Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#21
Terminé21.01.18 0:16
car radio ,.
respire bordel
Tout va trop vite.
Beaucoup trop vite.
L'instant précédent, tout est en suspens et brusquement, tout se met en mouvement.

(accélération) —

Susanoo esquisse un sourire alors que son interlocuteur hurle littéralement sur les tocards de joueurs de foot (il peut pas s'empêcher de penser qu'ils méritent de toute façon toutes ces insultes -- Susanoo fait abstraction du fait qu'il est aussi compris dans le lot puisqu'il a le droit de se prendre un ce moucheron en direct -- il ne le relève simplement pas).
Asta luego les tarlouzes.
Le type est vraiment totalement perché.

Un léger haussement de sourcils se dessine sur le visage de Susanoo. Il se demande si cet inconnu aux manières brutales et à l'absence totale de réflexion (c'est en tout cas l'image qu'il renvoie) est pas homophobe -- la façon dont il réagit, ce brusque pic de colère (ok, il a l'air de fonctionner souvent comme ça mais il n'empêche que cela interpelle Susanoo). Le jeune homme ne s'est jamais défini comme aimant un genre ou l'autre -- il en aime aucun des deux puisque son monde n'a toujours tourné qu'autour de son frère, son unique frère si parfait à ses yeux que le reste de la terre entière lui semble fade. Mais Susanoo n'a cependant jamais détesté les hommes qui aiment les hommes ou les femmes qui aiment les femmes -- il ne les a jamais compris, c'est différent.

C'est quoi, aimer ?
C'est quoi, penser à l'autre ?
C'est quoi, s'attacher ?

Bref --
Il ne dit rien et n'a de toute façon pas le temps d'y réfléchir plus puisque Brendan saisit ses mains (il grimage au contact mais se garde de le couper par peur des conséquences) pour qu'il réponde des doigts d'honneur aux tocards -- Susanoo, mec toi qui es jamais vulgaire, ça doit être la première fois que tu fais ça -- il grimace et --
Et c'est la délivrance.

Brenden se lève enfin
Profonde inspiration
Vivant --

Il a cependant pas vraiment le temps de reprendre réellement son souffle, Brendan le prend pas le bras et l'entraîne plus loin -- à l'abris des regards et Susanoo lève les yeux au ciel (discrètement et quand il a le dos tourné, il veut pas non plus donner l'impression de provoquer l'inconnu) parce que leur départ ne va faire qu'alimenter les ragots.
Enfin, les rumeurs --
Susanoo n'y fait plus vraiment attention.
En revanche, le point négatif de leur rendez-vous rien qu'à deux, c'est qu'il n'y a désormais absolument plus aucun témoin là où ils se trouvent -- il peut me tuer sans problème songe Susanoo nonchalamment alors que le jeune homme en face de lui le juge en lui ordonnant de ne pas partir.

Ils se regardent.
Ils font quasiment la même taille.
(leur seul point commun peut-être)
Et Susanoo note --

Ils sont vraiment proches en fait --

J'ai l'air d'être le genre à me tirer ? réplique Susanoo d'une voix mi-innocente mi-moqueuse tout en frottant son bras de sa main opposée (il est certain d'avoir une marque à présent, la poigne de Brendan étant vraiment forte)

Susanoo s'éloigne de quelques pas, continue de regarder Brendan dans les yeux (il a une mèche qui dépasse, ça intrigue beaucoup Susanoo -- elle le perturberait presque, il ne l'a pas remarquée avant mais à présent --)
Merde, c'est qu'une mèche, on s'en fout.

J'pars pas, j'vais juste m’asseoir là (et il pointe du doigt un muret à quelques pas pour lui prouver que son intention n'est pas de fuir -- il pourrait mais il ne le fera pas)

Pourtant, Susanoo est vraiment le genre à fuir ou du moins à attendre et à compter sur les autres pour le sortir d'une mauvaise situation. Mais là, dans cette exacte situation -- il a absolument personne pour le sauver. Ni son frère, ni les tocards de l'équipe de foot qui sont probablement déjà partis depuis longtemps. Non, il y a vraiment personne pour l'aider.
Et fuir ne serait pas une bonne solution car Susanoo ne court pas si vite et que Brendan a clairement l'air plus rapide que lui. Reprenant tout juste son souffle, visage barbouillé de sang et de terre, il ne peut pas se permettre de tenter l'impossible.

Il laisse un silence.
Court, intense.
Et puis, alors qu'il commence à rejoindre l'endroit indiqué, il esquisse un sourire légèrement provocateur (et particulièrement insolent).

Mais du coup, tu veux quoi ?

(arrêt) —

darren criss. @ atf
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#22
Terminé21.01.18 16:31

— Y'ALL ARE A
pain
IN THE ASS. I'LL SHOW YOU WHAT IT IS.
À la manière des traditions japonaises et plus largement asiatiques, l'inconnu reprend quelques pas que l'américain, lui, a englouti et ce, par un naturel plus inculqué que viscéral. Néanmoins, on ressent facilement que ce recul est dépourvu de réflexion puisqu'à sa suite dégouline à grand débit la moquerie que personne n'oserait lui usurper tant elle est malsaine dans son ingénuité.
Dans cette cage fermée, le crime n'appelle pas à l'aide mais après Brendan. Il a manifestement l'impression que la grille lui est ouverte et qu'il peu se détacher du vampire. Physiquement, c'est sans doute possible puisque durant un moment d'inattention peu lacunaire, il se défait de l'emprise et s'éloigne mais pas complètement. Effectivement, comme indiqué, il ne se dirige qu'à un support écarté de quelques mètres de leur point de rencontre pour la conversation.

