Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Poltergeist
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Poltergeist
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Haiko Shikkoku
Haiko Shikkoku

Infos complémentaires
Barre d'amusement:
Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » DODprFi45/100Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3k2uH8S  (45/100)
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Evolution : Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » X1sW9PQHaiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » ZShapbEHaiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » ZShapbEHaiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » AyhE8DpHaiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » ZShapbEHaiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » ZShapbE
Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » Dsun
Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3buu
Pronoms : Il / Lui
Âge de la mort : 24
Âge post-mortem : 280
Appartement : Jules Verne
Métier : Photographe voyageur
Avatar : Osamu Dazai – Bungo Stray Dogs
Epitaphes postées : 1042
Øssements1449
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#1
TerminéMer 9 Aoû 2023 - 2:38


Je note ce que je vois, pour être sûr que c’était réel.


Identité


Nom : Shikkoku
Prénom : Il a décidé de se renommer Haiko en arrivant dans le Monde des Morts, mais à l’origine, il s’appelle Natsuo
Date de naissance : 28/08/1743
Date de mort : 10/10/1767
Nationalité : Japonaise
Langues parlées :
  • Japonais : Il s’agit de sa langue maternelle. Il la maîtrise à la perfection.
  • Anglais : Langue universelle. Il était inévitable qu’il l’apprenne pour communiquer ou lire des livres de tous les horizons. Il la parle et l’écrit couramment.
  • Français : Langue de « l’amour », bien qu’il n’ait jamais trouvé ce qu’il y avait de romantique dedans au final. Il la parle et l’écrit couramment.
  • Pig latin : Une langue « troll » dérivée de l’anglais. Il la trouvait vraiment drôle, alors il l’a apprise pour le fun.
  • Autres : Quelques autres sont passées au fil des siècles quand il voyageait, notamment le russe, le mandarin et l’allemand.

Race : Poltergeist
Personnage de l’avatar : Osamu Dazai – Bungo Stray Dogs



Description physique


Couleur de peau : Il a la peau claire, principalement à cause des vêtements longs qui le recouvrent constamment.
Couleur des cheveux : Ses cheveux sont brun foncé, comme la grande majorité des japonais. (Cela dit, il a testé des teintures grâce à la potion du même nom au cours des siècles passés. Mais aucune ne lui a vraiment plu, sauf peut-être le noir qu’il a gardé quelque temps.)
Longueur des cheveux : Ils sont courts, lui arrivant au niveau du cou, sans aucune originalité, et oui. En outre, ils sont particulièrement épais, et légèrement ondulés.
Couleur des yeux : Ses yeux sont aussi peu originaux que ses cheveux. Ils sont marrons. Parfois, selon la météo, la couleur change légèrement pour une touche plus claire. À une période, il a pris une potion lentilles pour qu’ils soient rouges.
Corpulence : Il est plutôt mince, et parfois même considéré en sous-alimentation. Il y a des moments où c’est pire que d’autres. Ça dépend son humeur. Il est loin d’être particulièrement solide. Cependant, il possède une agilité étonnante.
Taille : Il est plutôt petit, comme les japonais à l’époque où il vivait, mesurant environ 1m65… Et parfois, c’est assez gênant. Alors il lui arrive de prendre des potions d’agrandissement pour atteindre les 1m80 quand c’est nécessaire.
Style vestimentaire : Il a des goûts vestimentaires… qui laissent à désirer, sans mentir. C’est parfois à se demander comment il pense que les couleurs s’accordent bien. Les couleurs de ses vêtements restent tout de même assez ternes. Un détail qui revient souvent, c’est que dans toutes ses tenues, il porte toujours une veste longue qui descend jusque derrière ses genoux.

En outre, il se sent aussi particulièrement à l’aise dans une tenue entièrement noire, en particulier les costumes. Ce qui tranche considérablement avec son style… misérable, au point de se demander comment il arrive à passer de l’un à l’autre.
Habitudes : Fait souvent tourner un crayon entre ses doigts ✯ Gratte et arrache la peau de ses doigts quand il est stressé ✯ Regarde souvent le ciel ✯ Se pince la peau du poignet quand il essaye de reconcentrer sa vision ✯ Ou se frotte fortement les yeux au point qu’ils deviennent rouges.
Autre :
✯ Il a des cicatrices fanées sur ses bras, et autour de son cou. Elles sont dissimulées sous des bandages qu’il change régulièrement.
✯ Il a des cernes parfois terribles, faute à des insomnies venant aléatoirement.
✯ Il a parfois du mal à ressentir la faim.
✯ De temps à autre, ses yeux le lancent violemment, comme s’il se faisait poignarder…
✯ Il évite les yukatas ou toute tenue traditionnelle qui lui rappellent trop son enfance.


Précisions


✯ Il porte toujours un appareil photo autour du cou.
✯ Il garde un vieux carnet rempli à ras bord de dessins, mais aucun ne sont de lui.
✯ Il a sa propre grande collection de journaux car il écrit dedans tous les soirs pour garder une trace de ce qu’il a vu et vécu.
✯ Il a une odeur de vieux livres sur lui.
✯ Il a un problème de vue étrange. C’est comme si sa vue et son cerveau étaient désynchronisés. Ce qui fait que, parfois, ce qu’il voit ressemble à des hallucinations qu’il pense être la réalité. Son statut de Poltergeist n’aide certainement pas avec ce problème.
✯ Ironiquement, il est plutôt bon pour apaiser les maux d’autrui à l’aide de son énergie ectoplasmique et des rituels. Mais pas sur lui-même. Il préfère transférer son énergie dans des cristaux que faire des rituels, cependant.
✯ Il voyage en camping-car depuis 1976, lorsqu’il a obtenu son permis.

Caractère



Calme
Observateur
Anxieux
Patient
Distrait
Instable
Pessimiste

Il n’est pas très bavard ✯ Mais il répond si on lui adresse la parole ✯ C’est juste qu’il ne va pas répondre plus que nécessaire ✯ On le pense donc asocial ✯ Il est juste timide, peu rassuré ✯ Il a besoin qu’on le mette en confiance ✯ Sinon, il aime beaucoup écouter les autres parler ✯ Il adore entendre les histoires que les gens ont vécues ✯ Et ça lui évite d’avoir à trop parler de lui ✯ C’est gagnant-gagnant !

Il semble souvent avoir la tête dans les nuages ✯ D’autant plus qu’il regarde régulièrement le ciel… ✯ Il ne le regarde pas réellement ✯ Et parfois, il compte réellement les nuages ✯ Faut dire que le ciel est un peu l’un des rares éléments que sa perception foirée ne risque pas d’altérer ✯ Il n’est pas sûr de savoir ou se souvenir comment cette désynchronisation s’est produite ✯ Sa mémoire est un peu confuse par endroit ✯ Sa longue mort n’aide pas.

Naturellement calme à force de voyager seul ✯ Pourtant, il s’extasie facilement lorsqu’il trouve de nouveaux endroits, surtout des monuments parce qu’il veut les visiter ✯ Il est vraiment curieux ✯ Il prend toujours son temps pour explorer ✯ Ça fait durer le plaisir ✯ Il a une liste non-exhaustive de lieux qu’il aimerait voir, s’il ne peut pas toujours dans l’immédiat ✯ Alors il attend ✯ Quelques fois littéralement devant le bâtiment en question.

Il cherche son frère ✯ Sauf qu’il ne se rappelle pas exactement son apparence ✯ Son seul indice est donc le dernier carnet de son frère, qui comporte un nom sur la première page ✯ Il tient beaucoup à son appareil photo aussi ✯ Il aime voyager et admirer le paysage ✯ Comme il l’observe constamment, il repère bien les changements qui n’étaient pas là avant ✯ Mais il ne sait pas toujours quoi faire de ces informations, surtout si ce sont des changements importants ✯ (Et parfois, il contemple banalement ce que font les autres) ✯ Il préfère voyager sur la terre ferme que sur l’eau ou dans les airs ✯ En outre, il adore prendre la mer en photo.

Il a des mauvaises habitudes ✯ Même si elles sont nettement moins graves qu’avant ✯ Il garde un avis particulièrement négatif sur sa vision du monde ✯ Et voit toujours le verre à moitié vide ✯ Il ne parvient pas à comprendre comment les gens s’amusent si facilement ✯ Il lui arrive toujours d’être en proie à des questions sur sa raison d’être ✯ Il a du mal à dormir ✯ Il échappe souvent de justesse à la tombée en poussière ✯ Mais il n’en a pas peur ✯ Il attend presque ça avec impatience ✯ Sa nature de Poltergeist n’aide pas à le maintenir en vie.

Parlant de ça, elle ne l’aide pas non plus à être plus stable ✯ Il voit encore plus de choses irréelles avec ✯ Horrible combo ✯ Pauvres périsprits ✯ Il aime bien les périsprits cependant ✯ Il les trouve amusants et fascinants ✯ Et c’est drôle de les déplacer ✯ Ça le distrait facilement ✯ Et il est facilement distrait de base… ✯ Il a beaucoup de mal à rester concentré sur quelque chose (sauf pour prendre des photos).

Quand sa vue lui joue des tours, il se pince le poignet pour se recentrer ✯ Mais si ça s’aggrave parce que personne ne le tire de sa perception faussée, il commence à paniquer grandement ✯ Il craint que ça lui arrive quand il conduit ✯ Ce n’est pas un phénomène aussi récurrent qu’il le laisse entendre.

Il aime lire ✯ Et les oiseaux ✯ Il préfère la musique classique ✯ Il sait jouer… du violon ✯ Mais il a arrêté ✯ Ses fleurs préférées sont les hibiscus ✯ Sa maison Poudlard est Poufsouffle ✯ Sa couleur préférée est… peut-être le blanc ✯ Ou le blanc cassé, juste pour être bizarre ✯ Il apprécie la philosophie.


Histoire



TW ante-mortem : automutilation (graphique), meurtre (de son frère, mention), tentative de suicide (mention), explosion (de sa maison, légèrement graphique).

Années 1743 – 1767

Ce fut un beau jour d’été que Natsuo naquit au sein de la famille Shikkoku, composée de sa mère et son père, ainsi que de son grand frère de trois ans de plus ; Hiroshi. Une famille très traditionnelle, ni trop pauvre, ni trop aisée, au milieu de l’ère Edo. Mais dont les parents espéraient vivement gagner en influence et reconnaissance, pour pouvoir atteindre le titre de daimyōs.

Donc très tôt, leurs deux garçons avaient été promis en mariage à des jeunes filles de familles légèrement plus élevées.

Cela mis à part, Natsuo reçut une éducation correcte. Ses parents payaient des érudits pour venir enseigner à domicile. Il apprenait efficacement ses leçons, ne voulant pas décevoir qui que ce soit, et c’était parfait car ça rendait sa famille particulièrement fière de lui.

Mais parfois, lorsqu’il avait du mal, il se rapprochait doucement de son frère pour lui demander de revoir ce qu’il ne comprenait pas avec lui. Hiroshi acceptait toujours de l’aider avec grand plaisir.

Les deux enfants s’entendaient très bien. Natsuo adorait vraiment son aîné de tout son cœur.

Le soir, quand il n’arrivait pas à dormir dans sa grande chambre solitaire, il se faufilait dans celle de son frère pour se blottir contre lui. Hiroshi lui racontait toujours toutes sortes d’histoires pour qu’il puisse s’endormir plus facilement. Il était un conteur merveilleux, dépeignant les lieux avec tellement de précision que Natsuo pouvait les imaginer aisément.

Des fois, Hiroshi lui montrait le dos de certaines de ses feuilles d’étude… Sur ledit dos se trouvaient des paysages dessinés au pinceau à l’encre noire. C’était son petit plaisir secret. Il aimait peindre. Il souhaitait devenir peintre, et voyager pour retranscrire les paysages sur des toiles.

Alors il s’entraînait, s’améliorant de jour en jour. Et il présentait les résultats à Natsuo qui l’encourageait toujours. Un petit secret désormais partagé entre eux deux.

Malheureusement, c’était loin de ce que leurs parents avaient prévu…



Ainsi, à l’approche des vingt ans de son grand frère, ses parents convoquèrent ce dernier pour une discussion en tête à tête. Vu l’expression rembrunie d’Hiroshi, ça ne semblait pas être une bonne nouvelle.

Bien que ses parents l’aient sommé de rester dans sa chambre, il ne put résister longtemps à la tentation d’aller écouter ce dont ils voulaient parler avec son grand frère.

Il n’aurait probablement pas dû.

Leurs parents expliquaient à Hiroshi que son mariage, organisé depuis son enfance, approchait à grands pas. Il était prévu pour son vingt-cinquième anniversaire.

Mais avant cela, il devait commencer à travailler et contribuer sérieusement au domaine familial. Il devait partir pendant deux ans à la capitale pour apprendre tout ce qui est nécessaire à la gestion de leur propriété, afin de pouvoir prendre la relève le moment venu.

Ils parlèrent également de la nécessité qu’il ait des enfants avec sa future femme pour que l’héritage ne se perde pas, et ainsi de suite… Natsuo cessa d’écouter la longue liste de tâches que leurs parents tenaient depuis des années.

Il ne revint à écouter que lorsque son frère explosa de colère. Il clama qu’il refusait de se marier avec une inconnue et qu’il désirait devenir peintre, dévoilant son secret de longue date.

Natsuo n’avait jamais vu son grand frère aussi énervé auparavant. À travers la petite ouverture entre les shōjis, il pouvait le voir se tenir debout face à leurs parents qui restaient parfaitement calmes. Ils ordonnèrent à leur fils aîné de se rasseoir et de ne pas leur répondre sur ce ton. Hiroshi n’obligea pas, restant debout à les toiser de haut.

L’ignorant, leurs parents répétèrent simplement ce qu’ils avaient décidé, ajoutant qu’être peintre ne rapportait absolument rien.

Cela ne fit qu’ajouter de l’huile sur le feu.

Hiroshi refusa de les écouter davantage. Il se dirigea vers la porte coulissante, faisant paniquer Natsuo qui s’éloigna pour se cacher dans l’ombre… mais en sortant, son frère était tellement hors de lui qu’il ne le remarqua même pas. Il se contenta de se diriger vers sa chambre sans rien dire de plus.

Silencieusement, Natsuo le suivit peu après dans l’espoir de le réconforter…

Mais ce qu’il vit le pétrifia sur place.

Son frère aîné était en train d’emballer ses affaires dans un sac. Son frère aîné partait, quittait la maison… le laissait tout seul, l’abandonnait ? Ce n’était pas possible, si ?

Les larmes lui montèrent aux yeux, et il fit irruption dans la chambre de son frère pour s’agripper à lui, le suppliant de ne pas partir ou de l’emmener avec lui. Dix-sept ans, et pourtant, il pleurait comme un enfant qui ne veut pas perdre son aîné.

Hiroshi lui tapota la tête, et le força à relâcher sa prise. Il expliqua qu’il n’avait pas le choix, et qu’il était trop jeune pour qu’il puisse l’emmener avec lui. Mais il lui promit de passer souvent le voir pour lui raconter ses voyages.

Il ne voulait pas ça. Il se fichait des histoires. Il voulait juste que son frère reste avec lui. Il ne comprenait pas pourquoi son frère ne pouvait pas faire les deux choses plus tard, une fois que leurs parents seraient satisfaits… et en même temps, au fond de lui, il comprenait. Il savait que son frère n’aurait jamais l’occasion de réaliser son rêve s’il suivait simplement les ordres.

Alors, résigné, il libéra son frère. Il lui tendit son petit doigt pour quémander une promesse. Son aîné scella leur promesse en serrant leurs petits doigts ensemble.



