Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#1
Terminé18.10.17 22:40
car radio ,.
respire bordel

Demain aprem, il y a des gens qui se tapent un volley au skate-park.
C'était ce qu'il avait vaguement entendu la veille, entre deux conversations.
Et dans la tête de Susanoo, ça avait fait comme un tilt.


VOLLEY —


Susanoo avait fait du volley pendant tout son lycée. Entre sa meuf (qu'il a largué rapidement), les cours (auxquels il assistait pas forcément) et son frère (évidemment), il avait réussi à glisser cette activité -- seule activité sportive qu'il ait faite de toute sa (courte) vie.
Il n'a jamais vraiment su pourquoi --
Pourquoi le volley, pourquoi pas le basket, le foot ou le badminton. Il ne sait pas. Seul le volley lui importait. Lui si égoïste qui choisit un sport si collectif -- l'ironie dans toute sa splendeur. Peut-être parce c'était le sport favori de son lycée, peut-être parce qu'il savait qu'il trouverait sa place facilement au sein d'une équipe nouvelle. Peut-être.
Ou peut-être pas.
Il en sait vraiment rien.

Le son de sa musique pulse dans ses oreilles, c'est fort. Un peu trop fort sûrement.

Aussi fort que la douleur dans son poignet quand sa main droite a frappé le ballon. Ça a fait un terrible crac, le genre de bruit qui fait serrer des dents et qui donne clairement pas envie d'être réécouté deux fois.
Bilan médical : poignet cassé -- ou fracture articulaire comme l'indique son dossier -- et rupture du ligament scapho-lunaire à opérer immédiatement.
Résultat : trois mois de rééducation.
Trois mois de trop.

Susanoo n'a jamais repris le volley.
Machinalement, inconsciemment, il se frotte le poignet droit de la main gauche, il se pince les lèvres.
Tous ces efforts pour en arriver là.
Terrible.

Il baisse le son et arrive au skate-park.
Il n'y a personne, c'est littéralement désert. Il repère un banc, un peu en retrait d'un terrain situé à quelques mètres du skate-park. Un terrain qui doit probablement servir de terrain de basket, foot, volley et tout autre sport. Bref, un terrain.

Susanoo glisse ses mains dans les poches de son sweat et observe. Susanoo a toujours tout regardé avec attention -- les étoiles, les paysages, les expressions des gens. Absolument tout. Parce qu'observer, c'est obtenir les informations nécessaires pour dire les choses qui plaisent. L'humain est terriblement banal, terriblement prévisible. C'est presque fascinant. Aussi fascinant qu'ennuyant.

Le terrain commence à se remplir, petit à petit.
Et c'est là où --


Il y a un truc qui cloche sévère --


Il n'y a pas de filet central.
Ça risque d'être compliqué pour faire un volley, songe Susanoo en soupirant.
Il est où exactement, en fait ?

Deux sacs de chaque côté du terrain pour indiquer des buts.
Un ballon qui roule sur le sol.
C'est une blague, c'est foot.

Il lâche un soupir de déception. Il déteste le foot, c'est profondément inintéressant et sans aucun intérêt. Mais rentrer à l'appartement signifie qu'il a vraiment perdu son après-midi.
Alors Susanoo décide de rester.
Assis sur son banc, sweat à capuche et cheveux en bataille, il se cale contre le dos du banc et observe. Il fait presque beau, il y a une légère brise et Susanoo est plutôt content.


Sur un malentendu, ça pourrait être drôle —

darren criss. @ atf
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#2
Terminé22.10.17 0:09

susanoo

skate-park

parasites ;

Frénétique.
Le grésillement de la radio fredonne méchamment et inlassablement sur ses doigts qui se crispent. Ils attrapent n’importe quoi pour le torturer. Si ce n’est un stylo, c’est un ballon.
Ca démange ; il dérange. Se faisant la passe de main en main, celle qui a la balle quelques secondes et qui l’envoie à sa partenaire regrette vite son geste. Elle la veut encore et ne peut pas se passer une seconde. Alors, on a sans doute à peine le temps de se représenter le nombre de micro-secondes qui s’écoulent qui passent le temps que la balle rebondit de la main au sol.

Il n’avance qu’à peine et ne fait que dribbler seul, en bon individualiste qui ne prendrait pas en compte ses partenaires de jeu, s’il en avait. En l’occurrence, il n’en a pas et c’est tant mieux, pour l’instant. Il s’accommode de s’énerver contre lui-même uniquement et pas passer sa rage sur un adversaire ou même un partenaire. Pourtant, on lui a donné rendez-vous au skate-park pour un match amical qu’il ne considère pas comme une rencontre enrichissante mais davantage comme une manière de défier et se défouler. Dans tous les cas, ça reste une occasion qui lui est propice et dont il ne se plaint pas.

Jusque là.

La rage déjà concentrée dans ses canines et sur sa lèvre inférieure, il se la mord avant de disputer le match qu’il attend de gagner avec impatience. Sans jauger ses adversaires, il s’attend à donner le meilleur de lui même en gagnant en vitesse dans son rythme de dribble. À peine concentrée dans sa voie jusqu’au panier, il reconnaît le terrain de jeu par les lignes qu’il traverse sans se poser une seule question. Puis, sa cadence s’accélère vers ce qu’il croit être justement le but.
Sa foulée se fait grande et son short suit l’air qu’il fend. Tout en regardant uniquement, il file droit et s’apprête à sauter en repliant ses genoux. Mais il est heurté par un obstacle qu’il n’aurait pas suspecté puisque pas pris en compte. Brendan tombe en même temps que la personne dont il vient de faucher la route. Quoique, c’est plutôt cette personne qui semble s’être interposé dans le jeu du brun. Etant le plus lourd et grand des deux, avec la vitesse opposée au maigre barrage de cette personne, c’est tout naturel que Brendan se retrouve sur cette personne qu’il maudit non pas intérieurement en public.

— Putain mais t’es con ! Tu peux pas bouger de là quand tu vois quelqu’un te foncer dessus !

