i am not done learning how to be proud of who i am
identité
Nom : inconnu
Prénom : eon, inventé pour remplacer le disparu
Date de naissance : 08/02/1753
Date de mort : 31/12/1781 (28 ans, 271 ans en post mortem)
Nationalité : capverdienne mais en réalité, t’ignores ta véritable nationalité
Langues parlées :
[o] anglais : bien vite compris que c'est devenu la langue universelle et mondiale donc tu t’es dit "why not." (vous avez compris ? lolilol)
[o] japonais : t’as dû l’apprendre pour survivre. T’as parfois des erreurs de prononciation mais c'est surtout dans des moments de piques d'émotions
[x] portugais : t’as commencé à apprendre quand t’as eu des flashs de souvenirs sur ton identité. T’as vite arrêté quand tu as compris à qui ça appartenait. Malgré tout, tu connais quelques mots et peux le comprendre (ça reste très limité.)
Race : chimère
Personnage de l'avatar : mel medarda ; arcane
Prénom : eon, inventé pour remplacer le disparu
Date de naissance : 08/02/1753
Date de mort : 31/12/1781 (28 ans, 271 ans en post mortem)
Nationalité : capverdienne mais en réalité, t’ignores ta véritable nationalité
Langues parlées :
[o] anglais : bien vite compris que c'est devenu la langue universelle et mondiale donc tu t’es dit "why not." (vous avez compris ? lolilol)
[o] japonais : t’as dû l’apprendre pour survivre. T’as parfois des erreurs de prononciation mais c'est surtout dans des moments de piques d'émotions
[x] portugais : t’as commencé à apprendre quand t’as eu des flashs de souvenirs sur ton identité. T’as vite arrêté quand tu as compris à qui ça appartenait. Malgré tout, tu connais quelques mots et peux le comprendre (ça reste très limité.)
Race : chimère
Personnage de l'avatar : mel medarda ; arcane
description physique
Couleur de peau : noire foncée
Couleur des cheveux : noirs ; il t'arrive de changer de couleur avec des coiffures protectrices. Ils sont devenus blancs à la chimérisation pour aller avec ton animal. Non que tu détestes, tu aimes changer de couleur avec des potions.
Longueur des cheveux : crépus, assez longs. Par la caractéristique chimère, tes cheveux s’emmêlent vite mais t’utilises tous les soins possibles pour que ça n’arrive pas - ou peu.
Couleur des yeux : naturellement marrons, transformés en vert par la chimérisation
Corpulence : mince. maigre. squelettique. tout à la fois.
Taille : 1m47. Zéro complexe dessus.
Style vestimentaire : Oversized, c’est ta vie. Chemise, c’est ta vie. Baggy, c’est ta vie. Les couleurs, c’est ta vie - surtout les motifs floraux. Maquillage remplie d'highlighter, pour oser mettre des paillettes dans ta vie.
Habitudes : ❖ parles vivement avec les mains
❖ t’occupes beaucoup de tes cheveux, ta haircare routine peut durer des heures
❖ portes principalement des baskets et des grosses chaussures.
❖ beaucoup de tics de langage
❖ joues avec tes boucles d'oreilles ou autres bijoux quand tu es nerveuse
❖ ta queue s’agite et révèle facilement tes émotions ; pareil pour tes oreilles.
❖ toujours à la limite d’utiliser ton cri chimérique. Tu le faisais beaucoup à une époque, enchaînant les angines et autres problèmes à la gorge/voix. Mais bon, parfois ça part. Et ça part bien.
Autre : ❖ Voix grave qui porte et s'élève un peu trop vite.
❖ oreilles percées
❖ arcade percée
❖ très expressive
❖ oreille droite abîmée et coupée à moitié
❖ du mal avec le contact physique (malgré tout, touch crave)
❖ relation compliquée avec la nourriture, la chose est passée mais il y a des restes
❖ portes uniquement du doré en bijoux
❖ grosses cicatrices sur le dos, des plus discrètes ailleurs. Elle tente de les cacher le plus possible, voire avec des potions
❖ résistes bien au froid mais sensible à la chaleur
Couleur des cheveux : noirs ; il t'arrive de changer de couleur avec des coiffures protectrices. Ils sont devenus blancs à la chimérisation pour aller avec ton animal. Non que tu détestes, tu aimes changer de couleur avec des potions.
Longueur des cheveux : crépus, assez longs. Par la caractéristique chimère, tes cheveux s’emmêlent vite mais t’utilises tous les soins possibles pour que ça n’arrive pas - ou peu.
Couleur des yeux : naturellement marrons, transformés en vert par la chimérisation
Corpulence : mince. maigre. squelettique. tout à la fois.
Taille : 1m47. Zéro complexe dessus.