Le jour suivant son départ, Hiroshi Shikkoku fut déclaré comme renié de la famille, et le mariage fut annulé.



À compter de ce même jour, plus rien n’avait été pareil à la maison.

Ses parents commencèrent à se disputer régulièrement. Ou plus exactement, son père commença à insulter et accuser très souvent sa mère d’avoir mal éduqué Hiroshi. Sa mère n’avait pas vraiment son mot à dire, comme beaucoup de femmes à cette époque…

Ne voulant pas vraiment se retrouver pris entre deux feux, Natsuo s’enferma de plus en plus souvent dans sa chambre.

Il avait récupéré les dessins que son frère avait laissés derrière lui, et passait la plupart de son temps à rêvasser en les regardant le soir. La journée, il continuait d’étudier, mais avait de moins en moins le cœur à essayer de rendre ses parents fiers. Après tout, son frère s’était enfui par leur faute.

Un vide qu’il ne savait pas être là se mit à grandir lentement dans son cœur.

Il réalisa que son frère avait été un peu comme une lumière dans la nuit, toujours présent et enthousiaste. Il avait un objectif clair en tête, et comptait bien l’atteindre… au prix même de quitter sa famille.

Il l’enviait pour ça. Il n’avait jamais eu la moindre idée sur ce qu’il souhaitait faire plus tard. Et vu la planification de ses parents sur la vie de son frère, il ne doutait pas qu’ils avaient également organisé toute la sienne. Peut-être devait-il simplement s’y résigner…



Le vide devenait suffocant, le dévorant lentement de l’intérieur. Il ne savait pas comment s’en débarrasser. Son frère lui manquait terriblement. Et ses parents étaient désormais si distants…



La première fois fut un accident.

Il s’était coupé légèrement la main en rassemblant un tas de feuilles assez épaisses qui lui servaient pour ses études.

Il avait simplement sursauté à la sensation, et avait lâché le paquet de feuilles pour regarder sa main. Une ligne fine de sang apparaissait dans le creux de sa main. Ça piquait un peu, mais rien de plus.

Il se leva pour aller passer sa main sous l’eau, puis enveloppa la coupure avec un bout de tissu propre.

Tout le processus occupa tellement son esprit qu’il en oublia le vide qu’il ressentait, qu’il en oublia tout. Sauf le fait qu’il était bel et bien présent, qu’il saignait légèrement, et qu’il devait faire quelque chose à ce sujet. Rien d’autre. Son esprit était vide de tout autre souci.

C’était… étrangement apaisant. De n’avoir à se préoccuper de rien pendant quelques minutes.



Comme promis, son frère revint lui rendre visite après deux mois sans aucune nouvelle de lui. Il ne frappa pas à la porte principale du domaine. Il se faufila dans la grande cour pour atteindre la chambre de son frère, et s’invita à l’intérieur sans avertissement.

Heureusement, Natsuo était seul dans la pièce, tenant un pinceau au-dessus d’une grande feuille, sur laquelle il s’exerçait à écrire proprement les kanjis.

Il releva la tête en voyant son aîné surgir de nulle part dans sa chambre. Puis il abandonna directement ce qu’il faisait pour venir serrer le nouveau venu dans ses bras, chuchotant avec joie qu’il avait tenu parole.

Hiroshi lui rendit l’étreinte également avant de lui ébouriffer affectueusement les cheveux. Il admit qu’il n’avait pas beaucoup de temps, qu’il était au courant de sa situation vis-à-vis de leur famille. Il ne pouvait rien faire à ce sujet.

Et donc, à la place, il tira son sac à dos pour en sortir un carnet. Il l’ouvrit et montra paysage après paysage qu’il avait esquissé. Il raconta ce qu’il avait vécu au cours des deux derniers mois avec une joie que Natsuo ne lui avait jamais vue. Il parla des peintures qu’il avait faites, puis vendues pour obtenir un peu d’argent pour subsister. Peut-être était-ce vraiment pour le mieux, que son frère soit parti…

Le plus jeune écouta attentivement jusqu’à ce que la nuit tombe, et que son aîné soit dans l’obligation de repartir avant que leurs parents ne découvrent sa présence.

Avant de quitter les lieux, Hiroshi laissa quelques-uns de ses nouveaux dessins à son petit frère. Puis s’éclipsa dans l’obscurité.



Son grand frère ne revenait jamais de façon très régulière. Un coup, cela pouvait être le mois suivant. Un autre, cela pouvait être dans trois à quatre mois. Ça dépendait de la distance qu’il avait parcourue dans une direction au hasard.

Mais Natsuo était patient. Il attendait toujours les visites de son frère sagement à la maison.

Il faisait profil bas auprès de ses parents, suivant leurs ordres pour éviter leur colère persistante due au départ de son aîné. De toute façon, ce n’était pas comme s’il avait mieux à faire.

Malheureusement, certains jours, cela devenait juste trop. Trop à garder pour lui, trop à supporter ses parents, trop à devoir se lever le matin pour répéter la même chose que le jour précédent. L’absence de son frère se faisait particulièrement ressentir ces jours-là, et il avait vraiment besoin d’une distraction de ses pensées.

Il se souvint de cette fois où son esprit s’était vidé de toute pensée.

Ce n’était pas une bonne idée. Son frère serait déçu d’apprendre ça. Sauf qu’il n’était pas là. Il était parti, et l’avait laissé derrière lui. Il ne le saura jamais…

Il chaparda un petit couteau dans la cuisine…

Et ce qui était une blessure occasionnelle, dissimulée sous les longues manches de son kimono, devint petit à petit un terrible cercle vicieux.

Observer les gouttelettes de sang perler à la surface de sa peau, puis glisser le long de ses bras, tapissant des motifs aléatoires. La douleur piquante qui remplaçait le vide qu’il ressentait. Le besoin hurlant dans sa tête de s’occuper de la blessure avant qu’elle ne s’infecte au lieu des pensées noires qui l’envahissaient. L’eau devenant rougeâtre quand il passait son bras dessous.

Le frottement du tissu sur les croûtes qui se formaient était la partie la plus désagréable, ça le démangeait toujours. Donc en se grattant à travers le tissu, il les rouvrait parfois involontairement.

Cependant, le soulagement apporté par l’acte rendait la partie désagréable comme le cadet de ses soucis.



Au fil des mois, les lignes à divers stades de cicatrisation s’étendaient de plus en plus sur ses bras. La plupart verticalement ou horizontalement… mais également quelques-unes dans des directions plus hasardeuses, comme si sa main avait tremblé en les traçant dans sa chair.

Le kimono cachait toujours les tissus qui couvraient ses bras. Ses parents ne remarquèrent rien d’anormal. Son grand frère, en outre, soupçonnait quelque chose. Il ne le mentionnait pas à voix haute… cependant, Natsuo pouvait le voir dans ses yeux, quand il fronçait les sourcils au mensonge évident du plus jeune.

Hiroshi demandait toujours si ça allait. Et à chaque fois, Natsuo mentait en disant que oui, et qu’il était juste fatigué.



Jusqu’au jour où Hiroshi le découvrit.

Cela faisait un peu plus de quatre ans qu’il avait quitté le domaine familial.

Il arriva à l’improviste, comme à chaque fois. Sauf qu’il tomba sur une scène… à lui glacer le sang.

Eh bien, pas exactement dès en entrant. Car il n’y avait personne dans la chambre. Mais il entendit du bruit en provenance de la salle d’eau. Alors il s’approcha pour ouvrir le shōji tout en appelant le nom de son frère à voix basse.

Son petit frère sursauta, pris en flagrant délit, une main tenant un couteau appuyé contre son bras droit. Ses yeux s’écarquillèrent en reconnaissant son frère aîné, et il lâcha précipitamment l’ustensile.

Au même moment, Hiroshi s’avança rapidement en criant son prénom plus fort. Il éloigna le couteau de Natsuo, et tira prudemment ce dernier vers le robinet, ignorant du mieux qu’il put la petite flaque de sang sur le sol.

Malheureusement, son cri alerta aussi le reste de la famille qui rappliqua en vitesse.

Leurs parents, à la vue de leur fils banni, commencèrent à lui hurler dessus, lui ordonnant de partir… jusqu’à ce qu’ils voient les blessures de leur second fils. Très vite, ils se mirent à accuser le plus grand à tort, et tentèrent en vain de l’écarter du chemin pour soigner le plus jeune eux-mêmes.

Hiroshi riposta, ne les laissant pas faire, et s’occupa de panser le bras de son petit frère, tout en lui demandant encore et encore ce qui lui avait pris de faire une chose pareille.

Le regard vide, Natsuo se contenta de rester silencieux, observant sans vraiment observer ce qui se déroulait autour de lui. Son esprit était complètement ailleurs, toujours en proie à l’adrénaline d’être découvert et à la sensation que lui apportaient les blessures.

Cela prit plusieurs minutes avant qu’il ne reprenne pleinement conscience, la réalisation tombant lourdement sur ses épaules. Tout le monde savait, ses parents et son frère. Il les avait déçus. Il pouvait littéralement lire la déception sur leur visage. Il se recroquevilla sur lui-même, ouvrant la bouche pour essayer de s’expliquer… mais les mots ne vinrent pas.

Avait-il même une explication valable à donner ? Une qu’ils croiraient et accepteraient ?

Il en doutait fermement. Alors il ne dit rien.

Il fut conduit jusqu’à son lit, lui sommant de dormir un peu, tout en ordonnant à une servante de rester dans sa chambre pour le surveiller.

Pendant ce temps, ses parents s’occupaient de mettre Hiroshi à la porte, les menaces volant allègrement. Ce dernier insista pour rester quelques heures aux côtés de son cadet. Mais rien n’y fit. Il céda et s’éloigna à contrecœur, sentant qu’il faisait une erreur en abandonnant si vite.

Natsuo ne trouva pas le sommeil de si tôt, souhaitant inutilement la présence de son grand frère à ses côtés.



Quelques mois plus tard, sans aucune visite d’Hiroshi et Natsuo sous étroite surveillance, une terrible nouvelle parvint à leur maison.

Un homme frappa à leur porte, un parchemin à la main. Il le lit à voix haute, annonçant le décès d’Hiroshi Shikkoku au cours d’un accident. Un troupeau de chevaux en fuite l’aurait bousculé puis piétiné à mort dans leur fuite, tandis qu’ils étaient poursuivis par des chasseurs.

Le cœur de Natsuo s’effondra à la nouvelle. Il venait de perdre son unique soutien moral dans ce monde. Il n’était pas sûr de pouvoir continuer.



Suite à ce jour fatidique, le monde se teinta dans des tons grisâtres. Il perdit toute envie de faire quoi que ce soit. Il n’écoutait plus ses parents.

Il ne pouvait pas se blesser non plus, car on maintenait tous objets tranchants hors de sa portée, cachés quelque part où il ne pourrait pas les trouver.

Mais il y avait d’autres alternatives pour échapper à ce monde vide et froid.

Ses draps étaient l’une de ces alternatives possibles.



Une alternative qui échoua malencontreusement lorsque la servante, en gage de le surveiller, pénétra sans avertissement dans sa chambre faute à une absence de réponse depuis quelques minutes trop longues.

Il était à deux doigts de rejoindre son frère… et avait misérablement échoué, resserrant purement et simplement la surveillance de sa famille sur lui. Il n’était pas autorisé à quitter ce monde, semblait-il. Il devait suivre les plans d’avenir prévus par ses parents.



Par hasard, il découvrit des documents dans le bureau de ses parents, une nuit où il ne parvenait pas à trouver le sommeil.

Il les lisait en diagonal, comptant même finalement juste ignorer la fin pour retourner dans sa chambre… quand il tomba sur une page qui parlait de son frère.

Soudainement plus attentif, il lut sérieusement les lignes suivantes.

C’était une demande d’assassinat.

Son frère n’était pas mort dans un accident grotesque… Il avait été assassiné par un groupe de mercenaires que son père avait payé. Dans le seul but qu’il n’approche plus jamais leur maison, ne corrompt plus jamais leur second fils avec des histoires et des voyages.

Natsuo vit rouge. Même s’il ne pouvait rien faire à ce sujet. Ça ne ramènerait pas son frère à la vie, après tout.



Mais finalement, le monde vint à son secours, lui offrant enfin la paix éternelle qu’il désirait tant.



Une autre nuit, au cours de sa vingt-quatrième année, une explosion se produisit.

Tout se déroula si vite. Un instant, il dormait enfin après des nuits sans sommeil… Et le suivant, le bruit assourdissant lui éclatait les tympans. La maison, du sol au plafond, trembla tandis que d’autres détonations se poursuivirent sur tout le domaine familial.

Peut-être que des gens les attaquaient.

L’adrénaline s’anima dans les veines de Natsuo. Il se leva, mais une autre secousse le renvoya au sol, suivie par une explosion bien plus proche, juste au-dessus de son toit.

Les poutres commencèrent à craquer et à se détacher de la toiture. Et des débris s’écrasèrent sur les tatamis. L’un de ces débris détruisit des pots en céramique qui se trouvaient à proximité de l’endroit où il était tombé sur les fesses. Et des éclats volèrent dans tous les sens, certains… le poignardant dans les yeux.

Criant de douleur, désormais aveugle, il se retrouva incapable de se diriger.

Les explosions et les flammes gagnaient du terrain. Les craquements du bois tout autour de lui devenaient de plus en plus forts. Et puis…

Les poutres tombèrent sur lui, mettant enfin fin à ses jours.



TW post-mortem : automutilation (légèrement graphique), tentative de meurtre (de son frère et lui)

Année 1767

Le 10 octobre 1767 fut certainement un jour étrange. Un jour où toutes ses croyances furent remises en question.

Il n’y avait jamais pensé. Pour lui, il n’y avait rien après la mort. Pas de pensées, pas de vue, pas de contact. Juste des ténèbres. Juste… rien.

Alors quand il se trouva à ouvrir les yeux sur… un paysage flou avec des yeux terriblement douloureux, quelle ne fut pas sa surprise.

Vivement, il referma ses paupières, et porta ses mains – très solides, nota-t-il – à ses yeux qui le lançaient effroyablement pour essayer de soulager la douleur. Il avait l’impression d’avoir encore des éclats de céramique en eux, ou que quelqu’un les poignardait encore et encore.

Ça prit un petit moment avant que la douleur ne s’apaise, et que sa vision ne s’éclaircisse lorsqu’il rouvrit une seconde fois les yeux. Le ’paysage’ ressemblait, en fait, à une salle d’attente.

Il n’eut pas le temps d’observer davantage. Une silhouette noire l’attrapa par le bras pour le tirer vers une porte en bois, et dans une pièce fortement éclairée. La différence de luminosité entre la salle d’attente et ce nouvel endroit l’obligea à cligner plusieurs fois des yeux pour s’adapter.

La pièce se dessina petit à petit. En face de lui, un homme se tenait derrière son bureau. Il le regardait. Puis désigna un écran blanc.

Natsuo cligna de nouveau des yeux, avant de suivre curieusement ses indications et se tourner vers l’écran blanc. Des ombres chinoises apparurent. Une lune au-dessus d’une grande maison. Des dessins qui semblaient imiter des explosions. Et des flammes. Des débris du toit qui s’écroulaient, et finalement, des poutres en bois qui se détachaient pour écraser une personne.

Oh. C’était sa mort. Il revoyait sa mort sous la forme d’ombres chinoises.

