[Évolution] Un temps dehors | Céleste & Wynn & Louis

Des conversations normales ? Wynn hausse un sourcil très légèrement. Il ne peut pas imaginer une seule seconde la moindre conversation être normale lorsqu’elle se déroule avec Céleste. Mais comme précédemment, il continue de garder pour lui toutes remarques inutiles qui causerait une énième dispute ; notamment parce qu’il sait qu’avec la faim qui gratte à sa porte il n’a pas besoin de ça. Alors il répond en haussant les épaules, se retirant silencieusement de ce sujet de discussion. Louis lui confirme qu’il n’y a aucun problème, alors il hoche la tête avant de continuer à les observer en silence.

« Si les gens ont un tantinet la tête sur les épaules, ils ne vous croiraient probablement pas. Ma foi, jusqu’à l’inévitable… »

Wynn dégluti doucement avant de détourner le regard du duo. Lui, les vampires, il y croyait sans vraiment y croire. Son père lui parlait parfois de démons, de vampires, de monstres et autre créatures destinées à détourner les bons anglicans de Dieu. De se faire corrompre et de venir garnir les rangs du Mal face au Bien. Tout ça lui semble si loin qu’il a oublié beaucoup de préceptes et autres détails que son père lui martelait chaque dimanche -et parfois même le reste de la semaine. Et sa mort lui a suffit à se rendre compte que les choses sont bien plus complexes que de simple notion de bien et de mal ; surtout que sa propre perception de ces deux notions a bien été altérée depuis sa mort. Et sa transformation en vampire. Alors est-ce qu’il y aurait cru si un·e vampire s’était présenté·e à lui avec franchise ? Il ne sait pas et il ne saura sûrement jamais.

« Parle pour toi. J'ai appris à traquer des vampires, même si tous ne sont pas sur leurs gardes en permanence, on apprend vite à se dissimuler.

Hm oui, une blondinette, un caucasien et un Noir au beau milieu du Japon. Vraiment, nous sommes invisibles…

Exactement mon propos. Tu as peut-être tendance à oublier à cause du Monde des morts Céleste mais, même au sein d’un Japon moderne, on est très très facilement repérables. Tu sais peut-être traquer nos confrères mais la dissimulation c’est à revoir. »

Il essaye de garder un ton neutre mais la pointe d’agacement se sent dans sa voix. Juste suffisamment pour que le soupir qui suit la fin de sa phrase prenne tout son sens. Le meilleur moyen de se faire encore plus facilement repérer aurait été de vous mettre une grande cible sur le dos ; et vu les regards jetés par les passant·e·s c’est tout comme. Il déteste se sentir observer et il déteste encore plus celleux qui tentent de croiser son regard. Alors il ressent une sorte de soulagement lorsqu’un consensus semble être trouvé ; au moins vous allez pouvoir avancer. Et peut-être enfin échapper à la foule.

« Fort bien. Pourquoi ne pas aller repérer les lieux ? Wynn, j’ai cru comprendre que vous étiez déjà allé dans ce refuge pour SDF, on va donc vous suivre.

Pardon ? »

Le voilà qui cligne des yeux en regardant Louis, puis Céleste. Petit soupir avant d’hocher la tête et de ressortir son téléphone pour vérifier le chemin ; et accessoirement l’architecture de la rue avant de s’y engouffrer. Il le sait d’expérience mais il est très facile de se perdre dans les petites rues tokyoïtes.

