[EVENT] ... Before Christmas

Du chocolat chaud... du chocolat chaud me coule du nez. J'hésite entre hurler et pleurer alors que de ma main gauche, je tente d'arrêter cette écoulement dérangeant. Bon sang, j'en ai partout, pire qu'une fontaine ! Ca m'oblige à respirer par la bouche en plus cette connerie !

Grimaçant, j'attrape maladroitement la main de Brendan, me redressant lentement sous la musique que joue cette fichue télé. Je ne prends pas note de ce que dit le vampire, trop agacé avant de balancer un coup de pied dans l'appareil qui enfin s'éteint. Bah c'est pas trop tôt ! Mais n'empêche, je commence à en avoir ras la casquette là.

- JE VEUX RENTRER À TOKYO !

Dans l'autre pièce, ça gueule. Génial.
Et pendant ce temps, un homme, pas trop laid, voire même plutôt mignon, lui donnait des conseils sur comment s'occuper de Miu.
Autant il était d'accord avec lui, la blessure ne lui avait pas semblé trop grave. Et il n'y avait pas pensé. En même temps, il n'arrivait déjà pas à s'occuper de lui, se nourrissant parfois un jour sur trois. Et pour le sang, je vous raconte même pas. Mais ça le vexait, qu'il n'y ait pas pensé et qu'on lui fasse remarquer.

- Merci, belle gueule.

Et plutôt que de s'énerver, il s'en alla, sans raison, fouiller une caisse qui traînait là.

Le membre 'Adrien Renart' a effectué l'action suivante : laisser faire le hasard

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'[event] Fouiller' :

Lise se releva maladroitement tout en assistant à une scène de haute voltige. Tiens y'en a quand même qui sont doués. Elle prit une tasse qui trainait là et approcha de la fille qui hurlait.

Tiens, laisse couler tout ça là dedans.

La panique de la demoiselle lui faisait ni chaud ni froid, à moins que ce ne soit une vengeance perfide d'avoir été réveillée. Accessoirement ça pouvait même créer son p'tit dèj.
Elle lui adressa un gentil sourire qui aurait pu berner un saint.

Fin de l'event
On est le 21 janvier, l'event est donc officiellement terminé !
Mais officieusement, vous pouvez y répondre et terminer vos interractions tranquillement, même si c'est l'moment de rentrer normalement, et d'aller se dégeler les fesses dans l'avion

Les dés ne sont plus accessibles et la règle des 120 mots ne s'applique plus. (Mais si vous avez des gages pas encore placés, vous devez quand même les intégrer, y'en aura juste pas de nouveaux )

Merci à tous pour votre participation, en particulier aux nouveaux qui ont osé se mêler à la foule, z'avez été géniaux et cools J'espère que le contexte vous aura plu même si c'était plus simple qu'à Halloween
J'attribue à tout les participants leurs 5PA et je vais refaire le tour des gains pour vérifier que tout le monde a bien reçu son dû dans les prochains jours

Pour ceux qui voudraient laisser leurs impressions (et nous aider à améliorer les prochains events) vous pouvez réagir ici

Si j'ai pas retrouvé mes affaires j'fais quoi ???
EDIT : Et j'ai TOTALEMENT oublié de le préciser, mais il est possible de soudoyer le sbire nécromancien pour récupérer ses affaires, du coup si vous avez pas réussi à retrouver vos biens inrp, vous pouvez échanger 30Ø contre votre dû en le demandant dans le sujet d'annonce de fin.

Du coin de l' oeil, j' observais les premiers à quitter la bataille.
Peut-être que j' étais trop... Passionnée. Peut-être, je l' admet, que je poussais ma résolution un peu loin. Et pourtant, voir une foule se défiler me faisait d' avantage pitié pour elle que pour moi.

- Efia, vous avez quelque-chose ?

... Bien sûr que non. Si on avait quoi que ce soit de nouveau, personne ne partirait. Il ne me semblait pas avoir entendu parler d' une limite de temps ; les pilotes n' étaient-ils pas censés nous attendre ?

