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La vie après la mort
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« L'ignorance du roi. » ϟϟ Viktor ; end

#1
Terminé
Invité
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12.04.23 14:10
Anonymous
Siska Skufsson



A genoux

ft.  @"Viktor Von EisenHändler"   



Le temps est absolu.
Il n’attend personne et ne s’arrête jamais.
Vivant à son propre rythme sans aucun maître.

Et le temps s’en est allé, Siska. Laissant tes pensées vagabonder. Errer. Et ne trouver aucune solution. Aucun repère. Laissant un sentiment amer te vriller les tympans. Depuis des jours à présent. Des semaines et des mois, elles ne cessent de te le montrer. De revenir à lui. Ressassant cet instant, ce moment. Sa voix résonne avant que tu ne puisses l’ignorer. Te rappelant à tes actions. A tes mots. Viktor te hante alors qu’il a avoué t’aimer. Toi et nulle autre. Avec détermination et force.
Avec droiture et dignité.
Avec tout ce que tu aimes chez un homme.
Et tu es partie sans te retourner. Amère et vexée comme à ton ordinaire. Parce qu’il a eu un mot de travers. Comprenant la manière dont il te voyait, finalement. Heurtée qu’il puisse te rabaisser de la sorte. Tu devrais le détester. Le maudire même et tu y as pensé. Sous couvert de ta colère, tu y as pensé, mais tu n’as rien fait. Parce qu’il est exceptionnel dans ton monde. Parce qu’il a réussi ou tout autre à échoué. Il t’a donné envie de croire.

Que tu pouvais guérir ta honte.
Dans ses bras.

Errant alors dans ce trouble qu’il laisse derrière lui. Après des mots interdits. Ne cessant de t’agacer. De te tourmenter. Et de te donner envie de le retrouver. Mais ce n’est pas à toi de le faire, c’est ce que tu croyais. Laissant un mois s’écouler avec cette seule idée. Que c’était à lui de venir te chercher, mais ce n’est jamais arrivé. Ancrant plus encore ce sentiment amer dans tes songes. Te dévorant de l’intérieur. Comment oses-t-il t’ignorer. De ne pas revenir s’échouer à tes pieds. Pour se faire pardonner. Comment peut-il se comporter si mal avec sa déesse. C’est inadmissible. Rongeant tes sangs pendant des jours. Des heures. Manquant de t’arracher ta propre tête pour ne plus être en colère.
Un second mois s’est écoulé alors. Las et blessé. Tu as fini par croire qu’il n’était pas assez fort pour te confronter. Tu as senti la déception pointer le bout de son nez. La résignation quant à ce désir ardent de le voir revenir près de toi. Déçue de comprendre que tu n’étais pas assez pour qu’il vienne te chercher. La fierté en ayant pris un coup. Le narcissisme mis à mal. Tu te pensais bien plus irrésistible que cela, mais force est de constaté que ce n’était pas le cas.

Seulement comment l’accepter.
Sans se battre.
Cherchant des excuses pour lui donner raison.
Car cela est plus facile à encaisser.


Il n’osait pas. Timide simplement. Ne souhaitant pas t’énerver de sa présence. Il y a tant d’excuses que tu lui as trouvé pour ne pas être venu à toi pendant si longtemps. Tant qui ont réussi à apaiser ton malaise. Mais c’est assez.
Alors que le troisième mois s’éveille.
C’est assez.
Tu ne veux plus l’attendre. Tu ne peux plus. Comment peut-il te laisser seule si longtemps. Alors qu’il avait fait un serment dans cette forêt. Celui d’être à tes côtés, toujours. Comment peut-il le briser si simplement. Ce n’est pas digne de lui. Ce n’est pas digne de sa droiture et quelque part, tu refuses de croire qu’il le fait. Viktor a forcément une bonne raison et tu dois la voir. Tu dois l’entendre.

Vêtue de ta plus belle robe, on te croirait reine. Fendue jusqu’au milieu du ventre, jusqu’en haut de ta cuisse gauche, la noirceur habille ta pâleur avec élégance et sensualité. Ajoutant de la hauteur à tes jambes en te perchant sur des talons renversants. Tu ne comptes pas lui laisser de répit. Tu ne comptes pas l’épargner. Qu’il sache ce qu’il est en train de perdre à te faire attendre.
Et tu sais où le trouver. Tu sais où il va en journée. C’est évident qu’un forgeron se tiendra près du métal et de la chaleur. Entendant déjà les tintements de sa force pour le dompter. Pour le plier. Pour le sublimer. Tintant en désaccord pour t’annoncer. Tu ne tarde pas à te tenir face à lui. Observant sa véritable apparence aujourd’hui.
Elle est laide, mais elle n’enta che pas sa carrure.
Glissant ton regard sur ses muscles, reflet de sa bravoure passée et de sa force brute. Tu affiches un air méprisant pour tromper le monde, mais il te plaît de le voir ainsi. Tu ne peux le nier.
“ Comment se fait-il… que ce soit moi qui soit ici aujourd’hui ? Et comment se fait-il que trois mois se soient déjà écoulés ? Je vois que tes belles paroles n’ont pas d’actes pour les justifier…”

Mais tu remarques vite.
Le projet sur lequel il semble travailler.
Est-ce l’armure qu’il te promettait ?



#2
Terminé
Croque-morts
Littéralement.

Croque-mortsLittéralement.
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13.04.23 12:37
Huia Sinclair
Huia Sinclair



Non, merci.


ft. Siska le miel en colère


Il se tenait droit, fier, digne. Ses muscles usés hurlant de douleur, sa chair déchirée menaçant de fléchir à tout instant, son coeur putride pompant avec défiance une boue noire et malveillante dans ses veines dures. En un sens, il était l'image même de sa propre volonté invincible: ce qui refuse de se laisser croûler, malgré tout.

Il était un dieu dans son olympe, des mains serviles ayant fouillé les entrailles de la terre pour et tirer des rivières de métal, qu'il plierait à son bon vouloir tant il régnait en maître sur la matière.

Devant lui, diverses pièces d'armure à polir puis assembler en gantelet. L'ensemble se tenait sur un mannequin non loin, presque complet. Viktor avait pris de nombreuses libertés quand à l'exactitude historique de la pièce, étant bien sûr bien meilleur métallurgiste et concepteur que tous les vivants de l'époque. Se trouvait alors une armure sublime, bâtarde de toute chronologie, mais intemporelle en tant que merveille d'ingénieurie et de praticité.

Hélas, son labeur se trouvait interrompu par une visite improptue. Si d'ordinaire le titan les détestait avec une véhémence rare, l'identité de l'intruse calmait ses pulsions. Ça ne pouvait être qu'Elle, comme desendue d'un ciel inatteignable, inondant de lumière sa caverne miteuse, sa forge indigne. Reste cependant qu'elle n'avait pas l'air de venir en paix, ses yeux semblant foudroyer un pauvre laborantin. Hélas, s'il y avait bien des choses que le zombie ne pouvait tolérer, les reproches trônaient tout de même sur un podium.