« Bon, suivez-moi dans ce cas. Oh et, faites attention où vous mettez les pieds. La ruelle peut-être un peu étroite et certain·e·s ont tendance à laisser des affaires traîner au sol. »

Il ne prend pas la peine de donner plus d’informations sur les affaires en question ; de toute manière iels comprendront vite. Wynn se retrouve à naviguer tant bien que mal au milieu de la foule en serrant les dents, les poings légèrement plus crispés et serrés qu’à l’habitude. Heureusement la ruelle se trouve relativement proche et rapidement vous êtes de nouveau arrêté au début d’une petite rue sombre et suffisamment étroite pour avoir du mal à y circuler à trois côte à côte. Il observe en silence, plissant un peu les yeux qui se font rapidement à l’obscurité des lieux et il reconnaît deux trois visages -ce qui n’est pas si mal compte tenu du fait qu’il n’était pas venu depuis quelques temps dans ce quartier. Il avance doucement, faisant attention à l’endroit où il pose les pieds sans même avoir vraiment besoin de regarder/ La rue semble étrangement déserte mais plus il avance, plus les campements éparpillés à droite à gauche se font visible. C’est aussi bien plus silencieux que la grande avenue qui semble maintenant si proche et si éloignée à la fois.

« Voilà. La ruelle n’est pas très large mais elle continue sur plusieurs centaines de mètre. Il y a aussi un vieux bâtiment abandonné qui sert de grand campement et cuisine de fortune mais … Je ne sais pas si on pourra y entrer. Les gens qui occupent ce bâtiment sont méfiants. »

“Je suis presque la moins reconnaissable du groupe.”
“Blonde aux yeux bleus, je ne pense pas que ce soit le cas - sans vouloir remettre en cause vos capacités de dissimulation bien sûr, mais les blonds aux yeux bleus sont plutôt rares au Japon.”

Toujours moins qu’un Noir il est vrai, mais Louis a l’habitude depuis les ans - et même de son vivant, il était sans cesse regarder de travers. Mais il songe que se rendre compte de tout ceci, et de tout ce que ça implique, aide grandement aux sorties à l’extérieur. Connaître ses faiblesses pour mieux les exploiter comme qui dirait.

Il aurait dû venir avec un appareil Polaroid autour du cou.
Pour parfaire sa tenue de touriste perdu.

“Sans compter que je compte sur vous pour protéger la parfaite demoiselle que je suis des gros lourds.”
“Oh je suis sûr que vous n’auriez pas besoin d’hommes pour vous faire entendre dans ces cas-là, n’est-ce pas ?”

Quand bien même Louis reste un gentleman certain, il n’irait remettre en cause ta capacité à te défendre seule. Tu es probablement bien plus agile et en forme qu’il ne l’est désormais - certainement même, à ne pas mentir. Quand bien même une canne puisse faire une bonne arme à l'occasion, bien qu’il n’irait pas l’utiliser comme tel.

Et vous voilà en route vers ce fameux refuge pour SDF. Une ruelle étroite, où fleurissent çà-et-là quelques campements et tentes défraîchies.

“Oh et, faites attention où vous mettez les pieds. La ruelle peut-être un peu étroite et certain·e·s ont tendance à laisser des affaires traîner au sol.”
“Affaires, oui.”
“On oublie les problèmes comme on le peut…”

Certains de ses camarades, au retour de la guerre, se sont plongés dans l’alcoolisme. D’autres les antidouleurs, la morphine, l’opium. D’autres ont préféré sauter d’un immeuble ou d’un pont. Les morts de la Guerre ont continué, même après que celle-ci eut été terminée.

“Voilà. La ruelle n’est pas très large mais elle continue sur plusieurs centaines de mètre. Il y a aussi un vieux bâtiment abandonné qui sert de grand campement et cuisine de fortune mais … Je ne sais pas si on pourra y entrer. Les gens qui occupent ce bâtiment sont méfiants.”
“Sympa, dire que le Japon n'a officiellement aucun sans abris.”
“Une partie de l'attractivité nippone, à croire.”
“Difficile d'y entrer aussi bien habillé, c'est sûr. Un joli tour du propriétaire.”
“Qui ne tente rien n’a rien, comme qui dirait. Mais je doute que cet entrepôt soit une bonne idée. Il semble être une zone de rassemblement, et nous recherchons l’inverse, après tout.”

Autant donc rester dans la rue, n’est-ce pas ?