Style vestimentaire : Oversized, c’est ta vie. Chemise, c’est ta vie. Baggy, c’est ta vie. Les couleurs, c’est ta vie - surtout les motifs floraux. Maquillage remplie d'highlighter, pour oser mettre des paillettes dans ta vie.
Habitudes : ❖ parles vivement avec les mains
❖ t’occupes beaucoup de tes cheveux, ta haircare routine peut durer des heures
❖ portes principalement des baskets et des grosses chaussures.
❖ beaucoup de tics de langage
❖ joues avec tes boucles d'oreilles ou autres bijoux quand tu es nerveuse
❖ ta queue s’agite et révèle facilement tes émotions ; pareil pour tes oreilles.
❖ toujours à la limite d’utiliser ton cri chimérique. Tu le faisais beaucoup à une époque, enchaînant les angines et autres problèmes à la gorge/voix. Mais bon, parfois ça part. Et ça part bien.
Autre : ❖ Voix grave qui porte et s'élève un peu trop vite.
❖ oreilles percées
❖ arcade percée
❖ très expressive
❖ oreille droite abîmée et coupée à moitié
❖ du mal avec le contact physique (malgré tout, touch crave)
❖ relation compliquée avec la nourriture, la chose est passée mais il y a des restes
❖ portes uniquement du doré en bijoux
❖ grosses cicatrices sur le dos, des plus discrètes ailleurs. Elle tente de les cacher le plus possible, voire avec des potions
❖ résistes bien au froid mais sensible à la chaleur
précisions
❖ croisée avec de l’ADN de loup arctique, gardes tes caractéristiques animales
❖ dors avec une veilleuse et du son, sinon t'arrives pas à t'endormir
❖ mets du temps à t'endormir
❖ souhaites posséder un animal mais t’ignores lequel, ce qui est sûr, c’est que tu vas l’appeler “Croquette”.
❖ te définis pas dans ton orientation sexuelle
❖ adores la mythologie
❖ ton sens de l’orientation est catastrophique, tu te perds à chaque fois
❖ t’aimes bien avoir des débats toute seule sous la douche
❖ parles beaucoup toute seule
❖ dors avec une veilleuse et du son, sinon t'arrives pas à t'endormir
❖ mets du temps à t'endormir
❖ souhaites posséder un animal mais t’ignores lequel, ce qui est sûr, c’est que tu vas l’appeler “Croquette”.
❖ te définis pas dans ton orientation sexuelle
❖ adores la mythologie
❖ ton sens de l’orientation est catastrophique, tu te perds à chaque fois
❖ t’aimes bien avoir des débats toute seule sous la douche
❖ parles beaucoup toute seule
Caractère
intimidante
franche
vive
(hyper)
sensible
ambitieuse
secrète
fermée
pudique
colérique
haine de soi
Tu parais tout le temps en colère.
Tu parles fort, vite et mal.
Très franche, t’as le tranchant facile.
Très vive, t’as les répliques faciles.
Très sensible, t’as les pleurs faciles.
Tu ris.
Tu pleures.
Tu cries.
Beaucoup.
Tu es émotive.
Tu l’assumes.
Pas toujours.
Mais c’est toi.
Tu as dû forger une personnalité à partir de rien.
Rien du tout.
T’ignores ta personnalité avant ça.
Mais tu es toi.
Et toi est toi.
Alors, tu vibres de vie.
D’éclats.
De feu.
Tu sais te faire entendre et tu dois te faire entendre.
Alors tu t’imposes.
Ca te donne un air sévère, inapprochable.
Après tout, tu te protèges.
Tu montes vite dans les tours.
Tu frappais avant.
C’était ton langage.
Même affectif.
Mais tu as bien vu le visage qui se tord.
De douleur.
De trahison.
Tu veux plus lever la main.
Plus jamais.
Mais au fond, tu sens que tu vas récidiver.
Aussi étrange que ça puisse paraître, tu as autant confiance en toi que tu-
Tu te hais, Eon.
Cette haine.
Cette colère.
Tu la retournes contre toi-même.
Ton oreille en est la preuve.
Tu exploses vite, Eon.
A la moindre contrariété, tu peux hurler.
Voire utiliser ton cri chimérique quand c’est trop pour ton cœur.
Ton corps.
T’aimes pas ça à ton propos.
Tu voudrais être plus douce.
Plus calme mais-
Tu bouillonnes.
Tu tourbillonnes.
Tu-
Malgré tout, tu cherches le contact humain.
Le contact des autres.
Tu es extravertie, récupérant tes batteries sociales en étant en communauté. Tu supposes que ta transformation chimérique a amplifié ce côté.
Tu aimes être en bande.
En meute.
Malgré tout, tu cherches pas la présence humaine.
Quelle ironie.
Quelle contradiction.
Tu détestes pas les gens.
Tu as juste peur.
Peur de toi.
Peur des autres.
Pourtant, tu essayes, Eon.
