Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Personnages attendus

Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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Toulouze Ka
évolution
#11
Terminé10.05.17 1:13


L'amour
c'est de la merde...
I wonder, is this winter ending too? I miss you If you wait just a little bit more If you stay awake for just a few more nights I’ll come to get you

Trait de crayon noir à moitié effacé. Trace sombre dégoulinant sur une joue. Elle ne pleurait pas, pas encore. Mais ça risquait certainement d'arriver. Elle ne pleurait pas, mais c'était tout comme. Et ça ne lui plaisait pas du tout. Il était pourtant l'investigateur de tout cela cependant, il avait l'impression qu'on le brûlait avec de l'acide. C'était juste horrible. Bien trop horrible. Pendant toute sa vie de défunt -du moins, ce dont il se souvenait- il ne s'était jamais senti ainsi. À croire qu'il n'y avait que Teo pour le mettre dans des états pareils.

Elle s'était accroupie près de lui, ses billes clairs plongeant dans ses perles sombres. Il avait tiqué quand elle avait dit se moquer de son sort si l'ascenseur s'écraser, mais pas du sien. Pour lui, c'était tout l'inverse. Lui pouvait bien se faire aplatir par les parois de métal, du moment qu'elle allait bien. Mais il se garda bien de le lui dire, le faible sourire de façade de la jeune femme lui faisant face. Qu'est-ce qu'il pouvait le détester ce sourire, ce masque grotesque qui n'avait aucune signification véritable. Juste un sourire, pour donner le change, pour bien paraître. Mais Toulouze savait bien que derrière celui-ci, la nécromancienne se sentait extrêmement mal. Sûrement mal à l'aise, sûrement blessée. Tout sauf joyeux. Un sourire jaune et amer. Qu'est-ce qu'il pouvait le détester.

C'est de ta faute...

Il écouta Teodora comme on écoute un prêtre d'église. Il écouta ses mots, les enregistra, son cœur battant trop fort dans sa poitrine alors que les lèvres fines de son ancienne colocataire se mouvant à quelques centimètres de lui. Il n'avait qu'à se pencher pour les attraper et les embrasser. Mais il ne bougea pas, l'écouta soupirer sourdement, vider son sac et respirer. Qu'est-ce qu'il désirait l'entendre. Tout le temps. À chaque seconde. Quand elle lui avait demandé si il voulait réellement l'écouter, le zombie avait presque répondu du tact au tact, pour lui avouer qu'il ne désirait que ça. Entendre sa voix, tout le temps, partout, de toutes les façons possibles et imaginables. L'entendre lui parler, l'engueuler, l'appeler, chantonner, rire, murmurer. L'entendre pour contraster avec ces songes glauques et sanglants, l'entendre pour apaiser sa douleur. L'entendre. Juste l'entendre. Et même ces mots lancés avec lassitude étaient suffisants pour lui. Du moment qu'elle lui parlait.

Seulement, le discours n'avait rien d'apaisant ou chaleureux. Il était juste maussade et vacillant. Comme la flamme d'une bougie qui menace de s'éteindre. Et il n'était pas dit qu'elle s'éteigne dans les minutes qui suivraient. Certainement que Toulouze serait celui qui soufflerait dessus, condamnant ce qui avait pu se construire entre eux à juste s’effondrer et disparaître. Mais peut-être était-ce mieux ainsi. Morne et découragé, le regard du zombie se détourna, ses doigts attrapant une nouvelle cigarette qu'il alluma rapidement. La fumée s'éleva, tout comme sa voix grave et rauque toujours dénuée de toute colère.

- Je dois dire que je m'attendais à bien plus. Si ce n'est que ça, tu finiras bien par t'en remettre un jour ou l'autre. Tu finiras bien par trouver quelqu'un pour me sortir de ta tête.

Connard !

Douleur. Hurlement silencieux. Il fallait toujours qu'il agisse ainsi, comme le gros con qu'il était. À éloigner les autres pour ne pas les blesser. Pour ne pas être blessé. Sauf qu'il était déjà trop tard. Maliva le lui avait pourtant déjà dit, se méfier de tout le monde ne lui apporterait rien. Sauf qu'il ne se méfiait pas de tout le monde. Ni même de Teo. Encore moins de Teo. Mais bien de lui. C'était lui le plus gros problème de l'histoire, lui et lui seul. Que pourrait-il lui faire si il restait avec elle, si il continue de la voir, même pour le boulot ? Qui disait qu'il ne lui ferait pas du mal à nouveau ? Il ne voulait pas. Toulouze ne désirait en aucun cas lui faire du mal à nouveau. Alors si pour ça, il fallait qu'il la blessait de cette façon, c'était certainement mieux ainsi. Elle finirait par s'en remettre. Avec le temps, elle l'oublierait. Quant à lui... il resterait avec le foutoir qui régnait dans son cerveau.

La fumée s'éleva dans l'ascenseur. Monta au plafond. S'échappa par les portes ouvertes. Souffrance et épuisement pesaient sur ses épaules, une envie de boire se liant à celle de fumer tandis qu'il détournait son regard de la jeune femme un instant avant de la regarder à nouveau. Allait-elle se mettre à pleurer ? Il n'arriverait pas à le supporter. Comme il n'arrivait plus à supporter de la regarder. Pourquoi fallait-il qu'il agisse de cette façon ? Surtout que ça devait se lire sur son visage qu'il ne pensait pas un mot de ce qu'il venait de dire. Mais qu'importe. Qu'importe. Cela n'avait plus d'importance. Il ne pouvait plus revenir en arrière. C'était trop tard.