Son argument n’a aucune logique mais Brendan est aussi inconscient qu’illogique, préférant accuser que se justifier. Avec difficulté, le joueur de basketball ne se relève donc pas et ainsi quelqu’un vient donc au secours de sa personne pour le faire. Ou plutôt pour sauver le coéquipier qu’on vient d’écraser. Il ne souffre pas, Brendan le sait et pourtant, ce type fait des jérémiades en prétextant avoir mal à cheville.
Ce qui paraît être l’ami de ce prétendu blessé rejette donc plus Brendan qu’il ne l’aide et s’enquit donc de l’autre. Le paria se frotte machinalement sa chevelure ébène; peu gêné mais plutôt de sorte à passer sa rage en se tirant les cheveux arrière, à la limite de se les arracher.

Deux ballons s’échouent et s’entrechoquent. Sans doute la naissance d’un conflit que Brendan est prêt à relever mais le nombre de joueurs face à lui ne le convaint pas. Il pourrait probablement tabasser trois joueurs mais douze, c’est sans doute une mauvaise idée.
Il décide de se reclure, pour un temps, reprenant son ballon en main, le passant dans le creux de son cou et penchant la tête. Son autre main cure son nez tandis qu’il regarde ailleurs, après un endroit où le repos d’un temps serait plus formateur.

Okay, c’est bon, j’ai compris. Le basket, c’est après. J’attends. Mais vous avez intérêt à finir illico presto, bande de tocards.

Le vampire se retourne donc sans entendre les messe-basses insultantes qui se font à son sujet. Il est davantage en quête d’un endroit pour méditer sur comment il compte faire mordre la poussière à chacun de ces joueurs et en premier, ces deux qui ont directement interagit avec lui. Cette altercation n’en valant pas vraiment la peine, l’américain fait tout de même monter la mayonnaise dans son cerveau, décidant qu’il rendrait la monnaie de sa pièce à chacun.

Visant un des paniers, il lance sa balle et n’échoue pas, de sorte à impressionner ou plutôt intimider ses adversaires pour qu’ils vivent la patience du jeune homme avec appréhension. Son sourire, derrière eux, se fait mesquin. Il complote et ce n’est pas dans son genre. Il patiente, c’est mauvais.

Non loin se trouve un banc occupé. S’il a besoin de concentration, c’est peine perdue puisque son hyperactivité comme la présence ne joueront pas en sa faveur. Néanmoins, il décide tout de même de s’y diriger de manière à gagner une nouvelle victime pour se divertir un peu.
Toisant cette personne de sa hauteur, il la méprise alors qu’il ne la connaît même pas. Il la catégorise même.

— Tiens, encore un connard de footeux. Vous avez décidé de monopoliser le terrain, ma parole.

Si la phrase s’avère être méchante, le ton la prononce avec plus de nonchalance puisque Brendan n’applique plus aucun regard à son interlocuteur, regardant plutôt ailleurs. Il ne se préoccupe qu’à peine de lui et fait rouler son ballon sur son doigt mais devient ridicule lorsqu’il tombe encore une fois, six secondes plus tard.
Même si l’image répond à celui qui jette les armes à un empereur et s’agenouille, Brendan ne le fait que physiquement pour reprendre sa balle.

Au pied de cet énergumène, il peste bien plus après s’être rendu honteux :

— C’est toi le remplaçant de ce type ? Qu’est ce que t’attends pour le remplacer ? Toi aussi t’es trop chochotte pour jouer ? s’énerve-t-il, sourcils froncés, de sorte à ne pas perdre la face.
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#3
Terminé30.10.17 22:15
car radio ,.
respire bordel

Excellent.
Le match n'a pas commencé qu'il y a déjà une mini-bagarre sur le terrain.
Excellent, vraiment.

Susanoo n'a pas tout suivi. Il a vu un type faire quelques dribbles, viser un panier et percuter un joueur de foot. Les raisons du pourquoi un mec se tape un basket en plein milieu d'un terrain de foot sont particulièrement sombres et incompréhensibles pour lui. Lui n'a pas débuté un volley, pourquoi ce mec a fait son basket ? Il esquisse un sourire alors que le joueur de foot se tient la cheville en assurant qu'elle est probablement foulée voir même cassée et qu'il ne pourra sûrement plus jouer jusqu'à la fin de ses jours (sans aucune exagération évidemment).
Susanoo déteste le foot.
Sincèrement, réellement, absolument.
Il déteste le foot.
Il a toujours trouvé ce sport incroyablement chiant. Juste des mecs qui courent après un ballon -- clairement pas ce qu'il trouve le plus passionnant. Le volley lui a toujours semblé bien plus subtil, bien plus intéressant à regarder. Un esprit d'équipe, une tactique, un réel raisonnement et l'importance cruciale du capitaine.
Définitivement, Susanoo déteste le foot.

Putain mais t’es con ! Tu peux pas bouger de là quand tu vois quelqu’un te foncer dessus !

Susanoo hausse un sourcil.
Il observe un peu plus l'élément perturbateur, le basketteur du match de foot. Cheveux noir jais, très grand (il est plus grand que lui, c'est certain) et d'un style vestimentaire proche de celui du dimanche, l'inconnu semble énervé. Et il semble surtout n'en avoir strictement à faire du mec à terre (qui pleure toujours sur sa cheville, ce qui entraîne un nouveau sourire sur les lèvres de Susanoo -- vraiment des acteurs les joueurs de foot).

L'inconnu prend son ballon, le cale dans le creux de son cou et balaye les environs de son regard. Il vise un panier, marque (Susanoo hausse de nouveau un sourcil, impressionné) et puis, se dirige vers le banc.
Ah ouais nan, moins cool ça.
Susanoo se redresse légèrement sur son banc, pas vraiment enchanté à l'idée qu'un mec sur les nerfs vienne s’asseoir à côté de lui.

Tiens, encore un connard de footeux. Vous avez décidé de monopoliser le terrain, ma parole (c'est dit d'une façon assez nonchalante et la seconde suivante, il ne le regarde plus, joue avec le ballon qui tombe six tours plus tard -- Susanoo ne dit rien) C’est toi le remplaçant de ce type ? Qu’est ce que t’attends pour le remplacer ? Toi aussi t’es trop chochotte pour jouer ?