D'ailleurs, c'est assez ineffable que des poings ne changent que d'une seule lettre pour finir en presque dialogue ponctué par des, donc, points et que les échanges de paroles soient respectées à la manière des distances. Sans lui reprendre la main que ce soit au sens propre ou figuré, la mâchoire ruminante du grand tente de faire preuve de patience en serrant les dents au point, presque, de rétrécir l'écart entre ses dents du bonheur. Il le regarde juste sans aller, docilement et non pas instinctivement pour sa survie. Ce type est vraiment masochiste pour se la couler douce aussi pareillement.

Quoique les didascalies de sa démarche cherchent tout de même à le protéger en le rendant inoffensif. À la manière d'un abordage difficile, l'inconnu ne contraint aucune pression sur le brun, stoïque. Cela dit, Brendan, quand bien même se présente-t-il comme statique, échafaude déjà un départ même s'il n'est pas en position pour un élan. Il a l'impression que le cafard est rapide par rapport à une vélocité plus pauvre chez lui. Il est endurant, certes, mais ne peut pas soutenir des sprints performants. Sa vigilance est donc au maximum lorsqu'il le poursuit de son regard menaçant et qu'il le voit s'asseoir sur un des rebords de cette vallée creusée aux reliefs urbains.
Là où il va peut-être finir enterré s'il ne respecte pas les conditions de Brendan ; car oui, le vampire a peut-être demandé un accord mais ça risque d'être houleux.

Du moins, cela a l'air de bien démarré puisque le libéré finit par demander ce que le roi désire.
Sage décision, dis moi ! Tu vois, tu peux être bon et gentil.

▬ Beaucoup de choses. Mais y a quelque chose dont j'ai vraiment envie...

Il clame cette simple réponse d'une manière trop solennelle pour être rassurante. En cet instant, le vampire n'est tout de même pas intimidant car, à la même hauteur de son vis-à-vis, il s'assied à quelques centimètres d'écart. Sa main n'est que l'obstacle qui ne les colle pas. Le regard de Brendan cherche curieusement celui de celui qu'il appelle joli coeur.
Sa main s'avance sans prudence puisque dans le silence et l'intimité. Personne n'est ici maintenant pour les surveiller. Enfin il peut se permettre de hausser le tout :

▬ Un triple cheeseburger.

Sa voix susurre ce désir avant de finir par rire aux éclats avec une larme à l'oeil, mais tout seul, bien évidemment. Il peine à détendre son ricanement qu'il se balance sur le bord qui lui sert d'équilibre et se tient au ventre pour limiter la blague. Après plusieurs grosses secondes, le brun finit par attraper l'inconnu par l'épaule et l'amener à lui. On pourrait croire à une accolade amicale mais peu sûr de ce type, la brute ne fait que resserrer l'étau entre eux, encore et encore.

▬ Je te fais pas confiance. T'es un mytho. Tu vas te barrer si j'te garde pas, c'est certain.

Au final, le regard bleuté ne recèle aucune sévérité hormis son sérieux insoutenable qui manque probablement de dévorer à pleine dents les frissons qui auraient dû se tracer sur la peau de celui qu'il détient. Quoique, cet homme n'est pas humain. C'est un serpent, sans doute ; le corps assez frêle mais au venin aussi hypnotisant que ses yeux et ses mensonges à répétition.
Brendan, par ailleurs, laisse planer un autre hiatus dans ses paroles, accordant de la place à l'échange visuel pour créer une intensité.
Néanmoins, si cette vipère est un prédateur, Brendan en reste un plus grands, au-dessus de la chaîne alimentaire. Il prend ce qu'on lui offre : De sa main posée si près, le spectre accomplit un vol furtif où il attrape le téléphone glissant de la poche de son voisin et tout aussi lâchement, il retourne son dos avant de finalement remarquer qu'il ne peut pas y accéder si facilement. Impunément et insolemment, il demande à l'homme sans nom une requête qui risque d'être non complétée :

▬ Je me sers, je prends ton numéro. C'est quoi ton code pour déverrouiller ce truc ?

Le visage plutôt pondéré, ses commissures commencent à s'étirer en un désagréable sourire presque enjôleur pour obtenir toutes les informations qu'il désire. Néanmoins, il n'a pas l'envoûtement de ce personnage pour le maîtriser et le rejouer à la même manière. Il s'en rend compte et se retourne pour finalement tenter plusieurs combinaisons de chiffres idiotes. Mais il ne connaît pas la date de naissance ou de mort du spectre. À la même manière, il se sert :

▬ T'es né et mort quand ? Oh et tant que t'y es, joli coeur. T'habites où ? Au cas où j'aurais besoin de passer une visite, tu vois le genre ?




who
many
SUSANOO
983 WORDS


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#23
Terminé21.01.18 23:00
car radio ,.
respire bordel
Beaucoup de choses. Mais y a quelque chose dont j'ai vraiment envie... (respiration en suspens, attente d'une chute -- Brendan s'assoit juste à côté de Susanoo ; si près, si près qu'ils peuvent entendre le souffle de l'autre) un triple cheeseburger.

