une moisissure parmi les hommes. Déjà pourris eux-mêmes, celui-là n'est définitivement que pire.
Considère-t-il vraiment le vampire comme une personne ? Considère-t-il même les autres comme des personnes ?

D'après une méthode qui n'a jamais été testé, le mieux serait de ne porter aucun intérêt à ce qui n'en mérite pas. Après tout, c'est peut-être ce dont cherche cet homme s'il ne sème que discorde pour mieux s'attirer, non pas faveur, mais au moins, traitement. D'un oeil toujours aussi acerbe, le vampire le traite toujours, ses paumes se rattrapant sur sa poitrine menue et qui ne gonfle pas puisqu'on ne permet pas à ses poumons de pouvoir respirer. L'air qu'il expire est malsain. Brendan retient sa respiration en apnée pour ne pas succomber à de nouveaux souffles de rage emblématiques des dragons mais surtout, il ne veut pas du même air que ce type.
Ce pourquoi il le bloque. Ce pourquoi il reste assis pour ne pas le laisser profaner encore des détritus oraux dans l'air.

Son hyperactivité lui faisant omettre d'autres questions auxquelles il aurait dû répondre, il a sans doute besoin de répondre automatiquement pour se les remémorer. Le discours a beau être dialogal, Brendan le rend monologique. Il ne se consacre donc que sur la dernière question qui n'engage pas ce type comme épicentre de tout mais comme lui, point dominant.

▬ Nope.

Il n'en dit pas plus et reste bras croisés. Après tout, ne lui a-t-il pas dit qu'il est trop bavard ? S'il veut jouer sur les mots, Brendan est de la partie. Il ne dira donc plus rien mais restera ainsi, tout en snobant ce pauvre abruti qui cherche, visiblement, un échappatoire. Il n'a pas le temps ? Brendan, grand impatient pourtant, en a beaucoup, pour sa part ; il sait se montrer assez patient lorsque c'est synonyme de revanche.

De sa longue jambe qui se déroule se prolonge son énorme pointure hors-norme qui écrabouille la face du plus bavard, désormais. Pour sa part, Brendan relève quelques instants la tête, confortablement, puisque tout se passe bien pour lui, hormis un support gigotant. Le ciel bouge tout autant, après tout.
Tout est normal.
Tout n'est rien.
Tout est quotidien et sans rien.

Il se met à sortir son portable pour directement passer un appel à, non pas une connaissance, mais un puis peut-être plusieurs amis puisqu'autant que le temps, les conditions le permettent. Appuyant sur la tête d'Urie dans son répertoire, il passe maintenant le combiné à son oreille en imposant, avec espièglerie presque, le silence par son long index, sans doute visible du seul oeil en vue de la victime écrasée.

▬ Ouais allô ?

Peut-on vraiment parler d'une ignorance complète quand bien même Brendan essaye de jouer la comédie ? Elle est plutôt partielle mais peut-être un bon début, au moins !




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truc
moins que d'hab


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#15
Terminé27.12.17 23:38
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Nope.
Nope.
Même pas non.
N O P E

Game over total —

L'inconnu écrase son pied contre le visage de Susanoo qui laisse échapper un ah entre l'étonnement et le dégoût. Sa chaussure -- la même chaussure qui a touché le sol du terrain probablement non nettoyé depuis sa création -- cette chaussure est sur sa peau.
Ah.
Il voit son adversaire lui demander le silence alors qu'il passe un appel. Il l'entend décrocher, il le voit commencer une conversation.
Sérieusement ?
Ah.
Il pose ses mains, bien trop faibles, sur le pied du jeune homme et -- sans succès -- tente de l'éloigner de son visage. Susanoo n'a pas de force. Il n'a pas de force parce que l'inconnu est assis sur lui, empêchant ses poumons de respirer correctement. Il n'a pas de force parce qu'il n'a jamais eu de force.

Déjà au volley, c'était comme ça. Il ne savait faire que deux choses dans son club au lycée : les services et guider une équipe vers la victoire en exploitant le potentiel de chacun. Le reste, rien. Il ne sautait pas extrêmement haut, il n'était pas le meilleur des murs. Mais il avait de la puissance dans ses bras pour les services.
Il avait --
Il n'a plus.
Il a tout perdu, depuis sa blessure.
3 ans sans un seul sport.
Mentalement, il a tout perdu.
Physiquement aussi.

