Don't mind me. I'm just glowing here. Bzzt bzzt.
identité
Nom : Kýros
Prénom : Olympe Daphné, elle accepte le surnom Ollie (ou Oly?) de la part de certains proches.
Date de naissance : 01/04/1881, elle a donc 141 ans maintenant.
Date de mort : 07/08/1907, soit à 26 ans.
Nationalité : Grecque.
Langues parlées :
[x] Anglais couramment, appris durant sa courte vie et perfectionné après.
[x] Japonais après sa mort; ayant deviné qu'il était préférable de le parler au japon.
[x] Autre(s) : Grec, sa langue natale.
Race : Chimère (héhé)
Personnage de l'avatar : Audrey Drew - Bendy and the dark revival.
description physique
Couleur de peau : Très pâle pour son pays de naissance, elle fait des efforts pour bronzer et sembler véritablement grecque.
Couleur des cheveux : Noir intense, en boucles d'obsidienne. Elle les teint pour cacher sa nouvelle coloration bleue.
Longueur des cheveux : Assez courts, atteignant au mieux la nuque.
Couleur des yeux : Son oeil gauche est couleur éclairage de chantier, le droit plutôt pleins phares de voiture.
Corpulence : Assez fine et harmonieuse, rien ne dépasse ou ne se creuse. Elle commence même à avoir de fiers biscottos partout sur le corps grâce à des séances de natation quotidiennes.
Taille : 1m68.
Style vestimentaire : La grande travailleuse porte souvent des polos ou chemises, avec des jeans et autres pantalons achetés en boutique pour hommes pour leur voler le divin privilège des poches profondes. A également une passion étrange pour les bretelles. Sinon, les jours de repos, elle aime se vêtir de marcels et joggings. Elle fourre tant bien que mal les tentacules ayant remplacé ses jambes dans les manches de ses bas, mais est obligée de porter de larges bottes en tout temps pour les y ranger.
Habitudes : Quels que soient ses vêtements du jour, elle en retrousse les manches si possible, et rentre tout ce qui dépasse dans son pantalon.
Autre :-Se balade toujours avec une paire de lunettes de soleil au col, mais c'est pour les prêter aux gens qui veulent la regarder dans les yeux quand elle parle. -S'est faite faire un petit tatouage à l'effigie de Jacques Cousteau sur l'épaule droite, on raconte qu'elle l'embrasse avant de dormir, ou lui partage à voix basse ses aventures les nuits d'insomnie.
précisions
Évoquons maintenant ses injections, parce qu'elle s'est bien faite avoir par deux fois. La première fut des gènes de poisson-phare, rien de plus classique. Le hasard ou une entité malicieuse voulut que les tissus se placent tout autour de sa rétine, et que les symbiotes se mettent à luire là-bas. Elle est désormais forcée à prendre des potions très spécifiques pour ne pas s'aveugler elle-même de par sa propre brillance. Des branchies lui sont également apparues, et bien qu'elles prolongent très respectablement sa capacité à tenir en apnée, leur apport en oxygène est insuffisant pour permettre une immersion durable.
Ensuite, un peu plus tard, elle a retenté le diable et obtenu des beaux gènes de pieuvre. Lui sont certes apparus quatre tentacules, mais la seule encre qu'elle puisse émettre sort non seulement de la cicatrice parcourant son crâne, et qui plus est de manière incontrôlée quand ses émotions se font trop intense. Par chance, l'encre lui colle à la peau et sèche rapidement, ne tâchant pas son entourage direct ou le sol qu'elle foule. Il en reste donc qu'elle fait peur à bon nombres de nouveaux venus dans l'agence la première fois qu'elle les croise si elle s'est tâchée plus tôt dans la journée, particulièrement de nuit. Par ailleurs, ses substitutions de jambes ne sont pas particulièrement adaptées à la marche bipède, alors elle doit fréquemment prendre des pauses et s'asseoir vers les fins de journée, ou se déplacer avec des béquilles quand elle ne porte rien mais parcourt de grandes distances. Elle a également gardé son ancien fauteuil roulant, mais le laisse amasser la poussière.
