Hardcore Piano & Co
Maxence ne savait pas pourquoi il était là. La musique ne l'avait jamais dérangé de le faire dans son appartement, le soucis, c'est qu'il était dans un autre dépourvu de tout confort moderne. Autant dire que pour sa guitare ou sa basse c'était mort. Il soufflait doucement. Il poussait la porte en fermant les yeux. Il tombait sur un gars qui pourrait faire passer les gars de Kiss pour des petits rigolos. Il souriait. Il se baissait pour ramasser le téléphone du garçon, il regardait un bref instant l'écran, il avait écouter du métal. C'était donc ça qu'il avait pu entendre un peu. Vu l'isolation de la pièce, il n'avait rien entendu lors qu'il était dans les couloirs, mais devant la porte, c'était différent. On pouvait entendre un peu de la musique qui se faisait. Donc, il savait par avance qu'il ne serait pas seul. Il rendait l'appareil à son propriétaire.
«
Bon choix. Rien de tel qu'un bon métal, d'autant c'est rare avec un piano tel que celui-là.... »
Maxence n'avait contre les instrument un peu atypique, il trouvait que le métal pouvait se teinter de toute sorte d'instrument. Il suffisait d'avoir un peu d'imagination ou tout allait bien. Après tout la musique était un langage qui se déclinait dans plusieurs langues, sans que ça soit trop laid. Il avait adoré une musique espagnole métal, au premier abord, il trouvait la langue comique, puis, très approprié au timbre du chanteur. Un poil trop aigu pour hurler comme le faisait la plupart des métaleux. Il souriait doucement avant de s'installer sur un tabouret sortant sa guitare électrique. Elle était belle. Noire avec des flammes violettes et bleu stylisées.
«
Je me nomme Maxence. Ça te dirai un duo improvisé ? »
Bien entendu, la proposition n'était pas toute innocente, il voulait savoir ce que ce garçon avait dans le ventre. Le nécromancien faisait quelques accords pour se mettre en jambe. Le timbre pour aigu de la guitare était prisé des leaders, il se demandait bien pourquoi. Mais la musique comme tout art avait ses mystères. Satisfait de la sonorité de son instrument, il s'arrêtait, se tournant vers le jeune homme.
«
Quel est ton nom à toi ? Jeune amateur de la musique des démons ? »
Maxence était un de ses fervents admirateur. Il se considérait comme un fantassin du malin. Bien qu'il restait toujours et encore du bon en lui.