Il retire ses mains du pied.
C'est peine perdu.
Il tousse, essaye de reprendre sa respiration.
Il commence vraiment à s'étouffer.
Mais il n'a strictement aucune solution face à lui.

Et puis --
Comme d'habitude --
Susanoo réfléchit. Il se met à imaginer une vie à cet inconnu dont il ne connait rien (excepté la violence et une envie flagrante d'écraser tout le monde). Il note qu'il l'a peut-être (il suppose) vexé car depuis sa remarque sur le fait qu'il parlait beaucoup (c'était le cas quand même), le jeune homme ne dit plus rien. Rien sauf nope. Il hausse un sourcil, esquisse un sourire. Ah -- c'est peut-être ça. Ce renfermement soudain, ce brusque changement d'attitude (mais néanmoins cette violence toujours présente).
Il lâche un soupir.
Il sent le sang couler de nouveau jusqu'à ses lèvres.
Et merde --

Eh, c'est ta copine au téléphone ? lance-t-il en reprenant le pied entre ses mains pour dégager ses lèvres et pouvoir parler distinctement (et respirer accessoirement) ou ton copain ?

Il laisse échapper un léger rire moqueur.
Après tout, il l'a bien traité de fille --
Bon, Susanoo, pourquoi tu fais le malin là ? Continue comme ça, continue à le provoquer mais le but, c'est de rentrer vivant en fait.
Oui mais c'est drôle --

L'inconnu --
L'inconnu fait rire Susanoo.
Et il n'a pas tort, cet inconnu -- il n'a pas tort quand il dit que Susanoo se moque des gens. Même si, au fond, ce n'est pas vraiment de la moquerie, c'est simplement -- qu'il ne s'intéresse pas aux autres, qu'il ne les considère même pas.
Susanoo est un enfant, un gamin intelligent mais un gamin.
Un gamin qui n'a cessé d'être celui qui ne prend aucune responsabilité.
Susanoo est libre.
Libre de tout --

Tu l'appelles pour lui demander de venir ramasser ta balle ?

Limite rouge dépassée —

darren criss. @ atf
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#16
Terminé09.01.18 18:40

— Y'ALL ARE A
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IN THE ASS. I'LL SHOW YOU WHAT IT IS.
De sa voix râleuse puisque sans doute dérangé, son ami décroche au téléphone et Brendan n'a donc pas besoin de seconder son « allô » puisque les plaintes d'Urie derrière le combiné lui suffisent à décrypter sa présence. Probablement que le brun a beaucoup de choses à faire contrairement à l'américain qui ne se contente que de ne snober un prétentieux. Des concours un peu idiots à se dire qui est le meilleur gamin entre les deux. À ce stade, c'est peut-être cet inconnu puisqu'il n'emploie aucune force digne d'un homme. Il joue au plus faible mais ça le rend fort à ce jeu enfantin de plaisantin.

Alors Brendan boude et s'en va. Il ne répond qu'à une personne plus destiné à recevoir sa « candeur ». Même si Urie n'est pas du genre à jouer, il est une des personnes qui arrivent à le valoriser quand bien même Brendan a beaucoup de défauts ; dont il est pleinement conscient et que ce vainqueur, paradoxalement sous lui, à son pied plutôt qu'à ses pieds, arrive à faire ressortir pour le rendre misérable.
Ce jeu ne convient pas au brun, il s'en extirpe, presque, donc. Presque parce que même si l'issu avance vers son échec, il préfère persévéré encore dans la vengeance :

— J'suis juste une tapette qui m'prend pour son copain. Actuellement il me, il se met à rire entre deux en regardant ce minable, lèche les bottes. Mais j'pense qu'il peut pas faire autrement vu comment je lui plais, tu sais !