Ah --
Bah tu m'en vois ravi, mec —

Et puis, Brendan éclate de rire (Susanoo hausse simplement un sourire, esquisse un très léger sourire -- il a pas compris le truc avec le hamburger).
Susanoo déteste les hamburgers. En fait, pour faire plus court, Susanoo déteste manger -- manger a toujours été l'activité subie, le moment redouté, l'instant traumatisant dans sa vie. Il se rappelle encore, il entend de nouveau sa nourrice italienne, avec son accent italien et ses gestes aux manières italiennes ; mange mange ou tu vas te faire manger (il grimace rien que d'y repenser).
Bref --
La simple idée du cheeseburger lui donne envie de mourir (alors qu'il est déjà mort) et son visage est presque devenu pâle rien que d'y penser.

Susanoo est coupé dans sa réflexion quand il sent qu'on l'attrape par l'épaule et il se retrouve vraiment extrêmement proche de Brendan. Il déglutit alors qu'il entend la menace soufflée à quelques centimètres de son visage -- il ne sait pas ce qui le met le plus -- mal à l'aise ? -- si c'est la proximité parce qu'en général, il déteste profondément le moindre rapprochement avec un inconnue, ou le fait que Brendan le --

Perturbe ?

Son interlocuteur ne parle pas tout de suite, il laisse un silence, intense, presque lourd et pourtant pas si pesant -- il laisse des secondes de blanc durant lesquels ils se regardent. Susanoo ne peut pas s'empêcher de se demander ce qu'il veut vraiment, où va mener cet échange. C'est bizarre, ils se battaient quelques minutes avant, il se demandait s'il allait pas y passer et brusquement -- brusquement, Susanoo ne ressent plus le besoin urgent d'appeler son frère pour qu'il vienne le sauver.
Qu'est-ce qui a changé ?
Qu'est-ce qui a créé cette situation ?

Leurs regards se croisent.
Mèche dans le vent.
Souffle en suspens.

Et puis, il lui vole son téléphone --
Ah, son téléphone.
Susanoo n'est pas vraiment inquiet, il n'a pas grand chose de très personnel dedans (il échange pas des centaines de messages avec ses potes du moment et si jamais c'est le cas, il y a rien de compromettant -- excepté peut-être les sms avec Amaterasu -- bref, pas besoin d'y penser, Brendan n'a pas son code).
Code que Brendan demande la seconde suivante.
Tu peux toujours espérer, songe Susanoo qui adresse au jeune homme un sourire malicieux.

Il esquisse un sourire au surnom joli cœur.
Pourquoi il l'appelle comme ça ?
C'est pas connard ton surnom, Susanoo ?
C'est bizarre --
C'est --

C'est un interrogatoire ? réplique-t-il tout en restant assis sur le muret et sans vraiment s'en rendre compte, son corps s'est légèrement décrispé (il a absolument pas confiance en son interlocuteur mais c'est toujours plus rassurant que leur bagarre de tout à l'heure)

En vérité, les questions le dérangent.
Sa mort, il veut pas y penser.
Sa naissance, il l'a oubliée.
Et là où il habite --

Je t'intéresse tant que ça ? ajoute-t-il et son regard est légèrement plus pétillant -- il s'amuse beaucoup -- tu croiseras peut-être ma nana si tu passes.

lol
Ouais, sa nana est en fait juste Léandre
Sa colocataire qu'il connait pas du tout
Mais ça le fait rire d'inventer tout ça

Susanoo a l'impression de se confier alors qu'au fond, il ne dit rien. Il a l'impression de dire des choses sur lui alors que tout est faux, tout est factice, rien n'est réel. Mais il ne peut pas dire la vérité -- la vérité simple, pure mais pourtant bien plus cruelle. Une vérité qui lui fait trop mal et qu'il ne veut pas affronter : Susanoo vit quasiment tout seul, joue aux jeux vidéos et vit terriblement mal l'absence de son frère dans la même pièce. Pendant des années, durant toute sa vie -- son frère était dans la chambre d'à côté, dans le lit d'à côté, à ses côtés.
La bulle éclate.
Il revient à la réalité.
(encore un moment d'absence)

Mon code, c'est mon nombre de conquêtes, glisse-t-il toujours d'un air malicieux.

Ah, c'est drôle --
C'est drôle --

C'est drôlement pathétique, Susanoo —

darren criss. @ atf
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#24
Terminé26.01.18 4:55

— Y'ALL ARE A
pain
IN THE ASS. I'LL SHOW YOU WHAT IT IS.
Alors que le vol de ce cellulaire pourrait l'enfermer dans un handicap certain au vu des cajoleries pour les nouvelles technologies, l'espiègle rictus qui éclaire son faciès frustre l'assaillant qui pince et claque ses lèvres après coup en un bruit importuné. Mais souvent, les mêmes questionnements reviennent dans la bouche de ce petit malin et n'arrivent même plus à débiner Brendan. Trouvant à la fois ce radotage ennuyeux, selon la même trajectoire de recevabilité, la pertinence s'envole et se meurt, comme un papillonnement éphémère, décédé quelques répliques plus tard.