Enchanté, ravie de te rencontrer aussi, songe Susanoo alors qu'il se décale légèrement sur le banc.
Il lâche un rire.
Le type est incroyable.
Incroyablement -- flippant.

Désolé de te décevoir mais j'suis pas un connard de footeux en fait, j'aime pas ce sport, lâche-t-il en regardant vaguement les jeunes sur le terrain faire des équipes. Courir après une balle, c'est pas trop mon passe-temps.

Il se racle la gorge.
Il esquisse un sourire et reporte son regard sur l'inconnu.
Un sourire qui pouvait apparaître comme particulièrement impertinent et agaçant mais Susanoo a l'art d'être agaçant.

Mec, t'es toujours aussi tendu ?

Faudra pas venir pleurer Susanoo, tu l'auras cherché —

darren criss. @ atf
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#4
Terminé31.10.17 20:57

susanoo

skate-park

passe-passe ;

Si les figures laissent à penser que l'un capitule alors que l'autre jubile, elles sont bien abstraites. Voire bien décevantes. Si le rieur se montre la hyène se délectant de ses victimes, son sourire n'est que gêné lorsqu'elle rencontre finalement le vrai maître de la mort et des charognes.
Elle rigole avant que son heure frappe et que le corbeau, de ses grandes ailes noires, la domine de sa pourtant modeste envergure.
De ses serres et de ses dents, Brendan les garde probablement assez acérés pour le moment venu où il compte bien déchiqueter cet animal qui n'est autre qu'une minuscule qui se croit et s'octroie probablement plus de libertés que lui.
Or, ce que Brendan, c'est déjà beaucoup trop.

Si la politesse n'aurait probablement pas bronché face à la naissance de cette insolence dans la remarque du spectre en face de lui, l'américain n'approche pas cette réaction taquine ou mal élevée de la même façon et ses sourcils commencent à grimacer tandis que l'arc de sa bouche se fronce en une moue des plus objurgatrices. De ses phalanges crispées, une tentative de faire éclater le ballon entre ses deux paumes calleuses s'enchaîne.

▬ Courir après une balle ? Attends, qu'est ce que tu racontes là ? Dans ce cas, le basket aussi, si je ne m'abuse.

Si jusque là, le fait que Brendan commence à se proclamer avocat du diable n'a pas la moindre cohérence avec ses précédentes remarques odieuses à l'insu des joueurs de football, ça en a plus à partir du moment où il interprète la critique personnellement. Quelque part, son voisin n'a pas tord lorsqu'il le désigne comme un personnage sans cesse à cran. Sans doute un ultime rapport à son hyperactivité qui le pousse même à ne pas prendre cette phrase finale sur sa personnalité en elle-même comme une insulte. Il ne s'énerve pas sur la bonne chose mais il s'emballe bel et bien rapidement et si ça n'avait pas été sur la débilité de courir après un ballon qui l'aurait affecté, la suivante aurait été un prétexte suffisant à Brendan pour s'attaquer tout de même à ce qu'il juge comme étant une limace.

Oui, une limace, rampant sur le bois de son siège pour accorder tout compte fait une place à l'enragé. Digne d'un accueil gratuit, le garçon est aussi obnubilé qu'aveuglé par son désir d'écraser quelqu'un. La vraie définition à rectifier à partir de ce que cet inconnu a pu constater, ça ne serait pas de dire qu'il est toujours aussi nerveux mais qu'il a sans aucun doute le besoin irrépressible de passer ses nerfs sur la première victime qu'il trouvera.

Chaque élément devient ainsi une critique en défaveur de cet individu qui a eu le malheur de barrer le chemin du brun ; de barrer le chemin des sportifs ! Non mais pour qui est ce qu'il se prend ? Et qu'est ce qu'il fait là d'abord ? Brendan n'en a pas la moindre idée mais il continue de catégoriser ce jeune homme comme s'il était le responsable de tout ce complot contre sa personne.
En guise d'élément, on peut justement saisir cette place donnée gentiment comme un piège.
La gentillesse est bête.
La gentillesse est un piège.
Depuis quand est ce qu'on est gentil avec Brendan ? Il ne la comprend pas, la gentillesse.
Les bêtes ne sont pas faits pour s'entendre.

▬ Descends de ton banc, c'est pas un trône, mon vieux. C'est quoi c'te manie à juger les gens alors que la seule chose que tu sais faire, c'est ramasser ton cul pour le bouger un peu plus loin ?

Posant plutôt sa chaussure que son short sur le siège, Brendan ne le fait pas pour exposer sa cuisse droite mais plutôt pour chasser complètement le jeune homme qui s'y trouve tel un intrus. En donnant des petits coups de pied perturbateur au niveau de ses côtes, il le provoque de sa place divine :

▬ Ah j'comprends, t'es juste venu ici pour te foutre de notre gueule. Ca t'a plu, le petit spectacle ? crache-t-il en montrant d'un hochement de tête le décor qui se cache derrière lui. Maintenant, j'ai envie de t'regarder, moi.

Sourire machiavélique et vorace, sa soif se présente en ses canines apparentes. Il a soif de violence et par là commence l'abus de la gentillesse des autres.
Entre un naïf innocent et un ignoble crétin, la loi des intelligences est perdue et est succédée par la loi du plus fort.
Sourcils colériques et yeux plissés, ses lèvres pincées se décousent pour finalement ricaner à son tour et envoyer le ballon dans le ventre du passif.

À la chasse !

Il lui montre sur quel terrain il va être mangé et c'est le même terrain de football ou les autres jouent encore. Brendan n'a aucune pitié comme aucune patience. Il se fiche bien que d'autres jouent et compte bien ridiculiser ce pauvre homme.
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#5
Terminé24.12.17 1:28
car radio ,.
respire bordel

C'est désormais une évidence.
Susanoo est définitivement --
Irrévocablement --
Dans la merde.