Sachant qu'Urie compte probablement le rappeler à l'ordre sur l'utilisation de l'insulte, il éloigne quelque peu le combiné en passant sa main gauche sur la voix sans doute beuglante qui s'apprête à lui faire une remontrance. Il roule des yeux qui finalement, atterrissent sur le regard chocolat, ou plutôt, le seul œil qu'il peut discerner derrière son énorme pied maltraitant. Il ne souffre pas. Il est plutôt malicieux. Bien que sa force ne l'aide pas à s'extirper, il cherche, de cet oeil, une autre issue. Il est rusé ; il va bien finir par sortir.
Un peu trop sérieux, Brendan le juge de manière complètement méprisante pour finalement se moquer. Sa situation physique est tout de même plus que médiocre au contraire de ses piques. Il le fait souffrir et en retour, il le fait. Il n'appuie pas sa chaussure mais continue sur les remarques qu'un garçon hétérosexuel n'est pas censé aimé, d'après lui :

— Oh arrête ça. C'est pas en faisant la jalouse un peu vilaine que t'arriveras à me draguer, joli coeur. Sois un peu plus respectueuse. Tu n'es pas belle quand tu grognes. Je préfère quand tu miaules.

Sa main gauche s'étant échappé de la boîte vocale, sans doute blasée désormais, le garçon se met à miauler et faire un geste imitant une minauderie qu'il estime fidèle à sa victime qui veut se la jouer beau garçon, beau parleur. Mais en un si petit instant d'attention, il préfère montrer qu'il n'a pas beaucoup à faire avec ce garçon qui n'en vaut pas la peine.
Quoique, vraiment pas intéressé ? Il ne déplacerait pas son rendez-vous quotidien avec Urie si c'était le cas :

— Ouais, ouais mais je t'appelais juste pour bouger...

Prévoyant de rendre personnellement son compte à ce type d'un prétentieux frisant le paroxysme, il s'avère que le simple cheveu dans la soupe se révèle être une touffe bien que l'américain ne veut pas l'admettre. Bien que le vampire reprenne la conversation avec son collègue, il scrute encore le chewing-gum à sa chaussure. Gênant ou tentant ? En tout cas, il doit s'en occuper. Ou ils doivent.

— Et mais tu sais quoi, Urie ! Nan, on change pas ! J'ai prévu d'autres plans. Rejoins moi au terrain de basket.

D'un sourire sadique mais surtout taquin qu'il adresse, il l'accompagne d'un clin d'oeil à ce petit persécuteur avec un claquement de doigt qu'il pointe en sa direction. Jusque là présenté comme affaire personnel, si le gamin sous lui arrive à critiquer Brendan avec une telle hargne et prévoit, à priori, de faire de même. Ne serait-ce pas une affaire d'État ? Une vermine dont tout le monde souhaite se débarrasser ?

Là, ça va vraiment devenir coton.




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chewing-gum
753 WORDS


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#17
Terminé11.01.18 20:02
car radio ,.
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Le mec l'ignore.
Littéralement.
Il fait même pas semblant --

Abus le plus total —

Mais avant de le laisser totalement dans l'oubli, l'inconnu précise à son interlocuteur au téléphone que Susanoo lui lèche les bottes -- tu peux toujours crever, tocard
(mais il garde cette phrase pour lui) -- et ajoute à son attention Oh arrête ça, c'est pas en faisant la jalouse un peu vilaine que t'arriveras à me draguer, joli coeur, sois un peu plus respectueuse, tu n'es pas belle quand tu grognes, je préfère quand tu miaules avant de reprendre sa discussion comme si Susanoo n'existait pas.

Outre l'appellation joli cœur
Outre l'utilisation de la féminité dans tous ses accords
Outre l'imitation du miaulement

Susanoo --
Déteste --
Qu'on fasse comme s'il n'existait pas --
Il déteste mais la position dans laquelle il est l'empêche très clairement d'essayer la moindre tentative de rébellion.

Etre au centre ;
Comme si l'univers ne tournait qu'autour de lui.

Ça a toujours fonctionné comme ça, depuis sa naissance (ou au moins sa maternelle). Enfant de stars reconnues mondialement, Susanoo n'a cessé d'être une lumière, un astre brillant si fort qu'il en ombrait les autres. Lui et son frère n'ont jamais été cachés, toujours surexposés. Alors dans son quotidien d'adolescent mi-rebelle mi-sage, Susanoo est habitué à l'attention -- il ne s'intéresse pas aux autres mais il intéresse les autres.
Sauf que --
C'est clairement et absolument pas le cas aujourd'hui.
Tocard.

Et mais tu sais quoi, Urie ! Nan, on change pas ! J'ai prévu d'autres plans. Rejoins moi au terrain de basket.
(il ajoute un clin d’œil qui laisse échapper un sourire moqueur sur les lèvres de Susanoo -- le type s'est pensé comment à cet instant ?)
Ah tu ramènes ton date ici du coup ?