« Je suis presque la moins reconnaissable du groupe. »

Il soupire sans rien ajouter de plus. Il les écoute parler d’air de touristes d’une oreille sans vraiment choisir de prendre part de nouveau à la discussion. Lorsque Céleste évoque le fait de la protéger, Wynn ne peut retenir un soupir parfaitement exaspéré. Il n’est pas là pour la protéger ou la sauver surtout qu’il sait qu’elle est parfaitement capable de se défendre. Et au pire qu’est-ce qu’elle peut risquer ? La mort ? Lorsque Louis lui répond il se contente de hocher la tête en signe d’approbation. Il hésite même à rajouter qu’ils ne sont pas là pour la protéger de toute manière mais il se ravise et referme la bouche tout aussi vite.

« Affaires, oui.
On oublie les problèmes comme on le peut…

Je confirme. »

Qu’est-ce qu’il peut bien confirmer ? Difficile à dire. Wynn parle peu, et il parle encore moins de sa vie à l’extérieur -que ce soit dans le Monde des Morts ou celui des vivants. Il n’aime pas qu’on lui demande comment c’était de vivre dans la rue et il aime encore moins devoir répondre lorsque les gens deviennent encore plus curieux. Après tout il ne voit pas ce que ça peut leur apporter ni ce que ça peut bien leur faire. Mais il sait que les gens ont tendance à vouloir oublier leur vie dans la rue par tous les moyens possibles ; lui ne se reconnaît pas là-dedans. La rue était son moyen d’oublier … Beaucoup d’autre chose. Y repenser lui fait serrer la mâchoire et grincer des dents d’agacement. Et le voilà en tête avec Louis et Céleste qui le suive.

« Sympa, dire que le Japon n'a officiellement aucun sans abris.
Une partie de l'attractivité nippone, à croire.

Il est plus facile de cacher ce qui pose problème que de le montrer aux yeux de tous. Ce n’est pas très différent du Monde des Morts. »

Il s’arrête pour se tourner vers le groupe, face au bâtiment abandonné.

« Difficile d'y entrer aussi bien habillé, c'est sûr. Un joli tour du propriétaire.
Qui ne tente rien n’a rien, comme qui dirait. Mais je doute que cet entrepôt soit une bonne idée. Il semble être une zone de rassemblement, et nous recherchons l’inverse, après tout.

C’est surtout animé vers l’heure du repas. Mais ça se déserte vite, ensuite. Je pense que le plus simple serait de faire tout le tour de la rue … »

Il désigne un chemin dans les airs avec son doigt, qui s’étend jusqu’au bout de la rue avant de prendre un virage en L vers la gauche.

« … Et de voir les zones les plus isolées. Si jamais rien n’est satisfaisant, le bâtiment pourra toujours être une solution de secours. On continue. »

Ce n’est ni une question ni un ordre, il se contente simplement de reprendre la marche en évitant toujours ce qui traîne sur le sol mais également les différentes habitations. Ses connaissances sur cette rue -et même sur les habitudes des sans-abris trahissent son passé. Sans parler de son plan qui paraît millimétré, comme tristement routinier. Il semble calme aux premiers abords mais la nervosité commence à le gagner. L’idée de devoir chasser en groupe commence à se faire plus réel et il est toujours aussi mal à l’aise. Une fois la rue parcourue et face à ce qui semble être un pseudo dead end, il s’adresse à Louis en évitant soigneusement de regarder Céleste.

« Voilà. Qu’est-ce que tu en penses ? Après tout cela semble être moins ton … Terrain habituel. Et le tien aussi. »

Il se fait violence pour s’adresser également à son autre collègue.

“Il est plus facile de cacher ce qui pose problème que de le montrer aux yeux de tous. Ce n’est pas très différent du Monde des Morts.”
“Mais enfin, le monde des morts est parfait, notre fabuleux roi fait tout pour ceci.”
“Ahaha !”