Excellent —

Courir après une balle ? Attends, qu'est ce que tu racontes là ? Dans ce cas, le basket aussi, si je ne m'abuse (surpris et n'osant pas vraiment répondre à ce genre de question rhétorique, Susanoo commence à se demander qui se trouve en face de lui -- d'ailleurs, il se demande aussi pourquoi sa remarque sur le foot a directement été prise comme une insulte pour le basket -- le type a l'air définitivement pénible) descends de ton banc, c'est pas un trône, mon vieux. C'est quoi c'te manie à juger les gens alors que la seule chose que tu sais faire, c'est ramasser ton cul pour le bouger un peu plus loin ?

Ah ouais.
Quand même.
Susanoo se retient franchement d'éclater de rire face à cet inconnu.
Il sait pas ce qui le fait le plus rire : le fait qu'il s'énerve sur un truc terriblement insignifiant ou l'expression ramasser son cul pour le bouger plus loin (il ne l'a jamais entendue).
Mais il sait que son regard, qui juge constamment tout ce qui l'entoure, a provoqué une colère sans nom chez ce type.

Le basketteur du dimanche pose sa chaussure sur le banc (Susanoo lâche un soupir).
Il le provoque (Susanoo lui rétorque un sourire agaçant).
Maintenant, j'ai envie de t'regarder, moi.
Ca tombe bien, moi aussi, mec.

Susanoo rattrape le ballon au dernier moment lorsqu'il lui envoie en plein dans l'abdomen et se retient de laisser échapper une grimace lorsque son poignet droit réceptionne violemment l'objet lancé. C'était loin d'être totalement guéri -- de toute façon, ça ne guérirait jamais totalement.
Il réfléchit une seconde, juge la situation, observe son adversaire.
Il a clairement pas l'avantage sur lui.

Il est définitivement dans la merde —

Il tourne légèrement le ballon dans ses longs doigts fins et ancre son regard dans celui du jeune homme dont le sourire est particulièrement -- déroutant et flippant.

Susanoo n'a jamais cherché la bagarre et ne s'est jamais battu -- pour la simple et bonne raison que Susanoo n'est absolument pas du genre à se battre. Il manie les mots, il manie l'ironie, il manie la nonchalance et l'hypocrisie. Mais il est incapable de manier le combat physique.
Se retrouver dans cette situation le met donc dans une position particulièrement difficile et absolument pas stable.
D'habitude, il y a Amaterasu.
Ah, Ama --
Amaterasu vient toujours le sauver, lui qui ne cesse d'emmerder les autres avec son air malicieux et son regard insupportable.
Sauf qu'Amaterasu n'est pas là aujourd'hui.

Il s'humecte légèrement les lèvres.
Il va falloir faire sans Amaterasu.

Attends, tu veux qu'on s'affronte au basket ? lance-t-il tout en esquissant son sourire des plus irritants. Pas très fair-play, c'est ton sport mais pas le mien, tu vois.

Susanoo se lève brusquement, renvoie la balle à l'inconnu.
(beaucoup moins fort, beaucoup plus faible)
(il regrette presque de l'avoir renvoyée car inconsciemment, il trahit sa faiblesse physique rien qu'avec ce lancer)
Et l'évidence est là : Susanoo ne sait pas jouer au basket.
Il a le poignet bien plus fragile (surtout avec sa blessure) que son adversaire.
Il doit impérativement trouver une solution.

La réponse est sur le terrain, en face de lui, alors que les autres joueurs jouent une partie depuis quelques minutes.
Il sourit.

Je te propose de régler ça au foot, ajoute-t-il, le regard toujours malicieux mais trahissant une touche de détermination -- il aime trop être le premier pour se laisser faire. Et on peut même leur demander de nous filer leur baballe.

Susanoo est loin d'être bon en foot.
Mais il n'a pas le choix.
Il a simplement misé -- et misé beaucoup -- sur un détail : l'inconnu ne maîtrise pas ce sport non plus.

Sinon, Susanoo peut déjà se déclarer mort —

darren criss. @ atf
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#6
Terminé25.12.17 16:14

— Y'ALL ARE A
pain
IN THE ASS. I'LL SHOW YOU WHAT IT IS.
Changement entre le meurtre sadique et la curiosité enfantine, Brendan ne comprend pas où veut en venir son adversaire d'un temps. Il n'a jamais proposé une partie de basketball avec lui puisqu'il ne porte pas la moindre affection pour ce type sorti de nulle part avec ses insultes pensées mais trop peureuses pour être mises au goût du jour.
Certes, un match reste une compétition mais Brendan ne juge absolument pas ce garçon à sa hauteur. Son regard interloqué se transforme en du dédain pur et simple. Comment est-ce qu'il peut interpréter une telle chose ? Le vampire estime pourtant ses mots sans artifices et donc facile à comprendre pour autrui mais cet inconnu s'avère être plus con qu'il ne le croit.

Partagé dans ce mépris dérouté, celui qui a perdu la balle commence à se gratter la tempe pour y réfléchir ; du moins, si Brendan peut vraiment réfléchir avant d'agir. Il ne prend même pas le temps pour analyser donc il n'a pas plus le cœur à ça lorsqu'il « examine » la tignasse châtaigne, toujours assise à chercher des solutions. L'américain sent bien que ce cafard essaye de se délivrer d'une telle situation. Il y perdra des pattes mais coûte que coûte, cet individu cherche bel et bien à se défaire de ce traquenard lancé par le prédateur.
Première patte perdue, joli coeur — parfait surnom, d'ailleurs, il tâchera de s'en rappeler — essaye de se donner du ventre en renvoyant la balle contre l'abdomen de son assaillant. La force n'y est pas mais le geste, oui.

C'est bien une imitation.
C'est pathétique.
Il roule des yeux.
Brendan hésite à vraiment ridiculiser ce type mais ne pas le faire, ça serait se dégonfler.
Tu fais pitié, mec. J'ai presque envie de te demander de retourner chez ta mère.

— C'pas fair-play ? T'as juste pas les couilles, j'le sais très bien.