Il essaye en même temps de trouver une position pour respirer.
Il a beau tout faire pour ne pas le montrer --
Il commence vraiment à manquer d'air parce que ce type est vraiment lourd (dans tous les sens du terme).

T'sais, je vais partir, c'pas trop mon genre de tenir la chandelle, ajoute-t-il avec un peu plus de difficulté (sa respiration commence à se faire saccadée et il se demande s'il va pas devenir rouge dans pas longtemps -- ah, quelle horreur).

D'habitude, son frère arrive.
Dans ces moments, quand il a bien emmerdé les autres avec ses airs juvéniles et ses remarques piquantes et qu'ils sont prêts à le frapper -- Amaterasu arrive.
Mais Ama --
Ama n'est pas là.
Merde merde merde merde --
Et Susanoo se demande sincèrement comment il peut se sortir de cette situation. Il a beau réfléchir, il a beau se dire qu'il est quand même pas assez bête pour pas trouver échappatoire lui qui en trouve toujours un -- il ne voit pas.

Ce qui l'étonne le plus, c'est la façon dont ils en sont arrivés là. Il ne connait rien de ce type, ni sa vie, ni sa passion (enfin peut-être le basket apparemment), ni même son âge ou son prénom. Et le pire -- c'est que cet inconnu est totalement dénué du moindre intérêt. Il a beau être grand avec un corps d’athlète (Susanoo peut pas lui retirer ça), il semble n'avoir rien d'autre.
Le vide intersidéral.
Le vide de l'espace.
R i e n

Il reprend le pied du jeune homme entre ses mains pour essayer de se dégager un peu plus.
(ça marche mais un tout petit peu)
(juste assez pour parler distinctement avec une respiration en fin de vie)

J'pensais pas que t'étais le genre de mec à ramener des gens pour -- (il se racle la gorge pour retenir une toux) régler tes affaires.

Susanoo allait pas dire problème parce qu'il se considère pas vraiment comme un problème (même pas du tout d'ailleurs).
Et puis, il tousse.
Il lutte (encore) pour reprendre une respiration à peu près normale.
Bon --
L'inconnu ayant décidé de rester ici encore longtemps, au grand malheur de Susanoo --

C'est quoi ton nom ?

Aucun rapport —

darren criss. @ atf
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#18
Terminé14.01.18 2:51

— Y'ALL ARE A
pain
IN THE ASS. I'LL SHOW YOU WHAT IT IS.
A ce stade, l'inconscience a fait son travail. Très sincèrement et pour en revenir une dernière fois là-dessus, Brendan évalue le cadavre sous son poids qui se révolte aveuglément (puisque pied sur la figure) alors que clairement aucune solution ne lui est offerte. Néanmoins, Brendan se doit d'applaudir, uniquement intérieurement, la ténacité d'un tel avorton qui ne fait que s'agiter ou alors se plaindre alors que sa situation est des plus déplorables.
D'une moue toujours désabusé, il contemple en dodelinant la tête vers le côté le plus visible de ce moucheron quasiment écrasé. Son ambition ne semble, pour l'instant, et même jamais, en miettes. En ce minable microbe, la grande brute se transpose alors que des années plutôt, elle est à la place de cet insecte.
Gigotant les bras pour un peu de pain.
Gigotant les bras pour faire des munitions.
Gigotant les bras pour un peu de liberté jamais offerte.
Et qu'on piétine comme il fait actuellement.

À l'instar de ces bourreaux du passé, il devient comme eux. C'est ainsi qu'est le cycle de la vie : Bien triste et bien cynique. Les faibles se font marcher dessus pour marcher sur des plus faibles encore, pour se dire qu'ils sont passé au-delà de cette faiblesse. Peut-être que cet homme, à ses pieds, dans ses arguments, cherche aussi à être moins faible par un schéma différent car il n'a pas encore acquéri assez d'expériences dans ce qu'on appelle — peu importe le nom qu'on lui donne — la vie ou la mort. Cet ectoplasme doit être jeune, c'est certain, pour ainsi prétendre pouvoir se hisser en haut avec pas grand chose ; et on ne parle pas forcément de force physique car la manipulation s'acquiert tout autant dans ce monde, force d'âge.
Penser pouvoir filer à l'anglaise en obtenant ce qu'il désire par acte de charité n'est nullement possible dans un royaume qui se prétend juste monarchie démocratique alors que, dans son état si vaste, n'est qu'une anarchie évidente. À quoi est ce que ce type s'attend ?