"Et que me reproche-t-on, exactement? Que je ne puisse créer la perfection même en moins d'une semaine? Siska, pitié, reconnais que mon art est chronophage par dessus tout. Vois par toi-même, mes travaux avancent."

Pour confirmer qu'il n'avait chômé, des marques de brûlures sciaient son torse dénudé et surtout ses bras, le tout inondé de sueur. Il fallait admettre que la température moyenne de la pièce aurait écrasé les plus résilients en une semaine, mais lui y survivait étrangement. La vampimère pouvait remercier le ciel qu'il avait tenu inexpliquablement à nouer un pantalon de cuir à sa taille aujourd'hui. Il prenait une pause, tirait un grand tabouret sous un atelier et s'asseyait, les coudes sur les genoux. Surtout, il pointait du menton son chef-d'oeuvre, presque avec détachement, comme si le magnifique ne l'impressionnait plus.

"Ça me fait plaisir de te voir, tu sais. Je perds vite la notion du temps, enfin la notion de tout en vérité, quand je m'occupe les mains. Si j'ai donné l'impression de t'avoir oublié, je m'en excuse, tu m'as occupé l'esprit plus d'une fois, mais..." Soufflant le reste, il contemplait le vide avec un pragmatisme malaisant "Les semaines me paraissent des heures, je crois." Puis, il reprenait du poil de la bête, se redressait, bombant le torse comme il l'avait fait des siècles durant. "Qu'importe. Que puis-je faire pour toi, maintenant?"

Désirait-elle seulement quelque chose, n'importe quoi, sinon son attention? Fidèle à lui-même, Vulcain ne savait presque rien déchiffrer de Vénus. L'aversion aux communications modernes de l'ancien n'aidaient en rien pour sûr, un téléphone lui aurait épargné bien des problèmes.

Mais à ses yeux, sa bien-aimée méritait plus que des images sur un écran de lettres sans ancrage dans la réalité. Elle méritait ses mots, sa passion sensible, son admiration tangible. Il pouvait tout lui tendre sur un plateau d'argent, dévoué pour l'éternité, comme il l'avait promis.

Résumé



J'ai menti je fais aussi des rps longs « L'ignorance du roi. » ϟϟ Viktor ; end 2951851294

Vik travaille à moitié à poil parce que c'est Vik :dor: et est surpris par la visite de Siska mais se fait un peu petit parce qu'elle à l'air colère « L'ignorance du roi. » ϟϟ Viktor ; end 2951851294

#3
Terminé
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21.04.23 14:54
Anonymous
Siska Skufsson



A genoux

ft.  @"Viktor Von EisenHändler"   



Il y a de la satisfaction.
Un brin d’enthousiasme.
Mais surtout de l’égo pour soulever ton torse.

Il est donc vrai. Que ton guerrier a une excuse. Bien qu’elle puisse difficilement te faire oublier les trois derniers mois passés. Bien qu’elle peine à apaiser cette colère qui te dévore. Du moins, en totalité. Car le temps fut long. Très long. Trop long. Dans ce silence pesant et interminable. Dans ce silence qui n’a eu de cesse de te faire ressentir bien des émotions insupportables. Tu ne te croyais pas capable d’être cette personne, Siska.
Mais tu dois bien l’avouer.
Il touche toujours là où cela te dérange le plus. Il chamboule bien des barrières auxquelles tu t’accrochais naturellement. Et à présent, tu te sens étrangement agréablement agacée. Ce sentiment est déplaisant et satisfaisant à la fois. C’est ridicule. Tu te surprendrais presque à faire une moue boudeuse et honnêtement cela te débecte particulièrement. Croisant les bras à mesure qu’il s’exprime. A mesure que tu l’observes. Que tu écoutes. Que tu comprends.

Alors pourquoi.
Pourquoi n’es-tu jamais comblé.
Peut-être parce qu’il te manquait.

Plus tu le vois.
Plus tu l’observes à présent.
Et plus tu le sens.
Il te manquait vraiment.

Serais-tu alors devenue ces jouvencelles qui attendent désespérément le retour de l’être aimé.
Alors que ses confessions réchauffe ton être décrépi.

Non.
C’est stupide.

Il est plus simple de nier. De se détourner de la vérité. Prétextant alors que la vérité est ailleurs. Non, il ne te manquait pas, mais il ne tenait pas sa promesse. Voilà tout. Et il est normal pour une déesse d’être en colère pour cela. “ Tu aurais pu me dire que ton silence était dû à cette oeuvre. J’imagine qu’elle m’est destinée ? Je ne savais pas que tu comptais t’y mettre de suite. Je pensais que tu aurais souhaité avoir mes mesures avant de te lancer dans un tel projet. Sache que si elle m’est trop grande…” tu ne finis pas cette phrase, mais tu n’en as pas besoin.
Ton regard signifie tout, Siska. Tu le tueras de tes propres mains. Balayant ta crinière blanche pour te détourner de son regard. Te laissant mener jusqu’à son oeuvre presque terminée.

Il a osé rester silencieux.
Des mois et des mois.
Pour faire cela.
Pour toi.


“ As-tu pensé à moi à chaque fois, Viktor ?” tu n’es pas curieuse. Tu veux seulement l’entendre. Qu’il gonfle plus encore ton égo. Alors que tu te sentais seule. Alors que tu l’attendais. C’est de son devoir. De satisfaire tes désirs.
Tu ne peux t’empêcher, cependant, d’effleurer l’acier. Retournant ton regard orangé sur ses traits. Sur la sueur et l’effort. Sur les brûlures et le dévouement.
“ Pourquoi n’as-tu pas pris le temps de venir à ma rencontre depuis trois mois ? Je… Je t’attendais, tu sais. Tu aurais pu prendre une pause, ne serait-ce que quelques heures pour venir me trouver. Je pensais… Je pensais que nous étions restés tous deux sur cette note un peu particulière qui nous a séparés la dernière fois.”

Tu te laisses porter par cet instant. Parcourant les lieux. Glissant tes doigts sur le métal alors que tu t’avances jusqu’à lui. Claquant tes talons avec grâce. Laissant tes mains se poser sur les blessures de ton guerrier. “Tu devrais soigner cela comme toutes tes plaies. Je reviendrais avec de quoi m’en occuper et je te défie de refuser.” tu relèves les yeux pour l’observer. Il y a toujours cette pointe de colère qui vacille sous cette tendresse que tu lui portes aujourd’hui. Après son serment. “ J’ai d’abord songé que tu étais tant en colère contre moi que tu venais à rompre ta promesse et puis… Je me suis souvenue t’avoir blessé de cette manière ce jour-là et de ce que tu avais dit alors, j’ai donc pensé que ça ne pouvait être cela. Mais plus le temps passait, plus j’étais en colère face à ton ignorance à mon égard.” il ne doit jamais oublier à qui il appartient alors que tu te dresses sur tes talons. Peu importe son apparence, tu viens frôler ses lèvres des tiennes. Le fixant d’un air bien trop sérieux pour être séducteur.
“ Ce que tu peux faire pour moi maintenant c’est me faire oublier la solitude que tu as laissé.”