Un rire fort et incongru au milieu de la misère humaine.
Mais Louis ne peut s’empêcher d’exprimer son contentement face à une blague de qualité - telle que celle-ci, à ne pas mentir. Et il faut avouer que vous n’êtes pas des plus discrets depuis tout à l’heure : parler à haute voix de où, quand et comment vous comptiez croquer votre prochaine victime est loin d’être parfaitement invisible. Quand bien même la rue n’est pas des plus fréquentée.

Presque inquiétant.
On se fond au milieu d’autrui.

“C’est surtout animé vers l’heure du repas. Mais ça se déserte vite, ensuite. Je pense que le plus simple serait de faire tout le tour de la rue… Et de voir les zones les plus isolées. Si jamais rien n’est satisfaisant, le bâtiment pourra toujours être une solution de secours. On continue.”
“Je vois que tu as l'habitude. Le meilleur guide possible.”

Il hoche simplement la tête, Louis. Une fois unique, brève et confiante, c’est bien suffisant. Il vous suit alors, quelques pas derrière, clopinant quelque peu difficilement dans les ruelles étroites. Il observe le bâtiment, des ouvertures, entrées, fenêtres parfois déjà brisées. S’il faut y chasser, autant faire dors et déjà du repérage.

“Voilà. Qu’est-ce que tu en penses ? Après tout cela semble être moins ton … Terrain habituel. Et le tien aussi.”
“Tu penses que je préfère chasser dans les restaurants cinq étoiles ? Il est vrai que c'est fun, mais c'est complexe, dû au sel. Je m'adapte.”

Rien que le mot suffit à lui provoquer un léger frisson.
Mal à l’aise d’y songer, il est vrai.

“Il est vrai que j’ai plutôt l’habitude des hôpitaux ou maisons de repos, mais il m’est déjà arrivé de cibler des endroits comme celui-ci. Comme je vous l’ai dit : les miséreux.ses ne manquent pas par ici.”

Il inspire, les deux mains sur le pommeau de sa canne.
Reste à trouver des cibles.

“Tout devrait bien se passer.”

« Mais enfin, le monde des morts est parfait, notre fabuleux roi fait tout pour ceci.
Ahaha ! »

Il ne comprend pas pourquoi Louis semble rire. Il ne trouve pas ça drôle ; d’autant plus qu’il ne pourrait pas être plus en désaccord avec Céleste. Mais Wynn préfère se taire et ignorer la remarque de sa collègue vampire. De toute façon hormis exprimer à quel point il trouve qu’au contraire, le Roi a de nombreux défauts, il n’aurait pas grand-chose à ajouter de réellement pertinent. S’enfoncer dans le silence est plus facile, moins contraignant. Elle commente également les qualités de guide du gallois et il se contente de hocher la tête comme pour signifier qu’il l’a entendu : mais pas un mot de remerciement ne sortira de ses lèvres. Il n’en est pas encore là. Et pourtant il pourrait car pour une fois elle ne semble pas se moquer de lui. Peut-être ? Il n’est pas sûr.

« Tu penses que je préfère chasser dans les restaurants cinq étoiles ? Il est vrai que c'est fun, mais c'est complexe, dû au sel. Je m'adapte.
Il est vrai que j’ai plutôt l’habitude des hôpitaux ou maisons de repos, mais il m’est déjà arrivé de cibler des endroits comme celui-ci. Comme je vous l’ai dit : les miséreux.ses ne manquent pas par ici.

Très bien. Je voulais simplement m’assurer que vous n’êtes pas totalement en terrain inconnu, ou que vous ne vous sentez pas trop perdu. Je pense que nous n’avons pas besoin de rajouter ça en plus de toutes les autres difficultés liées à la chasse. »

Son ton peut paraître condescendant mais la réalité, c’est que Wynn n’aime pas devoir gérer des situations inédites ou incongrues. Il aime que les choses se déroule selon un plan clair, réfléchi et de préférence rapide. Pas besoin de devoir s’éterniser et prendre le risque de se faire prendre la main dans le sac. Et plus la chasse se résout rapidement, plus il peut mettre de la distance entre lui et les vivants. Entre lui et le sang. Entre lui et le chien fou qui ronge les barreaux de sa cage un peu plus fort chaque jour. Il soupir en cœur avec Louis tout en se passant la main dans les cheveux, ses boucles retombant légèrement sur son front et devant ses yeux.

