Asuma ignorait pas mal de choses concernant les interactions sociales. Mais il n'ignorait pas certaines choses. Et l'amour était un thème récurent dans les comics. Donc il se posait des questions sur ses sentiments à lui. Il décidait de pas trop se poser des questions. De laisse son cœur agir. Au diable ce qu'on pourrait lui dire. Il souriait en voyant son ami aussi ignorant que lui sur la question. Ils découvraient un monde inconnu, ensemble. C'était rassurant de le savoir. Le zombie pouvait donc tester des choses, il ferait peut-être des erreurs. Mais bon, comme tout spectre, il n'était pas sans défauts. Alors que les gens revenait, son ami lui voulait rentrer. Voyant le monde. Le jeune homme fronçait les sourcils.
«
Oui, on rentre. Il va avoir trop de monde. Ce n'est pas bon pour toi comme pour moi. »
Asuma était loin d'être agoraphobe, il aimait les gens. Mais il allait perdre son copain, cette idée faisait battre son cœur si fort qu'il en rougissait. Il entendait dans ses oreilles. Il était certain qu'il pouvait écouté par autrui. Il prenait la main de ce garçon. Il comptait tellement pour lui. Alors oui, il était son copain dans un sens différent qu'on croyait, plus qu'amis. Tenir sa main était normal dans ce genre de relation. Rassuré par ses lectures intempestives. Le zombie n'avait pas trop peur. Les regards sur lui le faisait rougir, oui. Mais tant qu'il serait tous les deux, ils pourraient rentrer sain et sauf.
«
Haru, découvrons ensemble... »
Asuma ne savait pas quoi dire, quoi faire. Il laissait juste ses pieds le diriger lentement, mais sûrement loin de cette foule. Voir l'autre souffrir n'était ps agréable. Encore maintenant. Il repensait à ce moment, sa main venait toucher sa bouche. Son premier baiser, ça le faisait sourire, il garderait ce souvenir précieusement. Sa poêle à frire en plastique, preuve matérialiste de cette journée. Il tenait cette main chaude, si agréable. Comme toujours avec lui, la fin le rendait un peu triste. Mais rester n'était pas bon pour ce garçon. Autant faire vite, il avait beau allonger son pas, il restait assez lent. Il s’épuisait plus qu'il avançait. Pourtant cette marche à deux était plaisante. Il se sentait un stupide de penser ça. Pour se donner du courage, il respirait profondément. Ils y arriveraient, ensemble