Comme ça ne l'étonne pas que cet avorton cherche des excuses pour s'enfuir. Comme à son habitude, l'américain ne se retient décidément pas pour rire au nez de ce pauvre démuni. Il repositionne la balle au niveau de ses hanches, histoire de contenir son hilarité naissante et appuie. Il en rit, c'est vrai, mais ça en devient presque exagéré. De toute manière, il peut se le permettre puisqu'il n'attend pas d'autre argument de la part de cet individu.Jusqu'à ce que...

— Un foot ? Tu déconnes ? Je joue pas aux sports de fillettes en pleurs. Surtout que tu risques vite de dire que je t'ai fait bobo.

Le garçon le dévisage une énième fois. Néanmoins, il doit tout de même saluer, au-delà de ses préjugés personnels, la bravoure de cet homme, à proposer autre chose que la fuite. Brendan ne saurait dire s'il a fait sourdre une leçon en ce gringalet mais, il semble assez aguerri pour opter pour le choix pertinent et non facultatif de devoir se casser une patte, en effet.
Brendan reprend sa balle une seconde fois et l'a fait dribblé, signe qu'il n'approuve que partiellement l'option de son rival. Néanmoins, il ne s'offusque pas en vociférant comme il pourrait le faire ; preuve que sa réfutation n'est que minime.

— Okay, j'suis d'accord pour t'affronter mais pas au foot. J'connais même pas les règles.

Les paupières closes, il reprend l'usage de son poing droit, le portant sur son menton réflexif, après avoir placer le ballon sous sa semelle sans crampons donc, non adapté au foot. Quoique, la tenue vestimentaire du bonhomme ne semble pas plus adéquat donc il a l'avantage sur ce terrain.
Autant se garder tous les avantages, oui.
Autant garder la balle pour soi car l'autre n'aura pas l'intelligence de la réclamer.
Brendan affiche un sourire carnassier ; tigre non des équipes sportives mais de la jungle puisque l'animal est sans doute le plus grand amateur d'anarchisme possible.

— Ou alors on le fait sans aucune règle. La loi de la jungle, comme on dit.

Il ouvre ses bras pour présenter son projet un peu crétin mais qui se veut clairement humiliant. Il sous-estime cet adolescent qu'il a devant lui. Liant apparence à pratique physique, il pense que ce personnage n'a aucune notion du sport. Encore une fois, il a l'avantage.

— J'ai la balle au pied. Tu fais comment pour me l'attraper maintenant ?

Viens chercher la balle, petit chien. Viens, viens !
C'est quelque chose de tout bête où Brendan attend simplement que cet individu qui se croit plus fort puisse lui attraper la balle si facilement. Soit il juge qu'il peut lui attraper avec le pied, en jouant au foot. Soit il écoute ce qu'on lui dit pour détourner à sa propre sauce, c'est-à-dire, faire ses propres règles, et lui attraper avec les mains en s'abaissant.Chose parfaitement déconseillée cela dit car Brendan n'est, effectivement, pas fair-play.
Il écrit ses propres règles et ne laisse pas celles des autres s'installer.
La violence en est une.

Fais gaffe, tu t'abaisses, tu l'as dans la gueule, joli coeur.





who
many
un cafard
891 WORDS


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#7
Terminé26.12.17 0:23
car radio ,.
respire bordel

Pourquoi ?
Pourquoi -- bordel de merde -- il s'était senti obligé de provoquer ce type ?
Vraiment Susanoo --

T'es vraiment qu'un petit con —

Susanoo a toujours attiré les problèmes -- comme un aimant, avec une facilité déconcertante. Son air malicieux, sa tendance à provoquer les autres par des phrases piquantes et ironiques n'a cessé de le rendre agaçant. Pourtant, il a toujours eu cet aura, ce charme, cette lumière autour de lui qui rendait fou les filles (amour) et les garçons (haine).
Mais Susanoo avait toujours eu Amaterasu pour le protéger.
Toujours.
Sauf là.

Ca va beaucoup trop loin.
Beaucoup --
Beaucoup trop loin.


C'pas fair-play ? T'as juste pas les couilles, j'le sais très bien (Susanoo grimace légèrement) un foot ? Tu déconnes ? Je joue pas aux sports de fillettes en pleurs. Surtout que tu risques vite de dire que je t'ai fait bobo.

Susanoo reste silencieux.
Les mots employés le touchent car ils font ressortir ce côté qu'il déteste -- ah, Susanoo. Ce côté si faible, si perdu que tu as. Tu as beau te comporter comme un grand, tu as beau apparaître comme un soleil, tu brilles mais tu es faible. Le moindre coup, le moindre mouvement -- des deux frères, c'est toi qui paraît le moins solide. C'est toi que la nourrice regardait constamment, à la moindre bêtise, au moindre geste -- toi.
C'est toi qui t'es cassé le poignet.
Toi qui a fini malade.
Toi, Susanoo.

Il déglutit mais ne répond rien.
Il analyse.
C'est tout ce qu'il peut faire actuellement.
C'est tout ce qu'il sait faire.

L'inconnu fait quelques dribbles devant lui.

Okay, j'suis d'accord pour t'affronter mais pas au foot. J'connais même pas les règles.
Aussi bête qu'il en a l'air songe Susanoo mais par prudence -- ou peut être par peur de déclencher une troisième guerre mondiale (si elle n'est pas déjà déclenchée), il ne dit rien. Il hausse simplement un sourcil et l'observe.
Il est grand. Plus grand que lui.
Il est musclé, bien plus fort que lui.
Et surtout --
Il dégage quelque chose qui échappe totalement à Susanoo --
Quelque chose que Susanoo n'a absolument pas --
Cet inconnu dégage de la prestance physique.

Susanoo ne brille que par les mots. Il brille par ses gestes délicats, il brille par les jolies phrases et par son joli visage mais il ne brille certainement pas par sa carrure. Grand mais frêle, très peu musclé, Susanoo donne l'impression de s'envoler au moindre coup de vent.
C'est pas vraiment le cas de son adversaire.

Encore un point pour lui.
Encore un.

L'inconnu place la balle sous sa chaussure, balance un ou alors on le fait sans aucune règle, la loi de la jungle, comme on dit qui ne laisse rien présager de bon. Il ouvre ses bras, complète son idée -- que Susanoo a déjà plus ou moins anticipée par j'ai la balle au pied, tu fais comment pour me l'attraper maintenant ?
Et attend.