Et ce serait presque comme une déclaration.
Si tu voulais bien lui donner ce sens.
Si tu voulais bien accepter la réalité.
Que tout ceci n’est pas uniquement guidé par ton instinct de domination.

Que cette affection que tu lui portes.
A bien plus de sens que ce que tu oses lui accorder.



#4
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21.04.23 21:43
Huia Sinclair
Huia Sinclair



Non, merci.


ft. Siska le miel en colère


Des reproches, encore, toujours même. Il fallait que le monde l'accable éternellement de remontrances, lui qui faisait tout à la perfection, n'importe quel impertinent ayant piper ne serait-ce que la moitié des mots de Siska aurait été rapidement remis à sa place par un revers autoritaire.

Mais pas elle, parce qu'elle est sa déesse, et qu'elle a raison. Il soupire, se soumet par son silence, la suit des yeux. Revoit ses formes, sa stature noble et digne, la royauté qui émane de son âme comme luisant à travers la chair.

Le destin ne les a pas unis par hasard, c'est la seule évidence qui lui traverse l'esprit, à la regarder danser entre ses créations. Jusqu'à ce qu'elle lui demande de dire ce qu'il pense d'elle, comme pour la rassurer, comme pour lui faire comprendre qu'aucun de ses mots n'est éphémère.

"Je pense à toi à chaque heure, et je les consacre en conséquence à ton présent. J'aurais eu honte de revenir te voir sans rien à mettre à tes pieds... Je ne voulais pas revenir sans preuve de ma dédication, et de mon intégrité, je crois. J'aurais du te rendre visite, Siska, tu as raison. J'ai juste du mal à décrocher du labeur, de la forge. De ce qui me différencie des paresseux et des mous. Désolé."

Il ne mentait pas, parce qu'il ne mentait jamais, mais nageait dans ses propres doutes. Reste qu'il n'allait certainement pas changer ses habitudes, le concept de pause lui apparaissant toujours aussi absurde que depuis les neufs derniers siècles.

S'il était autre chose qu'il ne pouvais modifier, c'était son corps tordu et usé. Il la laisse l'effleurer, toucher ses blessures, il n'en ressent même plus la douleur. Qu'elle souhaite les lui panser, voilà qui aurait pu lui faire couler une larme de joie, mais fidèle à son sale caractère, il pouffait en grognant. Non, ça l'amusait, vraiment.

"Si je bande les brûlures, les prochaines feront fondre le tissu et il se perdra dans ma chair. Tu pourras me chouchouter quand j'aurais fini, remarque que ce n'est pas un refus."

Mais si, c'en était un, ou plutôt une concession. Il lui cédait une place dans son esprit, et dans ses plans, mais son éthique de travail demeurait inviolable. S'user jusqu'à l'os, brûler chair et métaux sans distinction, s'infliger les pires tourments pour travailler efficacement et à la perfection. Il tenait à sa flagellation par le labeur, presque fanatique, parce que c'était ce qu'il y avait de plus grandiose et épique en lui.

Mais elle revient à la charge, une salve de maturité l'assaille. Il n'avait jamais su parler de ses sentiments, de ses impressions, parce qu'elles n'intéressaient personne, et apprenait de sa reine. Reste qu'elle s'approchait plus proche que personne ne l'avait déjà fait, flirtant avec un monde qu'il ne connaissait pas encore, malgré tout. Le titan la fixe dans les yeux, ses paupières ne clignant plus depuis longtemps, son regard intense comme au premier jour.

"Regarde-moi, Siska, je me tiens ici, immonde et suintant, des plaies béantes me déchirent la chair à tous les endroits, mes organes me pressant de mettre fin à la farce qu'est mon anatomie. Je te vois parfaite, harmonieuse, grâcieuse."" Il ne le faisait pas même consciemment, se laisser guider sans peser ses mots, sa main venait d'elle même caresser la joue de son impératrice, du bout de la phalange. "Je suis à toi pour l'éternité, comme je l'ai promis, mais c'est à toi de décider. Que je l'ai creusée ou non, est-ce que ça importe vraiment, et est-ce que tu désire que je sois celui qui vienne combler cette solitude? Moi, et ce que je suis avec ou sans potion."

Parce qu'il lui était acquis depuis le premier jour, mais qu'elle ne lui avait jamais explicité ce qu'elle attendait de lui.  

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Vik ACCEPTE UN REPROCHE QZMEHLHGZRIGJREZG pour la première fois de sa vie, et n'embrasse PAS Siska mais lui demande à ELLE de confirmer que c'est ce qu'elle veut vraiment, malgré ses défauts physiques manifestes vnr

#5
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21.04.23 22:56
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Siska Skufsson



A genoux

ft.  @"Viktor Von EisenHändler"   



L’humain est un animal simple.
Il suffit d’un rien pour le combler.
C’est ce que tu croyais.
Et cela s’avère vrai.
Mais il est tellement plus que cela.

A mesure que vos échanges arrivent. A mesure que vous vous voyez. Tu ne cesses d’être surprise. D’être emportée. Dans un monde auquel tu ne pensais pas appartenir. Encore une fois, tu peux te voiler la face. Refuser l’évidence même. Mais tu as déjà tout donné à ton Dieu, Siska. Tu l’as dit toi-même dans cette forêt. Que tu lui laisserais posséder chaque partie de toi. Que tu lui laisserais voir tes instants de faiblesses car tu n’as pas peur. Si c’est lui. Tu as déjà prononcé tous ces mots.
Mais encore à cet instant tu refuses la vérité.
Au fond, tu as peur de perdre ta domination.
Tu as peur de perdre tout ce que tu as bâti.
Tout ce que tu représentes encore dans ton esprit. Une défense mécanique pour une jeune femme qui a sacrifiée sa vie personnelle pour devenir une déesse. Qui a sacrifiée son droit d’avoir une famille. De donner la vie. Pour donner de l’espoir aux autres. Pour sauver des vies. Et en détruire aussi. Tu as passé tant de temps à t’enfermer. A réprimer tes sentiments pour être digne qu’il t’es si difficile d’être apte à les voir. A les entendre. A les écouter. Il est tellement plus simple de s’amuser. De tout laisser en surface. De ne vivre que sur cette légèreté. Une existence pleine, mais des sentiments superficiels.