L’homme, le Roi du Monde des Morts, lui souhaita la bienvenue dans ledit monde. Il lui expliqua en très bref qu’il était mort, et que sa vie avait été jugée comme insuffisamment trépidante. Alors il était invité à s’amuser davantage dans ce monde.

Il n’était pas sûr de savoir quoi dire. Donc il se contenta de s’incliner et de le remercier. Même s’il n’était pas tout à fait sûr de vouloir être là.



On lui attribua une chambre dans un appartement partagé au sein de l’agence. Il resta un long moment sur le seuil d’entrée, le premier jour, n’ayant aucune idée de comment rendre vivant cet espace vide.

Il ne savait pas trop comment parler avec ses colocataires non plus. Il sortait peu de sa chambre, leur adressant un simple bonjour timide en passant quand il avait besoin de manger.

Mais par chance, ce furent finalement certains de ses colocataires qui vinrent lui parler. Ils racontèrent d’où ils venaient ou ce qu’ils faisaient dans ce monde, et lentement mais sûrement, il finit par s’habituer à eux et à faire de même.

Il nota qu’aucun d’eux ne le connaissait. Et il n’avait pas entendu parler de ses parents malgré leur mort ensemble… Du moins, il supposait qu’ils étaient morts ensemble au cours des explosions.

Même s’il les cherchait dans les autres appartements, il ne saurait pas les reconnaître. Ses souvenirs étaient assez flous. Il supposait que c’était dû au choc de tout ce qu’il venait de découvrir à son réveil.



Cependant, même une semaine après durant laquelle il s’adapta petit à petit, les souvenirs de sa vie restaient flous ici et là. Les visages de ses parents et de son frère lui échappaient complètement. Tout comme leur voix.

En parlant de son frère, était-il arrivé dans le Monde des Morts, lui aussi ? Il n’était décédé que deux ans avant. Il ne pouvait pas être trop loin s’il avait atterri ici, n’est-ce pas ?

Pourtant, non seulement il ne recevait aucun signe de ses parents… mais de son frère non plus.



Désormais libre de la première semaine, il chercha à se renseigner sur les circonstances de sa mort. Il avait pensé à une attaque… mais de qui et comment exactement ?

Ça s’avéra un peu difficile… cependant, il finit par trouver des articles de journaux à ce sujet.

Une attaque par des brigands. Ils avaient envahi son village dans l’intention de le piller. Ils visèrent particulièrement leur maison car elle semblait être la plus riche du village. Ce qui n’était pas totalement faux, en plus d’être un peu en retrait du reste des habitations. Leur domaine un peu plus grand attirait forcément l’attention.

Ils avaient utilisé des flèches enflammées, provoquant ainsi un incendie un peu partout dans le village. Et… de la poudre à canon, semblait-il ? Ils auraient réussi à en voler lors d’une précédente attaque sur une importation de ladite poudre venant de Chine. Puis les brigands l’avaient utilisée comme projectiles, créant ainsi les explosions qu’il avait ressenties.

Haiko resta silencieux à la fin de sa lecture de l’article, ne sachant qu’en penser. Ça ressemblait à une attaque un minimum organisée, de son seul avis.



Ce fut seulement deux semaines plus tard qu’un changement se produisit.

En effet, une personne se présenta à sa porte. Ce n’était pas l’un de ses colocataires. Il ne se souvenait pas d’avoir vu cet homme auparavant. Mais son instinct lui disait qu’ils se connaissaient.

Avant même qu’il ne puisse demander quoi que ce soit, l’homme le prit dans ses bras. Il murmurait des mots d’excuse pour avoir tant tardé à venir le voir, et était content de voir qu’il allait bien. Du moins, aussi bien qu’un mort puisse l’être. Natsuo comprit rapidement qu’il s’agissait d’Hiroshi et fondit en larmes alors qu’il rendait l’étreinte.

Ils rattrapèrent, en quelque sorte, le temps perdu.

Ou plus exactement, Hiroshi lui expliqua davantage le fonctionnement du Monde des Morts, et toutes sortes de choses intéressantes à savoir sur ce monde.



Aux côtés de son frère, il intégra l’académie des morts ; les Catacombes.

Mais juste avant ça, il demanda un rendez-vous avec l’administration du Monde des Morts pour changer son prénom, voulant en faire un nouveau départ. Il n’avait jamais particulièrement aimé l’allusion au fait qu’il soit né en été. C’était trop lumineux et cliché à son goût. Il opta pour Haiko. Son frère n’émit pas d’avis sur ce changement. Seulement qu’il allait devoir s’y habituer.

Et donc, bien qu’il eût retrouvé la seule personne à laquelle il tenait, illuminant à nouveau un peu sa non-vie, le vide qu’il ressentait était toujours présent.

Son aîné s’était encore plus amélioré en dessin qu’avant, suivant des cours pour cela. Son rêve restait le même : il voulait devenir peintre. Et ce n’était certainement pas Haiko qui allait l’empêcher de le réaliser. Il adorait totalement les œuvres d’Hiroshi.

De son côté, Haiko s’essaya à un peu tout et n’importe quoi, tentant de trouver quelque chose qui le passionnera et comblera ce vide.

Il commença par la musique, et plus précisément le violon. Il avait toujours trouvé cet instrument intéressant. Mais n’avait jamais eu l’occasion d’en jouer par lui-même.

C’était loin, très loin d’être aussi facile qu’il ne l’imaginait. Plus d’une fois, il se plaignit à ce sujet à son frère, qui se contentait de rire doucement et de l’encourager à persévérer. Personne ne devenait un virtuose de la musique du jour au lendemain, après tout.



Année 1768

Quelques mois s’étaient écoulés depuis sa mort. Il poursuivait toujours le violon, ne s’étant pas encore lassé de l’activité. Mais ses lents progrès le frustraient considérablement.

Ne voulant pas se concentrer uniquement sur le violon, il s’inscrivit également aux cours d’anglais et aux divers cours sur la littérature.

Un soir, alors qu’il quittait la bibliothèque avec son frère pour retourner à leurs appartements, son regard fut attiré par une peinture ornant le mur. Il y avait quelque chose d’étrange… C’était comme si le dragon le regardait. Ne regardait-il pas le ciel avant ? Peut-être s’était-il…

Il poussa un cri de surprise en voyant le dragon cligner des yeux. Puis sa gueule s’élargit dans un sourire troublant… avant que toute sa silhouette ne commence à se déformer et à sortir du tableau.

Paniquant violemment, il voulut prendre la fuite, mais il trébucha et atterrit sur son derrière face au dragon. Il devait halluciner, il n’y avait pas d’autres explications à ce qu’il voyait… Le dragon ressemblait de moins en moins à un dragon. Sa peau dégoulinait et se teintait en vert… ses yeux se révulsèrent… les griffes de ses pattes, déjà longues, s’allongèrent encore plus et noircirent…

Haiko avait l’impression d’assister à un film d’horreur… sauf qu’il paraissait effroyablement réel.

Il essaya de fuir à nouveau, mais la peur le paralysait au sol. La créature se rapprochait de plus en plus… Et puis, Hiroshi s’interposa entre la peinture et lui, l’appelant et le secouant par les épaules. L’illusion sembla se rompre, tout se remit plus ou moins en place autour de lui.

Tous les gens qui passaient par là s’étaient arrêtés pour regarder ce qui se déroulait. Haiko ne trouvait pas la force de s’en soucier, son cœur battant encore la chamade, et la vision hantant son esprit.

Peut-être avait-il été la victime d’un Nécromancien qui s’ennuyait… ?

Complètement chamboulé, son aîné le ramena à son appartement. Il ne sentait pas très à l’aise de laisser le plus jeune tout seul après le non-sens de ce qui venait de se produire.



Années 1768 – 1770

Ces étranges ’hallucinations’ survinrent à nouveau à plusieurs reprises au cours des années suivantes. Cependant, ce fut à partir de la troisième que son frère lui conseilla – lire, lui ordonna – de consulter un médecin.

Il n’avait pas spécialement envie. Certes, l’hypothèse d’un Nécromancien farceur avait été éliminée. Mais ça restait loin d’être aussi grave que ça n’y paraissait.

Le principal problème était que cela lui arrivait de façon purement aléatoire. Et ce n’était pas forcément quelque chose de fixe – il se souviendra sûrement toujours de la statue de lion qui se change en griffon – qui se déforme bizarrement. Cela se produisait aussi avec des personnes bien réelles.



Et donc, il alla visiter un médecin. Son frère avait accepté de l’accompagner, juste au cas où.

Le médecin était une femme très gentille. C’était elle qui suivait déjà son aîné depuis son arrivée dans le Monde des Morts. Apparemment, à force de trop peindre la première année, il s’était fait une sorte de foulure au poignet.

De ce fait, c’était elle qui avait été choisie. Il était nerveux, mais la femme le mit facilement à l’aise tout en l’auscultant.

Elle n’était pas vraiment spécialisée en ophtalmologie, donc elle conseilla à son tour un médecin. Mais ça ne l’empêcha pas de faire des vérifications préliminaires.

Elle lui envoya brusquement de la lumière dans les yeux, ce qui le surprit, et fit rire les deux plus âgés face à son petit cri très peu viril. Elle lui fait également quelques tests de vue. Rien de bizarre ne ressortit.

Elle demanda s’il s’était blessé aux yeux par le passé, et il tressaillit en se souvenant de sa mort. Néanmoins, il confirma que oui, parlant brièvement des débris de céramique lui ayant coupé les yeux, et mentionna même le fait que ses yeux le lançaient parfois, comme si on les poignardait à nouveau.

Le médecin acquiesça à ses explications. Elle émit l’hypothèse que son cerveau se souvenait probablement des évènements, et donc de la douleur ressentie. Ce n’était pas un phénomène particulièrement rare pour les morts. Elle supposa que les ’hallucinations’ pouvaient être provoquées de la même façon ; par son cerveau.



L’ophtalmologiste, de son côté, parvint à une conclusion assez similaire. Ni sa cornée, ni sa rétine n’étaient endommagées, ce qui éliminait un bon nombre de problèmes de vue.

Il ajouta que ses symptômes ressemblaient légèrement à ceux de la synesthésie. Mais de manière inversée. Au lieu que son cerveau ne mélange deux de ses sens, c’était plutôt comme s’il s’était désynchronisé de sa vue. Ainsi, son cerveau percevait des choses différentes de ce qu’il voyait réellement.

À sa connaissance, il n’existait pas de potion pour guérir un tel problème jusqu’à présent. Mais il promit de le tenir au courant si cela arrivait.



Années 1771 – 1795

Malheureusement, malgré toutes les ressources dont disposaient les Catacombes, même celles-ci finissaient lentement par être épuisées à force d’être lues les unes après les autres tous les jours pendant des années.

D’accord, ce n’était pas tout à fait exact. Le monde ne manquait certainement pas de littérature. Il y avait d’excellents auteurs et d’autres plus médiocres à son goût. Il avait appris un grand nombre de choses sur la culture des autres pays, et sur les différents courants littéraires que le monde avait traversés.

Mais au bout d’un moment, ça devenait long et fastidieux, même pour lui.

Alors il arrêta un peu avant de commencer à détester véritablement la littérature par surdose. Tout comme il avait arrêté le violon, il y a quelques années par lassitude.

Si le vide s’était atténué grâce aux diverses occupations, il réapparaissait de plus en plus fortement ces derniers jours. Il n’avait toujours pas trouvé quelque chose qui lui plaisait vraiment. Peut-être qu’il ne trouverait jamais, qu’il était juste destiné à chercher encore et encore en vain.

Plus d’une fois il avait dû résister à la tentation de reprendre un couteau pour se blesser, pour éliminer ne serait-ce que quelques minutes ce gouffre nébuleux qui l’habite. Une tentation qui s’accentuait, devenant plus omniprésente que jamais.

Et alors, il se souvenait que son grand frère était là, à portée de main. Il ne pouvait pas le décevoir une nouvelle fois… pas vrai ?



Il pouvait.

C’était devenu insoutenable. Il souhaitait juste que ça disparaisse. Pour toujours, si possible, mais c’était un vœu pieux. Donc il éloignerait ce vide à la place pour quelque temps.

Hiroshi n’avait pas besoin de savoir. Ce qu’il ne savait pas, ne le blesserait pas. Tant qu’il ne montrait aucun signe de s’être intentionnellement fait du mal, alors tout irait bien.

Il avait oublié à quel point un cercle vicieux… était vicieux. Et quand il s’en souvint, il était déjà trop tard. Il était retombé dans son habitude malsaine.



La fatigue le rattrapait aussi.

Il n’était pas trop sûr de la cause. Mais il n’arrivait pas à s’endormir. Il passait de longues nuits à observer le plafond de sa chambre. Et ce n’était que lorsque le soleil commençait à éclaircir le ciel qu’il réussissait enfin à dormir quelques heures.

Du moins, quand il réussissait. Car parfois, il n’y parvenait pas tout court.

Même certains de ses colocataires s’en aperçurent. Était-ce les cernes terribles ou le fait qu’il titubait sur lui-même qui le trahissait ?

Peut-être les deux, honnêtement.

Ils lui proposèrent du café, mais il refusa gentiment. Il n’aimait pas le café du tout. Il était plutôt team thé. Les coutumes traditionnelles au Japon et tout ça.

Ils lui suggèrent aussi des potions pouvant aider à dormir. Et… ouais, ça pouvait être une solution. Cependant, il craignait d’y devenir accro, comme avec son autre mauvaise habitude. Bien qu’il ne prenait pas exactement du plaisir avec cette dernière. Ça le soulageait juste, ça apaisait ses nerfs, son stress, le vide.



Évidemment, son frère finit par le remarquer. Il ne pouvait le dissimuler éternellement.

Il lui demanda depuis combien de temps il n’avait pas dormi, l’inquiétude saignant dans son ton et son expression.

Combien de temps, en effet… Il ne se rappelait pas trop. Trois, quatre jours ? Une semaine, peut-être même ? La notion du temps lui avait un peu échappé. Et le fait d’être plus ou moins ’immortel’ n’aidait pas avec ça.

Le temps de réponse alarma encore plus Hiroshi. Il attrapa sans avertissement ses poignets, appuyant involontairement sur les blessures cachées sous ses manches longues, et Haiko grimaça de légère douleur. Son aîné le relâcha comme s’il avait été brûlé, les yeux s’écarquillant.

Il commença une question qu’il n’acheva pas. À la place, il reprit son bras gauche plus délicatement, et retroussa la manche avec prudence.

Haiko détourna les yeux, honteux, quand l’horreur remplaça l’inquiétude dans le regard de son grand frère.

Un mot, une question, un pourquoi. Et Haiko revint à regarder son bras qui se trouvait dans la main tremblante d’Hiroshi.

Pourquoi, en effet… Comment était-il censé expliquer ce qu’il ressentait ? Comment était-il censé décrire avec des mots ce vide qu’il ne comprenait pas vraiment lui-même, seulement qu’il était là et ne voulait pas le laisser tranquille ? Comment était-il censé faire valoir son point de vue sur le besoin de se blesser pour se sentir un peu mieux, un peu plus présent ?

Les gens le prendraient juste pour un fou.

Il resta silencieux, ne trouvant pas comment formuler ses pensées, craignant la réaction de son aîné.

Hiroshi ne dit rien pendant un moment aussi, resserrant juste légèrement sa prise sur le poignet du plus jeune. Il prit une profonde inspiration, avant de la relâcher lentement.

« Que penses-tu qu’on parte en voyage ? »

Haiko cligna des yeux, surpris par la question, puis les leva vers son aîné. Il ne s’attendait pas du tout à ça. Il s’attendait à des reproches, beaucoup de reproches. Peut-être même un rejet, un dégoût… mais pas à une… sorte d’acceptation.