Respiration coupée.
Temps arrêté.
Pause --

Susanoo n'a pas 36 solutions -- il en a même pas une en fait.
Se baisser pour récupérer la balle : éliminé. Susanoo ne s'est jamais abaissé, pas même pour faire ses lacets, il ne compte pas commencer maintenant. Il a beau être en position de faiblesse, il refuse d'aller jusque là. Pas face à un inconnu. Jamais. Il jette un regard à la position des jambes de son adversaire. Sa réflexion ne dure pas longtemps : s'il se baisse, il se prend un coup, c'est évident.
Essayer de récupérer la balle avec son pied droit : éliminé. Susanoo est un joueur de volley. Il a de la détente, il a des mains capables de réceptionner des lancers mais ses pieds ne sont clairement pas assez forts pour attraper un ballon. Surtout avec la force de son adversaire, il va se casser la cheville.

Et puis --

Susanoo esquisse un sourire.
Il s'approche -- dangereusement -- du jeune homme.
La différence de taille, bien que de quelques centimètres, semble immense.

Je fais comment ?

Son sourire s'étire légèrement.

Bah j'te demande de la ramasser et de me la donner.

Il est mort -- RIP —

darren criss. @ atf
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#8
Terminé26.12.17 1:39

— Y'ALL ARE A
pain
IN THE ASS. I'LL SHOW YOU WHAT IT IS.
T'es mort. J'vais te faire courir, mon p'tit.

Une esquisse sur son faciès d'angelot qui n'en dégage pas une autre chez le diable que représente Brendan. Si le garçon n'a décidé de ne pas se baisser ou s'abaisser face au brun, il n'est pas retombé dans son estime, en tout cas ; puisque Brendan n'a déjà, au départ, aucune estime pour ce genre de type aussi pitoyable soit-il.
Sans vouloir le juger ou le dévisager, c'est pourtant bien ce que fait présentement le vampire. Il ne le regarde pas avec une moue colérique ou un sourire plutôt sadique qui pourrait annoncer un avenir glauque à son adversaire. Il ne le regarde que simplement. Froideur et gêne dans la grimace, ne comprenant pas bien l'enjeu de cet individu, attendant toujours le ballon sous la semelle.
Qu'est ce que t'attends par là ?
Sans le vouloir encore, il le scrute presque par pitié, dodelinant la tête pour tenter d'examiner même si ce n'est pas son fort. Franchement, Brendan sait très bien comment réagir habituellement, c'est-à-dire, réagir au quart de tour, mais ce garçon le déroute complètement : Il n'arrive décidément pas à cerner les gens mais lui encore moins.

Le brun reste très méfiant, les bras toujours croisés et défiant le sourire de ce gars plus présomptueux qu'il ne puisse trouver. Coincé entre rien et nulle part, il fait jongler le ballon sur la plante de son pied avant de faire tomber son regard neutre sur le sol et l'échanger pour quelqu'un d'improbable ou d'imperceptible, c'est à choisir.
L'américain se met à rire doucement, ses traits non apaisés cela dit. Difficile à dire si c'est parce qu'ils sont toujours aussi énervés ou juste qu'il l'est actuellement. Dans ce brin rieur, de la gêne se dégage. Serait-il retombé dans une timidité face à l'inconnu ?

— T'es... un drôle, toi. T'attends à ce que je joue tout seul, dis moi ?

C'est par cet argument que dans sa cage inexistante, le prédateur tente de s'extirper. Définitivement, Brendan n'a pas de mots. Il n'a jamais su se défendre par des arguments puisqu'il est trop bête, on lui a déjà dit. Il a toujours tort, de toute manière, même s'il ne veut pas l'entendre. Sa seule manière de faire croire qu'il peut être puissant, c'est par cette soi-disant « loi de la jungle » et rien d'autre.
Puisqu'il n'est pas civilisé. Il n'est pas comme les autres.
Va s'y, joue tout seul, oui.

Plus qu'un prédateur, c'est un animal que l'Homme arrive bien à dompter ou à chasser. Voir ce voisin comme une simple proie, c'est fermer les progrès qu'il fait au fur et à mesure. Il le surpasse clairement et Brendan ferme les yeux sur tout l'arsenal qu'un être comme ce japonais peut dégager.

Il ferme les yeux. Toujours.
Il secoue la tête.
Pas maintenant.

— C'est que tu t'payes ma tête en plus, connard ?

Ce qui aurait pu être un peu d'accalmie se gonfle en tempête lorsque le jeune homme shoote maladroitement comme non-expert du ballon à pied. Néanmoins, il frappe dedans bien assez fort pour relater sa possession atrabilaire et soudaine. Le ballon atterrit contre un arbre et donne un bruit assez percutant pour en faire dégager quelques feuilles qui restaient encore malgré l'hiver brutal.
Brendan est plus brutal, fais attention !

La brute attrape le garçon par les épaules. Ses deux mains se resserrent sur ses os, il le gronde de ses orbes bleutées et orageuses mais n'a aucun mot qui aboutit à sa rage.
Une rage encore bien inexpliquée.
Il est ridicule et las de s'énerver pour si peu, on lui a déjà dit. Ce « joli coeur » n'en vaut pas la peine. Pourquoi lui attribue-t-il même un surnom ? Ah oui, pour ça. C'est vrai que c'est pas si pertinent s'il ne le sait même pas, qu'il le trouve bien fragile. Tiens, il pourrait lui dire en le secouant ?

— Tu te rends dans quel pétrin tu t'es foutu, mec ? T'oses encore pouvoir me demander ça avec ton air de petit bourge snob ?

Par les secousses dictées par sa pensée délirante, l'homme pense à envoyer l'inconnu contre l'arbre où il a renvoyé la balle. Exactement au même endroit. Ca n'a aucune signification propre mais , il l'aurait envoyé sur le sol pour totalement le désarmer. Là, cet abruti se tient encore debout, fier et pédant.