Que Brendan ait peur de certaines répercussions ? Très peu pour lui.
Que la clémence tombe du ciel ? Il peut toujours rêver.
Que l'attention se porte à nouveau sur lui ? À condition qu'il fasse le pas en premier.
Il ne l'écoute plus vraiment, bras croisés, jusqu'à ce qu'en effet, par pur hasard ou plutôt par hasard maladroit, le garçon lui demande un détail sur sa personne. Il s'agit du premier. Le contexte n'y est absolument pas favorable alors que, probablement, dans son précédent monologue pour un public lui aussi sourd, il a probablement dénigré le vampire.
Totalement confus, le jeune homme se met à rire de cette question plutôt cocasse mais pas de manière malsaine, plutôt innocente, les yeux quelque peu adoucis par cette recherche qui n'est sans doute que d'une courte durée :

▬ Alors c'est moi le mec illogique dans l'histoire mais toi, t'oses me demander mon prénom, sans pression ?

Commissure qui s'enfonce au creux de sa pommette, il est plutôt gêné face à cette question. Il ne sait pas y répondre alors que la réplique à fournir est bêtement simple. Il ne bégaye pas mais ses lèvres ont du mal à prononcer son prénom, hésitantes et un peu méfiantes.

▬ Brendan.

La méfiance n'est reprise qu'après avoir accordé cette information à cet homme. C'est peut-être un mauvais choix de lui en avoir fait part et on ne sait pas ce qu'il pourrait en faire. Toutefois, si Brendan le considère justement comme plus faible que lui, que peut-il faire de plus ? Non, vraiment, il ne sait pas. Est ce que ce garçon est une menace ou un menacé ? Son double jeu est probable comme il a pu dévoiler toutes ses cartes en avouant bel et bien être une vipère sans venin plus offensif que celui-ci.
En guise de compromis, Brendan nage sur le qui-vive et sur une décontraction qu'il travaille en alliage avec le premier cité.

▬ En revanche, ton prénom m'intéresse pas vraiment. T'es qu'un connard à mes yeux. C'est suffisant pour t'identifier.

À l'inverse, la politesse ne l'américain n'a pas l'air de vouloir vraiment évoluer. Elle désire l'attention, pas la desservir sur un plateau d'argent aux autres. Ce détail frustre peut-être la générosité caché du grand, d'ailleurs, qui en souhaite pas plus se dégager de l'écrasé, ne s'inquiétant que peu de son sort.
Qu'importe il soit similaire, c'est ce pas le chemin qu'a suivi Brendan après tout ? Cet ectoplasme le mérite plus amplement que lui, voilà la meilleure justification que le nippo-américain peut fournir pour justifier sa conduite.

Similaires ou différents, dans tous le cas, le conflit n'a rien de sain pour aucun des deux et Brendan en a bien conscience. Il a traversé des limites assez tranchées d'accoutumée qui se sont avérées trop proches l'une de l'autre aujourd'hui. Le temps est donc de les remettre en place. Si la venue d'Urie n'a pas, initialement, ce but, elle permet, en tout cas, aussi, de pouvoir canaliser le brun, trop enragé parfois.

▬ Et... Nan, j'ai pas appelé mon mec, comme tu pourrais le dire. J'avais, ouais, pour plan de te maraver ta petite bouille d'ange mais je préfère appeler quelqu'un de plus logique que nous deux pour chercher à me raisonner un peu dans cette affaire.

Plus avisé qu'auparavant, le garçon détache sa semelle de la figure de son adversaire pour le contempler pleinement. Les bleus parsèment son visage mais surtout la crasse dans laquelle il a marché pendant au moins une dizaine d'années puisque ces chaussures sont loin d'être neuves, en effet. Il garde ses bras croisés mais son rire est confié à un sourire étroit mais compatissant avant de se faire bousculer par une remarque amère :

▬ Crois pas que j'te laisse tranquille et que tu vas t'en sortir indemne, hé ! D'une manière ou d'une autre, j'compte bien te faire ta fête. T'auras juste moins de chance de finir perché là-haut sur un arbre.