« On dit que voyager est parfois source de guérison. »

Est-ce qu’on disait vraiment ça ? Il en doutait. Mais il allait donner le bénéfice du doute à son frère. Ça le tentait vraiment. Son frère avait voyagé par le passé, il devait savoir ce que ça faisait. Si les Catacombes ne pouvaient pas l’aider à trouver un truc qu’il aime… peut-être que voyager dans d’autres pays l’aiderait.

Il acquiesça lentement de la tête, acceptant l’idée de voyage sans hésitation.



Années 1795 – 1830

Après avoir décidé de commencer par la Chine, organisé leur voyage pour les trente-cinq prochaines années, emballé quelques affaires et dit au revoir à ses colocataires, Haiko mit les voiles sur l’un des plus grands pays du monde avec son frère.

L’avantage du Monde des Morts, avait-il réalisé très vite, est que les gens se fichent d’où tu viens. Ou au moins les plus anciens ont l’habitude de voir des étrangers passer. Les conflits entre pays sont oubliés, et tout le monde accepte tout le monde. Juste comme ça.

En outre, il eut le déplaisir de découvrir qu’il était malade en bateau. Il dut passer la majeure partie du voyage jusqu’à Shanghai sur le pont au cas où il vomirait.

Avoir une de ces ’hallucinations’ pendant son premier voyage maritime le fit haïr encore plus ce moyen de transport.

Mais ils accostèrent, et leur voyage débuta.



Bien sûr, il aurait dû savoir que son frère s’arrêterait ultra souvent, à chaque fois qu’il verrait un paysage inspirant.

La première fois que cela se produisit – c’est-à-dire, juste après avoir débarqué –, Haiko resta bêtement à côté de son frère qui dessinait le port. Il attendit que son aîné termine son œuvre, lui jetant des coups d’œil de temps à autre.

Mais Hiroshi ne les remarqua même pas. Il était complètement absorbé par son dessin.

Au moins, il était averti désormais. Ça ne servait pas à grand-chose qu’il reste collé à son frère quand celui-ci peignait ou dessinait. Il pouvait simplement aller vadrouiller par lui-même en attendant. Au pire, ils se retrouveraient à l’auberge plus tard.



Ce fut durant une de ses explorations qu’une autre ’hallucination’ le frappa sans avertissement.

Bien que commençant à être habitué par ses déformations visuelles réalistes engendrées par son cerveau, il avait encore du mal à les ignorer.

Cette fois, c’était un homme venant dans le sens opposé au sien. Un instant, il marchait normalement… et le suivant, il se balançait de droite à gauche comme s’il était ivre. Sauf que ses bras s’allongeaient et se tordaient également à des angles étranges, comme des branches d’arbre mort.

Haiko se figea, la panique l’envahissant graduellement. Ses membres tremblaient, mais il se força à porter ses mains sur ses yeux. Il les frotta vigoureusement jusqu’à ce qu’ils deviennent rouges, espérant stopper l’hallucination par lui-même.

Quelqu’un posa une main sur son épaule, s’adressant à lui dans une langue qu’il ne comprenait pas. Il la reconnut seulement comme étant du mandarin pour l’avoir beaucoup entendue ces derniers mois.

Prenant de profondes inspirations, il retira ses mains de ses yeux, même s’il les garda clos. Il s’efforça de se calmer, la panique s’apaisant peu à peu. La main toujours sur son épaule l’aida à rester ancré dans le présent.

Finalement, la crise passa, et il rouvrit les yeux pour voir l’homme de tout à l’heure parfaitement normal.

Soulagé, il expira un soupir et le remercia. L’homme acquiesça, le vérifiant une dernière fois avant de poursuivre sa route.

À peu près au même moment, son frère arriva en courant. Il s’enquit sur ce qui s’était passé. Et le plus jeune marmonna qu’il avait eu une nouvelle déformation visuelle.

Puis, les larmes lui montèrent aux yeux, et il demanda comment il était censé croire ce qu’il voyait si ses propres yeux – ou cerveau – le trompaient de la sorte constamment. Comment il était censé être sûr de ne pas avoir rêvé ce qu’il avait vu. Surtout dans ce monde où le surréalisme existait, tout devenait possible.

Son frère se tut, frottant son menton pensivement. Et alors… il suggéra à son frère d’écrire. Écrire un résumé chaque soir de ce qu’il avait vu au cours de la journée. Ainsi, il garderait une trace de la réalité. Il sortit même l’un de ses carnets vierges pour le lui donner.

Ce jour-là, Haiko commença à raconter ses journées par écrit.



Par ailleurs, s’ils allaient rester près de trois décennies à voyager en Chine, il pourrait aussi bien apprendre la langue pour communiquer plus facilement avec les locaux.

Et donc, dans des villes plus petites qu’ils traversaient, il arrivait que certains habitants généreux acceptent de les héberger en échange de services. À leurs côtés, ils aidaient non seulement aux diverses tâches, mais s’enseignaient mutuellement les uns aux autres les bases de leurs propres langues.

Haiko appréciait particulièrement ce système, le considérant plus amusant que celui des Catacombes, en tout cas.

De plus, ça leur permettait de découvrir aussi quelques coutumes qui variaient d’une région à l’autre.



Pendant leur voyage, Haiko vit des styles architecturaux atypiques. Celui de Suzhou et Hangzhou le marqua le plus, avec leurs toitures recourbés vers le haut, et les bâtiments entièrement en bois.

C’était très agréable à regarder. Mais elle ne devait vraiment pas être facile à créer dans du bois.

Il se lança aussi le défi de passer sur tous les ponts de Suzhou et Hangzhou, dont les villes étaient construites autour de nombreux canaux.

Cependant, ce qu’il retint surtout de ces deux villes, c’était leurs jardins classiques chinois. Ils étaient resplendissants. Généralement créés au bord d’un canal inutilisé, ils semblaient être la rencontre parfaite entre la flore et les constructions humaines.

Il passa des jours à traîner dans ces jardins, aimant la paix qu’ils lui prodiguaient. Il trouvait du réconfort à juste s’arrêter et… regarder autour de lui. Notamment lors des journées où le vide et l’envie de se faire du mal étaient à leur plus fort. Il allait s’y réfugier, espérant que ce calme relatif l’aiderait à temporairement oublier.

Parce qu’on ne guérit pas en seulement quelques années. Il pouvait se retenir de son mieux, mais le besoin ne disparaissait pas complètement. C’était d’autant plus compliqué puisqu’il partageait souvent une chambre avec son frère.

La plupart du temps, il rouvrait ses blessures en grattant les croûtes à travers les pansements recouvrant ses bras. Le tissu absorbait aussitôt le sang, et rendait donc l’acte peu visible. Même s’il ne doutait pas qu’Hiroshi le savait d’une manière ou d’une autre.



Il eut une crise particulièrement intense à Nankin, l’ancienne capitale de la Chine. Ni son frère, ni lui, ne surent jamais la cause exacte qui la déclencha.

Mais ça avait été comme s’il étouffait dans cette grande ville entourée d’épais murs fortifiés, et de hauts bâtiments partout. Il avait du mal à voir au-delà, malgré le fait que la ville semble plus organisée que les autres.

Elle l’intimidait, débordant de puissance, comme seule une ancienne capitale savait le faire.

Il refusa catégoriquement de quitter sa chambre à l’auberge, peu importe les tentatives de son frère de le motiver à sortir en lui montrant des dessins de l’extérieur. Et lorsqu’il daignait exceptionnellement mettre le nez dehors, il restait agrippé au bras de son frère, regardant toujours autour de lui comme si la ville allait l’avaler.

Et peut-être que c’était le cas pour lui. Peut-être que sa vue le trompait à nouveau, et que les remparts massifs ressemblant à des bras n’étaient qu’une autre hallucination.



Quoi qu’il en soit, le stress et l’air suffocant nourrissaient l’envie et le vide qui l’habitaient. Il essayait de ne pas céder… mais la tentation était tellement attrayante, plus que jamais.

Et donc, il finit par lâcher prise, succombant au besoin qui inondait ses veines.

Ce fut son frère qui le trouva plus tard dans la salle de bain. Ses bras étaient ensanglantés et ses mains tremblaient, tandis que des larmes coulaient sur ses joues, et qu’il murmurait pardon après pardon.

Hiroshi l’attira dans une étreinte, lui assurant que ce n’était pas sa faute, qu’il n’aurait pas dû le laisser seul non plus alors qu’il savait que ça n’allait pas.

Puis, après que les sanglots d’Haiko se soient calmés, il s’occupa de nettoyer les blessures, vérifiant qu’elles ne nécessitaient pas de soin supplémentaire, et de les pansa à nouveau.

Haiko était si reconnaissant envers son frère pour l’absence de jugement sur ses actes.

Ils ne restèrent pas plus longtemps à Nankin à cause d’autres tentatives de plus en plus rapprochées.



Mais en conséquence de ces évènements – ou du moins le supposaient-ils –, Haiko peinait à dormir pendant les semaines qui suivirent. Il pâlissait à vue d’œil.

Certes, ce n’était pas la première fois qu’il ne trouvait pas le sommeil… mais c’était la première fois qu’il atteignait un niveau critique qui risquait sa tombée en poussière.

Lorsqu’une semaine de plus s’écoula sans aucun changement positif à l’horizon et qu’Haiko pouvait à peine tenir debout, manger ou se laver, son frère passa à l’action.

Il trouva une potion de sommeil parmi les marchés de Xi’an, et en acheta plusieurs exemplaires au cas où. Il en donna une à son frère qui l’avala en faisant la grimace… mais quelques minutes plus tard, il dormait profondément.

Son frère veilla sur lui pour les jours suivants. Cependant, que ce soit grâce à la potion ou non, la vague d’insomnie sembla passer, et Haiko récupéra assez rapidement ses forces.



Étant donné que le Monde des Morts était moins strict pour permettre à tous de s’amuser, les lieux privés étaient plus facilement accessibles au public.

Ainsi, les deux frères purent visiter des palais habituellement réservés aux nobles et même marcher sur les remparts normalement seulement autorisés pour l’armée.

Du moins, tant qu’ils ne commettaient aucune infraction.



À un moment donné, ils s’éloignèrent légèrement de la Chine pour se rendre à la capitale du Tibet. Mais le Tibet se trouvant sous la domination de l’Empire chinois… peut-être ne quittaient-ils pas réellement la Chine.

Il acheta aussi une pierre cornaline pour son frère sur le grand marché de Lhassa. Apparemment, elle favorisait la créativité grâce à l’énergie imbibée à l’intérieur. Il n’était pas trop sûr de si ça fonctionnerait, mais il se sentait redevable envers son frère pour tout ce qu’il faisait pour lui.

Brièvement, il se demanda également si Hiroshi restait peut-être par culpabilité pour être parti de la maison familiale sans lui, lorsqu’ils étaient encore vivants. Il préféra ne pas s’attarder sur cette pensée.

De toute façon, il n’arrivait même pas vraiment à se souvenir de la raison pour laquelle son frère avait quitté leur famille. Quelque chose à voir avec une dispute ? Ses souvenirs étaient toujours aussi troubles par ci, par là, que depuis son arrivée dans ce monde.



Parfois, ils participaient aux marchés en tant qu’exposants. Les œuvres d’Hiroshi étaient, en toute honnêteté, leur revenu principal. Mais puisqu’ils ne le dépensaient qu’en nourriture, ils l’économisaient assez facilement.

Ça ne rendait pas Haiko moins honteux de compter autant sur son aîné. Alors il offrait son aide aux habitants pour des tâches qui se trouvaient dans ses cordes.

L’avantage était que ça lui occupait l’esprit. Il était moins dérangé par les questions sur ce qu’il souhaitait faire, et le vide qui le rongeait plus ou moins fortement.



Et puis finalement, le voyage en Chine arriva à sa fin après huit ans à Pékin. Ils passèrent sur la Grande Muraille, admirant le paysage sur plusieurs kilomètres, avant de continuer vers la Russie comme ils l’avaient prévu.



[ Ayant dépassé la limite de Forumactif, la suite se trouve dans le même message que pour la confirmation que j’ai fini ma fiche… ]

Derrière l’écran


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Pronoms : il/lui
Âge de la mort : 23
Âge post-mortem : 203
Logement : Duplex de Joshua
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#2
TerminéMer 9 Aoû 2023 - 13:28
bonjouuuuur Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3601520369
bienvenue parmi nous, trop contente de voir un nouveau poltergeist !! c'est trop bien que tu reviennes sur pab et que tu testes le nouveau groupe du coup omg.

courage pour remplir le reste de ta fiche, tu es bien parti Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 2815383975 si tu as besoin d'aide n'hésite surtout pas à demander !
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#3
TerminéMer 9 Aoû 2023 - 18:05
un nouveau poltergeist :fire:
bienvenue parmi nous Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 1296415464

j'aime beaucoup le choix de l'appareil photo et la découverte qu'il en fait, même s'il a l'air tellement décalé par rapport à sa nature Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3965502052

hâte de voir l'histoire rédigée (même si les éléments en donnent déjà une bonne vision héhé)
bon courage pour la fin de la fiche Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 1367814746
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Lolly Hopkins
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Pronoms : elle/la
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#4
TerminéSam 12 Aoû 2023 - 11:16
bienvenuuuuue ou plutôt re-bienvenue il faut croire ! mimi j'espère que tu te plairas parmi nous une nouvelle fois et que cette fois-ci durera plus longtemps !!

j'approuve déjà le choix de l'avatar, un nouveau poltergeist aussi c'est cool (j'apprécie le fait qu'il semble mettre du temps à se rendre compte qu'il l'est aussi dans l'histoire) Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3759598416 j'aime bien comment le caractère est rédigé aussi, on apprend tout plein de choses, c'est chouette !

j'avais déjà un peu lu la fiche avant de te souhaiter officiellement la bienvenue, je vois que l'histoire a déjà avancé depuis, alors bon courage pour ce qu'il te reste à faire et hâte de voir le résultat final ! Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3166822915
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Haiko Shikkoku
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#5
TerminéSam 12 Aoû 2023 - 23:20
Oui, bonjour / bonsoir !

Désolé.e de ne pas avoir répondu plus tôt, j’ai la mauvaise habitude de vouloir terminer complètement ma fiche avant de poster un autre message, ah ah !

Merci pour l’accueil d’abord ! ✯ Je suis content.e de revenir aussi, j’avais beaucoup aimé votre forum à l’époque ! Mais comme mon amie avec qui mon perso’ avait un lien important est partie, j’ai fini par suivre… (ça dit probablement rien à personne, mais c’était Kyle Irwin, un vampire muet et hématophobe) Après ça, le forum a fermé pendant x temps donc–

Le nouveau groupe m’a attiré.e direct, oui ! ✯ Même si j’ai eu du mal à comprendre la description du groupe au début. J’ai lu d’autres fiches de joueurs, et celles des prédéfinis, puis le truc sur les rituels, et finalement relire la description pour que tout devienne clair–

Ooooh, une autre personne qui joue un personnage de BSD ! J’avais même pas remarqué dans la liste des avatars pris xD (il était trop petit pour ça ! /sort/)

Bon, du coup, ma fiche n’est pas finie, mais j’avance, yup ! ✯ Je la mets pas forcément à jour en ’temps réel’ car j’écris l’histoire sur mon tél’, et que le fichier de ma fiche est sur mon ordi–

Edit 18/08/2023 : Forumactif ne m’aime pas– J’ai dépassé la limite de caractères (oups). Donc je mettrai le reste de l’histoire avec le message contenant les codes de recensement, si possible ! Pour éviter de tout éparpiller !
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Haiko Shikkoku
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#6
TerminéLun 21 Aoû 2023 - 9:39


Suite histoire


Années 1830 – 1875

Avant de quitter la Chine dans l’immédiat, ils marchèrent davantage vers l’est du pays, atteignant ainsi le port de Qinhuangdao pour embarquer jusqu’à celui de Vladivostok et entrer sur le territoire russe.