Il se croit intelligent et plus fort. Il se croit beau et en joue. Tiens, c'est drôle, ça lui rappelle un peu ces gens efféminés. Il n'a aucun souci avec ces personnes mais Urie semble être une assez mauvaise influence par son dégoût de ces personnes. Sans compter  ses préjugés a lui, l'image stéréotype et bien insultante envers des personnes déjà assez insultées est toute faite :

— On m'a dit qu'il fallait pas frapper les filles, dit-il simplement en hochant les épaules, commentaire bien sexiste digne de lui.
Malheureusement, j'écoute pas trop ce qu'on me dit. Un peu comme toi, on dirait, hein ?

Le sourire aux lèvres se découse pour montrer les canines acérées de la brute qui prend soudainement un malin plaisir à envoyer un crochet droit dans les hanches du pauvre garçon de sorte à un peu l'abaisser que sa hauteur déjà trop irritante parce que prépondérante.

— Maintenant, tu ramasses la balle bien gentiment et ensuite, on va pouvoir devenir copain-copine toi et moi, d'accord ? J'ai même ramener le goûter ! fait-il, tout guilleret, tout théâtral.

Le plaisir est à la fois joué et jouissif, réel. Presque prêt à danser et sautiller, Brendan rapproche son visage de celui de cette victime. Sa voix, au lieu d'être rauque comme d'accoutumée, roule et chante.

— Ma maman m'a dit que les écorces d'orange, c'était bon pour la peau ! Mais bon, j'en ai pas trouvé alors je t'ai pris ce tronc d'arbre. Tu me diras si t'aimes, hein ?

Prenant la jolie chevelure du « joli cœur », Brendan le tire jusqu'à lui avant de vouloir le cogner contre l'arbre, potence de son supplice. Mais ceci reste un vouloir en suspens, une action inaboutie. Comment peut-il vouloir reproduire le martyre qu'on lui a infligé plus jeune, innocent, sans moyen de se défendre ?

Bon sang, mec, réveille toi !

Sa poigne se relâche ; il se recule et constate les dégâts.
Brendan a clairement peur. Ses mains auparavant violentes tremblent mais restent attachés à l'individu, l'empêchant de s'en aller.
Le regard du meurtrier est vague. Qu'est ce qu'il a foutu ?





who
many
la chouineuse
### WORDS


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#9
Terminé26.12.17 3:02
car radio ,.
respire bordel
Il est mort.
C'est définitif --
C'est certain --

Il est mort (une deuxième fois) —

T'es... un drôle, toi. T'attends à ce que je joue tout seul, dis moi ? (Susanoo sent un changement, presque imperceptible et qu'il ne définit clairement pas -- mais un changement -- il a comme envie de penser c'est tout ? -- l'inconnu ferme les yeux, secoue la tête -- Susanoo ne respire plus)
c'est que tu t'payes ma tête en plus, connard ?

L'ouragan est violent.
C'est pire qu'une tempête, pire qu'une tornade.
C'est un souffle brûlant d'une force que Susanoo ne peut pas surmonter.
C'est trop --

Brutal.
Brut.
Tel un diamant.

Le ballon s'explose contre l'arbre et des feuilles en tombent. Susanoo déglutit. Il est clairement incapable de riposter face à cette violence. Susanoo n'est pas comme ça -- il ne le sera jamais. Ce n'est pas un pacifiste, ce n'est pas quelqu'un qui fuit le conflit. C'est simplement quelqu'un qui ne sait pas y répondre physiquement. Il ne sait manier que les mots -- rien d'autre.
Il se sent totalement démuni, minuscule --
Incroyablement minuscule.

Minuscule quand il le saisit par les épaules.
Minuscule quand il le secoue violemment.
Petit bourge snob --
Un peu comme toi, on dirait, hein ?
Minuscule quand il lui envoie un crochet droit dans la hanche.
Il glisse légèrement, il réprime une grimace.
J'ai même ramené le goûter !
Minuscule.
Minuscule.
Tu me diras si t'aimes, hein ?

Il le saisit par les cheveux, il va lui cogner le visage contre ce tronc d'arbre.
Susanoo ne respire plus.
Ou par a-coup.
Son coeur bat à 1000 à l'heure.

Susanoo ne s'est jamais fait battre. Ni par ses potes, ni par ses ennemis -- jamais. Car Amaterasu a toujours été là pour éviter ce moment. Et puis -- peut-être parce que Susanoo était plus malin. C'est la première fois qu'il baisse peut-être un peu trop sa vigilance, qu'il succombe un peu trop à son envie d'être le premier. Il veut être le premier, il veut réussir, il veut gagner.
Susanoo est façonné ainsi depuis son enfance.
Il n'a pas le choix.
C'est probablement ce qui la fait chuter, probablement ce qui a entraîné ces centaines de rendez-vous chez la psy, à essayer de comprendre d'où pouvait venir le problème -- le problème venait de la pression, de tout ce qu'on lui demandait.
Trop, toujours trop.
Ils en ont demandé trop à Susanoo.

Le temps semble s'arrêter, une seconde.
Pause.
Silence.
Il n'y a rien.
Il n'y a qu'eux deux sur ce terrain vague avec cet arbre.

Retour à la réalité —

Brusquement, la poigne se relâche. Pas totalement mais assez pour le laisser de nouveau respirer. Il sent les mains de l'inconnu. Il sent -- qu'elles tremblent. Mais il ne sait absolument pas pourquoi. Pourquoi ce type qu'il ne connait pas se met dans une colère aussi grande pour si peu -- oui, Susanoo est agaçant, oui, il est parfois pénible mais à ce point ?
La violence est trop forte pour ne venir que de sa provocation.

Il s'humecte les lèvres.
Il repense à ce qu'il lui a dit.

T'es hyper bavard comme type, en fait, dit-il entre un sourire et une grimace (le fait d'avoir été secoué ne l'a pas franchement aidé à aller mieux).

Aucun des deux ne bouge.
(Susanoo ne peut pas).
(L'inconnu non plus apparemment).

