Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.
起死回生
susanoo | parasites ;Frénétique. Le grésillement de la radio fredonne méchamment et inlassablement sur ses doigts qui se crispent. Ils attrapent n’importe quoi pour le torturer. Si ce n’est un stylo, c’est un ballon. Ca démange ; il dérange. Se faisant la passe de main en main, celle qui a la balle quelques secondes et qui l’envoie à sa partenaire regrette vite son geste. Elle la veut encore et ne peut pas se passer une seconde. Alors, on a sans doute à peine le temps de se représenter le nombre de micro-secondes qui s’écoulent qui passent le temps que la balle rebondit de la main au sol. Il n’avance qu’à peine et ne fait que dribbler seul, en bon individualiste qui ne prendrait pas en compte ses partenaires de jeu, s’il en avait. En l’occurrence, il n’en a pas et c’est tant mieux, pour l’instant. Il s’accommode de s’énerver contre lui-même uniquement et pas passer sa rage sur un adversaire ou même un partenaire. Pourtant, on lui a donné rendez-vous au skate-park pour un match amical qu’il ne considère pas comme une rencontre enrichissante mais davantage comme une manière de défier et se défouler. Dans tous les cas, ça reste une occasion qui lui est propice et dont il ne se plaint pas. Jusque là. La rage déjà concentrée dans ses canines et sur sa lèvre inférieure, il se la mord avant de disputer le match qu’il attend de gagner avec impatience. Sans jauger ses adversaires, il s’attend à donner le meilleur de lui même en gagnant en vitesse dans son rythme de dribble. À peine concentrée dans sa voie jusqu’au panier, il reconnaît le terrain de jeu par les lignes qu’il traverse sans se poser une seule question. Puis, sa cadence s’accélère vers ce qu’il croit être justement le but. Sa foulée se fait grande et son short suit l’air qu’il fend. Tout en regardant uniquement, il file droit et s’apprête à sauter en repliant ses genoux. Mais il est heurté par un obstacle qu’il n’aurait pas suspecté puisque pas pris en compte. Brendan tombe en même temps que la personne dont il vient de faucher la route. Quoique, c’est plutôt cette personne qui semble s’être interposé dans le jeu du brun. Etant le plus lourd et grand des deux, avec la vitesse opposée au maigre barrage de cette personne, c’est tout naturel que Brendan se retrouve sur cette personne qu’il maudit non pas intérieurement en public. — Putain mais t’es con ! Tu peux pas bouger de là quand tu vois quelqu’un te foncer dessus ! Son argument n’a aucune logique mais Brendan est aussi inconscient qu’illogique, préférant accuser que se justifier. Avec difficulté, le joueur de basketball ne se relève donc pas et ainsi quelqu’un vient donc au secours de sa personne pour le faire. Ou plutôt pour sauver le coéquipier qu’on vient d’écraser. Il ne souffre pas, Brendan le sait et pourtant, ce type fait des jérémiades en prétextant avoir mal à cheville. Ce qui paraît être l’ami de ce prétendu blessé rejette donc plus Brendan qu’il ne l’aide et s’enquit donc de l’autre. Le paria se frotte machinalement sa chevelure ébène; peu gêné mais plutôt de sorte à passer sa rage en se tirant les cheveux arrière, à la limite de se les arracher. Deux ballons s’échouent et s’entrechoquent. Sans doute la naissance d’un conflit que Brendan est prêt à relever mais le nombre de joueurs face à lui ne le convaint pas. Il pourrait probablement tabasser trois joueurs mais douze, c’est sans doute une mauvaise idée. Il décide de se reclure, pour un temps, reprenant son ballon en main, le passant dans le creux de son cou et penchant la tête. Son autre main cure son nez tandis qu’il regarde ailleurs, après un endroit où le repos d’un temps serait plus formateur. Okay, c’est bon, j’ai compris. Le basket, c’est après. J’attends. Mais vous avez intérêt à finir illico presto, bande de tocards. Le vampire se retourne donc sans entendre les messe-basses insultantes qui se font à son sujet. Il est davantage en quête d’un endroit pour méditer sur comment il compte faire mordre la poussière à chacun de ces joueurs et en premier, ces deux qui ont directement interagit avec lui. Cette altercation n’en valant pas vraiment la peine, l’américain fait tout de même monter la mayonnaise dans son cerveau, décidant qu’il rendrait la monnaie de sa pièce à chacun. Visant un des paniers, il lance sa balle et n’échoue pas, de sorte à impressionner ou plutôt intimider ses adversaires pour qu’ils vivent la patience du jeune homme avec appréhension. Son sourire, derrière eux, se fait mesquin. Il complote et ce n’est pas dans son genre. Il patiente, c’est mauvais. Non loin se trouve un banc occupé. S’il a besoin de concentration, c’est peine perdue puisque son hyperactivité comme la présence ne joueront pas en sa faveur. Néanmoins, il décide tout de même de s’y diriger de manière à gagner une nouvelle victime pour se divertir un peu. Toisant cette personne de sa hauteur, il la méprise alors qu’il ne la connaît même pas. Il la catégorise même. — Tiens, encore un connard de footeux. Vous avez décidé de monopoliser le terrain, ma parole. Si la phrase s’avère être méchante, le ton la prononce avec plus de nonchalance puisque Brendan n’applique plus aucun regard à son interlocuteur, regardant plutôt ailleurs. Il ne se préoccupe qu’à peine de lui et fait rouler son ballon sur son doigt mais devient ridicule lorsqu’il tombe encore une fois, six secondes plus tard. Même si l’image répond à celui qui jette les armes à un empereur et s’agenouille, Brendan ne le fait que physiquement pour reprendre sa balle. Au pied de cet énergumène, il peste bien plus après s’être rendu honteux : — C’est toi le remplaçant de ce type ? Qu’est ce que t’attends pour le remplacer ? Toi aussi t’es trop chochotte pour jouer ? s’énerve-t-il, sourcils froncés, de sorte à ne pas perdre la face. |