Contrairement à la Chine, ils n’avaient pas d’arrêts fixes en tête, mis à part Moscou et Saint-Pétersbourg. Ils savaient seulement qu’ils arriveraient par l’est, et devraient aller vers l’ouest du pays.

Sauf qu’en accostant à Vladivostok, et le vent froid qui les assaillit aussitôt… ils surent que voyager à pied allait être difficilement faisable à tenir.

Et donc, ils révisèrent leur trajet. Ils cherchèrent des moyens de transport, et optèrent dans la majorité des cas pour des voyages en caravane – sorte de chariot tiré par des chevaux – en demandant à des marchands.

Ils restèrent plus longtemps qu’initialement prévu dans la ville portuaire pour apprendre les bases de la langue qui devenait une obligation dès le départ dans le cas où l’anglais ne suffirait pas. Ils achetèrent des vêtements nettement plus chauds également, et des moyens de faire un feu ou autres nécessités.

Sept ans plus tard, ils se considéraient enfin prêts.



Les routes étaient chaotiques, montant et descendant de manière assez aléatoire. C’était vraiment très montagnard. Le trajet prenait, par conséquent, beaucoup de temps d’une ville à l’autre, avec un grand nombre de pauses.

Mais les paysages étaient beaux. Bien sûr, il avait eu l’occasion de traverser des montagnes pendant leur voyage en Chine. Pourtant, ce n’était toujours pas la même chose.

Il ne saurait l’expliquer.

Peut-être que c’était le climat plus frais ? Cela rendait les paysages différents. Ou peut-être les difficultés d’habitation, ce qui rendait la région au plus proche de son état naturel.

Quoi qu’il en soit, c’était magnifique.



Il y avait aussi des lacs et des rivières, parfois gelés en fonction de la saison et de la météo. Le soleil se reflétait dessus, et il crut même apercevoir des poissons sous la surface. Il n’en était pas sûr. Comment survivraient-ils sans pouvoir remonter un peu à la surface durant l’hiver ?

Il osa carrément s’aventurer de quelques pas sur la glace du lac Baïkal. Même s’il finit par atterrir durement sur les fesses, et qu’il dut se traîner à quatre pattes pour revenir sur la terre ferme.

La meilleure activité resta, de son avis, la promenade en chiens de traîneau sur le lac. Et les festivals qui se déroulaient autour également.

Irkoutsk et Krasnoïarsk étaient des petites villes campagnardes agréables.



Par ailleurs, pour se rendre jusqu’à la capitale, ils testèrent les débuts du train à vapeur. Il n’y avait pas encore énormément de voies ferrées. Du moins, pas une qui reliait directement Novossibirsk et Moscou. Ils durent emprunter plusieurs trains pour se rapprocher petit à petit de leur destination.

C’était loin d’être rapide. Mais toujours moins épuisant que de marcher ou de voyager en caravane-chariot.

En contrepartie, c’était plus bruyant à cause du vent qui s’infiltrait par les fenêtres des wagons. Il en ressortait souvent avec les oreilles sifflantes. Et pas spécialement confortable. Parfois, même être assis à même le sol du wagon était mieux que sur les prétendus sièges en bois.

Cela restait néanmoins un peu amusant comme moyen de transport. Et il n’était pas malade comme sur les bateaux.



Cela dit, au cours de leur voyage, alors qu’ils se trouvaient à Moscou, une guerre de trois ans se déclara dans le Monde des Vivants. Cela amena un grand nombre de nouveaux fantômes assez brusquement, bien qu’ils n’arrivèrent pas à Moscou dans l’immédiat.

Selon les rumeurs, les conditions sanitaires durant cette guerre étaient affreuses.

Et de ce fait, certains pauvres morts furent assez marqués par les évènements, un PTSD persistant même après le temps que ça leur prit pour revenir en Russie.

Ce fut à peu près à la même période qu’Hiroshi découvrit son pouvoir, le faisant rejoindre la catégorie des Nécromanciens. Ou la race, peu importe.

Honnêtement, Haiko ne s’attendait pas à cela. Et son frère non plus. Ils avaient littéralement passé le siècle dernier en tant que simples Lémures. Ils n’avaient pas songé à ce que ça change sans avertissement. Et voilà que le contraire se présentait à eux.

Cette nouveauté en poche, son frère trouva un autre Nécromancien afin de lui apprendre les bases de confection de potions et comment maîtriser son pouvoir. Cela prit assez de temps, près d’un an, mais finalement, il reçut sa licence.

Il commença alors à rassembler ses propres ingrédients pour concocter des potions spécialisées dans le soin. Notamment celle qui supprime le stress, et celle qui annule la douleur. Il n’était pas sûr qu’ils soient encore tous deux en Russie d’ici l’arrivée des soldats, mais si c’était le cas, Hiroshi espérait pouvoir les aider à oublier un peu les évènements, et qu’ils puissent se reposer.

Bien qu’Haiko ne le mentionne jamais, il sentit la jalousie mijoter sous sa peau.

Non pas qu’il aurait vraiment pu aider qui que ce soit. Il faudrait qu’il s’aide d’abord lui-même. Et malheureusement, même s’il pensait moins au vide qui le rongeait qu’avant, c’était encore loin d’être parfait.

Il ne se blessait plus autant. Toutefois, il était courant que le froid fasse que ses plaies le démangent souvent. Et il se retrouvait à les gratter et les rouvrir involontairement. Ça l’agaçait un peu de ne pas les voir guérir. Et pourtant, il ne cherchait pas de potion pour les soigner plus vite non plus.



En outre, il profita allègrement du titre nouvellement acquis de son aîné. Il lui réclama des potions lentilles et de teinture régulièrement.

Bien qu’ennuyé, Hiroshi céda comme toujours au plus jeune. Ce n’était pas si souvent qu’il faisait des caprices pour si peu, restant plutôt en retrait la grande majorité du temps. Même son enthousiasme des visites n’était partagé qu’avec lui.

Ainsi, pendant tout le reste de leur voyage au sein de l’Empire russe – ce qui comprenait la Pologne et l’Ukraine à cette époque –, Haiko arbora des yeux rouge sang… et diverses couleurs de cheveux qu’il essaya au hasard. Cela déstabilisait toujours son frère qui se retrouvait à avoir du mal à reconnaître le plus jeune quand ils se séparaient brièvement.

Haiko se stabilisa durant un moment sur une teinture noire qu’il appréciait étrangement car elle ’collait avec son humeur’, selon lui, et des yeux rouges.

Mais il passa bel et bien par des cheveux blonds, blancs, roux… rouges, violets, verts et même bleus. À un moment, il ne fut pas loin de tenter la teinture arc-en-ciel. Mais revint vite sur sa décision.

Pour couronner le tout, il commença à se vêtir de vêtements noirs.

Son frère lui demanda moqueusement s’il espérait imiter le diable ou quelque chose comme ça. Il lui manquait juste les cornes et la queue, et le déguisement serait sincèrement parfait. Pour la blague, Haiko faillit le faire. Sauf que non. Il aimait juste le style vestimentaire.



Après presque vingt-cinq ans dans le pays, sa maîtrise de la langue était plutôt correcte. Ça l’arrangeait grandement car il se découvrit un intérêt de plus en plus fort depuis son voyage en Chine pour les théâtres.

Alors il se rendait souvent au théâtre Bolchoï à Moscou pour assister à des spectacles. C’était une véritable aubaine de comprendre les dialogues.

Ils visitèrent aussi des monuments, le Kremlin et la Place Rouge, ainsi que diverses églises. Il fut particulièrement surpris par les différences entre les églises et les temples.

Les marchés proposaient des produits également très différents de la Chine ou du Japon. Mais ils étaient autant animés que ceux des deux pays.



À Saint-Pétersbourg, Hiroshi fut particulièrement attiré par le musée de l’Ermitage. Et c’était compréhensible, vu son grand côté artistique. L’Ermitage rassemblait tellement d’œuvres, que ce soit peintures ou sculptures, venues de partout.

Même Haiko apprécia la visite. Bien qu’il préférait voir de véritables paysages plutôt que des tableaux. Aussi réalistes paraissaient-ils.

Ce fut, peut-être, ce musée qui lui fit réaliser pour la première fois qu’il aimait voyager. Qu’il pourrait voyager encore et encore, et il ne s’en lasserait peut-être pas. Après tout, le Monde des Morts évoluait en parallèle du Monde des Vivants. Il y aura toujours de nouvelles choses à voir, même mort.



Il se rendit au théâtre Mariinsky, s’attendant à des spectacles intéressants comme dans celui de Moscou. Il fut plutôt déçu lorsqu’il découvrit que les spectacles étaient principalement des ballets. C’était plus ennuyeux que des pièces de théâtre à son goût.

Les nombreux palais étaient plus agréables à explorer que regarder les ballets, pour une fois.

C’était étrange de voir une ville qui n’était pas la capitale avec limite plus de bâtiments importants que Moscou elle-même.



Finalement, ils s’éloignèrent vers l’ouest, continuant vers l’Europe. Mais s’arrêtant d’abord à Varsovie, Kiev et Lviv. S’il savait que plus tard, Varsovie deviendrait la capitale de la Pologne, et Kiev de l’Ukraine… À l’époque, il n’en avait pas la moindre idée. Il s’agissait simplement de villes appartenant à l’Empire russe.



Années 1875 – 1915

Descendant vers le sud de l’Empire russe, ils atteignirent la Grèce, et plus précisément sa capitale, Athènes.

Malgré toutes ses lectures historiques aux Catacombes, Haiko n’avait jamais éprouvé de grand intérêt pour la Grèce et toutes ses croyances mythologiques grecques. Cependant, ils avaient beaucoup d’études philosophiques qui attiraient sa curiosité.

Il avait presque été inspiré pour écrire un roman philosophique là-bas. Dommage que sa motivation dépendait trop de son humeur pour rester concentré.

Ils ne restèrent peut-être pas très longtemps dans le petit pays, mais ils profitèrent pas mal de la plage, notamment durant l’été. L’eau était particulièrement chaude.



Ils remontèrent vers la République Tchèque… ou plus exactement, l’Empire austro-hongrois à cette époque, pour s’arrêter à Prague quelque temps.

Ils ne traînèrent pas plus de deux ans également comme la Grèce. Mais l’attraction des nombreuses œuvres littéraires et artistiques les avait inévitablement appelés tous les deux dans cette ville. Ils en profitèrent donc pour la visiter.

Il y avait des rumeurs de tensions dans le Monde des Vivants au sein de l’Empire austro-hongrois…



Se dirigeant toujours plus vers le nord, ils atteignirent l’Empire allemand, particulièrement étendu à ce moment-là.

Cela semblait être encore récent, à ce qu’il paraissait, si le Monde des Vivants était une indication.

Ayant prévu d’y rester pratiquement une décennie, ils prirent le temps d’apprendre les bases de la langue. Ils voyagèrent principalement entre Berlin, Munich, Hambourg et Cologne. Mais ils passèrent le plus de temps dans la capitale.

Il y avait… beaucoup de musique. C’était plutôt inattendu. Aussi bien en extérieur qu’en intérieur. Les habitants avaient l’air d’adorer en écouter autant que possible.

Haiko se surprit à aimer ça, écouter de la musique. Ça remplissait sa tête de mélodies aléatoires à la place des pensées noires. Il ne fit pas une seule rechute de tout son temps dans l’Empire allemand, ce qui était une première notable.



Ils continuèrent davantage vers le nord, traversant le Danemark sans vraiment s’y arrêter sauf pour embarquer jusqu’à la Norvège.

Le climat se rafraîchissait au fur et à mesure. Mais après leur long voyage de quarante-cinq ans en Russie, ils étaient plutôt parés à toutes épreuves.

À cette période, la Norvège était encore unie avec la Suède. Cela rendait leurs pays plus solides. Même s’ils ne semblaient jamais vraiment dérangés par les autres pays ou empires dans le Monde des Vivants.

Ils visitèrent surtout les nombreux fjords du pays. La beauté de ces vallées était à couper le souffle. Et même Haiko qui rechignait à monter sur un bateau, accepta plus d’une fois des petits tours sur ces sortes de grands lacs-rivières créés suite à la fonte d’un glacier.

Il fut aussi tenté de s’y baigner. Mais l’eau glacée le fit rapidement revenir sur sa décision.

Il vola le dessin d’un de ces fjords à son frère pour le garder précieusement dans son carnet. Il commençait lui-même à accumuler beaucoup de carnets…



Ils prirent de nouveau le bateau pour un voyage plus long vers le Royaume-Uni, arrivant au beau milieu de ce qu’ils appelaient l’époque victorienne.

Ils s'arrêtèrent quelque temps dans la capitale de Londres pour contempler l’architecture atypique de cette époque. C’était un peu… à la fois comme si le pays avait évolué et régressé dans le temps.

Mais l’éclairage extérieur, avec les lampes à pétrole, donnait une ambiance chaleureuse unique en son genre. Haiko se sentait étrangement… en sécurité même la nuit dans cette ville.

Et de plus en plus de trains à vapeur émergeaient. Ça rendait définitivement les voyages plus aisés que de marcher pendant des jours.

Ils purent ainsi voir un peu l’Écosse également.



Puis après l’Écosse, ils se rendirent en Irlande.

La démarcation entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande étonna Haiko, alors que le pays entier faisait partie du Royaume-Uni. Il pouvait sentir un conflit plus grand survenir dans le futur. Comment il se terminera cependant, ne dépendra que des vivants. Cela ne le concernait pas, mais peut-être le suivra-t-il juste par curiosité.

Le jeune frère n’avait pas grand-chose de si mémorable que ça au sujet de l’Irlande. Mais il retint quand même les paysages du Connemara, et les troupeaux de chevaux sauvages qu’il avait étrangement eu l’occasion d’apercevoir. Surtout autour du lac éponyme.



Un pays qu’il avait assez hâte de visiter parmi tous ceux d’Europe était la France. Il avait même appris un peu la langue au préalable, et comptait bien l’améliorer sur place. Beaucoup de vivants et de morts considéraient le pays, ou plutôt sa capitale, comme la capitale de l’amour.

Il voulait savoir pourquoi et découvrir à quel point c’était véridique.

Il s’avéra que c’était lié à ce qui était nommé la ’Belle Époque’ où l’atmosphère donnait cette allure romantique. Les cafés, les activités artistiques et littéraires récentes amplifiaient un peu cela.

Le café était, par ailleurs, une véritable innovation dégoûtante. Certes, ses colocataires lui en avaient proposé par le passé, et il avait trouvé ça immonde… mais il avait supposé que ça aurait pu devenir meilleur avec les années. Eh bien, pas du tout. Si possible, c’était devenu pire. Et les différents types de café n’aidaient pas.

À l’inverse, Hiroshi aimait beaucoup l’arôme. Il ne pouvait pas comprendre comment.

Il grimpa au sommet de la Tour Eiffel dont beaucoup de couples vantaient l’ambiance romantique… et une fois de plus, il fut simplement déçu.