Et s’il fut un temps où ce n’était pas grave.
Aujourd’hui, c’est un problème.
Car tes sentiments se font troubles.
Et finissent par te rendre agacée de ta propre fébrilité.
Que tu juges comme une faiblesse inadmissible.

Tu croyais venir ici.
En reine et en maître.
Tu croyais trouver les réponses.
Et reprendre le dessus.
Mais finalement, tu restes là.

Écoutant ses aveux. Ressentant l’apaisement que tu cherchais si ardemment. Tu croyais t’énerver et le faire plier. Tu croyais le manipuler, mais tu ne sais plus. Alors que tu te sens mieux au simple son de sa voix. Alors que tu avoues qu’il te manquait. C’est stupidement naïf et puéril à ton sens. N’ayant pas conscience que c’est humain.
Et il s’excuse.
T’arrachant non pas un sourire triomphant, mais un battement. Ce sentiment qui s’enlise dans ton estomac. Qui ne cesse de vriller depuis des jours. Il vient de changer. Si simplement. Et tu cherches à l’ignorer. A détourner ton attention. Préférant jouer sur un terrain que tu connais. Toujours muée par tes désirs réprimés. Par tes émotions étouffées. Tu cherches son contact parce qu’il te rassure, mais cela aussi, tu n’oses pas l’accepter. Tu n’as pas besoin d’un homme.
Tu n’as pas besoin d’un homme pour être qui tu es.

Alors pourquoi.

Pourquoi est-ce que tu te sens si bien. Près de lui. Depuis quand est-ce ainsi. Depuis quand as-t-il commencé à te manquer de par son absence. Son silence. C’est sa déclaration qui a causé tout cela. C’est évident, mais tu ne lui en veux pas. Parce qu’il t’offre ce que nul autre ne peut t’offrir. Parce qu’il se donne à toi comme nul autre n’en a le droit. Parce que tu n’autorises que cet homme auprès de toi.
“ Je vais finir par croire que c’est moi qui suis manipulable. A force de t’entendre et d’être prête à te pardonner sans sourciller, je te croirais capable de m’entourlouper, mais ce n’est que la force de tes sentiments comme toujours. Il m’est difficile de nier ta sincérité à mon égard. Tu n’as pas à t’excuser d’avoir travaillé si dur pour m’offrir un tel présent. Je te concède que… pour une fois… Eh bien, j’aurais pu venir te voir à l’inverse.” oui, tu concèdes cela. Sans comprendre comment c’est possible, tu le fais.
Probablement parce qu’il s’agit de lui.

Comme il est prêt à faire bien des concessions parce qu’il s’agit de toi.

Et il t’arrache un sourire. Cet air qui ne dévoile ni malice, ni séduction. Qui te donne un air parfaitement humain, Siska. Ce sourire d’une simplicité qui ne convient guère à ton allure princière. Qu’il est le seul à avoir le droit d’apprécier. “ Alors je le ferais lorsque tu auras fini de travailler et que tu voudras m’emmener quelque part pour des vacances. ” car tu n’as pas oublié ce qu’il a dit. Tu n’as rien oublié. Tu n’oublies jamais rien à dire vrai. Tu entends tout. Tu perçois tout. Même lorsque tu feins l’ignorance, tu sais.

Comme tu sais qu’il attend une réponse.
Que ce que tu as pu dire dans la forêt n’a vraisemblablement pas suffit à lui faire comprendre.
Mais il s’agit de Viktor alors tu n’es pas surprise.

Et tu pourrais être vexée qu’il ne t’accorde pas ce baiser. Mais pour une fois, tu te fais compréhensive. Reculant d’un pas. Retombant sur tes talons. Tu viens t’appuyer contre son plan de travail. Ne disant rien pendant de longues secondes. On croirait l’éternité, mais tu réfléchis.
Comment le lui faire comprendre.
“ Crois-tu, Viktor, que je me permettrais d’être si proche physiquement d’un autre zombie ? Il est vrai que j’ai l’habitude de l’odeur de la mort, du sang et de la pourriture. Ces odeurs font partie de ma vie. C’est pour cela qu’il ne m’a jamais été difficile d’être à tes côtés, néanmoins… Crois-tu que je me tiendrais si près d’un autre ? De plus avec tant de sueurs sur le corps ? Je veux bien croire que je n’ai pas toujours eu le luxe et que j’ai dormi à même le sol plus d’une fois, mais il ne me viendrait pas à l’idée d’accepter cela. Si ce n’est pas toi.”
il t’es difficile de trouver les mots pour le convaincre enfin. Et tu croyais y être parvenue dans la forêt, mais il ne cesse de t’en demander plus. Comme tu le fais. Alors tu te fais conciliante, ne souhaitant pas terminer cette rencontre sur la même note que la dernière fois. “ Si je ne voulais pas que ce soit toi qui comble cette solitude, je ne serais pas là parce qu’alors, elle n’existerait même pas. Je crois l’avoir déjà dit, mais ça ne peut être que toi. Si je dois rencontrer ce sentiment un jour, ça ne peut être que mon Dieu qui pourra me l’offrir.”

Tu le nommes comme il doit l’être.
Car si tu es reine, il est roi.
Si tu es déesse, il est dieu.

“ Je te regarde, Viktor. Je te regarde avec la même sincérité que tu le fais. Je te regarde avec toute l’affection que je te porte. Tu me fais me répéter, mais je veux bien te le redire encore une fois, car aujourd’hui je n’ai pas envie de t’éloigner de moi. Alors écoute bien. Je te donnerai tout de moi tant que tu m’offres tout ce que tu as. Et cela peu importe ton apparence, car je sais parfaitement qui tu es depuis le premier jour.”
il n’y a toujours aucune malice, ni aucun charme dans le fond de tes yeux orangés. Rien de plus que ce que tu tentes désespérément de lui transmettre encore. Que cette fois-ci il comprenne qu’il n’a pas le choix que d’être à toi. Que d’être avec toi. Que c’est ce que tu as choisie. Parce que tu l’as fait. Et il n’a pas droit d’en douter.
De le remettre en question.
Évidemment que c’est à lui de combler ta solitude. Puisque c’est lui.

Qui doit rester à tes côtés.
Il l’a promis.



#6
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21.04.23 23:57
Huia Sinclair
Huia Sinclair



Non, merci.


ft. Siska le miel en colère


Il la voit enfin s'ouvrir, comme une fleur dévoile son nectar, un coffre son trésor,

Un volcan son magma

C'est la seule image qui lui parle, à lui la montagne froide et inaccessible, à lui le pic hostile et dangereux, celui qu'elle a su gravir pour en voir le sommet. Dans leurs veines coulaient les mêmes laves, de fierté, d'orgueuil, et de passion partagée dans la grandeur accomplie.