« Tout devrait bien se passer.

Il vaut mieux. »

Il ne reste plus qu’à finir le repérage, préparer le plan.
Et attendre.

[···]

La nuit enveloppe les rues de Tokyo et bien qu’il soit suffisamment tard pour que les familles soient en train de coucher les petits et les plus grands, les avenues sont encore un peu agitées -mais beaucoup moins qu’en journée. Ça devrait aller. Il le faut. Le plan est simple : viser les tentes isolées et silencieuse. Profiter d’être en groupe pour jouer le rôle de garde les uns après les autres. Chasser les curieux·ses et détourner l’attention si besoin. Et en dernier recours, s’intéresser au bâtiment abandonné de plus près.
Et surtout, prier que ça se passe bien.

« Bon, qui souhaite commencer ? »

Il préfère largement laisser la première place à quelqu’un. Preuve en est avec son regard qui se pose longuement en direction de Louis.

TW : agression physique, meurtre

La nuit finit par tomber, presque rassurante dans son enveloppe sombre. Louis se souvient qu’il a toujours apprécié les soirées, le calme des nuits. Petit, il se baladait souvent au-dehors, malgré les remontrances de sa mère. Que dirait-elle si elle le voyait, ici et maintenant ? Une bonne question que voici - Louis n’en est pas tout à fait sûr, mais il est possible qu’elle ait également atterri dans le Monde des Mort.es. Leur vie, la sienne et celle de sa famille, n’a pas été des plus simplistes.

“Bon, qui souhaite commencer ?”
“Je vous laisse commencer.”

Louis sent les regards qui coulent vers lui. Il porte un air un peu blasé, à ne pas mentir - évidemment. Alors il souffle longuement.

“Fort bien, je m’y colle…”

Le plan est simple : isoler une personne dans le fond de sa tente ou de la ruelle - ou lui faire entendre raison, ou l'assommer au besoin. Louis a déjà de quoi faire, d’autant plus que c’est étonnamment discret sur lui. Évidemment, il s’en sert pour marcher. Ça lui est déjà arrivé, dans le fond, de devoir assommer autrui pour les maintenir au calme. Lui-même, bien que nécessiteux, n’était pas vraiment enthousiaste à l’idée de mourir.

Comme on peut s’y attendre.

A l’odeur, Louis avait dors et déjà repéré une jeune femme, d’une quarantaine d’années tout au plus. Charmante malgré sa condition de sans-abri, un beau regard foncé et perçant. Les quintes de toux répétées et son impossibilité à se faire soigner, ajoutés à cela le froid des nuits hivernales, Louis a songé qu’elle n’en aurait plus pour très longtemps.

Autant donc lui éviter une mort particulièrement lente et douloureuse.
Mais la concernée ne semble pas de cet avis, malheureusement.

Car il l’a abordé Louis, avec un air gentleman, tandis que la voilà seule dans l’allée. Vous-autres faites le guet quelques mètres plus loin, comme attendu. Évidemment, la jeune femme ne se laisse pas convaincre, pas intimider non plus, elle n’est pas suicidaire mais Louis lui explique - “Non, vous n’en aurez plus pour très longtemps, il fait froid et vous êtes dors et déjà malade”, un japonais assez simple qu’il ne maîtrise pas encore parfaitement.

Finalement, comme elle refuse un meurtre consenti, Louis se voit obligé d’agir. D’un air militaire et précis, reste de son temps dans l’armée probablement, il lui balance le pommeau de sa canne dans la mâchoire. Elle chute alors, groggy, visiblement mal en point et immobile, mais consciente.

Ce n’est pas bien grave, et un état amplement suffisant pour la suite.