T'as tout fait foiré.


Un bruit étrange se fit entendre. Un grondement avant que les portes ne se ferment brutalement. Le basané observa les parois de métal, les boutons clignotant à nouveau avec frénésie. Comme si c'était le moment.

Avec : Teo
Mots : 847



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Maîtresse de la mort
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La Faucheuse
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#12
Terminé10.05.17 1:13
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'PILE OU FACE' :
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Teodora Svensson
évolution
#13
Terminé10.05.17 18:27
« OH, YOU AGAIN »
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TouTeo
La fumée continuait de s'envoler dans l'habitacle alors qu'elle restait accroupie à le regarder, elle avait l'impression qu'il savait exactement où taper pour que ça fasse mal, elle sentait ses mots incisifs se glisser sous sa peau, dans sa chair, remonter jusqu'au cœur en détruisant tout sur leur passage. Elle l'avait bien cherché, elle n'avait qu'à pas l'avoir ouverte pour commencer, il le lui avait juste demandé, et bien évidemment elle, elle lui avait répondu, parce qu'elle n'arrivait jamais à l'ignorer, elle ne voulait sûrement pas non plus. Il n'avait qu'à demander et elle, elle le faisait, alors qu'elle se doutait très bien que ça la ferait encore souffrir, peut être avait elle encore espéré qu'il n'irait pas plus loin, qu'il ne continue pas de détruire ses moindres barrières, peut être avait elle ultimement espéré qu'il ne tienne pas à la blesser encore plus. Mais elle s'était trompée, encore, comme toujours, et il avait réussi à aller encore plus loin, le pire étant sans doute son calme olympien, sa façon si détachée de lui asséner ces paroles. Elle en avait même du mal à déglutir alors que cette fois ci son sourire se muait réellement en grimace tremblante. Elle se força à se détacher de ses yeux marine, regardant partout ailleurs, comme si les bouger régulièrement pourrait empêcher l'amoncellement d'eau salée qui s'y accumulait de plus en plus. Oh oui il y avait bien plus mais là, elle ne savait même pas si sa gorge allait se desserrer suffisamment pour qu'elle puisse n'émettre qu'un son. Alors elle se relevait pour lui tourner totalement le dos, ça servait à quoi qu'elle continue d'essayer de lui faire comprendre ? A quoi cela servait alors que manifestement il ne ferait que démonter ses arguments un à un ? Elle lui tournait le dos, n'arrivait pas à voir ni à comprendre ses expressions, elle inspirait pour calmer sa respiration qui était déjà hors de contrôle.

« Je ne crois pas non. »

Seulement soufflé, irrégulier, c'était lui qui l'avait mise dans cet état et pourtant elle ne lui exposait pas sous les yeux, au contraire elle s'était tournée un peu plus contre la paroi, justement elle ne voulait pas lui montrer ça, à quel point ça l'atteignait alors qu'il ne semblait pas pouvoir comprendre, alors qu'il risquait de juste lui dire de se reprendre en main et c'était tout. Alors elle se contentait de lui dire qu'il avait tort, que ça allait bien au delà d'une simple lubie qui pouvait passer comme ça, qu'il lui suffirait de trouver quelqu'un d'autre. D'une part ça ne suffirait pas, d'autre part elle n'en avait aucune envie. Elle passait la main dans ses cheveux pour se donner une conscience et surtout les éloigner de ses yeux desquels les premières larmes roulaient jusqu'à atteindre son menton. Il avait réussi à la pousser à bout, à faire tomber toutes ses défenses et pourtant elle n'arrivait toujours pas à ne plus l'aimer, à le détester, même si elle aussi elle voulait s'enfuir à présent, aller se planquer dans un coin et n'en sortir qu'au prochain siècle.

« Si ça te fait plaisir de penser ça, alors penses ça. »

Elle était à la limite de s'étrangler, à la limite de suffoquer, elle ne dirait plus rien, n'essaierait plus de lui faire comprendre, de l'atteindre, d'espérer qu'il daigne au moins enfiler des gants quand il lui répondait, elle se passait juste les mains sur le visage pour étaler un peu plus le pétrole noir contenu dans ses larmes, sur ses joues. Subitement les portes s'étaient fermées brutalement devant elle, la faisant sursauter d'un coup tandis qu'un bruit strident vrillait ses oreilles tandis que la cage s'ébrouait de nouveau, lui laissant à peine le temps de s'accrocher à la barre le long de la paroi à sa droite pour ne pas tomber, seulement tanguer comme une ivrogne au petit matin après une soirée bien trop arrosée. Mais la délivrance ne vint pas, ils montèrent bien mais pas suffisamment pour qu'ils puissent sortir, juste 10 pauvres centimètres qui eurent le mérite de faire un appel d'air et évacuer la fumée ambiante. Pas de chance pour eux, tant pis ou tant mieux, elle n'en savait plus rien, elle se contentait de se redresser, remarquant la cacophonie qui continuait dans les étages alors qu'elle n'arrivait tout simplement pas à arrêter de pleurer, qu'elle libérait toute la frustration, la douleur et la souffrance accumulée jusque là, d'autres faisaient la fête à quelques mètres d'elle, mais Teo elle, elle avait plus le cœur à pleurer.
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Toulouze Ka
évolution
#14
Terminé11.05.17 0:55
L'amour
c'est de la merde...
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Elle s'était relevée, lui montrait son dos, l'arrière de sa robe bleue trop courte, ses longues cheveux cascadant derrière ses épaules. Épaules qui tressautaient légèrement, dévoilant l'étant dans lequel elle était. Teo était pourtant silencieuse, seul le tohu-bohu régnant quelques étages plus haut emplissant l'espace dans lequel il était. Mais il ne fallait pas être bête pour comprendre ce qui était en train de se passer.