Elle aussi perdait du terrain, revenait sur ses acquis, comme il l'avait fait. Il n'était plus son jouet, le pantin qu'il s'était dévoué à devenir. Il découvrait enfin, comprenait enfin, qu'elle non plus n'avait pas une emprise entière sur la situation. Qu'elle se dépassait elle-même, que son inconscient la trahissait.

Tout comme lui. Il était hypnotisé par son regard, par l'âme qu'il tentait de percevoir par delà ses yeux, cette Siska mystique, celle qui s'ancre dans sa psychée inlassablement, au delà de la matière. Celle qui l'obsède, son précieux diamant qu'il ne veut jamais cesser de chérir.

Mais lui aussi avait laissé son empreinte, elle avait retenu tous ses serments, toutes ses promesses, parce que le simple fait qu'il les énonce les ancrait dans le destin à jamais. Il était flatté, flatté qu'aucune de ses paroles ne soit prise à la légère, parce qu'il était le premier à leur accorder de l'importance.

"Je t'aime Siska. C'est si simple. Si simple quand c'est toi."

Mais elle n'avait pas fini de lui avouer l'inavouable. Il la voyait descendre de son piédestal pour l'y hisser, ou alors avait-il toujours été à sa taille depuis le sol froid et dur? Il voulait lui épargner ses douleurs, lui donner le fruit de sa souffrance sans qu'elle n'ait à se l'infliger. Il la laisse terminer en silence, se lève à son tour, avec gravité et autorité sur sa demeure.

Dans sa stature se trouvait tout ce que l'on peut admirer. Il était droit, droit comme il s'était toujours tenu, contre les marées des siècles et les tempêtes des hommes. Parce qu'il refusait de plier, refusait de briser, refusait de ne plus être lui-même. Elle avait trouvé le mot qu'il se répétait inlassablement, le seul qu'il aimait se donner comme nom.

Dieu

C'est lui qui s'approchait enfin, comme pour la piéger entre la table et sa montagne de muscles. Plus qu'une divité de chair basse, il était la force même de la création, l'incarnation de ce qui bâtit et fait perdurer, de la créativité faite manifeste. Un absolu de l'ordre, de ce qui est intangible et éternel, du certain. Il ne lui évoquait même pas cette part-là à voix haute, elle l'avait perçu.

"Tu es ma Déesse, celle qui chamboule mes constructions, les éternités que j'érige. Tu as osé ébranler mes fondations, moi qui m'y appuie depuis toujours. S'il est un destin ou un cosmos qui se joue de nous, croyons qu'il a bien fait les choses, nous sommes les deux seuls êtres de l'existence à pouvoir nous correspondre mutuellement."

De sa main puissante, démesurément grosse, trop ferme pour la tendresse qu'il veut y insuffler, il prend délicatement le menton de Siska. Du pouce, tâte ses lèvres tentatrices, cherchant dans son regard son dernier accord, celui qui scellerait à jamais leur union.

Et il est certain de l'avoir trouvé.

Enfin, il la rejoint, l'embrassant comme il avait toujours voulu le faire, elle et personne d'autre, découvrant un nouveau monde à conquérir, des terres inconnues, celles de l'amour. Lui qui avait haï et méprisé tant, quelle malice que de l'y avoir traîné de force.

Résumé



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VOILA, C'EST FAIT cass bon après ça reste un bisou il sera pas forcément partant pour plus hein « L'ignorance du roi. » ϟϟ Viktor ; end 2951851294

#7
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22.04.23 11:03
Anonymous
Siska Skufsson



A genoux

ft.  @"Viktor Von EisenHändler"   



Même une déesse a besoin de son dieu.
S’il n’est pas nécessaire à sa grandeur.
Ni même à son existence.
Il est inévitable à sa force.

Il ne t’étais pas permis de croire, Siska. De croire que ce monde pourrait être autrement. Qu’ici, les choses seraient plus encore que ce que tu avais pu connaître. Tu aurais pu rire à ta mort. En découvrant les stupidités que l’on te disait. C’est une deuxième chance. Une seconde vie. A laquelle il faut tout donner pour rattraper ce que l’on a manqué. Mais tu n’aurais jamais cru arriver à ce jour.
Ce jour qui te donnerait la seule chose à laquelle tu ne pouvais prétendre.
La seule et unique chose qu’il t’étais interdit d’avoir.
De connaître.
Il te dit ces quelques mots avant tant d’aisance. Maintenant qu’il les a mis sur ses sentiments, il lui est aisé de te le dire une nouvelle fois. Et ils résonnent avec puissance. Cherchant à surpasser tout le reste. Ils y parviennent avec une rapidité inouïe. Éclipsant tout le reste. Ses compliments, tu les entends. Tu les comprends. Ils ne sont toujours qu’une évidence. Il n’est pas le premier à te nommer déesse. A te considérer comme tel, mais tu aimes à les entendre. Car ils ne cessent de gonfler cet égo démesuré qui te sert à vivre.

Mais même eux ne t’atteignent pas comme ils le devraient.
Supplanté par ce “je t’aime” qui résonne si bruyamment.
Par ses avances et par sa demande muette à laquelle tu consens.

La reine offrant le côté de son trône vide à son roi.
Jusqu’à ce que leur âme se sépare.

Acceptant tout de lui.
Comme tu ne l’as jamais fait pour personne.

Peu importe ce que sont ces sentiments.
Ils te dépassent.
Surpassent et écrasent ta confiance inébranlable.
Car il est le seul à pouvoir te détruire.

Et ses lèvres contre les tiennes, tu viens enrouler tes bras autour de son cou. Ne cherchant pas à lui en demander plus encore. Satisfaite de cet étroit lien que vous venez de vous offrir pleinement cette fois. Le laissant se frayer un chemin dans ce que tu croyais inaccessible. Cachant cette sensation déstabilisante qui se créer malgré toi. Tu te sens vulnérable, Siska. Comme tu ne l’as jamais été. Car ils n’avaient aucun moyen de te briser. Ils ne pouvaient pas te dominer.
Tu étais une muraille.
Une force brute de la nature.
A cet instant précis, tu es une femme. Prise au piège dans un trouble qu’elle ne connaît pas. Il aura fallu dix siècles à la reine pour trébucher de son piédestal. Pour un homme. Perdant de la contenance. Si l’on aurait pu croire que tu te serais montré entreprenante comme à ton ordinaire, tu recules cette fois-ci.

Et ça ne te ressemble pas.
Mais on fini tous par changer un jour.
En trouvant l’amour.
Nous sommes prêts à bien des choses pour son être aimé.