▬ T'aurais quelque chose à te reprocher pour te sentir interrogé ? fait-il, lassé, pour finir reprendre de manière plus enthousiaste car alimenté par le sadisme jouissif. Ou alors tu sens oppressé, telle la bonne victime que t'es ?

L'air de rien, chaque occasion d'empiéter sur la fierté de ce vantard est exquise et une délectation pour la véridique grandeur du vampire qui pourrait encore abdiquer cet usurpateur en un coup de pied simple. L'air de rien, surtout, selon Brendan, l'autre se retrouve de plus en plus acculé pour ressortir les mêmes insistances dans les arguments et commentaires. Encore une fois, « joli cœur » estime judicieux de se pavaner sur sa risible et récusable prestance qu'il justifie médiocrement en inventant le plus gros mensonge qu'il ait pu fournir jusque là. Assez doué pour repérer l'hypocrisie, les bobards sont à peu près du même ordre et commençant à connaître ce nigaud, ça ne l'étonnerait pas.

▬ Qu'est ce que j'en ai à faire de ta go, franchement ? Je l'ai déjà rencontrée, en plus. Mais c'pas parce que main est féminin dans pas mal de langues que tu peux l'appeler ta copine.

Cette ringardise amuse l'américain qui, cependant, n'affiche plus qu'un sourire plutôt que d'extravagants éclats de voix et rire. Finalement, l'énergumène ne fait que jouer la même scène puisqu'il n'est qu'un bouffon si ce n'est un radin : Les seules miettes qu'il parvient à récupérer se concentrer au devant de sa bouche pour faire rayonner un sourire artificieux, une des seules armes qu'il peut encore forger avec de tels restes. Dans ces débris, toutefois, il s'approprie en sa faveur la méconnaissance de son adversaire sur certaines données qui ne sont que personnelles et encrées dans l'esprit d'un seul et unique individu. Les faire sortir à coups de poing ne fonctionnera pas comme l'a induit l'expérience précédente.
Ainsi, il s'essaye à plusieurs tests autonomes qui ne s'avèrent pas probants et font tiquer l'enragé qui appuie sur l'écran tactile comme un forcené.

▬ Alors j'aurais opté pour 0000, voire, les négatifs, si c'était possible. Mais sachant que t'es un gros mytho, pourquoi pas 9999 ?

Seule boutade qu'il se permet avant de reprendre sa réflexion sur la potentielle combinaison que l'autre a pu imaginé. Cela dit, sans doute que ce microbe lui ment aussi sur l'indice qu'il vient de fournir et il y a de très grandes chances pour que ce soit le cas. Et de toute manière, Brendan n'est pas si patient pour se résigner à expérimenter toutes les combinaisons.
Il préfère jouer à un autre jeu de patience et range le jouet dans sa poche.

▬ Pas grave, je le garde en attendant un appel. J'vais m'arranger pour demander le numéro à celui qui s'inquiétera en premier. En attendant, on va rester tous les trois. Toi, moi et ta copine.

D'un sourire taquin, il fixe les yeux châtaigne de son interlocuteur et s'assied en face de lui, en tailleur. Mais ses yeux jubiles commencent à devenir ronds lorsqu'il se rend compte qu'il a ou ils ont oublié quelque chose.

▬ Merde, ma balle.

Dés de l'amour :




who
many
SUSANOO
WHO CARES?


Maîtresse de la mort
Maîtresse de la mort
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La Faucheuse
La Faucheuse

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#25
Terminé26.01.18 4:55
Le membre 'Brendan T. Nightshade' a effectué l'action suivante : laisser faire le hasard


#1 '6 FACES' :
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#2 '4 FACES' :
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#26
Terminé04.02.18 16:34
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respire bordel
Susanoo le sent, le ressent.
Il le comprend.
Susanoo se répète --

R e p e a t

A force de jouer ce rôle, à force d'être toujours quelqu'un d'autre, Susanoo tourne en rond. Il est dans un cercle interminable, une ligne infinie -- Susanoo se répète continuellement. Il lance ses remarques qui finissent par toutes se ressembler,
il glisse ses commentaires qui sont au final tous les mêmes. Brendan ne réagit plus comme au début de l'après-midi. Il ne s'énerve plus exactement pareil, il ne réplique plus exactement de la même façon.
Susanoo est --
Susanoo, t'es devenu fade mec

Il déglutit.
Il esquisse un rapide sourire alors que son interlocuteur brise toute fierté sur sa propre personne -- victime, victime, victime (il a cependant conscience de pas être le genre de mec à impressionner par son physique, il est trop maigre et aux traits trop fins pour ça)
Il relève pas non plus la blague main -- copine
Ça le fait rire, un peu.
Un peu mais au fond --
Susanoo lance un regard légèrement moins pétillant --
Bien plus transperçant.

