Début des vacances et fin des problèmes ? Ou pas.
Feat Asta, Ekō et Yumi
L’expédition avait été longue, périlleuse et éprouvante, tant sur le plan physique qu’émotionnel, à cause des mésaventures qui s’étaient enchaînées sans répit pour les passagers. Pour Clément, une fois que le calme était revenu à bord du bateau, le reste du trajet lui avait semblé interminable, chaque minute s'étirant en une éternité.
Cependant, après avoir bravé tous ces imprévus, ils étaient enfin arrivés, tous sains et saufs – ou presque ? –, au quai de l'île d'Enoshima, prêts à débarquer et à profiter de leurs excursions ou vacances, tant méritées.
Malgré les difficultés du voyage, Clément affichait un sourire joyeux, comme si les événements tumultueux appartenaient déjà au passé. Sur son dos, il porta Asta, dont le fauteuil roulant avait été gravement endommagé durant le chaos du voyage. Le roux aurait préféré la porter avec plus de délicatesse, comme une princesse, pour lui offrir plus de confort, mais la légère odeur persistante de vomi sur sa chemise hawaïenne l’en dissuadait.
-A-chan, ce n’est pas trop inconfortable ? Je suis désolé, je n’ai pas mieux à te proposer pour l’instant. Préviens-moi si tes bras fatiguent ou commence à faire mal et si ça commence à être trop inconfortable. L’avisa-t-il ajustant doucement sa prise, une pointe d’inquiétude dans la voix.
En descendant du bateau, la scène qui s'offrait à eux était apaisante, en contraste total avec la traversée agitée. L'île d'Enoshima resplendissait sous la lumière dorée de l'après-midi. Le quai brillait, baigné dans cette chaleur brûlante qui faisait scintiller les vagues claires, tandis qu'au loin, les montagnes se dessinaient sur l'horizon. Un sentier pavé serpentait entre les collines, promettant des balades tranquilles. Le chant des mouettes se mêlait au doux ressac des vagues, et plus loin, la végétation luxuriante de l’île s'étendait en une mosaïque de verts profonds. Des temples traditionnels à la toiture rouge émergeaient des arbres, ici et là, comme des joyaux anciens.
Clément tourna son regard vers les deux jeunes femmes qui se tenaient non loin d’eux. Elles avaient aidé Asta lorsqu’elle avait été à l’eau, au moment même où il n’avait pas pu être là pour elle. Une vague de reconnaissance et de culpabilité l'envahit à ce souvenir.
-Je vous suis profondément et infiniment reconnaissant d’avoir porté secours à ma petite-soeur. Sans vous, je n’ose imaginer ce qui aurait pu arriver avec toute ces chimères aquatiques. Exprima-t-il en s'inclinant.
Il se redressa, ses yeux s'attardant sur la deuxième jeune femme, qu'il ne connaissait pas encore.
-Je me nomme Clément, ravi de faire votre connaissance mademoiselle.
Un sourire modeste éclaira ses traits alors qu'il s’adressa aux deux femmes.
-Excusez-moi, avez-vous prévu de repartir avec le bateau une fois l'excursion terminée, ou comptez-vous séjourner sur l’île quelques jours ? S’enquière-t-il.
L'excursion offrait en effet la possibilité de retourner sur le continent, mais vu l'état du navire, peut-être serait-il plus sage de prévoir un autre bateau, voir une autre option. Il reprit, avec une prévenance teintée de bienveillance :
-Si vous êtes simplement de passage, nous pouvons nous rendre au ryokan où Asta et moi avons réservé nos vacances. Après tout ce que nous avons traversé, un peu de repos ne ferait de mal à personne. L’auberge n’est pas très loin du quai.
Bien que ses pensées étaient tournées vers le bien-être des trois jeunes femmes, Clément aurait sans doute dû s’inquiéter davantage de sa propre situation. Il n’avait plus que son téléphone hors d’usage, endommagé par l’eau, et son sac à dos avait été englouti par la mer lorsque les chimères avaient fait tanguer le bateau ou quand la vague s’était abattue sur le pont.
Pourtant, même en étant dépourvu de tout, son instinct était de s’assurer que tout le monde puisse se reposer après ces péripéties éprouvantes.