Tu l'as fait pleurer... imbécile...

Se relever, à son tour. Faire mine de regarder vers la porte de l'ascenseur, faire mine de vouloir sortir, alors qu'elle ne le regardait même pas. Ce n'était pas réellement pas automatisme que Toulouze agissait ainsi, mais plutôt parce qu'il se retenait de faire autre chose. Se retenir de la prendre dans ses bras pour la consoler, pour sécher ses larmes et lui dire que ce n'était rien d'autre que des conneries. Se retenir de s'excuser. Une part de lui, hurlant si fort dans sa tête qu'il aurait pu devenir sourd, n'arrêtait pas de scander qu'il devait le faire et régler une bonne fois pour toute. Mais l'autre... l'autre... elle ne désirait pas une telle conclusion. Pas pour elle en tout cas. Pas après tout ce qu'il avait pu lui faire. C'était hors de question.

Lèvres tordues en rictus indéfinissable. Mâchoire crispée et serrée. Regard dur et quelque peu tremblant. Il ne pouvait décemment pas espérer que la jeune femme l'oublie aussi facilement, juste après qu'il lui ait dit de le faire. Toulouze en était parfaitement conscient. Il n'était même pas dit que la nécromancienne réussisse à le sortir de sa tête un jour. Il avait pu le voir dans ses billes trop claires. Sauf qu'il ne pouvait en être autrement. Elle devait juste le sortir de sa vie une bonne fois pour toute et arrêter de s'accrocher à sa jambe.

Dis plutôt que c'est toi qui est accroché à sa jambe...

Voix lasse. Trop basse. Pareille à un murmure. Teo allait elle l'entendre ? C'était plausible, peu plausible. Mais plausible quand même. Ça n'allait certainement pas lui plaire. Comme tout ce qu'il avait pu dire auparavant. Mais qu'importe...

- C'est ce que tu penses maintenant, mais tu finiras bien par effacer tout ça de ta tête. Ce n'est pas comme si il y avait vraiment eu quelque chose entre nous. Tu finiras bien par vivre tes prochaines décennies comme si il n'y avait rien eu...

Il n'avait plus envie de cigarettes. Ni même de sortir. Ou de se retrouver ailleurs. Ou de la prendre dans ses bras. Il avait juste envie de disparaître. De tomber en poussière, là, maintenant et de ne plus à avoir à subir cette situation grotesque digne d'une série B à l'eau de rose. Juste en finir. Une bonne fois pour toute. Que tout s'arrête et qu'il ne reste plus rien.

- Toi au moins tu t'en remettras...

Une faible plainte, bien trop faible pour qu'on puisse l'entendre. Trop faible de son point de vue. Teodora avait-elle entendu ? Le zombie ne l'espérait pas. Cela n'aurait fait que jeter de l'huile sur le feu. Relancer quelque chose qu'il tentait difficilement d'arrêter. Arrêter ses pensées tourbillonnant dans sa tête. Arrêter ses sentiments grondant dans sa poitrine. Arrêter tout ça. Pour son bien à elle. Lui n'avait pas d'importance. Aucune. Du moment qu'elle s'en sortait indemne. Malgré les larmes qui coulaient sur ses joues.

C'était douloureux. Atrocement douloureux. Et c'était tant pis pour lui. Après tout ce qu'il s'était permis et tout ce qu'il lui avait fait, ce n'était rien d'autre qu'une punition de plus pour tout les actes qu'il avait commis. Bien plus que les cauchemars, les visions ou les nuits sans sommeil. Ce silence perturbé par les sanglots imperceptibles et la musique stridente était la pire des sentences. C'était bien fait pour lui. Il l'avait bien mérité...

Avec : Teo
Mots : 633

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Teodora Svensson
évolution
#15
Terminé11.05.17 23:17
« OH, YOU AGAIN »
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TouTeo
Lui tourner le dos avait l'inconvénient qu'elle ne pouvait plus le voir, et pourtant elle en crevait d'envie, de le regarder, de le secouer, de lui dire qu'il se faisait des idées s'il pensait que tout était si simple, elle aurait voulu pouvoir s'ouvrir la poitrine pour lui montrer, lui faire comprendre qu'elle avait de loin dépassé le stade de la simple amourette d'adolescente, qu'il était partout dans ses pensées, qu'elle ne pouvait faire autrement que de l'aimer, que ce n'était pas un simple crush de passage qui s'oubliait aussi rapidement qu'il était venu. Il ne comprenait pas, il ne la comprenait pas, ou alors il la sous estimait. Il avait raison cependant, encore, ce n'est pas comme s'il s'était réellement passé une épopée romantique entre eux, rien de tout ça, il s'était juste insinué progressivement au plus profond d'elle. Il semblait avoir traversé déjà tout ça, et rien que penser à la possibilité qu'il avait déjà autant aimé qu'elle l'aimait lui plantait des pieux dans le cœur, il en avait le droit et cette fois ci elle se faisait du mal à elle même, ce n'était pas de sa faute, de toute façon rien était de sa faute, il avait le droit de la repousser, il avait le droit de lui dire ce qu'il voulait, elle l'avait bien cherché. Les larmes continuaient de défiler le long de sa peau, allant mourir sur le bout de son menton ou au creux de ses doigts qui tentaient de les cueillir sans grand succès, silencieusement alors que tout son corps tremblait imperceptiblement, elle l'entendait bouger, elle remarquait ses mouvements du coin de l’œil embué, il s'était relevé, posté devant les portes. Il devait bouillir de sortir pour se caler à ce point contre les portes alors que seulement 10 centimètres de sortie étaient dégagés, suffisamment pour entendre ceux qui faisaient la fête un peu plus haut, pour voir des pieds qui s'agitent.