Et c’est l’affrontement entre cette vérité et ton refus de la voir qui te rend fébrile.
Un sentiment rageant pour une dame telle que toi.
Repoussant tendrement cette montagne à qui tu viens de te lier à jamais. A qui tu viens de promettre l’éternité. “ Il n’existe probablement nul autre que toi pour être à ma hauteur. Je n’aurais jamais imaginée en t’abordant il y a si longtemps pour la première fois que nous serions ici aujourd’hui, mais… Il me serait difficile de nier ce qui nous unis. Alors laisse-moi t’ordonner une nouvelle fois de rester à mes côtés, car tu ne peux plus t’en détourner à présent.”
incapable de faire un serment comme il l’a fait. Incapable de lui dire que c’est toi qui restera près de lui. Préférant garder tes acquis pour ne pas finir par tomber complètement. Il t’es toujours si difficile de lâcher prise totalement. De te laisser guider par tes instincts humains.
D’être honnête avec toi-même.
Avec lui.
Gardant cette forme de défense pour ne pas être écrasée. Pour ne pas te réveiller un jour, dévorée.

Tu ne sors pas de l’étreinte de ton guerrier. Bien que ta main soit venue le repousser légèrement, tu n’en sors pas. L’observant avec cette assurance vacillante qui tu tentes de retenir. Contenant cet afflux d’émotions fortes qui te traversent maintenant. Il te rend humaine et c’est terrifiant.
Il te terrifie.
C’est absurde.
“ Comptes-tu me laisser prisonnière de tes bras ou bien puis-je prendre une place de choix pour t’observer travailler sur ton oeuvre ? Après tout… il me semble t’avoir dérangé tout à l’heure et je m’en voudrais de te faire perdre du temps. Elle qui t’as déjà accaparée durant trois mois. Bien que.. cela ne me dérange pas d’être si proche de toi bien sûr.” il te faut reprendre la main, peu importe comment. Te hissant une nouvelle fois sur tes pieds, enroulant tes bras autour de cou à nouveau. “ Puisque nous serons bientôt plus proches que cela et plus intimes, j’espère, hum ?” cette personne-là, c’est toi. C’est celle qu’il connaît. Qu’il a rencontré.

Celle qu’il a percé à jour.
Jusqu’à atteindre le coeur de la sorcière.



#8
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22.04.23 22:45
Huia Sinclair
Huia Sinclair



Non, merci.


ft. Siska le miel en colère


C'est une extase nouvelle pour lui, l'un des derniers honneurs qu'on pouvait lui accorder, l'ultime adoubement de sa vie de gloire et de quêtes. Elle le laisse s'aventurer, il se prend à l'explorer, à lui confier son âme.

Il acceptait de remettre en jeu son statut de divinité pour elle, pour le partager à deux, mêler leurs existences par altruisme mutuel.
S'intéresser à un don désinteressé, quelque paradoxe qu'il n'avait pas à éclaircir.

Il la sentait enfin physiquement, son épiderme en alerte. Il sentait ses bras l'enlacer, aimait chaque attention qu'il lui portait. Elle lui paraissait enfin pour ce qu'elle était, une déesse incarnée dans un corps faillible et fragile, il sentait son propre poids lourdaud et puissant dominer sa taille plus modeste, se retenait comme pour ne pas l'écraser.

Hélas, l'instant ne pouvait durer éternellement, et puis du'atres horizons restaient encore lointains et inexplorés, il fallait un temps à chaque découverte. Sa main apposée, elle le fait reculer, lui l'indomptable, par la seule force de son esprit. Il avait sentir leurs coeur battre au même instant, leurs astres s'aligner enfin en harmonie parfaite.

Elle lui demande de répéter ses serments, comme s'ils étaient partis avec le vent, comme des grains de sable dans l'océan. Mais qu'importe, l'insulte n'est même pas prise, parce qu'elle peut se permettre de te faire répéter milles fois.

"Je jure de te suivre jusqu'à ma fin, et la fin de ce qui la suit, ad eternam"

Il voit les pensées de la reine danser dans ses yeux incertains, mais ne peut deviner ce qui l'occupe. Le chevalier ne veut pas déranger sa dame, la presser, la brusquer. Il la laisse à ses réflexions, le relâche de ses bras, accepte qu'elle ait besoin de tout digérer. S'il s'amuse de sa première question, la dernière lui fait reprendre ses esprits. Il faut courir ses mains le long se la silhouette de Siska, et délicatement repousse ses bras.

"Il y a un temps pour tout, Majesté, et le moment est mal choisi. Et puis, je préfèrerais tout de même reprendre mon corps véritable, celui-ci me fait souffrir en tout instant."

Se trouvant des réflexes inattendus, il s'écartait gentiment en poussant très sensiblement du bout de l'index sur son nez.

"Et puis, la pause a trop durée, grâce à toi. Il est l'heure que je rejoigne l'acier hurlant et les flammes des enfers, te rappeler pourquoi je suis divin, et personne d'autre n'a pu arriver à ma cheville."

Un rapide tour d'horizon de la pièce cependant rendait quelque chose de particulièrement évident: rien n'était pensé pour le confort de quiconque, et pire, plusieurs outils menaçait tomber sur quiconque ferait trembler légèrement leur support. De plus, tout était à sa place, et désorganiser l'ordre qu'avait instauré Viktor après des siècles ferait poindre un courroux inarrêtable.

La forge n'était certes pas prévu pour accueuillir telle somptueuse lumière. Elle n'était prévue pour accueuillir personne, même le démiurge souffrait d'y demeurer. C'est qu'il y régnait une atmosphère vraiment particulièrement inquiétante, les seules sources de lumière étant des brasiers et fours, les outils tous entretenus à la perfection brillaient avec un air menaçant. Enfin, une chaleur épouvantable, à en faire suer un démon. Le forgeron n'allait pas s'excuser, cependant, elle avait décidé de venir le voir dans sa tanière, il fallait assumer que ce ne soit pas un boudoir mondain

"Le mieux reste encore que tu te tiennes au milieu de la pièce, je crois. Peut-être pas assise cependant, tu risquerais de rencontrer mon genou."

Et le romantisme était mort.

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Vik ne veut pas faire des bêtises et repousse gentiment Sis cass Pis dit que quand même 5 minutes de pause sur une semaine de 68 heures c'est intolérable et qu'il veut travailler :heh:

#9
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23.04.23 14:48
Anonymous
Siska Skufsson



A genoux

ft.  @"Viktor Von EisenHändler"   



Tu n’aurais jamais cru.
Rencontrer une autre âme de cette manière.
T’unir en secret dans une forge sombre.
Offrir ta vulnérabilité à un homme.