Caractère
Sympathique
Dilligente
Discrète
Purement adorable
Impossible à haïr (presque)
Olympe est sous tous les aspects une dame agréable et chaleureuse. Beaucoup ont déjà complimenté sa gueule d'ange, et pour cause! Ses magnifiques traits fins dessinent naturellement un mince sourire bienveillant, et ses grands yeux arpentent le monde avec interêt et amusement.
Elle se tient toujours droite, un peu réservée mais accessible si l'on daigne lui parler, souvent à épier chaque petit évènement en faisant mine de s'affairer à autre chose. Reste une tendance à être cette personne effacée dans un groupe, le suivant mais sans intervenir trop souvent ni casser l'ambiance de par sa présence. Toujours polie, courtoise, respectueuse, d'aucuns diraient une enfant bien élevée s'ils ignoraient son âge un peu avancé.
Ce dernier point témoigne un peu de sa nature insouciante. L'on pourrait même la qualifier d'ingénue, et ce malgré son âge. C'est en réalité le résultat d'une introspection profonde, elle a simplement décidé de ne rien prendre avec gravité, puisque le temps ne manque à personne et que la mort n'est plus une possibilité. Hélas, cela se couple surtout à une prédisposition naturelle à la naïveté, à la confiance accordée bien vite.
Elle serpente alors entre les allées et les recoins, discrète et invisible pour la plupart. Elle ne fait pas de vagues, se laisse guider par les évènements et profite de chaque instant donné. Après une vie de contrainte, chaque instant de liberté est une véritable friandise.
Et elle vous veut du bien aussi! Elle désire que tout le monde partage son bonheur, que la planète se porte bien, et que le soleil inonde de chaleur les jours morose. Peu importe l'état de ses équilibres émotionnels internes, son visage demeure impassible et doux, pour vous rassurer.
Tant qu'il s'agit de son bien être mental comme physique, la grecque s'oublie souvent pour aider les autres à la place. Elle tolère des charges de travail inhumaines, des requêtes de dernière minute contraignantes ou des semi-moqueries en répondant par un sourire. Il ne faut pas cependant la penser stupide ou simplette, loin de là.
Croyez bien que derrière le masque de porcelaine, une machinerie à pensées tourne à plein régime. Déjà, elle passe la majeure partie de son temps à se poser des questions existentielles, et sur la nature de ce qu'est l'existence même. Mais surtout, milles engrenages endiablés retiennent chaque détail et chaque offense, toute petite parole de travers est gravée dans le marbre à jamais. Comme une roche enfouie, elle emmagasine les contraintes et forces la pressant, sans jamais plier ni se plaindre. Jusqu'à la cassure. De fait, il lui arrive de simplement perdre sa composure et de s'énerver déraisonnablement quand une goutte vient faire déborder son grand vase. Elle procède alors à asséner mécaniquement des coups (sans trop de méchanceté ni de force, simplement symboliques) d'outils (le premier qui lui tombe sous la main) à la tête, en sermonnant d'une voix anormalement douce les impolis. Une fois le sermon passé, elle retourne ensuite à ses occupations, ajoutant parfois un petit coup de pied au derrière avec une exclamation indignée. Il lui arrive bien plus fréquemment de s'énerver pour le compte des autres, traversant des centaines de mètres en tapant la clé dans sa paume. Il faut savoir lui faire entendre raison, dans ces moments-là.
Ses globes occulaires luisants lui donnent cependant un air horrifique, projetant des cônes de forte luminosité partout où elle enquête. Elle adorerait pouvoir les éteindre, mais en est toujours incapable jusqu'à aujourd'hui, si bien que personne ne peut la regarder dans les yeux longtemps sans protection. En parallèle, il arrive souvent qu'elle attire l'attention auprès de groupes d'inconnus de par sa capacité à s'encrer le visage. Elle reste alors dans des endroits familiers et fait de son mieux pour conserver son calme en public. La gueule à encre étant capricieuse, ça ne suffit hélas pas toujours.