Cependant, après avoir bravé tous ces imprévus, ils étaient enfin arrivés, tous sains et saufs – ou presque ? –, au quai de l'île d'Enoshima, prêts à débarquer et à profiter de leurs excursions ou vacances, tant méritées.
Malgré les difficultés du voyage, Clément affichait un sourire joyeux, comme si les événements tumultueux appartenaient déjà au passé. Sur son dos, il porta Asta, dont le fauteuil roulant avait été gravement endommagé durant le chaos du voyage. Le roux aurait préféré la porter avec plus de délicatesse, comme une princesse, pour lui offrir plus de confort, mais la légère odeur persistante de vomi sur sa chemise hawaïenne l’en dissuadait.
-A-chan, ce n’est pas trop inconfortable ? Je suis désolé, je n’ai pas mieux à te proposer pour l’instant. Préviens-moi si tes bras fatiguent ou commence à faire mal et si ça commence à être trop inconfortable. L’avisa-t-il ajustant doucement sa prise, une pointe d’inquiétude dans la voix.
En descendant du bateau, la scène qui s'offrait à eux était apaisante, en contraste total avec la traversée agitée. L'île d'Enoshima resplendissait sous la lumière dorée de l'après-midi. Le quai brillait, baigné dans cette chaleur brûlante qui faisait scintiller les vagues claires, tandis qu'au loin, les montagnes se dessinaient sur l'horizon. Un sentier pavé serpentait entre les collines, promettant des balades tranquilles. Le chant des mouettes se mêlait au doux ressac des vagues, et plus loin, la végétation luxuriante de l’île s'étendait en une mosaïque de verts profonds. Des temples traditionnels à la toiture rouge émergeaient des arbres, ici et là, comme des joyaux anciens.
Clément tourna son regard vers les deux jeunes femmes qui se tenaient non loin d’eux. Elles avaient aidé Asta lorsqu’elle avait été à l’eau, au moment même où il n’avait pas pu être là pour elle. Une vague de reconnaissance et de culpabilité l'envahit à ce souvenir.
-Je vous suis profondément et infiniment reconnaissant d’avoir porté secours à ma petite-soeur. Sans vous, je n’ose imaginer ce qui aurait pu arriver avec toute ces chimères aquatiques. Exprima-t-il en s'inclinant.
Il se redressa, ses yeux s'attardant sur la deuxième jeune femme, qu'il ne connaissait pas encore.
-Je me nomme Clément, ravi de faire votre connaissance mademoiselle.
Un sourire modeste éclaira ses traits alors qu'il s’adressa aux deux femmes.
-Excusez-moi, avez-vous prévu de repartir avec le bateau une fois l'excursion terminée, ou comptez-vous séjourner sur l’île quelques jours ? S’enquière-t-il.
L'excursion offrait en effet la possibilité de retourner sur le continent, mais vu l'état du navire, peut-être serait-il plus sage de prévoir un autre bateau, voir une autre option. Il reprit, avec une prévenance teintée de bienveillance :
-Si vous êtes simplement de passage, nous pouvons nous rendre au ryokan où Asta et moi avons réservé nos vacances. Après tout ce que nous avons traversé, un peu de repos ne ferait de mal à personne. L’auberge n’est pas très loin du quai.
Bien que ses pensées étaient tournées vers le bien-être des trois jeunes femmes, Clément aurait sans doute dû s’inquiéter davantage de sa propre situation. Il n’avait plus que son téléphone hors d’usage, endommagé par l’eau, et son sac à dos avait été englouti par la mer lorsque les chimères avaient fait tanguer le bateau ou quand la vague s’était abattue sur le pont.
Pourtant, même en étant dépourvu de tout, son instinct était de s’assurer que tout le monde puisse se reposer après ces péripéties éprouvantes.
Les ryokan sont des auberges traditionnelles et typiques du Japon.
Résumé : Clément, portant Asta sur son dos en raison de son fauteuil roulant endommagé, remercie les deux jeunes femmes qui l'ont aidée (bloup bloup) et propose qu'ils se rendent tous au ryokan pour se reposer après leurs mésaventures. Il oublie qu'il a plus rien aussi, cet idiot.