秋雨物語
Akisame monogatari
@Hisa Aikawa540 mots | Défi RP niv. 2
Boutique éclairée,Mais le client papillon
Ne fait point vieux os.
Avachi contre le comptoir de vente tant qu'il n'y a personne pour te voir, un bras replié sous ta tête, de ta main libre, tu griffonnes en diagonale quelques vers sur une feuille libre posée en travers du roman que tu as terminé de lire en guise de support. Tu te distrais comme tu peux afin de t'empêcher de somnoler – et donc, de risquer l'évasion dans une ébauche de fractale. Vivement ton prochain voyage, histoire que tes haïkus soient mieux inspirés – quitte à t'essayer au genre. Tu pourrais en publier un recueil sur le thème insolite de l'attente d'un marchand désœuvré, car tu cumules les poèmes depuis le début de la semaine.
La dernière heure d'ouverture est la plus pénible pour ton dos comme pour ta patience, en particulier quand il n'y a plus de projets de fabrication de potions à poursuivre. Où plutôt, que le seul en cours est actuellement réalisé par ta mentore elle-même, qui n'a guère besoin de ton assistance pour le moment. Raison pour laquelle elle t'a chargé de rester à l'accueil, pour lui permettre de se concentrer.
Comme si tu étais source de distraction, vraiment, c'est si peu te connaître. Ahem.
Bref, tu t'ennuies. Parce qu'en cette période de grisaille et de pluie, pas grand monde vient prendre le temps de flâner entre vos rayons, hormis quelques habitués. Tu préfères largement la belle période estivale où tu t'amuses à performer devant l'embouchure de la ruelle à grand renforts de potions extravagantes pour attirer le chaland jusqu'à la tombée tardive du soir, plutôt que les mornes journées d'automne passées à balayer les feuilles craquantes qui s'engouffrent au moindre coup de vent dans l'entrée – le désavantage de ne garder pour "porte" qu'un noren.
Tu entends quelques pas se rapprocher, alors tu te redresses un minimum, en replaçant ton coude et ton poignet pour soutenir ton menton dans le creux de ta paume. Tu distingues effectivement une silhouette se dessinant contre le rideau avant qu'il ne soit poussé, révélant ta potentielle première interaction sociale depuis l'ouverture – oui, c'était calme à ce point. Par ailleurs, tu reconnais le visage qui apparaît, donc tu ne te fais pas prier pour être le premier à engager une conversation.
— Oh bonsoir, et bienvenue à nouveau, Aikawa-san, t'exclames-tu aussi poliment que possible – sait-on jamais si Gozen-sama garde l'oreille tendue depuis l'arrière du magasin –, en effaçant toute trace du profond emmerdement qui marquait tes traits précédemment.
Ce n'est pas commun que tu connaisses le nom d'un client pourtant pas si régulier – en vérité, te concernant, ça ne fait que trois ou quatre fois que tu le vois revenir, peut-être à peine plus pour ta patronne. Mais il s'avère que vous avez eu l'occasion d'échanger sur d'autres sujets que de simples conseils en potions avant qu'il ne passe à la caisse. Comme quoi il suffit parfois de reconnaître la couverture d'un livre tombé du sac d'un inconnu pour engager une conversation enrichissante.
— C'est à nouveau pour des potions d'apparence, c'est ça ? Il me semble que l'on a commencé à en garder de côté pour vous, demandes-tu, juste histoire de meubler un peu et donner le change en tant que commerçant, quand même.
HRP :
Coucou ! Et pardon j'ai mis un temps infini à démarrer ce rp j'espère que ça te conviendra et surtout, prends tout ton temps pour répondre
J'ai plus aucune idée de si on avait défini à quelle époque/période exactement ce RP aurait lieu, je me rappelle juste que c'était il y a "très longtemps", alors j'ai essayé d'être très évasive pour pas qu'on se retrouve avec des anachronismes "technologiques"
J'ai plus aucune idée de si on avait défini à quelle époque/période exactement ce RP aurait lieu, je me rappelle juste que c'était il y a "très longtemps", alors j'ai essayé d'être très évasive pour pas qu'on se retrouve avec des anachronismes "technologiques"