Dans cet élan de philosophie caritative, Brendan essaye encore de dissimuler ses traces de compassion par de la méchanceté alors qu'il pourrait être plus pardonné pour ses coups s'il est plus clément, en vérité. Mais sur cette étape, il compte plutôt sur son seul camarade pour le faire.
Toujours seul, incapable de prendre une décision seul.

L'écran de son cellulaire s'illumine pour pousser le retranchement et la responsabilité sur le perdu.

« Au fait, nan, j'peux pas venir. Débrouille toi tout seul, merde ! »
Comme d'habitude.




who
many
Susanoo
trop


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#19
Terminé18.01.18 23:46
car radio ,.
respire bordel
Brendan.
7 lettres --
Le type qui le maintient plaqué au sol sans aucun respect --
C'est Brendan.

Enchanté Brendan, moi c'est Susanoo —

L'attitude du jeune homme change légèrement. Susanoo note cette trace de confusion, ce masque de gêne. Il hausse un sourcil tout en essayant de respirer correctement. Depuis le début de leur rencontre, c'est probablement (même sûrement) la première question qu'il pose à l'inconnu de façon plus ou moins sérieuse (et surtout sans la moindre trace de moquerie -- ce qui reste assez rare pour Susanoo).

En revanche, ton prénom m'intéresse pas vraiment. T'es qu'un connard à mes yeux. C'est suffisant pour t'identifier.
J'voudrais pas te décevoir mais mon prénom, c'est pas connard en fa -- (Brendan enchaîne sans vraiment s'intéresser à la réplique malicieuse et plutôt amusée de Susanoo malgré sa position clairement pas avantageuse)
Et... Nan, j'ai pas appelé mon mec, comme tu pourrais le dire. J'avais, ouais, pour plan de te maraver ta petite bouille d'ange mais je préfère appeler quelqu'un de plus logique que nous deux pour chercher à me raisonner un peu dans cette affaire.

Tu m'en vois rassuré, songe Susanoo mais cette fois-ci, il ne cherche pas à placer cette phrase de vive voix. Brendan retire son pied de son visage et il peut mieux respirer (ou du moins -- moins péniblement car l'inconnu est toujours assis sur son torse). Son visage est sale, son nez ne saigne plus mais le goût du sang a glissé entre ses lèvres -- Susanoo claque sa langue contre son palais : il faut vraiment qu'il se tire avant de finir ici les derniers jours de sa mort.
Les bras de l'inconnu sont croisés mais il y a une trace de compassion ; légère, infime et Susanoo n'en est même pas certain -- il a beau analyser les gens et relever le moindre détail, ce type est un véritable inconnu à ses yeux. Mais elle est là, comme une perception. Il s'en fiche de ce type, il s'en fiche totalement, il ne lui apporte rien.

Pourtant --
Il ne peut pas s'empêcher --
T'es qui, Brendan ?

Du bout des doigts, Susanoo effleure son nez et soupire de soulagement après s'être assuré qu'il n'était pas cassé -- il manquerait plus que ça. Il ne s'est jamais battu, jamais rien cassé (excepté son poignet) et il ne compte absolument pas commencer aujourd'hui -- ni demain, ni même jamais.
Un instant, il ne se concentre plus sur son interlocuteur dont l'écran s'allume à la réception d'un nouveau message.
Ah --
Probablement Urie.
Susanoo ne sait absolument pas qui est Urie (en fait, Susanoo réalise qu'il ne connait absolument personne dans son monde des morts, ce qui finalement ne change peut-être pas tant que ça du monde des vivants).

Du coup, il arrive ? demande-t-il d'une voix nonchalante -- Susanoo hésite encore, il n'a pas encore décidé si l'arrivée d'un nouveau personnage pouvait vraiment jouer en sa faveur (finir perché en haut d'un arbre, non merci)

Susanoo se racle la gorge.
En même temps, il se redresse légèrement (il ne peut pas plus, Brendan est bien trop lourd pour qu'il puisse se relever franchement) et remarque la fin du match de foot et les joueurs regroupés sur le terrain, probablement en train de prévoir la prochaine date. Il hausse un sourcil --
Merde.
Il y en a --
Il y en a un qui se tourne vers eux.

Regard intense.
Temps suspendu.
Arrêt.