Tu voudrais pouvoir dire “je t’aime” ouvertement.
Tu voudrais pouvoir exprimer tes sentiments honnêtement.
Ta franchise touche que ta négativité.
Sinon ça sort pas.
Tu es pudique sur ça.
Tu as peur d’être vulnérable.
Qu’on abuse de toi.
Qu’on te comprenne pas.
Qu’on t'accepte pas.
Toujours plus simple de rejeter avant de l’être.
Toujours plus simple de tout contrôler que de laisser faire.
Toujours plus simple de fuir que de suivre.
Fuis-moi, je te suis.
Suis-moi, je te fuis.
Un cercle vicieux.
Peu sont rentré.e.s dans ton cercle.
Majoritairement des femmes.
Beaucoup de tes amies sont finalement de longue date mais ça reste des liens fragiles.
Lointains.
Superficiels.
Tu les as rendus ainsi.
Tu regrettes.
Mais tu sais pas faire autrement.
Tu sais pas gérer tes relations correctement.
Tu gardes peu contact.
Peut-être qu’au fond, tu te dis que tu mérites juste d’être toute seule.
Fuyez-moi.
C’est le message que tu balances en général.
Tu voudrais être aimée.
Mais c’est terrifiant.
Tu vas finir vraiment seule, Eon.
En plus, outre ton côté chimère, tu as peur inconsciemment des hommes.
Tu as peur qu’ils te touchent.
Tu as peur qu’ils t’approchent.
Mais plutôt que de reculer, tu montres les crocs et les griffes.
Peu ont passé outre.
Dont Lui.
Un autre truc à travailler.
Mais tu limites cette violence.
Tu veux plus voir le sang couler.
Ni le tien.
Ou autrui.
Tu veux plus.
Jamais.
Or, tu as noté que tu es moins agressive sur internet.
Quand on connaît ni ton visage, ni ton nom, ni rien.
Tu peux te détendre là-bas.
Tu as plus d'ami.e.s virtuel.le.s qu'irl.
Tu les as peu rencontré.e.s.
La peur de les rencontrer.
Mais pareil, tes mauvaises habitudes restent les mêmes.
Peu de contact.
Lien superficiel.
Tu as trop peur de t'engager trop loin.
Tu as trop peur de décevoir.
Tu as trop peur d'effrayer.
Tu as trop peur.
Tu essayes donc d'oublier ta solitude-
Dans ton travail.
Dans tes rêves.
Dans ton futur.
Tu te perds dedans.
Tu travailles trop.
En tant que journaliste, tu parles d’autrui.
Comme ça, tu parles peu de toi.
Surtout de cette partie manquante.
Rattachée malgré toi.
Car t’es pas intéressante.
T’es pas intéressée par ta personne.
Au fond, tu te débats avec toi-même.
Tu veux plus de cette haine.
De cette souffrance.
De cette susceptibilité.
De tout.
Tu en as marre d'être ainsi.
Ca t'aide en rien.
Tu es si fragile, Eon.
Tu tentes vainement de garder les morceaux en place.
Tu as peur de demander de l'aide alors que tu devrais, Eon.
Même avec Lui.
Tu vas jouer l'inintéressée, l'indifférente alors que t'en penses pas moins.
Tu as peur d'être seule.
Tu veux pas être seule.
Aidez-moi.
histoire
tw : esclavage (mention), viol (mention), tca, violence, self-harm, vomi, description corporelle morbide
Je me souviens de l'odeur.
Je me souviens pas de l'odeur.
Je me souviens de l'odeur du sel qui fouette mon visage.
Je me souviens pas de l'odeur du sang qui fouette mon visage.
Je me souviens des voix douces de mes compagnons.
Je me souviens pas des voix rauques des colons.
Je me souviens.
Je me souviens pas.
Je me souviens de la faim.
Je me souviens pas des mains.
Je me souviens.
Je me souviens pas d'être morte.
Par vos mains.
T'ignores où tu es.
Tu regardes vaguement autour de toi.
T'ignores qui tu es.
Tu regardes vaguement au fond de toi.
Rien.
Rien.
Rien.
Il y a rien.
Pas même un prénom.
Pas même un mot.
Rien.
Pas même ta propre mort, mimé face à toi.
Tu as détourné les yeux.
Tu es au Japon.
On t'a installé dans une colocation.
Tu dois t'adresser à autrui par des gestes primaires.
Tu sais pas comment tu t'appelles.
Alors tu dois choisir un nom.
Après avoir changé plusieurs fois, tu portes ton dévolu sur-
Eon.
Comme Eon, le dieu grec de l'éternité - entre autres.
Du temps illimité.
Ton temps est illimité.
Car tu peux pas délimiter ton passé, présent et futur.
Tu t'admires.
Pour essayer de te rappeler.
Tu te pinces.
Tu te souviens de rien.
Tu tentes d'étirer cette peau-
Mais t'y arrives pas.