« Tu as l'air de bien connaître ton sujet. Mais excuse moi Toulouze, non ça ne sera pas le cas, navrée pour tes statistiques. »

Elle l'avait regardé furtivement avant de plonger frénétiquement les mains dans son sac à main à la recherche éperdue de mouchoirs pour au moins tenter d'endiguer les grandes eaux de ses yeux, trouvant le saint graal, étalant larmes et eye liner en longues traînées sombres sur ses joues, tant pis. Elle ne devait plus ressembler à rien, s'en fichait au point où elle en était de toute manière. Il parlait si bas qu'elle avait à peine entendu ne serait-ce que le début de sa dernière phrase, il parlait d'elle ou quelque chose comme ça, elle ne savait pas, et ça commençait à l'énerver, elle se tournait de nouveau vers lui, lèvres tremblantes, sa main venant tirer sa manche pour tenter de le tourner vers elle, qu'il lui fasse face, qu'il la regarder, s'il lui parlait autant qu'il le fasse yeux dans les yeux et qu'elle puisse l'entendre. La main toujours crispée sur son sweat-shirt, non elle n'allait pas le lâcher tant qu'elle n'aurait fini d'exposer ce qu'elle voulait dire, ce qu'elle voulait lui dire, il n'aurait pas à répondre, elle avait déjà très bien compris qu'elle l'emmerdait avec ses sentiments, sauf que c'était lui qui avait demandé à savoir, alors il allait savoir, des larmes dans la voix, rauque d'avoir trop retenu ce qu'elle avait tellement envie de dire.

« Toi, toi tu oublieras peut être, sûrement. Mais si tu crois qu'il suffira juste de temps et de répliques cinglantes pour que j'oublie tout ça alors tu te trompes. Lourdement, tu ne comprends pas. »

Ou peut être le comprenait-il trop. Elle passait sa main dans ses cheveux désordonnés, ne faisant que les emmêler encore plus, tombant en cascade sur ses épaules, collant à ses joues mouillées, grimace de nouveau, larmes qui n'en finissent pas, ton blessé et éteint, on pouvait au moins reconnaître une chose à Toulouze, il était la seule personne sur toute la terre des morts à pouvoir l'atteindre à ce point, à pouvoir la mettre dans cet état.

« Je ne m'en remettrai pas non, parce que je t'aime déjà trop pour ça tu vois. »

Elle haussa de nouveau les épaules, lâchant enfin son sweat shirt, il pouvait s'en aller dès qu'ils seraient décoincés maintenant, elle lui avait dit tout ce qu'elle avait à lui dire, c'était trop tard maintenant pour faire marche arrière, elle lâcha un autre rire bref et amer, elle se trouvait d'une stupidité crasse, elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même. Elle ne bougeait pas, ne bougeait plus, les yeux fermement cloués aux portes alors que des fêtards commençaient à s'apercevoir que le haut de l'ascenseur était bloqué sans pour autant réagir à part en rire et appeler leurs copains pour leur montrer avant de s'en aller et raconter la bonne blague des deux cons coincés dans cette boîte de malheur. Super journée, super soirée, super vie après la mort.
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Toulouze Ka
évolution
#16
Terminé13.05.17 19:36
L'amour
c'est de la merde...
So if you’re gonna stay then stay But if you’re gonna go Make sure that you hurt me just enough to Make me feel something something

Rires intempestifs. Moqueries déplacées. Musique trop forte. Bruits de pas et de talons. Les murs en vibraient presque. Les portes en vibraient presque. L'ascenseur n'était pas à l'étage de la fête, mais c'était comme s'ils y étaient. Au milieu de tous ces gens, de ces inconnus qu'il ne voulait pas voir ni entendre. Il les entendait d'ailleurs beaucoup trop alors que dans sa tête régnait un vide immense. Une vide bien plus grand qu'un gouffre ou un cratère. Une vide intersidérale où seuls résonnaient les mots de la jeune femme devant lui. Des mots qui résonnaient fort, trop fort, faisant trembler jusque cellule de son corps à moitié mort, moitié recollé, à moitié vivant, complètement cabossé. Ils résonnaient fort et n'étaient plus très loin de le mettre dans un état qu'il ne voulait pas connaître. Pourquoi avait-il fallu qu'elle dise un truc pareil...