D’accord, alors peut-être que ça ne fonctionnait qu’en étant amoureux ou quelque chose comme ça. Qu’en savait-il ? Rien. Il n’avait jamais été amoureux, et de ses souvenirs flous, il se rappelait que ses parents avaient organisé un mariage dès leur enfance à son frère et lui. Il ne se souvenait pas avec qui, et de toute façon, il était mort avant que ça ne se produise.

Donc ses connaissances en romance frôlaient la nullition. Oui, ce mot n’existait pas. Oui, il venait de l’inventer. Frôlaient l’inexistence, si vous préférez.

Après tout… l’amour fait partie des bases de la vie, non ? Les humains respirent, mangent, tombent amoureux et meurent. Eh bien… disparaissent en poussière dans le cas des morts.

Donc… ça lui arrivera bien tôt ou tard, pas vrai ?



Même au cours des huit années passées en France, il ne le trouva pas. Cela provoqua involontairement son ultime et dernière plus grande crise de dépression où il se blessa gravement.

Suite à cela, Hiroshi – qui n’avait jamais trouvé les bons mots jusqu’à présent – parvint à le raisonner d’une manière inattendue. Il lui lista tout ce qu’il avait appris à faire et à aimer au cours des dernières années, les gens qu’il avait rencontrés et aidés. Et lui dit que de nouvelles choses et personnes s’ajouteront encore et encore, qu’il devait juste être patient pour cela.

Peu de personnes savaient ce qu’elles voulaient faire ou voudraient être à l’avenir. Cela venait avec le temps. Il suffisait de ne pas y penser. Et oui, cela pouvait être parfois difficile, mais ça allait. C’était pour ça que les activités et les personnes autour de soi existaient.

Les mots lui donnèrent les larmes aux yeux et il sombra en sanglots, mais ils atténuèrent le vide qui l’habitait.



Concernant l’Italie et l’Espagne… c’était plutôt tranquille. Surtout quand il n’avait plus à combattre un foutu vide en permanence. Et si ça arrivait encore très faiblement, il se contentait de se pincer la peau du poignet. C’était une habitude qu’il avait prise depuis quelque temps pour se sortir de ses déformations visuelles.

Il aima particulièrement Rome et Venise. Même s’il ne supportait pas les voyages en bateau, les petits trajets en gondole à Venise s’avérèrent tolérables.

Quant à Rome, le Colisée et le Vatican avaient de bonnes et de mauvaises histoires à raconter. Il ne doutait pas que des fantômes, ici bas, évitaient le Colisée comme la peste.

Pour ce qui était de l’Espagne, ce furent surtout les œuvres de Gaudí qu’il admira à Barcelone. La basilique… le parc… les deux casas… Comme pour les ponts à Suzhou et Hangzhou, il s’était occupé à compter réellement les piliers du Temple aux 100 piliers dans le parc Güell. Quelle honte d’apprendre qu’il n’y en avait pas 100 !

Il rit en regardant son frère essayer de peindre la Sagrada Família, et échouer à vouloir trop représenter les détails.



Années 1915 – 1942

Quand ils se rendirent en Amérique du Nord, Haiko ne s’attendait certainement pas à ce que tout tourne mal. Il pensait que ce serait sympa, comme tous leurs voyages précédents.

Ce n’était déjà pas vraiment le bon moment. Une grande guerre avait débuté dans le Monde des Vivants, et donc, il y avait un afflux soudain de fantômes.

Cela mis à part, ils arrivèrent quand même aux États-Unis sans encombre. Le trajet lui retourna simplement beaucoup l’estomac. Il devenait urgent d’inventer de nouveaux moyens de transport. Les avions étaient encore en essai pour prendre des voyageurs…

Eh bien, non, ce n’était certainement pas la bonne période pour ça, en fait.

Initialement, ils devaient se rendre au Canada. Mais bien sûr, avec les évènements récents, son frère voulut finalement mettre le cap sur les États-Unis pour se tenir prêt lorsque les nouveaux morts atteints de PTSD arriveraient. Très probablement dans les mois qui suivront, le temps qu’ils voyagent jusqu’ici.

Haiko ne s’était pas spécialement plaint de ce changement imprévu. Ils n’auraient qu’à aller au Canada plus tard. Ce n’était pas grave.

À la place, le moment venu, il tenta d’offrir son aide. Même s’il n’avait aucune connaissance médicale, aussi bien physique que morale. C’était mieux que de juste regarder. Sauf la fois où il vit du sang se déformer pour imiter un serpent. On avait dû l’aider plutôt que l’inverse. Fléau visuel ennuyeux.



(Au final, ils n’iront jamais au Canada.)



En 1925, de temps à autre, il aperçut des gens avec un petit boîtier noir rectangulaire entre leurs mains et visant d’autres gens avec.

Il pensa que c’était une nouvelle sorte d’arme. Il se demanda, la première fois, s’il devait intervenir pour empêcher un potentiel crime. Sauf que tout ce que l’étrange boîtier fit… fut une sorte de lumière blanche. Rien d’autre. De plus, les gens semblaient toujours ravis et souriants, malgré cette ’arme’ dirigée vers eux… alors peut-être que ça n’en était pas une.

(C’étaient les premiers appareils photos produits commercialement au grand public, des Leica. Il l’apprit plus tard.)



Ils voyagèrent d’État en État, s’arrêtant ici et là à l’occasion quand quelque chose les intéressait. Ce n’était jamais pendant très longtemps, sauf éventuellement en Californie. Et quelques autres États qui se trouvaient au bord de l’océan.

Même s’il n’aimait pas naviguer, Haiko se sentait à l’aise à proximité de la mer. Peut-être était-ce parce que le Japon était entouré d’eau aussi, et que son pays natal commençait à lui manquer.

Dommage que leur retour au Japon ne soit pas prévu pour bientôt. Après tout, ils devaient encore visiter l’Amérique du Sud, l’Afrique… et pourquoi pas l’Inde aussi ?



Des plans qui tombèrent à l’eau de manière totalement imprévue, une fois de plus. Avaient-ils attiré la malchance sur eux ?

Ça survint en 1942. Ils avaient conscience que c’était un peu tendu, ces derniers temps. Une nouvelle guerre s’était déclenchée dans le Monde des Vivants, amenant un nouveau lot considérable de morts dans le leur.

Comme la fois précédente, son frère offrit son aide aux soldats qui arrivaient les mois suivants. Malheureusement, il n’avait pas pris en compte un détail…

Il était japonais. Tous les deux. Et ils ne cachaient pas vraiment leurs signes distinctifs.

Sauf que le Japon avait été le pays entraînant les États-Unis dans la nouvelle guerre. Leur offre d’aide aux soldats récemment décédés, encore sous le choc et traumatisés… malgré tous les efforts des soldats pour se contenir, leur offre d’aide ne fut pas bien reçue. Pas du tout.

Un groupe de soldats s’en prirent à eux involontairement, probablement déclenchés par des souvenirs et les restes de peur de la guerre. Ils se firent tirer dessus, puis menacer de se rendre gentiment.

Et bien qu’ils ne fussent pas gravement blessés, ils tentèrent d’abord d’apaiser en vain les tensions, leur rappelant qu’ils étaient dans l’au-delà et non plus sur le champ de bataille.

Le groupe d’hommes refusa d’entendre raison. Alors les deux frangins s’enfuirent sans demander leur reste. Ils n’eurent pas le temps de se concerter. Et dans le feu de l’action, ils se séparèrent malencontreusement. Ils avaient juste besoin de semer leurs poursuivants. Ça devrait finir par se calmer au bout d’un petit moment, non ? Ils pourraient se retrouver ensuite.



Et du côté d’Haiko, ça se passa bien. Il trouva une cachette dans laquelle il resta plusieurs heures, le temps d’être sûr qu’il soit hors de danger.

Lorsqu’il put ressortir, il n’avait pas trop d’idées d’où il se trouvait. Ça ressemblait simplement à une vaste forêt.

Il chercha pendant plusieurs jours comment revenir vers New York. Au cours de cette recherche, il trouva un carnet. C’était celui de son frère, le dernier en date. Ça ne pouvait pas être une bonne nouvelle… Mais finalement, il tomba sur d’autres fantômes qui lui indiquèrent le chemin. Il les remercia et s’y rendit. Il rentra à la maison que son frère et lui louaient.

Son frère n’était pas là. Il n’y avait aucun signe de lui, ni qu’il soit passé il y a peu.

Haiko paniqua, craignant qu’il soit arrivé quelque chose de grave à son aîné. Et il partit à sa recherche, visitant leurs lieux habituels et autres. Toujours aucune trace d’Hiroshi.

À la place, il se retrouva à nouveau nez à nez avec deux soldats, et il dut reprendre la fuite. Non pas parce qu’ils essayèrent quoi que ce soit contre lui, mais parce qu’il prit peur d’être attaqué à nouveau. Il jugea que cela devenait trop dangereux pour lui de rester aux États-Unis pour le moment.

Se résignant, il prit une décision. Il laissa un mot à son frère dans leur maison partagée, rassembla ses affaires, puis s’échappa du pays pour retourner au Japon.

Son cœur lui faisait mal, il ne cessait de se demander si son frère allait bien. Il avait l’impression de l’abandonner, de le laisser à sa peut-être mort là-bas.

Il était un lâche.

Il ne put se réfugier immédiatement dans sa chambre à l’agence. En effet, suite à sa longue absence, celle-ci avait été rendue disponible pour de nouveaux arrivants. Donc, après avoir déposé une demande pour en obtenir une nouvelle, il resta dans un salon libre d’accès à tous.

Il fut surpris de se voir réattribuer la même chambre. Mais en même temps, aussi un peu soulagé car il pouvait y retrouver potentiellement ses anciens colocataires en plus des nouveaux.

Il attendit. Il attendit encore et encore. Le message qu’il avait laissé ? « Retrouvons-nous au Japon. » Cela lui semblait logique. C’était leur ’point de départ’. S’ils devaient se retrouver quelque part en toute sécurité, il paraissait évident que leurs appartements au Japon étaient les meilleurs endroits pour ça.



Les mois passèrent, et Haiko n’obtint toujours pas de nouvelles de son frère aîné. Aussi bien des bonnes que des mauvaises. Juste un silence radio. Il perdit espoir de le revoir petit à petit.

Même leurs souvenirs du dernier siècle se perdaient légèrement avec le désastre que sa mémoire persistait à être.

De son frère, il ne lui restait que le dernier carnet de dessins, pas complètement rempli, et quelques traces de son écriture à l’intérieur.

Peut-être que son frère allait bien, mais qu’un choc l’avait rendu amnésique. Ou peut-être qu’il avait saisi l’opportunité de cette séparation pour commencer une nouvelle vie. Les deux possibilités lui faisaient d’autant plus mal au cœur. Soit il était celui qui avait abandonné son frère, soit il avait de nouveau été abandonné.

Qui savait s’il n’était pas juste temps qu’il aille aussi de l’avant. Il allait mieux. Voyager avec son frère l’avait beaucoup aidé. Ce n’était certainement pas pour rechuter.



Années 1959 – 1960

Un jour où il se promenait dans les rues, il entra dans un magasin qui avait attiré son attention. C’était étrange. Ça ressemblait à un magasin qui vendait de vieilles bricoles. Il espérait pouvoir mettre la main sur de vieux ouvrages intéressants.

Ce sur quoi il ne s’attendait absolument pas à tomber… c’était sur une sorte d’objet brumeux, vaguement translucide, posé sur le rebord de l’une des étagères.

Il s’en approcha curieusement, tellement il se démarquait du reste des autres vieux objets. Il avait une forme étrange. Il n’avait jamais vu d’objet avec une forme pareille. Alors il devait simplement halluciner une fois de plus.

Et pourtant, il resta là à observer l’objet blanchâtre. Le fixant, le fixant, le fixant… Par moment, il tendait la main pour l’atteindre… mais se rétractait aussitôt en se souvenant que c’était irréel.

Il continua juste de fixer l’objet… jusqu’à ce que le vendeur le tire de sa transe en le secouant violemment par les épaules.

Il cligna des yeux, surpris, et s’excusa pour le dérangement avant de sortir précipitamment du bâtiment malgré les appels répétés du vendeur pour qu’il revienne.

(C’était son premier périsprit : un appareil photo. Mais il ne le découvrit que plus tard.)



Lorsqu’il continua à voir d’autres de ces étranges objets blanchâtres, sa curiosité grandit un peu. Il se souvenait maintenant d’avoir déjà vu un objet assez similaire il y a quelques années, aux États-Unis… sauf qu’ils n’étaient pas à moitié transparents comme ça.

Une fois, il se risqua même à en attraper un. Si c’était sa vision qui lui jouait encore un sale tour, alors il le saurait. Il s’attendait presque à ce que sa main passe à travers. Sauf qu’elle se sentit bien solide autour de l’objet.

Il porta la petite boîte rectangulaire bizarre devant ses yeux, l’observant et la retournant dans tous les sens pour comprendre ce dont il s’agissait. Il y avait une sorte de rond doté d’une loupe – ? – sur l’une des faces.

Il fronça les sourcils. Il n’avait vraiment aucune idée de ce que c’était. Il essaya de le diriger vers une autre personne (qui le regarda comme s’il était fou, mais Haiko l’ignora). L’objet n’émit aucune lumière blanche comme il l’avait vu avec les autres par le passé.

Ennuyé, il reposa l’objet où il l’avait trouvé et passa à autre chose.



Ce fut quelques mois plus tard, lorsqu’un de ses colocataires rapporta une de ces boîtes noires rectangulaires à l’appartement partagé qu’il apprit ce dont il s’agissait.

Un appareil photo.

Ces choses se nommaient ’appareil photo’. Elles permettaient d’immortaliser une scène sur un bout de papier. Des polaroïds, ou peu importe leur nom.

Haiko fut immédiatement intéressé. Il ne savait pas dessiner comme son frère, après tout. Et décrire des paysages était parfois vraiment long à faire. En plus, avec ses souvenirs souvent confus… cette invention de génie semblait être une aubaine pour lui.

Alors il décida de s’en procurer un.

Il demanda à son colocataire où il avait obtenu le sien, et ce dernier lui indiqua le magasin.

Une semaine plus tard, Haiko acquit son propre appareil photo, ressemblant fortement au premier blanchâtre qu’il avait vu : un Nikon F.

(Bien qu’il n’avait toujours aucune idée de pourquoi certains semblaient limite brumeux, et d’autres bien noirs solides. Peut-être la désynchronisation habituelle entre sa vue et son cerveau…)



Années 1964 – 1970

Durant les quatre années qui suivirent son dernier achat, il les passa à errer ici et là autour de Tokyo pour prendre en photo tout ce qu’il voyait.

Cependant, les résultats étaient médiocres, et ça le décevait beaucoup.

Ce fut le même colocataire qui lui avait fait découvrir l’appareil qui lui demanda s’il ne souhaitait pas rejoindre le cours de photographie aux Catacombes. Il n’avait pas mis les pieds aux Catacombes depuis si longtemps qu’il ne savait pas qu’un tel cours existait.

C’était apparemment destiné à toutes les personnes qui aimaient la photographie pour le plaisir, ou pour celles qui désiraient devenir photographe ou éventuellement journaliste.



Et donc, il intégra les cours sur la photographie. Il apprit l’histoire de cet art, et découvrit que les appareils photos qu’il avait vus par le passé étaient des Leica.

Ses camarades de classe, en outre, se révélèrent être particulièrement curieux. Ils lui demandèrent peu de temps après son entrée au sein du cours d’où lui venait son intérêt pour la photographie, et comment il avait découvert les appareils photos.