Car il y a que de la peau sur les os.
Tu ressembles à un squelette avec quelques bouts de chair.
Tu te retournes.
Ton dos.
Ton dos est marqué.
Lacéré.
Cicatrisé.
Tu as dû avoir une vie compliquée.
C'est tout ce que ton corps immonde te donne comme indice.
Tu as tout le temps faim.
C'est comme si ton corps avait peur de manquer de nourriture.
Peut-être que tu mangeais pas à ta faim avant.
Alors, tu manges.
Manges.
Manges.
Sans pouvoir t'arrêter.
Sans pouvoir sentir de satiété.
Tu pleures en mangeant.
Tu vas aux Catacombes pour apprendre le japonais.
C'est compliqué.
Ta langue semble peu habituée.
Quelle langue parlais-tu avant ?
Tu te demandes à quoi ressemblait ta vie d'avant.
Mais tu sais pas si tu veux réellement savoir.
Tu pleures en vivant.
Tu peux parler japonais.
C'est encore fragile.
Tu le comprends mieux que tu le parles en tout cas.
Tu décides de chercher du travail.
Tu travailles en tant que plongeuse dans un restaurant.
T'as pas besoin de parler à une quelconque clientèle au moins.
Tu sympathises avec une serveuse.
Tu l'aimes bien.
Elle s'appelle Megumi.
Tu as jamais fait le lien avant que Megumi ne t'en parle.
Tu as peur des hommes.
Tu parviens à supporter tes colocs, sans doute par habitude.
Par contre, les inconnus, tu peux pas.
Tu crains qu'on te touche.
Tu crains qu'ils te touchent.
Megumi te suggère que ça doit être lié à des traumas de ta vie ante-mortem.
Elle a sans doute raison.
Megumi te présente d'autres de ses amies.
Tu te sens plus en paix entourée de femmes.
Tu crains moins leur contact, bien que tu l'évites quand même si possible.
Un jour, Megumi te révèle qu'elle est une chimère.
Tu comprends pas pourquoi elle te le cachait mais soit.
Elle te propose de le devenir aussi.
Elle t'explique.
Elle te parle de son passé.
De la raison de sa chimérisation.
Ca te rend mal à l'aise.
Car ça agite ton coeur.
Non ?
Oui.
Non ?
Son histoire te fait un haut le cœur.
Les mains-
Elle s'excuse.
Tu secoues la tête.
Tu comprends.
Tu veux la protéger.
Tu te souviens juste d'avoir trop mangé ce soir-là.
Encore.
Ton poing part.
Tu halètes.
Un homme a voulu-
Tu te souviens plus.
C'est un homme.
C'est déjà un problème.
Tu as du sang sur les doigts.
Tu lui as sûrement pété le nez :
« Eon ! ça va ?! »
La voix de Megumi bourdonne.
Tu l'entends pas.
Mais tu sais une chose.
Tu dois la protéger.
Tes mains.
En sang.
Encore.
Tu acceptes.
Tu deviendras chimère.
Ca te donnera plus de force.
Sans doute.
Ca te donnera plus de volonté.
Sans doute.
Ca te donnera plus-
Une identité.
Une place.
Tu grimaces à l'injection.
On te dit d'attendre.
Attendre.
Attendre.
Attendre.
Et là-
Tes canines poussent.
Des oreilles poussent.
Une queue pousse.
Tes griffes poussent.
Tes yeux deviennent verts.
Ta vie devient rose.
Tu es satisfaite de ta nouvelle apparence.
On te craint.
Pas juste à cause de ton côté chimère mais-
Tu frappes.
Parfois sans raison.
Parfois juste parce qu'on t'a mal regardée.
Tu frappes.
Parfois à raison.
Parfois juste parce qu'on emmerde tes amies.
Tu frappes.
Je comprends ta colère.
Megumi te regarde.
Tu tournes la tête.
Réellement.
Tu baisses la tête.
J’ai peur pour toi, Eon.
Tu lèves la tête.
Tu sais pas t'arrêter.
Tu te hais.
Megumi est partie.
Tu t'admires.
Tu admires ta laideur.
Tu démissionnes.
Tu restes enfermée dans ta chambre, en boule.
Tu es un monstre, Eon.
Tu sais que tu peux plus revenir en arrière.
Tu retournes ton dégoût-
Ta colère-
Ta déception-
Ta trahison-
Sur toi-même.
Tu as voulu couper ton oreille.
Ca te rappelait trop Megumi.
Ca te rappelait trop ta pathétique existence.
On t'a arrêté avant.
Ou tu t'es arrêtée avant.
Tu te souviens plus.
Ton corps en pâtit.
Tu voudrais disparaître.
Tu fais tes valises.
Tu peux plus rester ici, à Tokyo.
Ca te rappelle trop ta pathétique existence.
Tu voyages.