Grimace amère. Larmes silencieuse. Situation bien étrange pour une triste histoire. Qui au départ n'avait rien eu de bien compliqué. Mais quand les choses se montrent bien trop évidentes sous les yeux des êtres chamboulés et bornés, ce genre de conclusion n'avait rien de bien étonnant. Conséquences d'actes semblant au début bien anodins ou brusques. Conséquences de discours trop courts, trop cruel, trop doux. C'était à s'en mordre les doigts et se ronger les ongles tant tout cela ne ressemblait plus à rien. Ils ne ressemblaient plus à rien. Elle et ses larmes noircies par son mascara. Lui et son visage peint par l'amertume. Tout cela était grotesque.

Voici les conséquences de tes actes...


Le silence ne réussissait pas à reprendre ses droits, les zouaves dans le couloir se moquant de leur situation en déblatérant des paroles d'homme ivre. Agacé par leurs voix gazouillantes, Toulouze écrasa bien trop fortement le bouton de fermeture des portes, celles-ci l'écoutant avec surprise et les coinçant à nouveau totalement dans la cage de fer. Que cela tienne. Ça lui était complètement également à présent. Surtout après ce qu'il venait de se passer. Tout lui était égal. L'ascenseur pouvait bien se décrocher et tomber dans le fond de son trou que ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Il pouvait bien tomber en poussière, il s'en foutait totalement. Ce qui venait de se produire avait juste mis davantage le bordel dans ses pensées, le rendant davantage énervé. Qu'il pouvait être profondément con.

Teodora lui tournait le dos, pleurant toujours, tremblait moins. Ses mains passaient et repassaient ce mouchoir sur son visage, tentant de limiter les dégâts que le zombie avait causé. Dégâts qu'il avait imaginé arriver. Mais pas avec une telle violence. C'était bien pire que les cauchemars, pire que l'absence, pire que la solitude. La voir pleurer ainsi c'était comme mourir de l'intérieur, se consumer et devenir cendre. Se prendre mille aiguilles en plein cœur, se plantant dans des cicatrices qui avaient bien de la peine à se refermer complètement. C'était bien plus que la douleur, que les coups pleuvant sur son visage, les morsures des chimères en furie, les poings des vampires furieux. C'était pire que tout. Pire que la mort elle-même. Pire que sa geôle. Fallait-il réellement qu'il se sente ainsi ? Les choses n'auraient-pu être différentes ? Pourquoi ça se passait ainsi ?

Imbécile.

Il ne pouvait rester là sans bouger. Tout son corps lui démangeait et lui disait de faire quelque chose. De dire quelque chose. Toulouze sentait ses membres se mouvoir sans pour autant faire de grand geste car une partie de lui n'était pas totalement d'accord avec l'autre. Il voulait lui parler. Il désirait ne rien rajouter. Il voulait la prendre dans ses bras. Il ne désirait pas la toucher. Il voulait la consoler. Il désirait juste partir. Paradoxe stupide d'un zombie maladroit. Seulement, la situation ne pouvait rester comme ça. Surtout si ils restaient coincés toute la nuit dans cette boite en fer. Il devait bouger.

Sa main attrapa son poignet, ses longs doigts froids s'enroulant sur sa peau pour la forcer à se retourner. Le corps de Teodora se mouva soudain, se retrouvant devant celui du grand basané qui la fixait sans savoir que dire. Sauf qu'elle ne le regardait pas, ses billes claires restant ancrées sur les portes à présent fermées. La mâchoire de Toulouze se serra sans qu'il ne puisse rien y faire, trop de sentiments contraires se mélangeant dans son esprit pour qu'il puisse faire le tri et comprendre ce qu'il se produisait réellement en lui. C'était le foutoir. Un énorme foutoir. Et alors qu'il plaçait son autre main sous le menton trempé de la nécromancienne pour l'obliger à le regarder, le bordel déjà mis dans sa poitrine ne fit que prendre plus d'ampleur.

- C'est toi qui ne comprends pas. Tu ne saisis pas ce qu'il se passe. Tu crois réellement qu'on peut rester comme ça ? Tu ne vois pas ce que je suis ? Ce que nous sommes ? On ne peut juste pas continuer comme ça. C'est juste impossible.

Elle était trop près. Bien trop près. Il n'avait juste qu'à se pencher pour pouvoir l'embrasser. Il n'était d'ailleurs plus très loin de la serrer contre lui et s'excuser comme il ne l'avait jamais fait avec personne. Cette gamine le mettait vraiment dans des états pas possible.

- Tu finiras bien par oublier tout ça. Mais si tu n'y tiens pas, fais comme tu veux. Hors de question que je continue à vivre ça avec toi. Pas après tout ce qui a pu se passer. Va falloir que tu fasses avec.

Silence lourd. Impression d'écrasement. Toulouze lâcha son ancienne colocataire, se recula d'un pas mais laissa son regard ancré dans le sien. Il ne pouvait juste pas s'empêcher de la regarder. Malgré son maquillage défait et ses cheveux en bataille, elle restait Teo. Juste Teo. Une Teo bien triste mais Teo quand même. Un faible grognement lui échappa, ses perles sombres se détournant finalement. C'était n'importe quoi.

- Tu ne peux pas ressentir ça pour moi Teo. Faut que t'arrête... ça finira mal et ce n'est pas ce que tu veux.

Ou plutôt, ce n'est pas ce que TU veux...