Alors que ce sont eux qui ont souillés cette dernière. Qui ont fait tomber la déesse. Tu n’as jamais eu une véritable haine à l’encontre de tous les hommes, mais tu ne te serais jamais cru capable de cela. De laisser l’un d’entre eux, t’atteindre. Décidément, tu ne peux t’empêcher de l’observer. Peu importe ses traits affreux. Tu le regardes comme tu ne l’as jamais fait. Dévoré par l’immense affection qui s’enlise. Comme si tu venais de fracasser un barrage. Tu l’appréciais grandement, Siska, mais jamais assez. Jamais comme tu le fais à présent.
Il est à toi.
Il est à toi.
Mais Viktor reste qui il est. Celui que tu connais. T’amusant de sa réaction attendu à tes mots. A ton attitude. Ne t’attendant cependant guère à la suite. Alors qu’il te demande de ne pas le déranger, ce que tu conçois. Tu es dans son monde ici, mais il ne t’offre rien. Même pas de quoi t’asseoir. Franchement. Pendant une brève seconde, tu as envie de l’étriper. De te vexer. D’être agacée, mais tu as décidé de faire un effort. Aujourd’hui, tu es venue en paix. Pour ne pas répéter votre séparation de la dernière fois. Même si en vérité tu étais venue pour demander des comptes, mais la donne a changé. Tu prends sur toi, bien que cela se lise toujours sur tes traits. Venant te positionner dans le centre de la forge. “ C’est ici que je ne te gêne pas, monsieur ? ” elle résonne dans ta voix. Vibrant malgré toi. Tu le savais occupé et passionné par ses travaux, mais tu le croyais plus amoureux de toi que de la forge.

Comment peut-il continuer alors que tu es là.
C’est n’importe quoi.

Et il ne te faut pas longtemps.
Pour trouver de quoi faire regretter à ton compagnon.
Son manque de considération.

Car tu le connais.
Et tu sais bien comment l’ennuyer.

“ Devrais-je porter l’armure pour que tu puisses déjà te faire une idée ? Pour voir si ton concept me sied ? ” une excuse qui n’attend aucune réponse. S’il ne te laisse ni t’asseoir, ni la moindre place dans tout son merdier alors que tu étais prête à être clémente, tu ne vas certainement pas rester sans rien dire. Croit-il pouvoir te faire faire le piquet au milieu de la forge ? C’est insultant qu’il puisse te montrer si peu de considération tout d’un coup. Il te donne vraiment l’impression de préférer son acier à toi. Et bien que, encore une fois, tu respectes son art, c’est tout simplement inadmissible. Qu’est-ce qui peut avoir plus d’importance que ta seule présence ? Il te fatigue lorsqu’il est si stupide.
Mais les hommes le sont toujours.
Tu l’avais oublié dans un moment d’égarement. Dans votre tendresse et votre instant suspendu. Dans votre engagement. Dans cette illusion qu’est toujours cette rencontre entre deux âmes. Qu’il brise soudainement alors qu’il ne te prête plus d’attention. Comme s’il lui était vital de battre l’acier à tout prix. Et s’il doit reposer les yeux sur toi, tu ne vois qu’une seule solution. La plus radicale qui soit. Connaissant sa candeur et cette forme de pudeur qu’il a. Tu as assez cherché ses attentions et son regard pour le savoir. Glissant une manche de ta robe d’abord. “ J’ai très envie de la voir sur moi, donc je me permets et puis… je n’ai rien à faire à rester planter là, n’est-ce pas ? Et je m’en voudrais de te déranger, donc autant que je m’occupe. Et puis… cela pourrait t’être utile, je me trompe ? ” que tu laisses entendre. Face à l’armure, tu laisses finalement ta robe te tomber à tes pieds. Tu n’es pas pudique, Siska. Et après tout, s’il est à toi à présent. Ce corps lui appartient également. Et tu doutes qu’il ne réagisse pas.

A moins qu’il ne relève pas les yeux.
Mais tu le vois.
Du coin de l’oeil, tu le vois t’observer.

Finalement le dieu ne peut pas détourner le regard de la beauté de la femme. Comme tout homme. L’innocence et l’inconnu se lisent si aisément dans les yeux qu’il te porte. Et cela te rassure. Qu’il ne soit pas le même animal que ceux que tu as déjà vu. Mais tu le sens, tu le sais. Il ne va pas se détourner de son travail pour autant. Même s’il te voit. “ Tu n’es pas amusant, Viktor, mais… Merci pour le regard pur que tu me portes.” même si c’est du désir, il reste pur.

Plus que tout autre.
Et tu acceptes de le laisser tranquille.
Juste pour cela.
Te permettant tout de même d’enfiler les morceaux d’armure. Maintenant que tu es nue, autant en profite pour voir l'étendue de son travail. Tu as promis après tout. Tu as promis de la porter. De lui faire honneur.

Et tu le fais.
Bien que certaines pièces semblent te poser problème. Réfléchissant un moment à comment mettre tout ceci correctement. “ C’est une telle prise de tête.” que tu marmonnes.
Juste pour le plaisir de râler.



#10
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23.04.23 16:40
Huia Sinclair
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Non, merci.


ft. Siska le miel en colère


Qu'elle s'agace était naturel, mais que dire? Viktor n'avait jamais prétendu son domaine ouvert aux visiteurs, et encore moins ouvert tout court. Si l'intrusion de Siska était tolérée, même apréciée au fond, reste qu'il ne pouvait magiquement inventer quelque siège pour sa divine stature. Le trône viendra après l'armure, voilà qui fairait sens. Il grognait, sans vraie rage.

"Je suis forgeron, pas hôtelier."

Il regrettait de devoir la délaisser, aurait voulu la tenir dans ses bras des années, mais certaines flammes le mordaient. Déjà la douleur de ses nerfs à vif, ensuite l'ambition d'enfin lui offrir ce qu'elle méritait: sa propre armure, alliage glorieux d'efficacité et d'esthétisme, chaque bout recouvert d'or. Il ne fallait pas demander où il se l'était procuré, sous peine de devoir demander ensuite combien de bijoux il avait fondus. Ou encore à qui ils appartenaient.

Le dos tourné, s'attelant à chauffer une jambière, il répondait distrètement à la question, sans trop y penser.

"Tu peux l'essayer si tu veux, elle t'ira. Je sais ce que je fais, Siska, et je suis peut-être même le seul à savoir le faire. D'ailleurs, on..."

Il se retournait au bon moment, c'était peu dire. D'ordinaire très grande gueule, il en a le souffle coupé. Il contemple en silence, comme frappé par la sainteté de la beauté qui se découvrait devant lui. Même son propre corps dans le miroir ne l'époustouflait pas autant, même sa propre image pâlissait en comparaison de la grâce de sa reine.

"Tu es parfaite."

Il est tant impressionné qu'il la faisse faire, la regarde se vêtir de l'acier. C'est peut-être à cet instant qu'il quittait le divin envoûtement, non pas parce qu'elle cachait sa nudité derrière le métal, mais parce qu'elle le faisait de manière tout à fait inappropriée.