histoire
La jeune Olympe est née la cadette de deux frères, entourée d'une famille aimante dans une société où tout allait pour le mieux. Du moins, c'est le souvenir qu'elle a de sa jeunesse, la réalité était peut-être moins belle. Ses vingt premières années furent heureuse néanmoins, au détail près qu'elle angoissait de devoir être cloîtrée au foyer comme le voulait les moeurs de l'époque. Elle a toujours vécu en sorte de garçon manqué, bien que polie et tout à fait sociable, fuguant parfois pour retrouver des amies la nuit et rentrer le matin, au grand malheur de ses parents. L'ancienne se rappelle avec mélancolie les soirées passées à feuilleter le journal "Ephimerís ton kyrión" avec son cercle fermé de copines, fantasmant chacune leur tour une société plus juste. Rien de nécessairement remarquable dans sa jeunesse, ni son passage à l'âge adulte, sinon son mariage.
Reprenons les évènements dans l'ordre. Quelques mois après la mort de son père (l'évènement l'a très peu marquée, vous aurez compris), la rebelle fut convoquée en plein milieu d'après midi par sa mère, et le seul de ses frères étant resté à la maison de leur enfance, à discuter. Elle y allait la mort dans l'âme, devinant déjà le sort qui l'attendait. Avec un ton crasse et mielleux, les deux tentèrent de la convaincre que le mieux pour elle, pour son bonheur, et pour la famille, c'était encore qu'elle se résigne à se marier enfin à un voisin, les deux familles s'appréciant mutuellement depuis plusieurs générations. Malgré tous les arguments obscènes et les sermons douloureux, son esprit ne pliait pas et se révoltait. Puis la lassitude, la pression familiale et le regard de l'entourage pesant trop lourd sur ses modestes épaules, elle finissait pas faillir quelques mois plus tard, crispant son visage en un sourire insincère le jour du mariage pour ne décevoir personne.
Sa vie reprenait alors son cours, mais avec le malheur et le désespoir pour l'accompagner, dans un nouveau foyer qui lui paraissait horriblement étranger. Remarquez, à part le poisson (nommé Bubulle) dont elle s'occupait, rien de ce qui y vivait ne lui paraissait familier, pas même son reflet. Grandissait alors un ressentiment profond, lent et insidieux, un magma rageur dans ses tripes. Elles les haïssait eux, ceux qui décidaient, ceux qui dirigaient, les libres: les hommes. Naturellement, sa vie de couple en patissait amèrement, mais aucune borne ne fut dépassée pendant des années.
Un soir de célébration, elle ne souvient pas même laquelle, sa mère et le même frère furent invités à dîner. Naturellement, les deux femmes s'occupaient en cuisine alors que les hommes avaient des discussions particulièrement pertinentes à table. Apportant le dessert, elle entendait les deux évoquer vivement de la forme -apparemment parfaite- de ce qui lui servait à s'asseoir. C'en était trop pour elle, le plateau lui échappait des mains devant le regard courroucé de son homme et gêné de son frère. S'ensuivit une dispute particulièrement animée, sa famille fuyant la scène d'embarras. Par chance, aucun coup ne fut porté, mais les noms d'oiseaux fusèrent pour sûr, et le couple partait pour se faire la gueule quelques jours encore. Le soir même, Olympe revenait sur le cours de sa vie, sur ce qui l'avait menée à ce moment. Lui venait alors une épiphanie, la griffe du nihilisme, la réalisation pragmatique que rien ne servait de se débattre. Aucune joie qu'il pouvait lui rester ne contrebalançait l'anxiété, ses raisons de vivre lui avaient été niées. Le constat étant clair et certain, implacable, elle se levait du lit pour se contempler dans le miroir de la salle de bain une dernière fois. Était-ce seulement sa propre personne qui s'y reflétait? Dans le doute, elle faisait ses adieux à son propre visage. Les pieds dépassant du rebord du balcon, elle se répétait ce slogan à l'époque insipide de sa jeunesse rebelle: la liberté ou la mort. Puis, un bond.
Quelle ne fut pas sa surprise de savoir qu'elle aura les deux, au final. Elle était arrivée les jambes brisées, irrécupérables, et montrant une large cicatrice lui fendant le crâne. Sa renaissance n'a pas tant vécue comme un traumatisme, quelque part elle était assez satisfaite de sa nouvelle condition. Elle tenait là un nouveau départ, une opportunité d'être celle qu'on lui avait niée. Lui venaient même quelques idées revanchardes, un peu de malice dans l'âme, envers cette belle moitié de la population qui lui restait les dents.