Agacement sur des traits d'enfant —

Alors j'aurais opté pour 0000, voire, les négatifs, si c'était possible. Mais sachant que t'es un gros mytho, pourquoi pas 9999 ?
Je suis un menteur, moi ? glisse-t-il de sa voix toujours subtile, un mélange entre rire et sarcasme -- c'est doux mais en même temps piquant (saveur particulière d'un mec paumé)
Pas grave, je le garde en attendant un appel. J'vais m'arranger pour demander le numéro à celui qui s'inquiétera en premier. En attendant, on va rester tous les trois. Toi, moi et ta copine.

(sourire taquin)
(croisement de regard)
(exclamation)

Merde, ma balle
Merde, la balle

Susanoo sourit.
Mais étrangement, cette fois-ci, il n'éclate pas de rire.
Il pourrait, c'est son genre -- rire pour faire semblant, rire pour masquer sa gêne. Il pourrait rire là, comme il le fait d'habitude. Il rit tout le temps, pas fort, pas très marquant -- mais il rit comme pour combler un vide inexistant, comme pour se donner un genre d'adolescent innocent.
Il sourit simplement.

T'y tiens tant que ça à ta balle ?

En mode, ça l'intéresse (ah)
Ça peut être pris comme une moquerie du genre ta petite balle de toutou mais c'est pas vraiment dit dans ce sens là. C'est plus une réflexion, un commentaire, un peu comme une question comment tu peux être attaché à un objet, qu'est-ce que ça peut te faire d'avoir zappé ta balle --
Parce que Susanoo a aucun objet matériel auquel il tient.
Rien.
Absolument rien.
Pas même son portable. Il n'a même pas relevé le commentaire sur l'appel parce qu'il n'aura pas d'appel. Il n'appelle personne et quasiment personne ne l'appelle -- son frère vient le voir, les autres envoient un sms.
La seule chose qui a toujours compté pour Susanoo, c'est Amaterasu.
Tout le reste est inutile.
Tout.

C'est ton date qui te l'a offerte ?

C'est entre la question et la remarque, un peu pour se moquer mais en même temps -- un peu par curiosité.
La balle est là depuis le début.
Susanoo croise ses mains sur ses cuisses, balance légèrement ses jambes dans le vide (il est à cinq centimètres maximum au-dessus du sol mais ça l'amuse). Un instant, il réfléchit et il a l'impression que la situation a radicalement changé -- l'essence même de leur rapport est différent. Ils sont passés des mains au dialogue -- merde, ils sont maintenant tous les deux assis sur un muret ou en tailleur dans un terrain vague abandonné.
Tout ça à cause d'une balle.

D'ailleurs, il devait pas venir ton date ? (il joue avec ses mains, comme pour passer le temps) au passage, il prendra la balle.

(sourire de nouveau)
(regard amusé)
Mais pourtant, au fond --
Susanoo ne sait pas ce qu'il doit faire dans cette situation. Tel un funambule suspendu au-dessus du vide, il n'ose pas bouger. Il tourne en rond, il évite tout mouvement brusque parce qu'il a l'impression qu'un rien peut tout faire basculer --
Mais basculer vers où ?
Est-ce que le bas est si impressionnant ?
Est-ce que la chute peut faire si mal ?

Tu veux mon numéro, du coup ?

Il penche la tête sur le côté.
Un peu gamin, un peu innocent.
Mais intérieurement --

Susanoo a le vertige —

darren criss. @ atf
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Anonymous
Invité
évolution
#27
Terminé07.02.18 12:50

— Y'ALL ARE A
pain
IN THE ASS. I'LL SHOW YOU WHAT IT IS.
Encore une phrase qui ne fait aucunement exception à la règle : De nouveau, il relance les mêmes sujets histoire de batailler toujours un peu plus avec celui qui se considère déjà comme invincible ou tout au moins, supérieur à lui. C'est un peu peine perdue de vouloir continuer alors que l'eau est tarie de son côté. Du moins, elle n'est plus aussi insalubre et imbuvable qu'elle a pu l'être lors des premières minutes. À force de l'aspirer continuellement, tout ceci devient plus consommable.
Il y a peut-être uniquement ces légères plaintes pour passer à autre chose, dites sur un ton un peu grognon, mais rien de bien odieux. Il ne s'agit que des remarques d'un râleur qui n'en a pas assez sinon, il serait déjà parti courir après cette dite balle.

▬ T'es con ou quoi ? Pourquoi tu parles toujours de date ?

Il hésite à formuler une pique plutôt blessante ; comparer l'animé et l'inanimé mais ça serait foncièrement faux. Brendan n'accorde pas plus d'importance à cette balle qu'au type qu'il garde à l'oeil. Loin de vouloir protéger un tel garnement, l'américain n'est juste pas inhumain comme pourrait le faire croire ses poings. N'étant probablement qu'une introduction mal menée et malmenée, l'un des personnages tente de s'apaiser à l'aide de ce dialogue un peu inutile aux premiers abords mais pacificateur pour son esprit. Il est inutile de lui rappeler ça, c'est presque comme si les poings ont été des poignées de mains ; il les a oubliés puisque c'est assez normal pour lui. Plus normal que revenir sur les mêmes sujets comme le fait son vis-à-vis.