C'est quand elle verbalise sa galère qu'il doit faire un effort surhumain, un effort impensable, un effort qui lui arrache une larme de douleur, pour ne pas éclater de rire. Il ne veut pas la blesser, il ne veut pas la moquer, mais c'est si dur. Bien sûr qu'elle ne pouvait pas deviner, elle n'avait pas vécu des siècles à s'infliger le port d'une armure. Le rictus qu'il tentait de retenir lui déchirait le visage, tremblant alors qu'il tentait encore de le réprimer.

Comment s'y prendre en douceur.

"Siska, une armure de plaque ne se porte pas à même le corps. Il faut enfiler un gambison, avant. Et puis, il te faudra un écuyer pour nouer les lanières dans un premier temps. Ou un chevalier servant qui a de l'expérience avec ces arrangements-là."

La regarder se débattre l'amusait un peu quand même, et il décidait avec une joie innocente de ne pas l'aider à la retirer, faisant mine d'accorder une attention particulièrement intense à son bout de ferraille rougi. Les yeux ne mentaient pas hélas, ils la suivaient avec une passion dévorante.

"Tu sais, j'en suis presque à espérer que tu peines autant à remettre ta robe. J'avoue admirer la vue et le paysage, d'ici. J'ai toujours eu un faible pour les belles montagnes enneigées."

Oh, elle allait s'enrager, elle allait chercher à le détruire, lui écraser les os. Mais il ne bronchait pas, campait sur sa position, parce que quoi qu'elle veuille et parvienne à lui infliger comme supplice, il savait qu'elle finirait par le soigner.  Les deux avaient choisis de mêler leurs destinées pour le meilleur comme pour le pire, et la fière sorcière allait devoir apprendre à tolérer qu'elle ne sait rien du monde de la forge.

Résumé



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Vik assume que c'est pas confortable chez lui parce que osef c'est sa forge cass et se moque UN PEU de Sis parce qu'elle tente de porter l'armure à même le corps PERSONNE FAIT CA JPP :heh::heh:

#11
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Il paraît que dans l'au-delà, si tu pousses mémé dans les orties, elle en ressortira indemne !A priori la Faucheuse ne porte jamais de chaussettes, car ça ne fait pas classe avec ses tongs.L'expression "un pied dans la tombe" s'utilise désormais plutôt en cas de mauvaise chute.Dans l'au-delà il semble d'usage d'offrir un bouquet de chrysanthèmes à des jeunes mariés.Dans l'au-delà on utilise la formule "rip" pour souhaiter une bonne nuit à quelqu'un.Dans l'au-delà, on utilise rarement l'expression "mordre la vie à pleines dents" car elle met mal à l'aise les Vampires.Il paraîtrait que la Faucheuse aime beaucoup les bandes dessinées, et en dessine elle-même.Selon la rumeur, la Faucheuse ne part que rarement en vacances, mais quand elle le fait, c'est dans des hôtels de luxe.On dit qu'Alarick fait souvent les poubelles des restaurants en quête d'un bon dessert.On prétend que Lolly s'est déjà fait passer pour la Faucheuse en prenant une potion d'apparence.Mary aurait désormais peur des trompettes suite à une mésaventure.Il paraîtrait qu'Altan a un différend avec Abraham pour une sombre affaire de vaisselle sale.On dit que Cassian serait le frère caché de Dalida.La rumeur dit que Vela ferait régulièrement pipi dans ses violons.Phineas serait banni des Catacombes pour y avoir organisé une citron party.Célestin jouerait régulièrement à la marchande pendant ses crises de somnambulisme.Il paraîtrait que Koichi émet des hurlements déchirants lorsque l'automne est fini.On prétend qu'Ishtar est enragé par les gens qui font des percussions.Selon la rumeur, Avalon aurait refusé d'embrasser Rory sous le gui.On dit que Zelda aurait été envoyée en orbite autour de Pluton.La rumeur dit que Junko aurait mis une gifle à la Faucheuse pour l'avoir regardée de travers.Warren aurait été la nounou de Shizuma quand il était petit.On dit que Louis se prend souvent pour un électricien.Suite à des contraintes géologiques, Yoshi aurait fêté six fois son anniversaire en 2023.La Faucheuse serait déjà montée sur des échasses pour observer Lucy derrière une palissade.Polar serait rentrée clopin-clopant après avoir fait tomber sa chaussure dans une bouche d'égoût.Il paraîtrait que Ludwig s'est construit une cabane dans la chaufferie de l'Agence.Antonio aurait pris l'habitude de coasser pour mieux se faire comprendre.La rumeur dit que Cassian dirait une tentacule au lieu d'un tentacule. La honte.On prétend que l'animal totem de Mikan est le furet, rapport à l'odeur.Il semblerait que Lolly s'attèle à creuser un tunnel depuis sa chambre jusqu'au garde-manger de l'Agence.D'après les rumeurs, Shôta aurait essayé d'adopter un éléphant, mais s'est ravisé uniquement à cause du prix.Constantine aurait poursuivi une biche pendant deux bonnes heures, persuadé qu'elle le mènerait à un trésor.Eon se serait fait livrer six tonnes de sable pour jouer seule au beach volley.Il semblerait que Gabriele ait appris à piloter un hélico pour se rendre plus vite au lavomatic.Rin serait en pleine élaboration d'un rituel qui ferait tomber la foudre sur les cons.Jules aurait remporté un trophée pour la souplesse de sa laine.Basil aurait prêté un crayon à Xamanek, qui ne le lui a jamais rendu.Shizuma aurait au moins 3 cordes à son arc.Après la pluie vient le beau temps et, en général, un éternuement sonore de Wynn.C'est en forgeant qu'Ishtar serait devenu forgeron.Basil aurait trollé Célestin sur Incinéragram sous le pseudo @Diablotin72.Shizuma aurait laissé une note négative au sujet d'un des romans de Zelda. Motif ? Pas assez de robots.Parti chercher des croquettes pour son chien, Alarick aurait fait naufrage.On aurait croisé Yumi en plein débat avec une mouche.Le plus important pour Ishtar, c’est que ça croustille.En se laissant emporter par sa fougue, Hazel aurait coincé sa balle sous un fauteuil.Eko se serait fait injecter un vaccin anti-swag. Ça explique tout.Des enfants disaient avoir vu une fée dans les bois. C'était Anathema.Après des siècles de goutage, Hisa cherche toujours le caramel parfait.Adrien aurait fait un salto arrière après avoir trébuché sur un chou de bruxelles.Antonio aurait déjà trouvé du poil à gratter à la cerise dans ses charentaises.Antonio aurait voulu augmenter ses revenus en devenant épousseteur de voitures.Mary aurait étendu du fil barbelé autour de son appartement pour éloigner les gêneurs.Selon la rumeur, Huia a été biberonnée à la potion tintamarre.Esperanza aurait payé un Vampire pour manger ses légumes verts à sa place.