Ça fait déjà quelques jours que tu es dans le monde des vivants, il faut bien dire que tu es occupée quand tu sors d'une telle manière, entre ton boulot de nettoyeuse (qui te demande parfois de buter des gens, ce n’est pas de ta faute) et ton trafic, ça n'est pas vraiment comme si tu fais du tourisme. Les ragots et les dernières nouvelles peuvent toujours être utiles a ramené, mais ça n'est pas vraiment ton boulot, d'autres s'occupent de ça. Surtout que tu as enfin cette autorisation de rester un peu plus d'une semaine là-haut, alors tu comptes bien en profiter pour toi et pas pour les autres.
Le plus amusant, c'est que même si tu es une personne solitaire, il faut bien admettre que rester entre vampires est plus pratique et plus sympa. Le frisson de la chasse, ou quelque chose comme ça. La mort n'est qu'un passage, tu y es très désensibilisée. Alors bon, tu rejoins deux de tes "camarades" au lieu de rendez-vous prévu. C'est bien, ils te servent aussi d'alibi.
"On va éviter oui." Ça avez été un sacré bordel, autant sur place qu'une fois revenu dans la Cama'. À ne jamais refaire. Et tu ne t'attendais pas à revoir le comptable. S'il dit un seul truc à propos d'Halloween et des égouts, tu l'assommes. IL. N'A. RIEN. VU. ET. ENTENDU.
"J'imagine oui. Tu t'amuses toujours à être le psychologue de la dernière chance ?" Tu trouves ça ridicule. D'un autre côté, c'est pragmatique, ils vont mourir dans tous les cas, autant les utiliser… et en faire des vampires.
"Trouvons des casques de chantier, des gilets, et on bloque l'accès à un pont le temps qu'il fasse son affaire." Ah, le sarcasme, une fabuleuse invention.
"Aucune de mon côté, au moins les Japonais on tendance a connaitre leur groupe sanguin." Une histoire de destin, tu ne comprends pas trop, ça n'est pas comme si tu es superstitieuse.