Susanoo déglutit.
Il esquisse un rapide sourire mais une légère trace de -- malaise ?
Il ne sait pas, il n'arrive pas à le définir.
Le joueur de foot (vraiment des tocards ce genre de mecs mais il se retient toute remarque à voix haute de peur que Brendan lui en colle une) a eu un regard, un regard trop insistant. Ce n'était pas les regards de tout à l'heure, pas ceux qui veulent dire t'as besoin d'aide ?

Il se racle la gorge une nouvelle fois, à moitié pour éviter la quinte de toux et à moitié pour simplement retrouver sa voix.

Brendan (il reprend volontairement le prénom du type comme s'ils se connaissaient depuis des années alors qu'ils ont appris l'existence de l'autre il y a même pas une heure)

Ah ;
D'accord --

Susanoo vient de comprendre.
Il a saisi.
Pourquoi ce malaise, pourquoi cette étrange atmosphère.
De loin, de très loin, depuis le terrain --
Ils ne sont absolument pas en train de se battre. Leur position exacte n'est pas vraiment distinguable, la chaussure sur le visage de Susanoo ne se voit pas forcément. OK, ils se sont battus juste avant mais maintenant -- maintenant, ça fait déjà plusieurs minutes qu'il n'y a plus de vrais contacts douloureux et visibles. Non, de loin, en vérité --
On dirait simplement que Brendan est assis sur Susanoo dans l'herbe.

Quelle ironie.

C'est drôle --
C'est incroyablement drôle de noter que Susanoo n'a plus vraiment tout le sujet de leur conflit en tête. La balle, la provocation. Tout cela lui échappe totalement. Il se demande plutôt comment ils ont pu en arriver là.
Concrètement --

Ils vont finir par croire que ton date (il tousse légèrement avant de terminer sa phrase) c'est moi.

(voix malicieuse)
(rire léger)
(respiration saccadée)

Lève-toi stp —

darren criss. @ atf
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#20
Terminé20.01.18 22:23

— Y'ALL ARE A
pain
IN THE ASS. I'LL SHOW YOU WHAT IT IS.
Par la validité d'au moins sa main directrice articulée par un bras heureusement pas englouti sous tout ce poids, semble-t-il qu'il n'accepte pas non plus le poids de la souillure qui tâche son visage et son ego. Les fins doigts, ayant échappé in extremis à un ballet de phalanges où certaines auraient voulu l'emporter contre les siennes, sont le seul insigne d'honneur qui peut épousseter ce petit nez qu'on a voulu épaté voire broyé à la couleur sanguine à peine écaillée. Il essaye de recouvrir son joli minois pour paraître présentable mais il est au moins toujours aussi hautain malgré la crasse.

Dans son timbre, l'inconnu informe tout simplement ce que lui n'a pas remarqué. Son écran s'est donc, comme dit précédemment, allumé, pour afficher une réponse additive d'Urie que Brendan n'attend pas. Après tout, juste une confirmation suffisait ; pas besoin de plus. Sauf s'il s'agit d'un retrait, d'une annulation. Non, Brendan comprend, en lisant les lettres à police numérique sur son téléphone, que son ami ne viendra tout simplement pas. Il comprend, aussi, que grand comme il est, il le considère toujours comme un enfant. Mais seul Urie ira jusq'à dire, à son tour, qu'il est un enfant mais que, grand comme il est, ce même est capable de se débrouiller.
Réponse dont le brun devrait être assez fier pour autant, il sert les dents au lieu de répondre à l'intéressé. Lui si populaire, sans doute pourrait-il encore se moquer de sorte à rabaisser et réévaluer la qualité de l'entourage de son bourreau. De suite, le respect s'en verrait rapidement rétrogradé. Ainsi, dans un grognement sourd, ressort sa seule réponse pour un non méritant. Il n'en offrira hélas pas davantage pour le moment, laissant la question en suspens comme il a laissé en suspens, un temps voire depuis quelques minutes déjà, l'environnement les entourant.