Avec : Teo
Mots : 1014

Invité
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Teodora Svensson
évolution
#17
Terminé15.05.17 14:11
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TouTeo
Ses larmes prenaient tous leurs droits mais elles avaient fini par trouver leur rythme, ce n'était plus aussi désordonné que lorsque ça avait explosé, le flot continu coulait toujours le long de ses joues mais ses sanglots se faisaient plus rares même si sa respiration était toujours disparate. Elle était agacée par tout ce qu'il se passait autour d'elle et qui n'était pas composé de ce qu'il y avait dans la cage d'ascenseur, ces bruits qu'elle prenait brusquement comme une intrusion alors qu'elle avait tant haï le silence, les pas qui formaient un ballet devant ses yeux, elle les détestait à présent, ces pieds qui n'appartenaient à personne, dont elle ne voyait que les chevilles. Ses nerfs étaient tellement noués et à fleur de peau qu'elle refréna un sursaut lorsque Toulouze enfonça violemment le bouton, ce qui eu l'étrange effet de marcher. Les portes métalliques se refermèrent, les enfermant de nouveau dans la bulle qui avait éclaté quelques minutes auparavant mais ses yeux restaient rivés aux portes, elle ne voulait pas le regarder, elle ne voulait plus, parce qu'elle savait très bien qu'elle ne pouvait pas lui donner la docile réponse qu'il attendait, elle ne pouvait pas lui dire qu'elle comprenait, qu'elle allait essayer, que ça allait le faire et qu'elle allait oublier. Elle avait abandonné le mouchoir dans son sac, ça ne servait à rien de toute manière. Elle réagit que quand elle senti le contact de la main de Toulouze sur son poignet, lui donnant automatiquement la chair de poule, devenant le centre principal de son attention, elle n'était plus focalisée que sur ça, sans vouloir pour autant le regarder, le voulant trop peut être. Malgré tout elle le laissa la tourner vers lui, les yeux toujours fuyants, même sans le voir directement elle sentait la proximité subite, elle sentait presque la chaleur de son corps émaner, son souffle contrarié, elle fronçait les sourcils dans sa détermination à ne pas tourner ses prunelles iceberg vers lui.

Sauf qu'il fit une chose qui la surprit assez pour qu'elle le regarde par automatisme, pour comprendre, et comme d'habitude, une fois qu'elle avait plongé ses yeux dans les siens elle avait toutes les peines du monde à s'en détourner, ce qu'elle ne chercha même pas à faire, elle sentait ses doigts autour de son poignet, sa main sous son menton qui lui relevait le visage, les yeux plantés dans les siens. Elle l'écoutait comme depuis le début, et comme depuis le début il tentait de la convaincre, mais de la convaincre de quoi ? Ce n'est pas comme si elle avait choisi, comme si elle avait décidé et que d'un coup elle pouvait tout arrêter et trouver le bouton off. Elle le regardait du fond des yeux lui parler, lui dire qu'elle ne comprenait pas, non elle ne comprenait pas ce qu'il voulait lui dire, elle ne voulait pas comprendre non plus. Elle ne riait plus, ne grimaçait plus, elle restait à quelques centimètres de lui, interdite, ses simples larmes silencieuses continuaient de couleur alors qu'elle fronçait de nouveau les sourcils.

« Non je ne comprends pas, non je ne vois pas, alors explique moi ! Explique moi ce que nous sommes parce que moi, comme tu l'as dit, je ne comprends pas ! »

Elle ne s'énervait pas, elle exprimait juste sans filtre et sans réfléchir ce qu'elle réagissait et pensait directement après les avoir entendues. Ce qu'ils étaient ? C'était justement une question qui l'avait rongée, alors s'il avait la réponse, elle aimerait bien la connaître. Il s'éloignait déjà, murmurant des choses qui ne faisaient pas sens pour elle, et elle ne le laisserait pas s'échapper sur ça, c'était à elle de se saisir de son poignet, il continuait de la regarder, elle continuait de le regarder.

« C'est toi qui as voulu savoir, alors bien évidemment que je ferai avec, je ne t'ai rien demandé Toulouze, tu sais bien que je ne t'ai rien demandé. Mais explique moi, juste, explique moi s'il te plaît. »

Elle l'entendait à nouveau lui dire qu'elle ne pouvait pas, et elle resserrait ses doigts un peu plus fort sur sa peau à ses mots, elle savait bien que ça finirait mal, mais elle s'en foutait, royalement, parce que c'était comme ça et puis c'est tout. Elle profitait de cet échange de regards pour le lui dire, lui faire comprendre.

« Je ne l'ai pas choisi Toulouze, c'est comme ça, ce n'est pas comme si je pouvais arrêter de t'aimer, ou alors si c'est possible il faudra aussi que tu m'expliques comment faire parce que je ne sais pas, je ne sais pas comment faire ça. »

Elle avait murmuré la dernière partie de sa phrase, elle savait qu'il pouvait très bien se dégager de l'emprise de sa main s'il le voulait, elle ne le serrait plus si fort, elle le laissait là comme un lien, comme si elle avait peur qu'il ne s'envole dès qu'elle le lâcherait.
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Toulouze Ka
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#18
Terminé15.05.17 23:41
L'amour
c'est de la merde...
Girl I get stoned on you Rubbing my bones on you
Nothing else burns like you Nothing ever burns like you Ripping my shirt off you

Tout ça, c'est n'importe quoi...

La facilité n'était pas une chose qu'il ne connaissait. C'était même à se demander si ça existait vraiment. Rien n'était facile. Ni la vie. Ni la mort. Ni les gens. Ni les hommes. Ni les femmes. Rien. Rien n'était facile. Tout était diablement compliqué. Horriblement compliqué. Enfin ça, c'est que la plupart des gens pensent et croient. Ils se fourvoient en se disant que tout es sacrément compliqué. Que des barrières les retiennent et les empêchent de faire ce qui devrait être simple. Pauvres fous.