▬ C'est quoi ce bourrinage pour connaître ma vie sentimentale ? T'es jaloux ou quoi ?

Vraiment, il doute que cet étranger soit jaloux de lui. Lui n'a rien à se reprocher, déjà, ce pourquoi il pointe volontiers ou inconsciemment les défauts du brun qui les accumulent, en bronchant légèrement mais en les accordant, bien au fond de lui.
Comme de la craie, il s'érode ; les pluies torrentielles veulent faire chuter cette falaise et cela fonctionne au point où elle en fait tomber de lourdes pierres. Mais peu à peu, la falaise s'estompe du paysage pour prendre une forme moins abrupte, plus lisse. L'eau coule doucement dessus et corrode ses angles aigus pour en faire des arcs plus glissants, où chaque remarque acerbe finit par ne plus compter dans tout ce lot d'eau.
Il ne compte pas la dernière remarque concernant Urie, donc. Non pas parce qu'il estime qu'elle soit inutile bien qu'elle soit redondante mais c'est un estoc qui veut encore le briser sur un plan différent. Non, Urie ne viendra pas ; peut-être que même son seul ami n'a pas confiance en lui.

Visiblement personne ne semble vraiment s'inquiéter pour Brendan, du moins, pas parce qu'il est dégourdi mais parce qu'on ne s'intéresse pas vraiment à lui. Ce type est sans doute celui qui lui apporte le plus d'intérêt alors qu'il vient juste de le frapper. Du moins, jusque là, le seul intérêt qu'il a reçu, c'est cette quête au prénom qui a peut-être bouleversé l'attitude plus que revêche du vampire. Mais derechef, cet inconnu le désarme. Après multiples taquineries et tournures de phrases-pièges, il finit par lui apporter quelque chose d'autre, auquel finalement, Brendan peut plus s'attacher qu'une simple balle.

▬ Je te l'ai demandé donc, oui, j'le veux.

Il n'est pas attaché à la balle, non, sinon il aurait préféré partir plutôt la voir que rester avec ce cloporte qu'il désigne comme « joli coeur ». cela dit, Brendan reste tout de ême à des kilomètres de faire confiance à un bouffon pareil qui pourrait profiter de ce moment de faiblesse du brun pour reprendre l'objet qui est normalement en sa possession. Le voleur en question, se rassied quitte à écraser légèrement l'objet de convoitise de sa victime sans pour autant en faire de la bouillie.

▬ Me dis pas que tu connais pas ton numéro, j'te croirai pas.

Lui laisser l'objet, ce serait le laisser partir si facilement et Brendan ne veut pas qu'il parte. Tant qu'il n'a pas donner ce que Brendan recherche ; il appelle ça « vengeance » mais ne serait-ce pas de l'attention ?



who
many
SUSANOO
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#28
Terminé17.03.18 23:04
car radio ,.
respire bordel
et puis, brusquement
le disque se raye, la musique se fend
il ne reste que le silence
presque, trop angoissant


C'est vraiment ridicule.
T'es ridicule, Susanoo.
Pourquoi tu te répètes, pourquoi t'es pas capable d'être un peu honnête ?

T'es chiant à mourir, mec —

Un sourire étrange flotte sur les lèvres de Susanoo. T'es con ou quoi -- ouais peut-être bien, Brendan. Peut-être bien que Susanoo passe son temps à répéter les mêmes choses, à tourner autour des mêmes sujets parce que tous les autres lui font peur ou l'ennuient : il veut pas parler de lui (il refuse de se confier), il veut pas parler des autres (il s'en fiche totalement). Alors dans cet esprit totalement paradoxal, dans cette oxymore incroyable qu'est Susanoo --
Il y a des répétitions.
Ah, Susanoo --
Des répétitions qui agacent, inlassablement. Susanoo est comme un jeu vidéo, il est attirant au début, il est même fascinant. On se l'arrache, on se le garde précieusement -- on le veut entièrement. Et puis, un matin ; on réalise à quel point il est fade. Susanoo est une coquille vide, vide de tout sens et de tout intérêt.

Ça fait mal
Ça pique même

Tout en restant silencieux, il ne peut s'empêcher de hausser un sourcil lorsque l'autre lui parle de jalousie. Il esquisse un sourire -- encore -- et il éclate de rire, royalement ; sans aucune gêne, sans aucune pression. Un rire presque sincère comparé à tous ceux qu'il a pu sortir dans la journée.

Lui, jaloux ? —

Il rit.
Il rit.
Mais au fond --
Il rit un peu jaune, un peu amer, un peu acide. C'est comme un citron -- un citron qui pique si fort que le goût reste -- indélébile, ineffaçable. Parce que Susanoo fait semblant de ne pas être jaloux, de ne jamais connaître ce sentiment mais en vérité, il le connait. Oh ; il le connait très bien, ce sentiment perfide, ce sentiment qui s'infiltre dans les pensées. Il a déjà été jaloux en voyant un inconnu trop proche de son frère, il a déjà été jaloux quand il n'avait pas toute l'attention au lycée. Il a été jaloux quand lui soleil n'intéressait plus les planètes.