- Dammit! Je lançais en me tournant vers ma camarade. Des lâches, tous autant qu' ils sont ! J' avais oublié ce à quel point les gens me... Mmmmh !

Je frappait du poing gauche sur le meuble le plus proche, qui tenait bon, imperturbable. Cette soudaine éruption de colère céda sa place à un soupir bruyant.

- Hé. On dirait un discours de Chimère, n' est-ce pas ? Peut-être qu' un changement d' air ne me ferait pas de mal non plus.

Et le pire, c' est que je savais parfaitement que ça se finirait comme ça. Je posais le regard sur mon journal. Au final, ça aura de toutes façons valu le coup, mais...

- Ne vous sentez pas obligée de rester. Merci d' avoir été là. C' était certes indirectement, mais je ne l' aurais pas trouvé, sans vous, affirmai-je en levant mon journal. Je ne pouvais pas envisager les fêtes sans... C' était comme si on m' avait dérobé une partie de moi-même...

Quand j' y pense, c' est vrai. Pour la majorité, ça ne srait que des mots inscrits les uns à côté des autres, des histoires banales, parfois surréalistes, et quelques connaissances accumulées au fil des ans. Pour moi, c' était - ou représentait - ma raison d' être.
...

- Et vous parler vient de me donner une idée. Pour un joli conte de Noël. J' imagine que pour ça, je devrais également vous remercier.

A jacasser et à fouiller la pièce alors que tout le monde partait, j' étais dans les dernières présentes. Je me hâtais vers la porte. Si mes yeux ne m' avaient pas trompée, j' avais quelqu' un à rattraper.

L' épais manteau de neige qui recouvrait le sol se montrait moins clément que la manne qu' il imitait. Pour être franche, elle me rappelait la boue dans les jardins du manoir, à Halloween. J' avais tant bien que mal tenté de poursuivre l' infâme voleuse, mais étais tombée d' épuisement peu avant. Et si cette incompétence, telle un sournois Démiurge, avait façonné mon monde pendant ces dernières semaines, elle n' en demeurait pas moins une source de remord. Telle Cthulhu, elle me hantait dans chacun de mes songes.

Pour quoi, au final, en étais-je venue à me battre ? J' étais convaincue que, au moins l' espace d' un instant, j' avais perdu de vue ma lumière. C' était certainement triste, mais surtout honteux. Dans le contexte, je ne pouvais pas raisonnablement considérer que mes états d' âme n' engageaient que moi.

J' arrivais à la hauteur des autres, en file pour monter. J' étais soulagée. M' approchant d' Angel dans son dos, je lui délivrais le message que je venais d' imaginer.

- Hello, Angel. Je conçois que ça soit soudain, mais pourrais-tu... Dire à nos colocataires que je ne rentre pas ? Pas tout de suite, en tout cas. Pas avant le nouvel an. Ah, une dernière chose...

J' ouvrais mon journal et en retirais un petit post-it fixé sur les dernières pages. Je le lui tendais.

- Well, you know... Puisque je ne serai pas là pour les fêtes... C' est une recette personnelle de gâteau. On devrait avoir tout ce qu' il faut, donc si ça vous dit...

Je marquais une pause.

- Bon retour. See you.

Je m' en retournais vers le chalet, plus chaud, plus confortable. Ça, et personne ne risquait de m' y voir et de faire demi-tour pour venir me chercher.
Le retour était... Moins lourd que l' allé.
Je me posais dans un fauteuil. J' étais fatiguée. Plus que je n' aimerais l' être après si peu de temps. Pour l' instant, je devais me recentrer.

J' ignore combien de temps s' était écoulé quand j' entendis l'avion démarrer. J' étais coincée ici, maintenant. Mais je ne m' en inquiétais pas vraiment. J' avais bien trouvé un moyen de rentrer in extremis de Laponie pour prendre ce vol...

Ça n' était pas si mal.

Joyeux Noël, tout le monde.