Qui dit soleil dit mer, plage, vagues salées et glaces sucrées.
Que ce soit pour bouquiner, bronzer ou jouer, chacun a une raison de se poser sur le sable chaud.
Les enfants (ou pas!) construisent des châteaux de sable, les plus âgés (ou pas!) remplissent leur mots croisés, et pour cette première journée estivale Hisa lit les dernières pages de son roman policier.
Il revient peu à peu à la réalité, prononce le mot
"fin" dans son esprit et relève la tête parmi les morts. Ils ont l'air encore plus agités que lorsqu'il venait d'ouvrir son livre. Les fantômes courent, crient et même chantent pour son plus grand malheur.
Le bouquin fait un bruit sourd lorsqu'il le pose au sol et Hisa attrape immédiatement sa crème solaire après, ça va faire deux heures, il est temps d'en remettre.
Sans ménagement, le nécromancien s'en badigeonne le corps à en devenir blanc comme un linge. Le contraste avec son short de bain noir en est assez comique.
Il ne se risque pas à attraper un coup de soleil, même dans l'au-delà.
Sauf que voilà, même assit tranquillement sous son fort de parasols, protégé de ses grande lunettes de soleil, on arrive encore à le déranger.
Bonk! résonne le ballon de volley contre son crâne. Pas le temps de se laisser glisser sur le sable, ses yeux essaient immédiatement de savoir d'où vient la balle et qui il maudira dans ses cauchemars.
Cachez vous, Hisa est de mauvaise humeur pour ne pas changer.