Mais jaloux d'une histoire d'amour ?
Non, faut quand même pas abuser, mec

Pause --
(un instant, une seconde)

Susanoo se dit qu'il ne doit plus parler du date, ni de la balle, ni de rien de tout ça. S'il en parle encore une fois, ne serait-ce qu'en sous-entendu --
Non, il ne doit plus.
Car il ne veut rien montrer, tout cacher.

Je te l'ai demandé donc, oui, j'le veux (son interlocuteur se rassoit par terre, tout en gardant le téléphone avec lui) me dis pas que tu connais pas ton numéro, j'te croirai pas.
J'suis touché que tu ne doutes pas de ma mémoire, réplique-t-il, amusé -- après tout, il vient de l'insulter de con (et précédemment de plein d'autres surnoms pas vraiment amicaux) et c'est probablement la seule remarque pas vraiment négative qu'il lui adresse depuis le début de leur rencontre.

Il lève les yeux au ciel, se concentre un moment sur les nuages qui défilent.
Puis reporte son attention sur Brendan.
Il reporte toujours son attention sur Brendan.
Il se racle la gorge, détourne le regard, glisse ses mains dans ses poches.

Tu vas me renommer comment dans tes contacts ?

Vu que t'as pas mon prénom --
lol
mdr


Et puis, son regard se pose de nouveau sur Brendan.
Il le détaille, il l'analyse.
Il le voit, il le regarde.

Le temps s'arrête.
Susanoo prend une inspiration.
Furtive, un souffle court.

J'peux avoir ton téléphone ? (il se mordille légèrement la lèvre, esquisse un sourire -- un sourire bien moins pétillant et malicieux que d'habitude -- un autre type de sourire) pour pouvoir te filer mon numéro (il ajoute en précision) en échange, j'te file mon code de déverrouillage pour que tu rentres ton numéro de téléphone dans mes contacts.

Il laisse échapper un rire.

Promis, j'te laisse le droit de me nommer comme tu veux dans tes contacts, Brendan.

C'est juste un numéro.
Un putain de numéro de téléphone.
Rien d'autre.

A cet instant précis --
Susanoo ne maîtrise absolument plus rien.
Mais le disque n'est plus rayé.

(promesse) —

darren criss. @ atf
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#29
Terminé17.03.18 23:58

— Y'ALL ARE A
pain
IN THE ASS. I'LL SHOW YOU WHAT IT IS.
Un mouvement de recul le prend lorsque ce sourire s'étale sur sa face. Il désigne, bel et bien, le rictus affiché de manière déictique et pas comme anaphorique ou possessif à son voisin.
« Ce sourire » et non pas « son sourire ».
Le changement est tellement radical au point que le garçon croit que son apaisement semble avoir joué sur quelque chose. Ainsi, il ne devait pas forcer pour obtenir « ce quelque chose » mais faire mûrir le tout pour récolter donc, des fruits plus mûrs ?

S'il s'agit de « quelque chose » de différent, Brendan est loin d'estimer cela cette suggestion comme sincère. Le jeune homme est particulièrement méfiant ; plus qu'à l'accoutumée encore. D'ailleurs, c'est probablement pour cette raison aussi qu'il est pris d'un recul pour considérer la proposition du métamorphosé. Le changement est si brutal même pour quelqu'un d'imprévisible que lui que, par logique, cela ne peut couler de source que le sans-nom le désire réellement.
Il le fait marcher, un peu comme tout le monde, parce que dans ses joggings flemmards et sa sueur abominable, on y juge une personne plutôt stupide qui ne pense que par les bras plutôt que se battre avec son cerveau. Intrépide, faire cette hypothèse n'est pas fausse même plutôt vrai mais, en l'occurrence, Brendan semble aussi avoir changer pour vouloir un tant soit peu discuter avec quelqu'un qui l'a particulièrement énervé. Il n'a pas discuté de ses ressentis car cela aurait été beaucoup trop mais les efforts pour dépasser son caractère trop néandertalien sont assez notables.
Le prendre pour un idiot, c'est un peu comme ne pas le féliciter et même, balayer ses efforts assez vite.

Rien n'accompagne sa distanciation comme s'il souhaite mettre en exergue leurs différents, leur différence et donc, leur aversion respective. Pourquoi la proposition de ce type devient plutôt affable alors que Brendan tournait ceci comme une menace plutôt qu'autre chose ?

― T'as conscience que je veux juste ton numéro pour m'assurer de ne pas te perdre ?

Son regard est plutôt intense mais évidemment, la nature de son attention est plutôt en quête de compréhension que de découverte de l'autre. Or, sa phrase est affreusement maladroite et il ne s'en rend vraiment pas compte sur le coup, la laissant planer comme le doute qui pourrait envahir son voisin. Pendant ce laps de temps, le vampire réfléchit en détaillant du regard celui à ses côtés, de manière plutôt inquiétante s'il a pu dire une telle chose.
La pression bien installé et la réflexion finalement interrompue, l'américain finit par réagir avec retard à sa parole gênante. Il se redresse promptement comme s'il veut rattraper sa lenteur pour s'excuser d'une telle chose aussi peu voulue. Néanmoins, seul d'incroyables rougeurs finissent par rattraper cette énorme bourde.