Il et ils les entourent bel et bien, c'est ce que remarque l'autre jeune homme qui empresse cet examen à son vis-à-vis, moins attentif déjà parce qu'il a eu les yeux rivés sur le bleuté de son écran tactile. Comme une chaîne repérant finalement son maillon faible, tous les regards, sans exception, semblent se poser sur les deux garçons depuis peut-être un moment déjà. Du moins, lorsque Brendan redresse la tête, c'est ce qu'il interprète alors que seul un visage est assez circonspect et non emprunt d'un jugement si véridique. Uniquement celui qui appelle Brendan lui fait ressentir cet effet qu'il n'approuve absolument pas bien qu'il ne l'élucide pas encore à son niveau. La simple mention de son prénom ne suffit pas à le mener sur la voie de l'évidence. Il reste encore ainsi, assis sur l'individu sans nom, de manière parfaitement ingénue.

Sans arrière-pensée aucune, pour le moment jusqu'à ce que ce souffle dans l'intimité qui leur est commune maintenant que la violence s'est vue balayée, l'allongé, paradoxalement, réveille celui qui se tient à moitié debout ; jusque là zombifié par la vengeance partielle. Quoique, le rire de cet abruti manque d'enrager un peu plus la bête mais sa préoccupation, obnubilée sur le gang de sportifs plus loin. Il se concentre bien trop sur eux jusqu'à en serrer les poings et blanchir ses phalanges. La ride du lion sur son front habituelle se contracte mais se voit rapidement voilée par une épaisse mèche si bien qu'il abaisse la tête, comme position de propulsion pour charger ces quilles.
Toutefois, comme l'inconnu, le brun se met à racler sa gorge. Or, c'est peut-être le seul signe de sa gêne qu'il n'ose traduire à d'autre qu'à lui-même. Croire qu'il est capable d'une telle chose un homme le débecte sur l'instant. Ainsi vomit il toute sa aigreur sur l'ensemble du groupe pourtant bien plus loin. Les cordes vocales du vampire sont pourtant très résistantes pour se permettre ce genre d'exploit qui exploserait sans doute les tympans du blessé. D'une pierre deux coups, il lui inflige encore une correction.

▬ Et après c'est moi le crado ! Bande de cons, si j'étais gay, penser pas une seule minute que j'aurais autorisé ce moucheron à me culbuter ! Asta luego les tarlouzes.

En l'attente d'un signe de salut, l'américain la défie puisqu'il ne présente que son majeur pour prendre retraite et non pas une seule fois. Il le fait avec ses deux doigts disponibles. Et même, il attrape les deux bras de son prisonnier pour le recruter en main d'oeuvre et l'oblige à plier des doigts pour faire de même. Quatre doigts en leur direction.
Il n'a pas peur des représailles d'aussi fragiles sportifs chouineurs mais s'extirpe. Après tout, il est déjà à dos en même temps qu'être à cheval sur une personne qu'il déteste alors, élargir la quantité de crétins à tabasser pour cette journée n'est pas un choix judicieux. Seul choix lucide qu'il prendra puisqu'après cette insulte gestuelle, l'illogisme précité de Brendan refait surface : Il se met à saisir le bras de son détenu pour le relever à sa suite et l'emporter.

S'extirpant de la zone, il s'enfonce cela dit, en compagnie de son otage, dans une autre zone goudronné mais qui abrite un édifice en forme de U, ce d'ailleurs, pourquoi la zone est emblématique : Le skate park. S'y trouve d'autres plateformes façonnées par l'architecture urbaine et intrépide.
Le pas pressant, il tire clairement celui qu'il détient, ne se posant la question si poigne broie l'avant-bras maigre du condamné.
Avant qu'une plainte ne se fasse, le brun se retourne face à ce grand garçon. Il ne le dépasse pas mais étonnamment, il est plutôt haut aussi. Plus haut qu'il ne l'aurait cru puisque ses yeux ne s'abaissent pas pour le regarder franchement.

▬ Ecoute, tant que je n'ai pas eu ce que je voulais, je t'interdis de partir. Et j'imagine que ce que tu veux, c'est bien te tirer. Mais comme t'aurais dit ta maman, réglons ça comme des grands.

Il n'est pas gêné par la proximité qu'il instaure et quand bien même elle affiche tous les dégâts de sa méchanceté. Sa ride a disparu mais pas sa mèche qui contraste avec ses sourcils qui, de leur bout, atterrissent droits vers la fin de cette mèche, comme un point de fuite.
Il ne semble pas plus gêné par les sous-entendus qu'il vient de créer après cette épisode.




who
many
Susanoo
1140 words


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