Aussi loin que tu peux.
Tu supportes mal les bateaux pour une certaine raison.
La première fois, tu as voulu vomir.
T’as pourtant pas le mal de mer.
Ça doit être lié à ton passé.
Le temps passe.
Tu as vomi.
Tu as essayé d’apprendre le portugais à ton voyage au Portugal.
Cette langue a déclenché un souvenir.
Tu entends des voix en portugais.
Tu étais heureuse d’avoir enfin un flash de souvenir mais-
Tu te rappelles les chaînes.
Tu te rappelles les lamentations.
Tu te rappelles qui parlait portugais.
Tes bourreaux.
Tes vio-
Tu as vomi.
Depuis ces souvenirs parasites, tu t’es juré de plus chercher ton passé.
Tu veux pas savoir.
T’as pas besoin de savoir.
Ta vie actuelle est déjà assez horrible.
Lors de tes voyages, tu as tenu un carnet.
Avec des gribouillis, des retours, des adresses.
Même si tu te souviendras pas de ton passé ante-mortem, tu te souviendras de ta vie post-mortem.
Ta nouvelle vie.
Alors tu vas tenter de te racheter.
Pour tout le mal que tu as fait jusqu’ici.
Pour tout.
T’y arrives pas.
Pas totalement du moins.
C’est dur de changer.
Tu devrais demander de l’aide.
Non.
Oui.
Non.
Tu reviens à Tokyo.
La ville qui t’a vue naître.
Tu prends une grande inspiration.
Internet, la meilleure invention.
L’anonymat.
Ca t’aide à reconstruire ta propre identité.
Plus calme.
Moins agressive.
Plus douce.
Moins colérique.
Mais c’est juste là-bas.
Irl, tu as encore du mal à combattre tes vieux démons.
Mais ça va mieux.
Même si juste un peu.
Les années sont passées après tout.
Tu commences à écrire sur un blog.
D’abord sur tes voyages, reprenant ton carnet.
Ensuite, ça change.
Apprenant l’explosion de la zombification par des nécromanciens véreux, tu décides d’en parler sur ton blog.
Ça te débecte.
Tu parles de ton indignation.
Tu commences à te renseigner sur les adresses à éviter par tes propres recherches ou par des témoignages.
Tu parles d’autres actualités qui te touchent, de près ou de loin.
Tu as cette fougue.
Tu peux haïr autre chose que toi-même.
Tu peux réfléchir sur autre chose que toi-même.
Tu peux dénoncer.
Aider.
Sauver ?
Tu remarques quelqu'un.
Un pseudo qui revient beaucoup.
Qui commente beaucoup.
Qui te défend beaucoup.
Tu remarques-
Brikha.
Tu te regardes dans la glace.
Tu es un peu stressée.
Tu rencontres rarement des personnes irl mais-
Tu veux lae voir.
C'est un homme.
Sabri.
Malgré tout, il a persévéré.
Tu veux changer, Eon.
Ne l’oublie pas.
Il sera ta voie vers la nouveauté.
La liberté.
Penses-tu.
Tu te demandes de plus en plus ce que tu veux faire de ta vie - mort.
Tu enchaînes les petits boulots mais rien te fait vibrer.
Sabri t’encourage.
Il a pris une place dans ta vie.
Comme Megumi.
Alors.
Un jour.
Tu tentes le journalisme.
Tu essayes plusieurs journaux.
Tu parviens enfin à intégrer une rubrique.
Tu as pleuré de joie ce jour-là.
Sabri.
Une belle journée.
Une belle journée dans un jardin.
Une belle journée.
Une belle journée dans ses bras.
Une belle journée.
Une belle journée contre ses lèvres.
Je t’aime, Eon.
Tu-
Tu-
Tu bosses dur.
Tes articles prennent doucement en popularité.
Tu restes dans des articles attendus, osant pas encore révéler le fond de tes pensées sur certaines actualités.
Tes yeux se tournent.
Tu vises ce magazine.
Le Cri.
C’est une revue faite par des chimères pour des chimères.
On la pense souvent à tort comme un manuel pour détester les hommes alors que ça touche plus au bien-être de ces femmes et non-binaires.
Des astuces beauté.
Des astuces pour la voix.
Des astuces pour l’acceptation de soi, etc.
Mais surtout.
Pour leur sécurité.
Des adresses anti-chimères à éviter.
Ou à l’inverse, des adresses qui sont safe pour elles.
Et toi-
Tu veux y contribuer.
Aider.
Sauver.
Tu-
Tu ne peux pas lui dire mais tu tentes de lui montrer dans tes gestes.
Tu rigoles avec lui.
Tu pleures avec lui.
Tu vis avec lui.
Tu-
Tu le regardes.
Qu’est-ce qu’on est ?
Tu te demandes.
Comment t’as pu être aussi conne ?