Il expliqua du mieux qu’il put que le premier qu’il avait vu était un Nikon F blanchâtre, brumeux et presque transparent dans un magasin. Par la suite, il en avait vu d’autres d’apparence similaire, jusqu’à ce que son colocataire en ramène un noir solide à l’appartement. Le fait qu’il puisse utiliser des appareils photos pour garder des traces de ce qu’il avait vu, surtout avec sa vision désynchronisée de son cerveau, lui avait semblé très utile. Et il y avait pris goût.

Il pensa que ça s’arrêterait là. Son explication avait l’air plutôt clair pour lui… Mais alors, l’une des filles le coupa pratiquement pour s’écrier :

« Tu es un Poltergeist !? C’est trop cool ! »

Il la regarda avec des yeux écarquillés. Parce que… quoi ? Oui, il savait vaguement que les Poltergeists étaient l’une des ’évolutions’ des Lémures… et il avait même déjà acheté une pierre cornaline à l’un d’eux par le passé pour son frère…

Cependant, il n’avait jamais pensé en être un ? Il pensait simplement que c’était sa vue qui le trompait encore…

Bien que ça pourrait expliquer les énormes vagues de fatigue qu’il ressentait aléatoirement ces dernières années… Ce n’était peut-être pas juste de petits coups restants de sa dépression passée…



Le voici donc à se renseigner davantage sur le statut des Poltergeists, et ce que cela impliquait pour lui.

En effet, la fatigue était un phénomène courant pour eux quand ils manquaient d’énergie ectoplasmique. Une énergie qui se rechargeait généralement en possédant des périsprits.

Huh. Vu qu’il était miraculeusement toujours là, il avait dû en posséder un certain nombre sans vraiment le réaliser pleinement.

Attendez. Toutes ces silhouettes brumeuses d’appareil photo étaient donc des périsprits ? D’accord, donc il avait un fétichisme pour la photographie. Dûment noté. Assez embarrassant quand même.

Non, bon sérieusement. Peut-être que ça expliquait ses sortes d’absence à contempler ces silhouettes-objets bouger. Il les faisait sûrement bouger ?

Il s’étonna d’apprendre que les Poltergeists s’opposaient aussi directement aux Nécromanciens. Parce qu’ils pouvaient voler leur énergie. Son cœur coula en se rappelant qu’Hiroshi en était un. Aurait-il pu voler involontairement l’énergie de son frère auparavant ? Son frère aurait-il senti qu’il devenait un Poltergeist ?

Ah. Mais c’était impossible. Il n’avait vu son premier périsprit que récemment.

Peut-être le détestera-t-il quand il reviendra et le découvrira cependant…



L’idéal serait que, maintenant qu’il était au courant de son statut, il apprenne à maîtriser et à utiliser ses capacités s’il ne souhaitait pas disparaître prématurément de ce monde.

Là encore, où pouvait-il apprendre une telle chose ?

L’évidence lui vint assez vite. S’il existait des cours pour apprendre aux Nécromanciens comment gérer leurs pouvoirs aux Catacombes… il devait sûrement en avoir des équivalents pour les Poltergeists, pas vrai ?

Alors il se renseigna. Et trouva qu’en effet, il y en avait. Qu’il rejoignit bien évidemment.

Il avait beaucoup de retard à rattraper. Cela choqua même l’enseignant qu’il soit toujours là après cinq ans à ignorer son statut. Et franchement, il était d’accord avec lui.

À cause de cela – ou pas, il ne savait pas trop –, il galéra. Comme… littéralement. Il peinait à assimiler et comprendre comment utiliser ses pouvoirs.

S’il voyait un périsprit, il était incapable de le faire léviter. Ah, par contre, il parvenait très bien à les prendre en main. Et s’il voulait transférer son énergie dans une pierre… rien ne se produisait, tout bêtement.

Il se sentait nul. Vraiment. Ses comparses autour de lui s’en sortaient tous bien mieux. Peut-être qu’il n’était tout simplement pas fait pour ça, et qu’il devrait laisser les choses être ? Si cela conduisait à sa tombée en poussière, eh bien… tant pis. Il avait déjà vécu mort bien plus qu’il ne s’y attendait.

Son frère serait-il déçu, une fois de plus, qu’il abandonne si vite ? S’il n’était pas content, alors il n’avait qu’à être là.

Il vit un périsprit voler devant lui pour aller s’encastrer dans un mur. Il se figea sous le choc. Aïe. Les émotions. Sa frustration. Il avait oublié ce détail. Il alla retirer le périsprit du mur, s’excusant auprès de l’objet par la même occasion.

Bien, peut-être qu’il ne devrait pas abandonner trop vite…



Et sa patience finit par porter ses fruits.

Il parvint enfin à contrôler ses capacités. Et on lui enseigna aussi comment faire des rituels, ce qu’il découvrit rapidement, était un domaine dans lequel il excellait.

Dommage qu’il n’aimait pas trop ça.

Non seulement ça demandait trente-six mille ingrédients, mais en plus, ça prenait du temps pour le destinataire et lui. Et c’était un peu invasif (de la vie privée) à son goût. Bien sûr, si des fantômes souhaitaient vraiment son aide, il ne leur refuserait pas… C’était juste moins pratique que transférer son énergie dans des pierres. Alors il n’y recourait qu’en solution ultime.



Année 1975 – 1976

Cours sur la photographie et sur les Poltergeists désormais terminés, il était reparti vaquer à ses occupations préférées : voyager et prendre des photos des paysages.

Il lui arrivait donc souvent de quitter l’appartement pendant des jours, et même des semaines. Puis revenir. S’il ajoutait quelques cadres photos sur les murs de l’appartement partagé, eh bien… ses colocataires étaient libres de les retirer. Il s’en fichait. Il voulait juste mettre un peu de décoration le temps qu’il était là.

Du moins, jusqu’à cette autre invention de génie : le camping-car.

Enfin non. Ça existait déjà depuis un certain temps. Mais les véhicules de ce type avaient récemment évolué pour des modèles un peu plus pratiques. Nettement mieux que les vieilles caravanes-chariots dans lesquelles ils avaient voyagé avec son frère de temps à autre, notamment en Russie.

Ça pouvait servir de maison !

Donc c’était génial plutôt que de dormir à la belle étoile…

Alors il utilisa ses économies des années passées, plus celles récemment obtenues grâce à ses ventes de photos, les rituels occasionnels, et les pierres, pour en acquérir un. Un joli blanc avec une bande marron sur les côtés.

Et puis il réalisa un problème majeur…

Il n’avait pas le permis…



Ce fut ainsi qu’il se retrouva à chercher une auto-école spécialisée dans le passage des permis pour des véhicules larges et longs. Ce n’était pas commun, car il y avait encore très peu de véhicules à cette époque.

Mais il finit par en dénicher une.

Et honnêtement, conduire un grand véhicule était plus complexe qu’il ne l’imaginait. Même s’il se doutait déjà que ce ne serait pas de tout repos avant de s’inscrire.

Au moins, la partie théorique était plutôt simple à comprendre et à retenir. Il obtint son code de la route sans mal.

La pratique… était vraiment une autre histoire.

Il lui fallut une année entière pour apprendre à maîtriser un poids lourd. Il échoua même à son premier passage de permis. (D’ailleurs, il avait dû nier tout problème de vue pour pouvoir être accepté. Ce qui n’était pas difficile puisque ses déformations visuelles n’étaient pas si courantes.)

Il passa avec succès son permis à la deuxième tentative.

Maintenant, il pouvait voyager en camping-car comme il le souhaitait.



Il était toujours sans nouvelle de son frère. Et ça n’avait pas l’air de changer de si tôt. Il s’en était finalement remis, allant de l’avant comme ce qu’Hiroshi attendrait de lui.

Il voyageait autour du Japon en attendant. Et si son frère daignait revenir, il pouvait laisser un message à son appartement. Il passait toujours là-bas parfois.



Année 2012

Sa vie se passait bien. Tranquille. Plus paisible que jamais. Certes, sa désynchronisation visuelle-cérébrale était toujours un fléau occasionnel, mais ça allait. Ça ne l’empêchait certainement pas de voyager.

Il changea de camping-car en 2012, son ancien devenait vraiment vieux et délabré. Il en profita pour repasser un permis plus à jour… qu’il eut autant de mal que la première fois à passer. Les examens étaient plus stricts. Mais ça passa à la deuxième tentative également, faute d’avoir l’habitude d’en conduire un. Il avait visé un permis de classe 2, par précaution, pour le poids et la taille.

Il acheta aussi un nouvel appareil photo plus performant que son vieux Nikon F. Il ne le jeta pas, le rangeant simplement dans l’un des placards de son camping-car, en rappel du bon vieux temps.

Tout comme, même s’il avait désormais des photos pour témoigner de ce qu’il avait vu et vécu, il continuait d’écrire chaque soir dans ses journaux. Ceux-ci s’accumulaient terriblement, et il avait été contraint d’en laisser une bonne partie dans sa chambre à l’appartement partagé.

Il explorait des lieux atypiques, comme des bâtiments abandonnés, avec une histoire curieuse et intéressante dont il pourrait publier des photos en ligne plus tard.

Mais malgré tout ce temps passé, il ne reçut toujours rien de son frère. Et ça allait. Vraiment. Il s’y était habitué. S’il avait besoin de se souvenir, il avait un vieux carnet de dessins incomplet à parcourir. À l’heure actuelle, c’était suffisant.



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Hello, bonjour ! Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 766831277

Je m’excuse pour le double-post. Et pour l’histoire très longue. Je promets que ce n’était pas prévu initialement. Je crois que j’ai juste trop détaillé pour ce que ça raconte vraiment…

Mais du coup, j’ai fini, et encore une fois, je suis désolé.e pour le temps que ça prendra à lire ! Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 2544410271

(Si je sais bien compter, j’ai mis 279 ans sur son profil post-mortem, car il aura 280 ans le 28 août… Merci à Koichi aussi, sur une autre fiche pour la petite leçon de français, pour le « ante-mortem » ! xD)
Chimère Zombie
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#7
TerminéMar 22 Aoû 2023 - 14:54



Bienvenue, Haiko
Validation par Lolly

je vois que tu nous présentes une bien longue histoire que je vais lire de ce pas... Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 621800295 mais ne t'en fais pas, je comprends l'envie de détailler et au final ça va vite avant qu'on ne s'en rende compte- on va de toute façon voir tout ça ensemble, alors c'est parti ! Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3759598416



Identité tout d'abord, je tiens à dire que j'aime bien l'idée de choisir un autre prénom après sa mort, ça sonne comme un renouveau ou une renaissance ! pour les âges, j'ai rien à redire, il aura bientôt 280 ans dans quelques jours alors n'oublie pas de changer ça dans ton profil quand le temps sera venu, mais pour l'instant tout est ok !  Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3166822915 pour les langues, tu m'en apprends une nouvelle, je ne connaissais pas du tout le pig latin mais pourquoi pas après tout ! il a beaucoup de connaissances, mais j'ai aussi lu qu'il avait voyagé donc ça fait sens après toutes ces années. puis on est bien contents de compter un nouveau poltergeist, tu vas augmenter le nombre donc c'est super mimi

Physique presque rien à redire sur le physique, tout est expliqué et j'apprécie aussi la précision quant à l'utilisation de potions par le passé ! ça rajoute des petites informations et ça montre aussi la compréhension du contexte sur ce point là  Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 1296415464 néanmoins j'ai quand même une chose à redire sur la taille, 1m80 est déjà grand pour un japonais dont la taille moyenne est d'1m70 aujourd'hui, mais haiko est né dans les années 1700 et la taille moyenne était déjà en dessous comme tu peux le voir sur ce lien par exemple... donc j'apprécierai que tu lui retires quelques centimètres quand même pour rester logique à la réalité !

Précisions des petites infos en plus on apprécie toujours, j'aime la petite mention concernant son énergie ectoplasmique ! et le problème de vue est bien curieux, mais la mort donne parfois d'étranges séquelles donc c'est accepté aussi Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 621800295

Caractère comme je l'ai déjà dit dans mon message de bienvenue, j'aime beaucoup la façon dont tu as rédigé le caractère, ça se lit bien et au moins ça compense avec la longueur de l'histoire on va dire...  Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 2815383975 seulement, même si on en apprend beaucoup sur lui, ça manque quand même un peu d'infos concernant son caractère en lui-même je trouve ? tu mentionnes son calme, sa patience son côté observateur mais aussi pessimiste dans les traits et même si on peut le deviner, il faudrait peut-être rajouter quelques infos sur sa personnalité ? parce que pour le moment on a surtout ce qu'il aime et son quotidien et ses habitudes qui peuvent se retrouver dans les précisions, hors là on parle du caractère ! alors j'aimerais que tu précises un peu plus sa personnalité s'il te plait Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3759598416

Histoire c'est maintenant au tour du gros morceau !! je vais essayer de résumer au mieux pour pas me perdre, déjà merci d'avoir précisés pour les tw c'est toujours très important et comme ça tout le monde est prévenu !! la vie de natsuo avant sa mort est pas très chouette le pauvre et il a des parents pas très sympa, juste aveuglés par l'argent j'ai l'impression Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 1035043368 heureusement il a son frère même si ça se finit mal... par contre, je ne comprends pas vraiment d'où provient l'explosion et l'incendie qui engendrent sa mort ? À l'époque, difficile de l'expliquer par une fuite de gaz ou quelque chose comme ça, ton personnage suppose une attaque mais si c'est le cas j'aimerais plus d'informations à ce sujet... sinon en cherchant un peu, j'ai vu que quelques tremblements de terre ont eu lieu à l'ère Edo et ont fait de gros dégâts, je te laisse faire tes recherches, ce lien peut t'aider mais malheureusement ça voudrait dire changer l'année de sa mort parce qu'il n'y a rien de notable en 1767 ! et je te rappelle du coup qu'il faut que ça colle à la réalité, on ne peut pas tout inventer non plus tu te doutes bien. Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3209851839

le début de son post-mortem est doux, le pauvre il a du mal à se souvenir après un terrible accident mais heureusement que son frère le retrouve ! du coup comme j'ai dit dans les précisions, son problème de vue est bien curieux mais comme on considère ça comme une séquelle à sa mort, c'est accepté ainsi, tu l'expliques correctement avec ses rendez-vous avec les différents médecins donc parfait !  salut j'apprécie beaucoup l'idée du voyage pour la "guérison" des maux de haiko, vraiment je l'aime bien ce petit hiroshi, c'est un chouette grand frère Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 621800295 tu expliques bien aussi les sentiments que haiko peut ressentir, j'ai de la peine pour lui, j'espère que la voyage va l'aider à aller mieux !!

en tout cas, l'histoire se lit bien et j'apprécie les petites anecdotes concernant ses différents voyages, ça donne comme l'impression de lire son journal au final ! Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3759598416 je dois néanmoins faire un petit rappel du contexte : tout nouveau mort arrive à Tokyo, là où le taux de mortalité est le plus élevé, donc quand tu mentionnes les nouveaux morts liés à la guerre de Russie par exemple, ce n'est pas vraiment possible comme tel... ceux-ci peuvent avoir eu envie de retrouver leur terre natale mais ils ont dû voyager comme Haiko a pu le faire et ça prend plus de temps donc, ils n'arrivent donc pas directement avec leurs traumatismes encore récents à Moscou, ce n'est pas possible. Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 4126420999 Donc tu comprends bien que le même problème revient lorsque tu parles de la première guerre mondiale, évidemment qu'il y a eu plus de morts à cette période, mais du coup le frère de Haiko n'a aucune raison de vouloir allez aux Etats-Unis spécifiquement, vu que les nouveaux morts n'y seront pas directement, plutôt à Tokyo où c'est l'arrivée de tout le monde. après rien n'empêche de vouloir aller aux Etats-Unis malgré tout, mais du coup la raison pour laquelle il veut y aller ne sera pas forcément avérée les premiers jours ! Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 2985912174

on en vient du coup au moment des séparations des frères, l'attaque des soldats peut arriver à cause d'un ptsd (après avoir voyagé depuis le japon encore une fois), mais l'idée du "conditionnement" est un peu bizarre et tirée par les cheveux du coup je trouve... Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3209851839 c'est malgré tout possible que ça arrive, avec les traumatismes et tout on peut dire que Hiroshi et Haiko sont arrivés à un mauvais moment, mais voilà juste revoir ce petit passage en prenant compte d'un possible ptsd et ce sera parfait !