Colère et rage. Instabilité précaire. Amertume complaisante et brouhaha disparate en arrière plan. Il y avait de la tension dans l'air, atmosphère lourde et obscure dans un habitable bien trop étroit pour eux. Il y avait trop de tension, de pression, d'incompréhension, d'attente inavouée. Fallait-il que les mots soient si durs à dire alors que les paroles fusaient pourtant bien trop dans ce petit espace. Langue qui fourche ou pensée contraire, qui pouvait savoir. Au final, le discours décousu qu'ils tenaient ne semblait plus avoir réellement de sens à ses yeux. Ils se renvoyaient juste la balle comme deux joueurs de tennis ne voulant pas arrêter leur match. Tourner en rond comme des fauves en cage, désireux de rugir sur quelque chose de bien plus imposant. C'était n'importe quoi.

Elle ne comprenait pas, qu'elle disait. Toulouze avait du mal à y croire. Elle ne comprenait pas ? Et puis quoi encore ? Elle comprenait parfaitement. Teo lui balançait ses révélations à la tronche comme si de rien était et venait lui dire qu'elle ne comprenait pas où il venait en venir. Elle voulait plutôt dire qu'elle ne voulait pas comprendre. Qu'elle ne voulait pas savoir. Une telle pensée l'énerva davantage, une grande part de lui se sentant terriblement idiot. Elle ne comprenait pas ? Et bien soit, il allait lui faire comprendre.

Larmes abondantes et expression désabusée. C'était bien la première fois qu'il voyait la métisse aussi démunie et cela l'irritait tout autant que ses paroles. Que ses propres paroles. Tout l'énervait. De la situation à leur discussion. À ses pensées et envies. Elle. Lui. Tout. Constamment en colère. Ça en était presque exaspérant.

Il fit un pas. Puis un autre. Se retrouva devant la jeune femme. La regarda un instant. Planta son regard dans le sien. Juste l'espace d'une seconde. Avant de prendre son visage entre ses mains et de poser ses lèvres sur les siennes. Ça n'avait rien de doux, la colère aidant. Mais ça n'avait rien de contrôlé non plus. Il fallait dire que cela faisait un moment que l'idée enflait dans son esprit sans qu'il ne puisse rien n'y faire. Sans qu'il ne puisse la chasser. Il en avait eu envie. Diablement envie. Depuis des jours. Voire même des semaines. Ou même plus longtemps. Et c'était foutrement satisfaisant.

Il se décala, ne libérant pas le visage de la nécromancienne mais se recula assez pour la voir. Assez pour ancrer ses perles sombres dans ses billes claires. Bon sang mais comment ils en étaient arrivés là ?

Bonne question.

- Ne viens pas me faire croire que tu ne comprends pas ce qui se passe. Ce qu'il y a entre nous. Ne me dis pas que tu comprends pas parce que c'est complètement faux. Tu sais très bien ce qu'il y a. Sauf que ça ne peut juste pas continuer comme ça. Tu ne peux juste pas continuer de tout me laisser passer et je peux pas juste continuer d'agir comme ça avec toi. C'est juste n'importe quoi.

Tout était sorti d'une traite. Un peu comme si cette part de lui trop préoccupé par la situation avait eu peur que l'autre l'en empêche. Au final, le zombie avait vidé, sans le vouloir, une bonne partie de son sac, comme avait pu le faire la jeune femme avant lui. Sauf qu'au final, il avait la désagréable impression d'être revenu au point de départ. Si ça continuait comme ça, ils n'étaient pas sortis de l'auberge.

Mains tremblantes. Souffle court. Toulouze avait encore envie de l'embrasser à nouveau mais il devait mettre les choses au clair. Une bonne fois pour toute. Arrêter de faire l'autruche et prendre pour une fois ses responsabilités. Ça ne lui plaisait pas le moins du monde seulement, il ne le faisait pas pour lui. Mais bien pour elle.

- Teo, tu ne...

Grincement soudaine. Balancement inquiétant. La cabine tangua alors que tous les boutons s'illuminèrent, les lampes du plafond s'éteignant alors. Mais pourquoi cette boite de malheur ne pouvait tout simplement pas les laisser tranquille ?!

Ça aussi c'est une bonne question !

Avec : Teo
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Terminé15.05.17 23:41
Le membre 'Toulouze Ka' a effectué l'action suivante : laisser faire le hasard