Naturellement, la jeunette avait été aspirée par un groupe de chimères particulièrement virulent, le récit de sa mort tourné avec une empathie intéressée en raison de fulminer. Elle fut introduite aux injections, et bien qu'elle en rie aisément maintenant, se sentait un peu escroquée à l'époque. Le temps, l'époque changeant et sa nature bieiveillante prenant le dessus, elle a fini par s'en séparer très récemment, bien que restant en très bons termes avec ces nouvelles amies de l'au délà. Il ne lui reste plus une once de haine envers les hommes, elle accepte et respecte tout le monde.
La nature de ses injections est somme toute assez fortuite. La curieuse avait pu, depuis ce nouveau monde, suivre de près les aventures de Jacques Cousteau, et toutes les découvertes qui touchaient aux fonds marins. C'était une nouvelle passion, et elle s'y plongeait à pieds joints. Elle rêve depuis de devenir un sous-marin humain, partant dans son plus simple appareil braver les abysses obscures pour en découvrir les milles secrets. Pour l'instant, elle s'entraîne et suit un diète stricte pour perfectionner sa capacité à nager, espérant un jour atteindre l'autonomie dans l'eau. Elle ne s'est jamais servi et ne compte jamais se servir de son cri. Ça n'est simplement pas des donnes manières, enfin.
En plus de cent ans, elle a eu le temps de devenir ce qu'elle voulait. C'est à dire une entité parfaitement indépendante, femme à tout faire qui saurait construire sa propre maison et l'entretenir. Elle se balade dans l'agence, prenant toutes les casquettes qu'on veut bien lui donner tant que ça aide quelqu'un. Servir les cafés aux fièvreux penchés sur des dossiers depuis des heures, réparer la maudite canalisation qui n'en a pas fini de dégueuler de l'eau, prier que la soudure tienne tant qu'aucun témoin ne puisse en critiquer l'approximation... La bricoleuse n'est pas même certaine que la moitié des gens qu'elle croise quotidiennement puissent la nommer, mais ses actions dans l'ombre aident chacun. Aucun problème technique ne lui survit, tout peut se résoudre avec un peu d'ingéniosité et de rustine. Pour ce qui touche à l'émotion ou à l'informatique cependant, le mieux qu'elle puisse faire est d'appeler à l'aide. Malgré tout, elle reste modeste, se convainquant elle-même que d'autres en font peut-être plus. Il faut alors les égaler, c'est une motivation, après tout.
Dernièrement, sur son temps libre, elle s'est donnée pour grande mission de trier les archives de l'agence, passant des nuits blanches à lire celles qui l'intéressent, quitte à ralentir sa progression. La fouineuse est émerveillée par tout ce qu'on peut découvrir dans des fragments de papier, et garde chaque petite trouvaille intéressante dans une sorte de carnet à miracle. Son contenu est mystérieux, inconnu, accessible seulement à ses yeux brillants, et il y en a déjà cinq tomes remplis à ras bord. Pour l'étoffer, il lui arrive souvent d'interpeller des inconnus, de leur poser des questions étranges et relatives à des évènements déjà oubliés ou non, pour compléter les blancs dans les dossiers et repartir aussi brusquement qu'elle n'était venue. Ces montagnes de papier, c'est presque devenu son domaine, son trésor aussi. Le traffic dans les archives étant presque nul, elle s'est faite une sorte de cabane en meubles poussiéreux et plaids importés, avec des vêtements de rechange prévus et une cuisine sommaire. Malheur aux intrus! C'est chez elle, et quiconque visite l'édifice par curiosité sera traité comme un cambrioleur. Elle fait des allers-retour entre chaque allée, repassant parfois en terrain connu ou explorant des sentiers vierges. Oh, tout ce qu'elle a pu dénicher, à déterrer des annales oubliées...
derrière l'écran
Prénom/surnom : Viki?
Age : Non y'en a marre
Comment t'es arrivé sur PaB ? En apprenant la réouverture
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