Susanoo hésite.
Il n'a rien à répondre à tout son monologue.
Il n'a jamais été traité de fille -- il était trop le beau-parleur de la classe au lycée pour avoir cette remarque.
Il esquisse un sourire.
Il ne veut pas perdre son ego, il ne veut pas perdre la face.
Mais s'il continue --

Sois malin, Susanoo.
Regarde, il tremble.
Comme toi --
Regardez-vous --


Une douleur lancinante apparaît dans son épaule.
Il laisse échapper une plainte qu'il transforme en toux pour masquer sa douleur.

Mec, je vais pas pouvoir ramasser ta balle si tu me lâches pas.

Ils sont deux cons —

darren criss. @ atf
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#10
Terminé26.12.17 16:27

— Y'ALL ARE A
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IN THE ASS. I'LL SHOW YOU WHAT IT IS.
Abhorrant le désastre esthétique de ce beau garçon, Brendan s'en retrouve clairement estomaqué de sa propre rage. Celle suintant non pas encore en sang mais en quelques égratignures insalubres sur la tempe et l'arcade d'un défouloir. On aurait pu dire que le garçon était mal luné pour infliger déjà à ce stade des blessures. Ou plutôt que c'était la goutte de trop.
Encore un mot et je t'arrache les dents une par une.

La personne de trop. Pourquoi même ce genre d'homme arrive encore à se moquer de lui plutôt que le prendre une fois au sérieux, le considérer ? Il venait de se mettre à le tabasser, ce n'était pas rien.
Et lui se mettait à rire, presque, comme pour perturber le silence instauré mais nécessaire à la reconstitution des esprits.
Du moins, l'autre l'entend rire, jubiler, de son état malade, depuis ce sourire vermeil.
Tout n'est que dans la provocation, pas vrai ? Ce type ne cherche simplement qu'à le mener en bateau pour l'amener à couler. Après tout, c'est comme ça que s'est effondré un paquebot tel que le Titanic, à s'y croire plus grand, à y finir plus petit face à n'importe quoi.
Il ne défie rien quand bien même les poings parlent.

D'ailleurs, cet homme lui fait remarquer, qu'il est bavard, sans qu'il n'y est d'autre sens derrière pour laisser la mauvaise interprétation, évidemment, à Brendan. Bavard au point d'en décocher les poings. Bavard au point d'avoir toutes ses paroles défaites. L'hyperactivité de Brendan le rend encore plus faible et inutile qu'il ne l'est, rend son discours parfaitement incohérent et ses rimes à crochets impertinents.

Le sadisme du vampire s'efface alors que le masochisme du spectre apparaît. Non, c'est juste l'inverse. Les coups, c'est du pipeau. Le garçon en face de lui est bien plus sadique qu'il n'en donne l'air. Alors que Brendan compte en conclure ici, l'autre enchaîne ses remarques passant pour menaces aux oreilles du sensible. Ca l'irrite plus que ça ne le chatouille ; la sensation n'a rien d'agréable alors que tabasser quelqu'un, ça permet de reposer un peu sa rage. Il faut crever l'abcès. Maintenant. Pour calmer (ou alors empirer).

Comme convenu, le brun se met à lâcher la tête insolente qu'il détient mais seulement pour une poignée plus étroite de secondes. Le répit est court. Les répliques ont de l'impact, par contre. Et plus d'impact encore que ce coup de genou qu'envoie Brendan dans la figure souriante, plus précisément le nez, de ce personnage narguant. Il ne fait atterrir qu'un coup mais bien assez violent pour en récolter du sang sur le jogging qu'il porte ; pour une fois qu'il est propre.
La violence qu'il sème n'abat pas du blé ni ne le fauche. Les pertes ont beau se montrer énormes, cet homme ne se débinera peu importe les gifles ou les revers du brun qui ne semble pas en prendre conscience. Il est bien aveugle, encore, qu'importe on lui répétera d'énièmes ou ultimes fois, il ne repérera jamais le coup de grâce qui achèvera de manière critique ce qu'il est.

Arrête de parler, putain.

— Faut bien être bavard pour arrêter de t'entendre. Ta voix me crève les tympans.

Parce que la meilleure solution qu'il trouve, c'est de lui bloquer la respiration nasale pour la transformer en buccale de sorte à ce que la parole n'est plus lieu en cet énergumène. Et quand bien même, il n'a pas besoin de beaucoup de parler. Il est pauvre en paroles, contrairement à Brendan, mais est plein de ressources. Cet homme sait jongler avec n'importe quoi. On ne lui donnerait que les os pour claquer, il parviendrait à en rire ainsi. De toute façon, ce beau-parleur n'est qu'un sac d'os, il va bien finir par lui briser un par un avant qu'il ne s'échappe et détale comme un lapin avec sa fierté.

— Ah ouais, et si j'te lâche, t'en profites pour détaler, pas vrai ? Me prends pas pour un abruti, j'te l'ai déjà dit.

Il constate les pattes encore repliées de sa proie mais toujours valides. D'un croche-pied balourd, les frêles jambes du garçon s'envolent un court instant pour perdre de l'équilibre et s'étaler en long, laissant le spectre physiquement démuni et en position de faiblesse. Brendan étant toujours debout, il croise les bras et détaille sa figure balafré d'un air draconique, la respiration anormalement lourde qu'on jurerait entendre un buffle ou autre animal chargeur. Le sang de ses orbes pulsent près de ses iris lapis-lazuli.
Précieuses et belles, elles se fendent à l'image d'un homme qui cherche à le ternir. Pourtant, il s'y frotte encore.

— J'te laisse une seconde chance, mec.

J'ai pas envie de te frapper mais c'est plus fort que moi.


Rassurant sa descente par une main qui suit le même tracé, il la plaque contre l'herbe assez touffu qui a pu peut-être amortir la chute d'un prince. L'animal cherche à s'accroupir mais ce, sur le torse du blessé. Son poids est conséquent, il le reconnaît, ce pourquoi il s'assied sans vergogne sur cet assaillant qui cherche à le défaire. Chose dont Brendan n'a pas envie.
Il a juste envie de lui apprendre une leçon, à sa manière.

— Attrape la balle et sans faire d'histoire. Si tu merdes, crois moi, l'hôpital, t'iras pas une fois.




who
many
mon quatre heure
966 WORDS


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