Il n’est pas la bonne personne.
Tu-
Tu as intégré Le Cri.
Tu lui envoies un message.
Il t’a soutenu après tout.
Tu-
Tu noues des liens avec tes collègues.
Tu passes du temps avec.
Tu rigoles.
Mais tu pleures pas.
Tu vis pas.
Il te manque.
Tu te perds dans le travail.
Oublie.
Oublie.
Oublie.
C’est tellement plus simple.
Ton téléphone vibre.
C’est lui.
Tu sautes dessus.
Tu es conne mais-
Kane-
Ton cœur se serre.
Tu le regardes.
Qu’est-ce qu’on est ?
Tu as peur.
Peur pour lui.
Peur de l’avenir.
Peur de l’infini.
Peur de mourir.
Il ne répond plus.
Le travail prend tout ton temps.
Tu regardes ton téléphone.
Le silence.
C’est la première fois que tu hais ce silence.
Tu continues de lui envoyer des messages.
Malgré tout.
Tu-
Tu regardes par la fenêtre.
Tes yeux se ferment.
T’imagines le pire.
Peut-être que lui aussi-
Il est devenu poussière.
Tu souris maladroitement.
Ton article, en première page.
Tu lui dis aussi.
Ainsi qu’à d’autres de tes amies.
Tu as grandi.
Même si ça te fait peur.
Peur de toi-même.
Peur qu’on t’aime.
Tu voudrais tant-
Tu voudrais quoi ?
Être Eon.
Je me souviens de l'odeur.
Je me souviens pas de l'odeur.
Je me souviens de l'odeur du sel qui fouette mon visage.
Je me souviens pas de l'odeur du sang qui fouette mon visage.
Je me souviens des voix douces de mes compagnons.
Je me souviens pas des voix rauques des colons.
Je me souviens.
Je me souviens pas.
Je me souviens de la faim.
Je me souviens pas des mains.
Je me souviens.
Je me souviens pas d'être morte.
Par vos mains.
T'ignores où tu es.
Tu regardes vaguement autour de toi.
T'ignores qui tu es.
Tu regardes vaguement au fond de toi.
Rien.
Rien.
Rien.
Il y a rien.
Pas même un prénom.
Pas même un mot.
Rien.
Pas même ta propre mort, mimé face à toi.
Tu as détourné les yeux.
Tu es au Japon.
On t'a installé dans une colocation.
Tu dois t'adresser à autrui par des gestes primaires.
Tu sais pas comment tu t'appelles.
Alors tu dois choisir un nom.
Après avoir changé plusieurs fois, tu portes ton dévolu sur-
Eon.
Comme Eon, le dieu grec de l'éternité - entre autres.
Du temps illimité.
Ton temps est illimité.
Car tu peux pas délimiter ton passé, présent et futur.
Tu t'admires.
Pour essayer de te rappeler.
Tu te pinces.
Tu te souviens de rien.
Tu tentes d'étirer cette peau-
Mais t'y arrives pas.
Car il y a que de la peau sur les os.
Tu ressembles à un squelette avec quelques bouts de chair.
Tu te retournes.
Ton dos.
Ton dos est marqué.
Lacéré.
Cicatrisé.
Tu as dû avoir une vie compliquée.
C'est tout ce que ton corps immonde te donne comme indice.
Tu as tout le temps faim.
C'est comme si ton corps avait peur de manquer de nourriture.
Peut-être que tu mangeais pas à ta faim avant.
Alors, tu manges.
Manges.
Manges.
Sans pouvoir t'arrêter.
Sans pouvoir sentir de satiété.
Tu pleures en mangeant.
Tu vas aux Catacombes pour apprendre le japonais.
C'est compliqué.
Ta langue semble peu habituée.
Quelle langue parlais-tu avant ?
Tu te demandes à quoi ressemblait ta vie d'avant.
Mais tu sais pas si tu veux réellement savoir.
Tu pleures en vivant.
Tu peux parler japonais.
C'est encore fragile.
Tu le comprends mieux que tu le parles en tout cas.
Tu décides de chercher du travail.
Tu travailles en tant que plongeuse dans un restaurant.
T'as pas besoin de parler à une quelconque clientèle au moins.
Tu sympathises avec une serveuse.
Tu l'aimes bien.
Elle s'appelle Megumi.
Tu as jamais fait le lien avant que Megumi ne t'en parle.
Tu as peur des hommes.
Tu parviens à supporter tes colocs, sans doute par habitude.
Par contre, les inconnus, tu peux pas.
Tu crains qu'on te touche.
Tu crains qu'ils te touchent.
Megumi te suggère que ça doit être lié à des traumas de ta vie ante-mortem.
Elle a sans doute raison.
Megumi te présente d'autres de ses amies.
Tu te sens plus en paix entourée de femmes.
Tu crains moins leur contact, bien que tu l'évites quand même si possible.
