Non, merci.
ft. Siska le miel en colèreIl l'admirait vagabonder, suivait chaque geste avec interêt, avec un désir inavouable. Hélas, il fallait raison garder, envers et contre toutes les pulsions basses de l'animal derrière le divin. Il se demandait presque si elle ne faisait pas tout le tenter vers le fruit interdit, à valser entre ses affaires comme s'il s'agissait des siennes, à lui occuper son antre et son temps. C'est qu'elle y avait taillé sa place, après tout.
Hélas, elle se revêtissait, lui laissant seulement une promesse à laquelle se raccrocher. Il machinait déjà dans son esprit qu'il lui faudrait la dessiner ou la peindre, comme l'une de ces françaises dont on lui rabache les oreilles. Il lui fallait simplement un cadre pour y immortaliser sa beauté, l'exposer quelque part dans la forge pour qu'il y puise la force de résister à toutes les fatigues. C'est qu'elle devenait une source de motivation, après tout. Si le créateur n'avait jusque là agi qu'en son nom, il lui fallait ajouter le sien.
Puis, il se laissait faire, sa peau percée par une aiguille réparatrice à maintes reprises, ne lui arrachant ni cri ni grimace. Il trouvait adorable que Siska s'inquiète de lui, peut-être ignorait-elle tout de ses pénitences par le travail. Aussi, il résistait, à cette réforme qui voulait qu'il prenne soin de son corps. Là ne se trouvait pas l'efficacité, à son sens.
"Siska, ma tendre, je suis coutumier de la douleur. Je n'ai besoin de rien de plus que le nécessaire. La chair endure, et tient. Si je m'arrêtais à chaque blessure bénigne, je ne vaudrais pas mieux que les paresseux dehors."Il savait qu'il allait encore l'enrager, que ce soit un jeu ou une colère réelle, mais préférait rester honnête. Il lui avait hélas dévoué son corps et son être, il aurait à se plier tôt ou tard. Reste qu'en excellente tête de mule, il retarderait la concession autant que possible.
Pour ce qui était des cicactrices, chacune avait son histoire, mais toutes les compter prendrait bien des semaines. La plupart étaient même sans grand interêt, simplement des coups de lames plantés par chance ou mégarde dans ses tripes.
"Des batailles, c'est un bien grand mot. Surtout des duels, en réalité. Et aucun que je n'ai perdu, si ça peut te rassurer. Je ne me souviens même pas de tous." L'ayant presque contre sa peau, il lui encerclait la taille d'un bras réconfortant, posait sa tête sur son épaule jugée frêle mais confortable.
"Et je n'ai besoin de rien, seulement de ton réconfort. De toi. Mais j'ai quand même grand soif, oui. J'irais boire à la rivière au nord-ouest, l'eau y est claire."Comme un aveu qu'il n'avait rien sous la main, qu'il n'avait jamais désiré s'accorder le moindre confort. Il avait toujours fonctionné avec une rigueur particulièrement extrême, une dureté envers lui-même écrasante, pour toujours être au dessus des masses. Il s'était refusé la facilité, la peur, la fatigue.
Hélas, la sorcière blottie entre ses bras lui faisait souhaiter la longueur, la paresse. Qu'elle y reste pour longtemps, toujours, qu'il la serre à jamais. Quelle ensorceleuse, mes aïeux.
Il se remémorait quand même l'avoir tachée de son sang, et quand bien même la robe était revenue couvrir la peau, elle n'aurait su la purifier. Peut-être avec une pointe très discrète d'interêt, un soupçon de désir, une infime part de luxure, il lui rappelait:
"Tu devrais peut-être t'y baigner, aussi. Tes colocataires vont se poser milles questions si tu leur revient couverte de sang, les mains noircies. Tu ferais une magnifique nymphe, tu sais? "Après dix siècles d'abstinence ferme et de désirs réprimés, on pouvait certes lui pardonner un esprit quelque peu taquin.
Résumé
J'ai menti je fais aussi des rps longs Vik se laisse faire rafistoler, mais dit clairement qu'il a pas envie de prendre soin de lui-même
parce qu'il a pas envie c'est tout
mais veut son câlin avec Siska, et la voir se baigner dans une rivière aussi