Une fumée bleutée qui s’échappe de sa pipe, et de la vapeur de sa tasse de café en carton. Une grimace sur les traits, le café de la machine est loin d’être bon, ou même acceptable - mais Louis s’y fait, il en a toujours besoin après une séance avec les nouveaux.elles vampires, arrivé.es ici il y a peu, quelques jours pour certains et certaines.
“Ah, quand est-ce qu’ils vont investir dans du bon café…”
Il peste Louis - car Louis aime bien pester, cela va sans dire.
Et puis, il peste aussi parce qu’à chaque sortie de ces réunions, l’impression et la frustration sont sans cesse similaire : l’Agence refourgue son travail aux bénévoles et employé.es de la Camarilla, pour son plus grand déplaisir de voir de jeunes personnes peiner à s’intégrer à ce monde dans lequel ils sont à part.
Alors Louis décharge son déplaisir sur le café de la machine.
Et il est vraiment mauvais, cela va sans dire.
Il savoure encore un temps son tabac bien mérité, la langue sur ses crocs et la soif dans le fond de la gorge - c’est de plus en plus présent ces derniers temps, mais il s’y fait. Il devrait passer la Porte dans la soirée, profite simplement encore de l’instant avant de défier le monde des vivant.es
A deux doigts alors de mettre le café dans le fond de la poubelle.
Et il t’aperçoit, silhouette qu’il n’avait pas vu depuis un temps déjà, à se demander ce que tu étais devenu - tombé en poussière, non peut-être pas, tu n’es pas si vieux, n’est-ce pas ?
“Oh.”
“Hisa.”
Quelle surprise, à ne pas mentir.
C’est décidé, il verse son fond de café dans la poubelle, avant d’y balancer également sa tasse en carton. Clopine vers toi, avec sa canne et sa pipe, à souffler la fumée à ton opposé.
“Un café ? J’en ai bien besoin - et un meilleur que cette pisse de chat proposée dans cette machine.”
Résumé
327 mots
Louis rage sur l'Agence qui fait pas son boulot et sur le café dégueue de la machine, et quand il voit Hisa revenir, il le traine pour boire un café digne de ce nom (non, t'as pas le choix)