― Merde non ! Prends le pas comme ça ! Je voulais dire... Pour ne pas perdre ta trace !

Son excuse est si précipitée qu'il bafouille et postillonne les réparations qui finissent par s'écrouler en de minables ruines. Il fait plusieurs gestes en même qu'il déblatère des fondations pour cacher son étourderie mais tout son théâtre de mains est aussi confus que son esprit qui s'est embourbé majestueusement.
Il ne peut plus reculer, étrangement. L'autre va se moquer de lui et encore une fois, ça va virer aux poings. De nouveau, on risque de le prendre pour une brute. Il l'est mais pas que. C'est un cercle vicieux. Quelle est la meilleure solution ?

Se résignant, il sort de sa poche son téléphone portable et le tend à son vis-à-vis. Il ne fait d'autre choix. Il obéit et c'est plutôt étonnant mais cela semble être le meilleur échappatoire pour que l'abruti à ses côtés ne commente pas plus.





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many
SUSANOO
655 WORDS


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#30
Terminé22.03.18 22:27
car radio ,.
respire bordel
Changement radical.
Coupure brutale.
Entracte.

ACTE 2, scène 1 —

Ce sont les mêmes protagonistes, les mêmes garçons qui à l'acte précédent se battaient au fond d'un terrain de basket à moitié abandonné pour une balle laissée désormais sur le côté. Ce sont les mêmes et pourtant -- c'est plus calme, c'est presque plus normal ; c'est étrange, c'est un mélange ; un mélange entre la sincérité et la méfiance.
Susanoo ne sait pas.
Il ne sait pas si c'est une méfiance sincère ou une sincère méfiance.
Parce que le changement est trop brutal pour qu'il y réfléchisse sérieusement.

Pourquoi ?
Pourquoi il lui a demandé son téléphone ?
Pourquoi il s'est dit qu'il rentrerait son numéro dans ses contacts ?

Parce que
Parce que Brendan lui a demandé en premier
Parce que Brendan a dit qu'il le voulait

Brendan a un mouvement de recul et Susanoo hausse un sourcil tout en esquissant un sourire malicieux et en même temps -- énigmatique ? Il n'arrive pas à saisir Brendan. Pourtant, en temps normal, à force d'analyser les autres, Susanoo a fini par les comprendre, par saisir leurs attentes pour obtenir ce qu'il voulait d'eux ; comme pour leur donner une certaine utilité à leur raison d'exister. Il a l'habitude, il fait ça depuis son enfance. C'est comme respirer, c'est comme mentir pour mieux dépasser. Mais aujourd'hui -- aujourd'hui, ce n'est pas pareil. Brendan est colérique, Brendan est apaisé -- Brendan est un mystère à ses yeux.

T'as conscience que je veux juste ton numéro pour m'assurer de ne pas te perdre ? (regard intense -- silence ; Susanoo penche la tête sur le côté, hésite à ajouter un commentaire sur la phrase que vient de sortir son interlocuteur ou bien à simplement rire -- parce que c'est drôle)
T'es di-
(relèvement brutal)
(rougeur sur des joues)
(gêne)
Merde non ! Prends le pas comme ça ! Je voulais dire... Pour ne pas perdre ta trace !
(bafouillement)
(geste avec les mains)

Sourire indescriptible.
Froncement léger de sourcils.

Et puis, Brendan lui tend son téléphone.
Et c'est probablement ce geste, ce geste qui peut sembler bien anodin mais qui ne l'est pas, il en a bien conscience -- c'est ce geste qui fait qu'aucun rire ne traverse les lèvres fines de Susanoo. Ni phrase piquante ou moquerie acide. Rien.
Il s'attendait à quoi ? Peut-être des insultes, peut-être de nouveau un excès de colère, un poing dans la figure ou un coup dans les côtes. Mais il ne pensait pas à ça.
Absolument pas.

De ses doigts fins, il saisit le téléphone et allume l'écran.

Mon code, c'est 1310, finit-il par dire sans regarder Brendan, portant plutôt son regard sur le téléphone du jeune homme -- il esquisse un sourire, ajoute avec malice sans vraiment réfléchir -- je te laisse décider si c'est ma date d'anniversaire ou mon nombre de conquêtes.

Arrêt.
Stop.
Susanoo réalise, trop tard, qu'il a dit quelque chose sur lui, que cette aura qu'il essaye de maintenir finit bien malgré lui par se dissiper. Susanoo, tu peux pas éternellement ne rien dire sur toi, tu ne peux pas éternellement garder ce masque qui te rend si faux -- tu ne peux pas être une coquille vide jusqu'à la fin.
Il se racle la gorge.
Il reporte son attention sur l'écran, sans croiser le regard de son interlocuteur.

T'as un code, toi ?

Changer de sujet.
Oublier.
Ne pas revenir sur cette information.
Ne pas revenir sur son code de déverrouillage.

Et comme une réponse à son pour ne pas perdre ta trace, comme pour, lui aussi, expliquer la raison de sa demande de numéro à Brendan, Susanoo laisse échapper un mot dans un murmure presque inaudible.
Un unique mot.

Idem.

Juste pour pas perdre ta trace, tocard —

darren criss. @ atf
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