susanoo | passe-passe ;Si les figures laissent à penser que l'un capitule alors que l'autre jubile, elles sont bien abstraites. Voire bien décevantes. Si le rieur se montre la hyène se délectant de ses victimes, son sourire n'est que gêné lorsqu'elle rencontre finalement le vrai maître de la mort et des charognes. Elle rigole avant que son heure frappe et que le corbeau, de ses grandes ailes noires, la domine de sa pourtant modeste envergure. De ses serres et de ses dents, Brendan les garde probablement assez acérés pour le moment venu où il compte bien déchiqueter cet animal qui n'est autre qu'une minuscule qui se croit et s'octroie probablement plus de libertés que lui. Or, ce que Brendan, c'est déjà beaucoup trop. Si la politesse n'aurait probablement pas bronché face à la naissance de cette insolence dans la remarque du spectre en face de lui, l'américain n'approche pas cette réaction taquine ou mal élevée de la même façon et ses sourcils commencent à grimacer tandis que l'arc de sa bouche se fronce en une moue des plus objurgatrices. De ses phalanges crispées, une tentative de faire éclater le ballon entre ses deux paumes calleuses s'enchaîne. ▬ Courir après une balle ? Attends, qu'est ce que tu racontes là ? Dans ce cas, le basket aussi, si je ne m'abuse. Si jusque là, le fait que Brendan commence à se proclamer avocat du diable n'a pas la moindre cohérence avec ses précédentes remarques odieuses à l'insu des joueurs de football, ça en a plus à partir du moment où il interprète la critique personnellement. Quelque part, son voisin n'a pas tord lorsqu'il le désigne comme un personnage sans cesse à cran. Sans doute un ultime rapport à son hyperactivité qui le pousse même à ne pas prendre cette phrase finale sur sa personnalité en elle-même comme une insulte. Il ne s'énerve pas sur la bonne chose mais il s'emballe bel et bien rapidement et si ça n'avait pas été sur la débilité de courir après un ballon qui l'aurait affecté, la suivante aurait été un prétexte suffisant à Brendan pour s'attaquer tout de même à ce qu'il juge comme étant une limace. Oui, une limace, rampant sur le bois de son siège pour accorder tout compte fait une place à l'enragé. Digne d'un accueil gratuit, le garçon est aussi obnubilé qu'aveuglé par son désir d'écraser quelqu'un. La vraie définition à rectifier à partir de ce que cet inconnu a pu constater, ça ne serait pas de dire qu'il est toujours aussi nerveux mais qu'il a sans aucun doute le besoin irrépressible de passer ses nerfs sur la première victime qu'il trouvera. Chaque élément devient ainsi une critique en défaveur de cet individu qui a eu le malheur de barrer le chemin du brun ; de barrer le chemin des sportifs ! Non mais pour qui est ce qu'il se prend ? Et qu'est ce qu'il fait là d'abord ? Brendan n'en a pas la moindre idée mais il continue de catégoriser ce jeune homme comme s'il était le responsable de tout ce complot contre sa personne. En guise d'élément, on peut justement saisir cette place donnée gentiment comme un piège. La gentillesse est bête. La gentillesse est un piège. Depuis quand est ce qu'on est gentil avec Brendan ? Il ne la comprend pas, la gentillesse. Les bêtes ne sont pas faits pour s'entendre. ▬ Descends de ton banc, c'est pas un trône, mon vieux. C'est quoi c'te manie à juger les gens alors que la seule chose que tu sais faire, c'est ramasser ton cul pour le bouger un peu plus loin ? Posant plutôt sa chaussure que son short sur le siège, Brendan ne le fait pas pour exposer sa cuisse droite mais plutôt pour chasser complètement le jeune homme qui s'y trouve tel un intrus. En donnant des petits coups de pied perturbateur au niveau de ses côtes, il le provoque de sa place divine : ▬ Ah j'comprends, t'es juste venu ici pour te foutre de notre gueule. Ca t'a plu, le petit spectacle ? crache-t-il en montrant d'un hochement de tête le décor qui se cache derrière lui. Maintenant, j'ai envie de t'regarder, moi. Sourire machiavélique et vorace, sa soif se présente en ses canines apparentes. Il a soif de violence et par là commence l'abus de la gentillesse des autres. Entre un naïf innocent et un ignoble crétin, la loi des intelligences est perdue et est succédée par la loi du plus fort. Sourcils colériques et yeux plissés, ses lèvres pincées se décousent pour finalement ricaner à son tour et envoyer le ballon dans le ventre du passif. À la chasse ! Il lui montre sur quel terrain il va être mangé et c'est le même terrain de football ou les autres jouent encore. Brendan n'a aucune pitié comme aucune patience. Il se fiche bien que d'autres jouent et compte bien ridiculiser ce pauvre homme. |