Un jour, Megumi te révèle qu'elle est une chimère.
Tu comprends pas pourquoi elle te le cachait mais soit.
Elle te propose de le devenir aussi.
Elle t'explique.
Elle te parle de son passé.
De la raison de sa chimérisation.
Ca te rend mal à l'aise.
Car ça agite ton coeur.
Non ?
Oui.
Non ?
Son histoire te fait un haut le cœur.
Les mains-
Elle s'excuse.
Tu secoues la tête.
Tu comprends.
Tu veux la protéger.
Tu te souviens juste d'avoir trop mangé ce soir-là.
Encore.
Ton poing part.
Tu halètes.
Un homme a voulu-
Tu te souviens plus.
C'est un homme.
C'est déjà un problème.
Tu as du sang sur les doigts.
Tu lui as sûrement pété le nez :
« Eon ! ça va ?! »
La voix de Megumi bourdonne.
Tu l'entends pas.
Mais tu sais une chose.
Tu dois la protéger.
Tes mains.
En sang.
Encore.
Tu acceptes.
Tu deviendras chimère.
Ca te donnera plus de force.
Sans doute.
Ca te donnera plus de volonté.
Sans doute.
Ca te donnera plus-
Une identité.
Une place.
Tu grimaces à l'injection.
On te dit d'attendre.
Attendre.
Attendre.
Attendre.
Et là-
Tes canines poussent.
Des oreilles poussent.
Une queue pousse.
Tes griffes poussent.
Tes yeux deviennent verts.
Ta vie devient rose.
Tu es satisfaite de ta nouvelle apparence.
On te craint.
Pas juste à cause de ton côté chimère mais-
Tu frappes.
Parfois sans raison.
Parfois juste parce qu'on t'a mal regardée.
Tu frappes.
Parfois à raison.
Parfois juste parce qu'on emmerde tes amies.
Tu frappes.
Je comprends ta colère.
Megumi te regarde.
Tu tournes la tête.
Réellement.
Tu baisses la tête.
J’ai peur pour toi, Eon.
Tu lèves la tête.
Tu sais pas t'arrêter.
Tu te hais.
Megumi est partie.
Tu t'admires.
Tu admires ta laideur.
Tu démissionnes.
Tu restes enfermée dans ta chambre, en boule.
Tu es un monstre, Eon.
Tu sais que tu peux plus revenir en arrière.
Tu retournes ton dégoût-
Ta colère-
Ta déception-
Ta trahison-
Sur toi-même.
Tu as voulu couper ton oreille.
Ca te rappelait trop Megumi.
Ca te rappelait trop ta pathétique existence.
On t'a arrêté avant.
Ou tu t'es arrêtée avant.
Tu te souviens plus.
Ton corps en pâtit.
Tu voudrais disparaître.
Tu fais tes valises.
Tu peux plus rester ici, à Tokyo.
Ca te rappelle trop ta pathétique existence.
Tu voyages.
Aussi loin que tu peux.
Tu supportes mal les bateaux pour une certaine raison.
La première fois, tu as voulu vomir.
T’as pourtant pas le mal de mer.
Ça doit être lié à ton passé.
Le temps passe.
Tu as vomi.
Tu as essayé d’apprendre le portugais à ton voyage au Portugal.
Cette langue a déclenché un souvenir.
Tu entends des voix en portugais.
Tu étais heureuse d’avoir enfin un flash de souvenir mais-
Tu te rappelles les chaînes.
Tu te rappelles les lamentations.
Tu te rappelles qui parlait portugais.
Tes bourreaux.
Tes vio-
Tu as vomi.
Depuis ces souvenirs parasites, tu t’es juré de plus chercher ton passé.
Tu veux pas savoir.
T’as pas besoin de savoir.
Ta vie actuelle est déjà assez horrible.
Lors de tes voyages, tu as tenu un carnet.
Avec des gribouillis, des retours, des adresses.
Même si tu te souviendras pas de ton passé ante-mortem, tu te souviendras de ta vie post-mortem.
Ta nouvelle vie.
Alors tu vas tenter de te racheter.
Pour tout le mal que tu as fait jusqu’ici.
Pour tout.
T’y arrives pas.
Pas totalement du moins.
C’est dur de changer.
Tu devrais demander de l’aide.
Non.
Oui.
Non.
Tu reviens à Tokyo.
La ville qui t’a vue naître.
Tu prends une grande inspiration.
Internet, la meilleure invention.
L’anonymat.
Ca t’aide à reconstruire ta propre identité.
Plus calme.
Moins agressive.
Plus douce.
Moins colérique.
Mais c’est juste là-bas.
Irl, tu as encore du mal à combattre tes vieux démons.
Mais ça va mieux.
Même si juste un peu.
Les années sont passées après tout.
Tu commences à écrire sur un blog.
D’abord sur tes voyages, reprenant ton carnet.