j'ai trop rien à redire sur ce qu'il se passe ensuite, la découverte de la nouvelle race de Haiko est chouette je trouve, seul petit truc, c'est le retour à Tokyo... après tant de décennies à explorer le monde, je ne pense pas que l'Agence aurait gardé la chambre de Haiko inoccupée après autant de temps, donc peut-être juste mentionner comme quoi il a dû refaire la demande à pouvoir être logé dans l'un des apparts ? c'est juste une petite question de logique, tu peux quand même dire qu'il reste dans le même appart, juste tu te doutes bien qu'avec tous les nouveaux morts qui affluent faut bien faire de la place quand quelqu'un s'absente trop longtemps... Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 66125246

Et on a enfin fini avec l'histoire ! C'était très chouette, hâte de découvrir ses nouvelles aventures inrp du coup, il lui faut plein de petits liens chouette au petit polter Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 798748180

Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » Winnebago-cartoon



J'ai beaucoup écrit mais en réalité c'est juste des petites broutilles à modifier ou rajouter pour avoir une jolie fiche parfaite, tu y es presque !!  mimi

  • modifier la taille et lui retirer quelques centimètres pour respecter la moyenne par rapport à son époque où les gens étaient plus petits qu'aujourd'hui
  • ajouter quelques infos en plus concernant sa personnalité dans son caractère, qu'on puisse retrouver dans le récit les traits que tu donnes
  • préciser la raison de l'explosion de sa maison causant sa mort, elle ne peut pas venir de nulle part
  • prendre en compte que les nouveaux morts en temps de guerre ont dû voyager pour retourner sur leur terre natale + préciser que l'attaque des soldats est la cause d'un ptsd plutôt que d'un "conditionnement"
  • et enfin : rajouter que haiko a dû redemander une place dans un appartement à l'Agence après avoir passé tant de temps à voyager dans d'autres pays


bon courage pour ces petites modifications, si tu as besoin d'aide ou des questions n'hésite surtout pas à venir me voir ! Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 2544410271

Poltergeist
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Haiko Shikkoku
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Pronoms : Il / Lui
Âge de la mort : 24
Âge post-mortem : 280
Appartement : Jules Verne
Métier : Photographe voyageur
Avatar : Osamu Dazai – Bungo Stray Dogs
Epitaphes postées : 1042
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#8
TerminéMar 22 Aoû 2023 - 23:36
Coucou Lolly ! Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 766831277

Merci pour ton petit-grand retour sur ma fiche ! C’est très détaillé, et j’aime les suggestions et redirections pour les corrections à apporter ! C’est d’une grande aide, mine de rien ! Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 2544410271

Je vais reprendre partie par partie comme toi pour que ça soit clair également ! Et par habitude sur les autres fo’s rpg que j’ai été par le passé, je mets des quotes pour montrer les parties exactes que j’ai modifiées ! Surtout qu’avec tout le texte, on n’a pas forcément la foi de tout relire—

✯ Identité : Je n’oublierai pas, promis ! Je ne sais plus comment j’ai découvert le pig latin, je dois dire… mais je la trouvais sacrément drôle, bien que sûrement plus pratique à utiliser sur internet qu’à l’oral xD

✯ Physique : Oups— Je n’avais pas du tout pensé à vérifier ça… Du coup, j’ai corrigé pour 1m65 ? Ça ira ? Bon, maintenant, ça lui donne le problème inverse de ce que j’avais écrit— Alors je peux ajouter qu’il prend parfois des potions d’agrandissement à la place ?
Taille : Il est plutôt petit, comme les japonais à l’époque où il vivait, mesurant environ 1m65… Et parfois, c’est assez gênant. Alors il lui arrive de prendre des potions d’agrandissement pour atteindre les 1m80 quand c’est nécessaire.


✯ Précisions : J’ai switché / édité quelques trucs du caractère vers la partie précisions car ils allaient mieux dans cette partie, en effet !
✯ Il a sa propre grande collection de journaux car il écrit dedans tous les soirs pour garder une trace de ce qu’il a vu et vécu.
✯ Il voyage en camping-car depuis 1976, lorsqu’il a obtenu son permis.


✯ Caractère : Du coup ! J’avoue y avoir brièvement pensé à un moment… mais je voyais pas trop quoi ajouter. Donc j’avais laissé comme tel en me disant « Je verrai bien si ça suffit ou non, pas grave. » Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 2960999066

J’ai supprimé quelques trucs du caractère (comme ils sont passés dans les précisions) !
C’est pourquoi il note tous les soirs dans un journal, ce qu’il a vu et vécu dans la journée ✯ Oui, par conséquent, il a beaucoup de journaux, vu le temps qu’il a passé dans le Monde des Morts.

Ça lui permet de garder une meilleure trace de ce qu’il a vu ✯ Son véhicule de voyage est un camping-car ✯ Oui, il a son permis.


Et j’ai ajouté ces lignes un peu en vrac ici et là—
[Troisième paragraphe]
Naturellement calme à force de voyager seul ✯ Pourtant, il s’extasie facilement lorsqu’il trouve de nouveaux endroits, surtout des monuments parce qu’il veut les visiter ✯ Il est vraiment curieux ✯ Il prend toujours son temps pour explorer ✯ Ça fait durer le plaisir ✯ Il a une liste non-exhaustive de lieux qu’il aimerait voir, s’il ne peut pas toujours dans l’immédiat ✯ Alors il attend ✯ Quelques fois littéralement devant le bâtiment en question.


[Quatrième paragraphe]
Comme il l’observe constamment, il repère bien les changements qui n’étaient pas là avant ✯ Mais il ne sait pas toujours quoi faire de ces informations, surtout si ce sont des changements importants ✯ (Et parfois, il contemple banalement ce que font les autres).


[Cinquième paragraphe]
Il ne parvient pas à comprendre comment les gens s’amusent si facilement ✯ Il lui arrive toujours d’être en proie à des questions sur sa raison d’être ✯ […] ✯ Mais il n’en a pas peur ✯ Il attend presque ça avec impatience.


✯ Histoire : Non, je pensais vraiment à une attaque… c’est vrai que je n’ai pas tellement parlé de l’environnement autour de chez lui. Je l’imaginais comme un village, et juste que sa famille était l’une des habitations les plus riches. Quant à l’attaque, c’était des brigands qui venaient piller. Du moins dans ma tête. Je n’ai pas pensé à le spécifier davantage car… bah, il est mort sans savoir, et il a pas cherché à se renseigner sur les faits réels—

J’ai ajouté une petite partie pour dire qu’il se renseigne sur les circonstances de l’attaque alors, en espérant que ça semble réaliste ! Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3759598416

[Année 1767]
Désormais libre de la première semaine, il chercha à se renseigner sur les circonstances de sa mort. Il avait pensé à une attaque… mais de qui et comment exactement ?

Ça s’avéra un peu difficile… cependant, il finit par trouver des articles de journaux à ce sujet.

Une attaque par des brigands. Ils avaient envahi son village dans l’intention de le piller. Ils visèrent particulièrement leur maison car elle semblait être la plus riche du village. Ce qui n’était pas totalement faux, en plus d’être un peu en retrait du reste des habitations. Leur domaine un peu plus grand attirait forcément l’attention.

Ils avaient utilisé des flèches enflammées, provoquant ainsi un incendie un peu partout dans le village. Et… de la poudre à canon, semblait-il ? Ils auraient réussi à en voler lors d’une précédente attaque sur une importation de ladite poudre venant de Chine. Puis les brigands l’avaient utilisée comme projectiles, créant ainsi les explosions qu’il avait ressenties.

Haiko resta silencieux à la fin de sa lecture de l’article, ne sachant qu’en penser. Ça ressemblait à une attaque un minimum organisée, de son seul avis.


Pour ma part, ça me semble cohérent… des brigands peuvent attaquer des villages qui leur semblent intéressants… et les flèches enflammées ont l’air d’être une arme courante pour provoquer des incendies. La poudre à canon, quant à elle, a été inventée en Chine, puis diffusée en Europe et Asie (grâce à des contacts avec la Chine pour le cas du Japon).

… Oh mon dieu, c’est pas faux, my bad xD J’avais pris en compte mentalement du passage à Tokyo pour tous les morts, mais pas le voyage pour revenir dans leur pays natal xDD Je suis bête. Pourtant, comme tu dis, mon perso’ est un parfait exemple du temps qu’il faut xD

Du coup, je vais prendre ta suggestion du PTSD pour toutes ces situations, merci ! Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3759598416 J’ai corrigé un peu pour le passage sur la guerre (c’est la guerre de Crimée, d’ailleurs !) en Russie !

[Années 1830 – 1875]
Cela dit, au cours de leur voyage, alors qu’ils se trouvaient à Moscou, une guerre de trois ans se déclara dans le Monde des Vivants. Cela amena un grand nombre de nouveaux fantômes assez brusquement, bien qu’ils n’arrivèrent pas à Moscou dans l’immédiat.

Selon les rumeurs, les conditions sanitaires durant cette guerre étaient affreuses.

Et de ce fait, certains pauvres morts furent assez marqués par les évènements, un PTSD persistant même après le temps que ça leur prit pour revenir en Russie.

Ce fut à peu près à la même période qu’Hiroshi découvrit son pouvoir, le faisant rejoindre la catégorie des Nécromanciens. Ou la race, peu importe.

Honnêtement, Haiko ne s’attendait pas à cela. Et son frère non plus. Ils avaient littéralement passé le siècle dernier en tant que simples Lémures. Ils n’avaient pas songé à ce que ça change sans avertissement. Et voilà que le contraire se présentait à eux.

Cette nouveauté en poche, son frère trouva un autre Nécromancien afin de lui apprendre les bases de confection de potions et comment maîtriser son pouvoir. Cela prit assez de temps, près d’un an, mais finalement, il reçut sa licence.

Il commença alors à rassembler ses propres ingrédients pour concocter des potions spécialisées dans le soin. Notamment celle qui supprime le stress, et celle qui annule la douleur. Il n’était pas sûr qu’ils soient encore tous deux en Russie d’ici l’arrivée des soldats, mais si c’était le cas, Hiroshi espérait pouvoir les aider à oublier un peu les évènements, et qu’ils puissent se reposer.

[…]


Et donc, il va en être de même pour la partie aux États-Unis, hm… Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 4126420999

[Années 1915 – 1942]
[…]

Initialement, ils devaient se rendre au Canada. Mais bien sûr, avec les évènements récents, son frère voulut finalement mettre le cap sur les États-Unis pour se tenir prêt lorsque les nouveaux morts atteints de PTSD arriveraient. Très probablement dans les mois qui suivront, le temps qu’ils voyagent jusqu’ici.

Haiko ne s’était pas spécialement plaint de ce changement imprévu. Ils n’auraient qu’à aller au Canada plus tard. Ce n’était pas grave.

À la place, le moment venu, il tenta d’offrir son aide. Même s’il n’avait aucune connaissance médicale, aussi bien physique que morale. C’était mieux que de juste regarder. Sauf la fois où il vit du sang se déformer pour imiter un serpent. On avait dû l’aider plutôt que l’inverse. Fléau visuel ennuyeux.


[…]

Comme la fois précédente, son frère offrit son aide aux soldats qui arrivaient les mois suivants. Malheureusement, il n’avait pas pris en compte un détail…

Il était japonais. Tous les deux. Et ils ne cachaient pas vraiment leurs signes distinctifs.

Sauf que le Japon avait été le pays entraînant les États-Unis dans la nouvelle guerre. Leur offre d’aide aux soldats récemment décédés, encore sous le choc et traumatisés… malgré tous les efforts des soldats pour se contenir, leur offre d’aide ne fut pas bien reçue. Pas du tout.

Un groupe de soldats s’en prirent à eux involontairement, probablement déclenchés par des souvenirs et les restes de peur de la guerre. Ils se firent tirer dessus, puis menacer de se rendre gentiment.

[…]


[…]

À la place, il se retrouva à nouveau nez à nez avec deux soldats, et il dut reprendre la fuite. Non pas parce qu’ils essayèrent quoi que ce soit contre lui, mais parce qu’il prit peur d’être attaqué à nouveau. Il jugea que cela devenait trop dangereux pour lui de rester aux États-Unis pour le moment.

[…]


J’espère que ça ira comme ça pour la partie sur les guerres, du coup ! o/

Et la dernière petite correction pour la chambre… yeah, je vais ajouter qu’il fait une demande pour obtenir une nouvelle. Il y passera plus souvent, et elle lui servira de boîte aux lettres— Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 2815383975

Dans le même ’partie’ que la citation précédente, j’ai donc modifié un peu son retour à l’agence comme ceci…
[…]

Il ne put se réfugier immédiatement dans sa chambre à l’agence. En effet, suite à sa longue absence, celle-ci avait été rendue disponible pour de nouveaux arrivants. Donc, après avoir déposé une demande pour en obtenir une nouvelle, il resta dans un salon libre d’accès à tous.

Il fut surpris de se voir réattribuer la même chambre. Mais en même temps, aussi un peu soulagé car il pouvait y retrouver potentiellement ses anciens colocataires en plus des nouveaux.

[…]


Voili voilou ! Je pense que j’ai fait le tour ! Encore merci pour ton retour, et j’espère que mes corrections te conviendront o/ Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 798748180
Chimère Zombie
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Lolly Hopkins
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Pronoms : elle/la
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#9
TerminéMer 23 Aoû 2023 - 10:34



Bienvenue, Haiko
Validation par Lolly

merci beaucoup pour ces modifications et de m'avoir tout cité comme il faut, c'est grandement apprécié ! Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 2544410271 toutes tes modifs sont nickel et rendent la fiche parfaite comme je te l'ai promis héhé, tu peux maintenant être validé·e ! Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » 3759598416

Haiko Shikkoku – « Gardons des traces de ce que nous voyons. » Winnebago-cartoon



En tant que nouveau mort, tu rejoins un des appartements de l'Agence Azazel :



En te rendant dans le sous-forum qui y correspond, tu trouveras un sujet de « flood privé » réservé pour la discussion avec tes colocataires, n'hésite pas à t'y présenter pour nouer de premiers liens sur le forum.

Puisque ton personnage a déjà vécu 255 années dans l'au-delà, il a vraisemblablement déjà gagné quelques points d'amusement d'avance ! Je t'en donne 12 pour rester réalistes tout en te permettant de profiter du système de points. Si tu ne sais pas du tout de quoi je suis en train de parler, je t'invite à lire le sujet en question, les PA te seront probablement utiles dans le futur si tu souhaites faire évoluer ton perso !

On te conseille aussi de remplir les différents champs de ton profil et de te créer un carnet spectral afin que tu puisses répertorier tes rps et tes liens... et qu'on puisse venir t'en demander.
tu es désormais

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