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Teodora Svensson
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#20
Terminé16.05.17 0:49
« OH, YOU AGAIN »
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TouTeo
Elle voyait bien qu'il ne la croyait pas, qu'il ne pensait pas qu'elle ne comprenait pas, mais elle ne comprenait réellement pas. Elle n'arrivait pas à savoir ce qui bloquait tellement entre eux, pourquoi il refusait à ce point qu'elle pouvait avoir des sentiments pour lui. C'était si surprenant ? Elle n'arrivait pas à comprendre s'il était surpris qu'elle puisse l'aimer, s'il était si loin de l'aimer elle pour que ça le surprenne autant ou si c'était qu'elle ne comprenait pas autre chose. Ils avaient vécu plein de choses, elle le savait, mais rien n'était rédhibitoire à ses yeux. Alors non, elle ne comprenait pas, les yeux plantés si fort dans les siens, y cherchant des réponses qu'il semblait ne pas vouloir lui donner. Elle le regardait, les larmes plein les yeux trop clairs, elle le regardait et n'arrivait pas à comprendre, à comprendre pourquoi il la rejetait tant. Pourtant, elle voyait bien qu'il était énervé, il était toujours énervé en sa présence, elle devait bien l'exaspérer, mais elle lui avait demandé de s'expliquer, elle lui avait tendu cette perche, qu'il lui dise enfin, qu'il exprime ce qu'il ressentait, pourquoi il ne pouvait pas l'aimer, pourquoi elle n'en avait pas le droit, ce qu'elle ne comprenait pas, ce qui était si impossible. Tout son être grondait, elle voulait savoir, elle voulait enfin comprendre, mettre des mots sur son attitude. Et en même temps tout son être, ses cellules, chaque fibre d'elle s'éveillait sous son contact, chaque parcelle de sa peau voulait aller à son contact.

Il s'approchait, il faisait des pas dans sa direction, il se posait face à elle alors qu'elle ne l'avait toujours pas lâché des yeux, tremblant imperceptiblement d'appréhension, elle voulait juste le regarder encore, le garder pour elle, elle voulait qu'il lui dise qu'il avait menti, qu'il ne pensait pas ce qu'il avait dit. Elle voulait ressentir ce contact encore, le sentir sur sa peau, elle voulait comprendre aussi. Son sac était tombé par terre sans qu'elle y fasse attention, elle ne faisait attention qu'à lui si proche d'elle, en un sens bien plus proche qu'il ne l'avait jamais été. Elle le sentait, ce rapprochement, cette proximité qui déliait tout et qui pourtant avait été si difficile à atteindre. Elle avait peur à ce moment, peur de ce qu'il pouvait lui dire à nouveau, elle sentait sa colère et son irritation. Mais il n'avait pas parlé, elle avait juste senti ses mains sur son visage, ce contact si longtemps attendu, elle n'avait même pas eu le temps d'appréhender les choses qu'elle sentait déjà les lèvres de Toulouze sur les siennes, la prenant de court alors que tout son corps réagissait déjà, agrippant sa nuque pour le garder, pour ne pas qu'il s'enfuie encore. Elle retrouvait son odeur, son toucher, elle se remémorait tout d'un coup alors qu'il s'éloignait assez pour lui parler, lui expliquer, qu'ils ne pouvaient pas continuer comme ça.

Elle aurait pu lui dire oui à tout, lui dire non à tout, juste pour prolonger ce moment, les mains à la naissance des cheveux sur sa nuque. Elle savait au fond d'elle qu'il avait raison, dans un sourire contrit elle murmurait déjà un « je sais » mais elle savait aussi que le point de non retour avait été franchi, qu'elle ne le laisserait déjà plus faire tout ce qu'il voulait, qu'elle ne le laisserait déjà plus fuir ce qu'il venait de faire, ça avait été trop douloureux la première fois. Elle se connaissait assez pour savoir qu'elle savait très bien dire ce qu'elle voulait, ce qu'elle acceptait, même si elle se doutait qu'elle continuerait à lui laisser bien plus passer qu'à n'importe qui d'autre. Elle ne pleurait plus, les yeux toujours rougis. Mais elle savait également une chose, elle ne s'était rarement sentie à sa place, là, dans cet ascenseur, révélation faites, le visage entre les mains de Toulouze, les yeux dans les siens, ses mains presque dans ses cheveux.

« J'ai compris. J'ai enfin compris. Mais même si on ne peut pas continuer comme ça, même si c'est comme ça, s'il faut tout changer, malgré tout ça je ne m'en irait pas Toulouze. »

Une main crispée sur sa veste semblant lui dire qu'elle ne le laisserait pas s'en aller non plus, c'était trop tard pour ça, il ne voulait plus qu'elle lui laisse tout passer ? Elle ne le laisserait pas partir, pas comme ça. Sauf que l'ascenseur en avait décidé autrement et dans un ultime spasme les lumières s'éteignirent encore tandis que l'engin de malheur fusait dans les étages en remontée pour se stabiliser violemment sans leur laisser le temps de comprendre quoi que ce soit, ouvrant pleinement les portes dans un tintement comme si rien de tout ça ne s'était passé alors que derrière les portes qui s'ouvraient un vrai bazar avait lieu. Des cris, de la musique aussi forte qu'en boîte de nuit vrillait ses oreilles. Les gens les regardaient à présent, applaudissaient elle ne savait pas trop quoi, mais elle se doutait de quoi ils avaient l'air et vu l'alcool qui coulait de mains en mains et l'état d'ébriété avancé des fantômes, certains à moitié debout, d'autres dansants, d'autres presque dévêtus Teodora n'eût qu'une seule réaction, malgré le fait qu'ils soient coincés dans cet engin depuis de longues minutes : appuyer frénétiquement sur le bouton de fermeture des portes avec insistance, les yeux ronds. Elle voulait rire, elle se sentait un peu ridicule, et surtout, surtout elle ne voulait pas une intrusions d'étrangers dans ce qui ressemblait le plus à une discussion sérieuse qu'ils n'aient jamais eu. Elle voulait entendre ce qu'il avait encore à lui dire, ce qu'il avait besoin d'exprimer alors qu'elle ne le lâchait pas, les doigts toujours fixés aux boutons de l'ascenseur, le visage légèrement rougi par les larmes et par la gêne.


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