Ensuite, ça change.
Apprenant l’explosion de la zombification par des nécromanciens véreux, tu décides d’en parler sur ton blog.
Ça te débecte.
Tu parles de ton indignation.
Tu commences à te renseigner sur les adresses à éviter par tes propres recherches ou par des témoignages.
Tu parles d’autres actualités qui te touchent, de près ou de loin.
Tu as cette fougue.
Tu peux haïr autre chose que toi-même.
Tu peux réfléchir sur autre chose que toi-même.
Tu peux dénoncer.
Aider.
Sauver ?
Tu remarques quelqu'un.
Un pseudo qui revient beaucoup.
Qui commente beaucoup.
Qui te défend beaucoup.
Tu remarques-
Brikha.
Tu te regardes dans la glace.
Tu es un peu stressée.
Tu rencontres rarement des personnes irl mais-
Tu veux lae voir.
C'est un homme.
Sabri.
Malgré tout, il a persévéré.
Tu veux changer, Eon.
Ne l’oublie pas.
Il sera ta voie vers la nouveauté.
La liberté.
Penses-tu.
Tu te demandes de plus en plus ce que tu veux faire de ta vie - mort.
Tu enchaînes les petits boulots mais rien te fait vibrer.
Sabri t’encourage.
Il a pris une place dans ta vie.
Comme Megumi.
Alors.
Un jour.
Tu tentes le journalisme.
Tu essayes plusieurs journaux.
Tu parviens enfin à intégrer une rubrique.
Tu as pleuré de joie ce jour-là.
Sabri.
Une belle journée.
Une belle journée dans un jardin.
Une belle journée.
Une belle journée dans ses bras.
Une belle journée.
Une belle journée contre ses lèvres.
Je t’aime, Eon.
Tu-
Tu-
Tu bosses dur.
Tes articles prennent doucement en popularité.
Tu restes dans des articles attendus, osant pas encore révéler le fond de tes pensées sur certaines actualités.
Tes yeux se tournent.
Tu vises ce magazine.
Le Cri.
C’est une revue faite par des chimères pour des chimères.
On la pense souvent à tort comme un manuel pour détester les hommes alors que ça touche plus au bien-être de ces femmes et non-binaires.
Des astuces beauté.
Des astuces pour la voix.
Des astuces pour l’acceptation de soi, etc.
Mais surtout.
Pour leur sécurité.
Des adresses anti-chimères à éviter.
Ou à l’inverse, des adresses qui sont safe pour elles.
Et toi-
Tu veux y contribuer.
Aider.
Sauver.
Tu-
Tu ne peux pas lui dire mais tu tentes de lui montrer dans tes gestes.
Tu rigoles avec lui.
Tu pleures avec lui.
Tu vis avec lui.
Tu-
Tu le regardes.
Qu’est-ce qu’on est ?
Tu te demandes.
Comment t’as pu être aussi conne ?
Il n’est pas la bonne personne.
Tu-
Tu as intégré Le Cri.
Tu lui envoies un message.
Il t’a soutenu après tout.
Tu-
Tu noues des liens avec tes collègues.
Tu passes du temps avec.
Tu rigoles.
Mais tu pleures pas.
Tu vis pas.
Il te manque.
Tu te perds dans le travail.
Oublie.
Oublie.
Oublie.
C’est tellement plus simple.
Ton téléphone vibre.
C’est lui.
Tu sautes dessus.
Tu es conne mais-
Kane-
Ton cœur se serre.
Tu le regardes.
Qu’est-ce qu’on est ?
Tu as peur.
Peur pour lui.
Peur de l’avenir.
Peur de l’infini.
Peur de mourir.
Il ne répond plus.
Le travail prend tout ton temps.
Tu regardes ton téléphone.
Le silence.
C’est la première fois que tu hais ce silence.
Tu continues de lui envoyer des messages.
Malgré tout.
Tu-
Tu regardes par la fenêtre.
Tes yeux se ferment.
T’imagines le pire.
Peut-être que lui aussi-
Il est devenu poussière.
Tu souris maladroitement.
Ton article, en première page.
Tu lui dis aussi.
Ainsi qu’à d’autres de tes amies.
Tu as grandi.
Même si ça te fait peur.
Peur de toi-même.
Peur qu’on t’aime.
Tu voudrais tant-
Tu voudrais quoi ?
Être Eon.
derrière l'écran
Prénom/surnom : Little !
Age : 26 (27 en décembre)
Comment t'es arrivé sur PaB ? LET ME IN. LET ME IIIIIIIIN. voilà, jsuis super drôle
Le smiley que tu préfères ici ? (que j'ai cru être un petit garçon-)
Tu voudrais être rajouté à une coloc ? [ ] Oui [x] Non - explications ici
crédits pour les images : @susitse.art
Age : 26 (27 en décembre)
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