Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

❝Have a good death
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Anonymous
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évolution
#1
Terminé16.07.19 21:51
► don't cry my son ◄
Let's face it, I wouldn't mind if I can't find, I can't find Anything to save our time All the pieces of my body's gone
Look at me now I'm falling apart in daylight All the pieces that I've lost, I have loved Look at me now

tu m’en veux pas vrai
ne dis pas ça
tu ne réponds pas à ma question

tu m’en veux
tu vois


tu m’en veux...



L’air n’était pas lourd. Il ne faisait pas sombre. Peut-être un peu froid. c’était un jour comme un autre.

Comme un autre.

Le soleil déclinait derrière les grands bâtiments de béton et de métal, gris, bleu foncé, presque noir alors que la lumière chatoyante de l’astre disparaissaient à l’horizon. La ville se paraît de mille lumières aux couleurs de l’arc-en-ciel, artificiels et éblouissantes pour les yeux de ceux qui prenaient le temps de les observer. Petites boules de lumières, petites fées fabriquées de toute pièce par les mains habiles des hommes qui savaient s’y prendre. C’était un jour comme un autre. C’était un soir comme un autre…

Réveil aux aurores. Dans les cris. Les larmes. La douleur. Comme souvent. Trop souvent. Un matin comme un autre. Une journée de travail, lente. À nettoyer. À astiquer. À ranger. Une journée comme une autre. Puis une après-midi tranquille. Bien trop tranquille. Bercée par le ronron rassurant du poste de télévision qui diffusait des programmes pour enfants sur cette chaîne dédiée pour eux. Des heures lentes, tranquilles.

Quand soudain le noir.


tu m’en veux
tu ne le dis pas
mais je sais que tu m’en veux
ne dis pas ça…


moi je m’en veux


Un profond sentiment de solitude. Un profond sentiment de mal-être. Une sensation de vide. Si forte que le reste n’existe plus. qu’il n’y a plus rien. À part la douleur. Cette douleur qui tape contre les côtes, contre les parois du crâne, comme pour en sortir. Comme pour s’enfuir. s’enfuir le plus loin possible. Si loin, qu’on ne pourrait jamais la retrouver. Qu’on n’entendrait plus jamais parler d’elle. Si seulement elle pouvait s’enfuir cette douleur. Si seulement elle pouvait s’en aller à tout jamais et ne pas revenir. Si seulement…

Mais tu sais parfaitement qu’elle ne partira pas Liam.
Pas comme ça.

Le souffle court. Les yeux révulsés. La douleur est trop grande. Beaucoup trop grande. Tu tires sur tes vêtements, sur ta peau, sur ta chair. Qu’elle parte. Qu’elle parte.

C’était à n’en plus finir. Comme éternelle. Une éternité de douleur, comme un châtiment des dieux. C’était trop. Beaucoup trop. Alors, d’un coup d’un seul, tu sors. Tu pars. Loin. Très loin. Beaucoup trop loin pour que l’on puisse te suivre. Tellement loin pour laisser derrière toi la peine, la douleur et les larmes. Mais la seule chose que tu laisses derrière toi est un poste de télévision toujours allumée. Et quelques boules de plumes jaunes.


je crois…
que je t’en veux un peu
je te le disais
mais tu ne dois pas t’en vouloir
… c’est trop tard pour ça



Les larmes coulent sur tes joues. Tel un torrent. Un jour comme un autre. Une nuit comme une autre. Durant laquelle, alors que la pénombre prenait le pas sur le jour, un jeune fantôme déambule, les pieds nus, dans la ville de Tokyo. Les joues brillantes de larmes. Il ne parle pas, ne crie pas, se fait à peine remarquer. Une ombre. Tu n’es plus que l’ombre de toi-même Liam. Toi et ta douleur. C’est à n’en plus pouvoir. S’en est trop.

C’est beaucoup trop.

C’est un soir comme un autre. En apparence.
Mais rien n’est réellement semblable à hier en ce monde.


tu me pardonneras un jour ?
surement… et toi ?
je ne sais pas...



u.c
Invité
Anonymous
Invité
évolution
#2
Terminé19.07.19 21:29
► it's ok my son ◄
Let's face it, I wouldn't mind if I can't find, I can't find Anything to save our time All the pieces of my body's gone
Look at me now I'm falling apart in daylight All the pieces that I've lost, I have loved Look at me now

j’ai peur
j’ai peur du vide
celui que tu laisses quand tu pars

mais ça fait bien longtemps que tu es parti
depuis
j’ai peur
j’ai peur
à chaque seconde qui passe



Tes jambes te portent. Tu ne sais même pas comment. Elles te portent et tu avances, alors que le soleil décline, là-bas derrière les hauts buildings, derrière l’horizon. Le jour laisse la place à la nuit et toi, les joues humides de larmes, simplement habillé d’un pull et d’un bas de survêtement, tu marches. La plante de tes pieds nus rencontre l’asphalte à chacune de tes enjambées. Personne ne semble te remarquer, personne ne semble voir. Une petite mamie s’est pourtant arrêtée pour te demander si ça allait. Et tu n’as su quoi répondre. Tu n’as fait que sourire avant de continuer ta route. Tu ne savais où. Tu vas où Liam au juste ? Tu erres sans but, sans point de chute. Tu erres, les joues rougies et les yeux embués par les pleurs qui ne semblent pas vouloir s’arrêter. Tu marches. Et tu pleures. Sans t’arrêter.


j’ai fait une erreur
ou plutôt plusieurs
j’arrête pas d’y penser
tout le temps
tout le temps…


faites que ça s’arrête…



La pénombre prend plus de place. Toujours plus de place. Tes pensées sont vagabondes, désordonnées dans ta tête. Pire qu’une chambre d’adolescent en bordel. C’était le foutoir. Un gros foutoir. Tout ça n’a pas de sens. Ça n’a plus de sens depuis le jour où tu es arrivé ici. Depuis ce fichu jour. Les larmes ne coulent plus. Il n’y en a plus. Tu as trop pleuré. La pénombre est plus grande. Tu regardes autour de toi, perdu et ne reconnaît pas les lieux qui t’entourent. Des petits immeubles. Quelques maisons. Un pont. Un jardin d’enfants. Il n’y a pas grand monde. Peu de personnes passent. Tu croises deux trois regards. Mais au fond, c’était comme si t’étais tout seul. T’es tout seul Liam. Tout seul.


j’en ai assez
juste assez
assez de pleurer
assez de regretter
assez de souffrir
j’en ai assez
j’ai pas demandé ça
assez


ne m’en veux pas



Noir. Froideur. Solitude.
Faible et fou.
Voila ce qui te caractérise le plus Liam.
Faible.
Fou.
Et lâche.

La pénombre descend sur la ville de Tokyo. On entend des exclamations dans un coin de la capitale, des cris. Une sirène.

Puis le retour à la normale.
Un soir comme un autre.