Vous, là, prenez vos périsprits, et hors de ma vue !
✯ Ce n’est pas courant qu’il ne trouve pas ce qu’il cherche au café-librairie qu’il aime bien. Mais ça arrive. Et dans ces moments-là… aux grands maux, les grands remèdes.
Il s’est rendu à la bibliothèque de Tokyo. À pied et en transports en commun. Un peu long, certes… Cependant, il n’a pas besoin de chercher une large place sur le parking pour son camping-car au moins. Et il ne gêne personne également.
Pour une fois, en entrant, il ne reçoit aucune remarque sur le port de la sacoche contenant son appareil photo dont il ne sépare jamais.
Il monte au troisième étage et se rend dans le coin de la littérature classique. Là, il parcourt les différents rayons, reconnaissant d’avoir pris une potion d’agrandissement avant de venir pour voir les étagères les plus hautes.
Les livres sont classés selon le système de Dewey, donc par catégories… puis par auteurs, semble-t-il. Il avait oublié. Soit ça, soit ça change d’un mois à l’autre… Ce qui est peu probable.
Il atteint – enfin – le rayon dont les auteurs commencent par O. Il cherche Ogawa Ito et… là ! Shiawase no Kazoku Keikaku (La République du Bonheur) ! La suite de Tsubaki Bunguten (La Papeterie Tsubaki) ! Satisfait, il récupère le roman et repère une chaise libre à une table où il peut aller le lire tranquillement.
S’excusant poliment auprès de la jeune femme déjà installée en face, il tire la chaise silencieusement et s’assoit.
Il ouvre le livre et commence à lire. Il n’est pas particulièrement vite absorbé par l’histoire. Après tout, il la choisit plutôt dans le but de voir s’il peut comprendre le soi-disant ’bonheur simple’ que l’on trouve dans les choses du quotidien. Il ne parvient pas spécialement à s’attacher aux divers personnages. Pas même à la protagoniste.
Alors lorsque l’inattendu se produit… Sa faible concentration se brise immédiatement.
Le périsprit d’un livre apparaît sur le bord de la table où il se trouve. Il cligne des yeux, observant la silhouette blanchâtre, puis revient sur celui qu’il tient entre ses doigts. Il le referme et le pose à côté de lui.
Il se concentre maintenant pleinement sur le périsprit. Il prend rarement possession d’autres objets que les appareils photos, alors ça lui demande pas de concentration que pour son objet de prédilection. Mais il réussit finalement à l’avoir, ressentant comme une ’prise’ mentale en lui sur le livre, et l’amène en flottant jusqu’à lui.
Noruwei no Mori (Norwegian Wood) par Murakami Haruki. Ce titre lui dit vaguement quelque chose… Mais il a lu tellement de livres au cours des années que bon… Difficile de se souve— un cri excité interrompt sa pensée, le faisant sursauter et lever les yeux vers la jeune femme en face de lui. Que se passe-t-il… ?
Il s’est rendu à la bibliothèque de Tokyo. À pied et en transports en commun. Un peu long, certes… Cependant, il n’a pas besoin de chercher une large place sur le parking pour son camping-car au moins. Et il ne gêne personne également.
Pour une fois, en entrant, il ne reçoit aucune remarque sur le port de la sacoche contenant son appareil photo dont il ne sépare jamais.
Il monte au troisième étage et se rend dans le coin de la littérature classique. Là, il parcourt les différents rayons, reconnaissant d’avoir pris une potion d’agrandissement avant de venir pour voir les étagères les plus hautes.
Les livres sont classés selon le système de Dewey, donc par catégories… puis par auteurs, semble-t-il. Il avait oublié. Soit ça, soit ça change d’un mois à l’autre… Ce qui est peu probable.
Il atteint – enfin – le rayon dont les auteurs commencent par O. Il cherche Ogawa Ito et… là ! Shiawase no Kazoku Keikaku (La République du Bonheur) ! La suite de Tsubaki Bunguten (La Papeterie Tsubaki) ! Satisfait, il récupère le roman et repère une chaise libre à une table où il peut aller le lire tranquillement.
S’excusant poliment auprès de la jeune femme déjà installée en face, il tire la chaise silencieusement et s’assoit.
Il ouvre le livre et commence à lire. Il n’est pas particulièrement vite absorbé par l’histoire. Après tout, il la choisit plutôt dans le but de voir s’il peut comprendre le soi-disant ’bonheur simple’ que l’on trouve dans les choses du quotidien. Il ne parvient pas spécialement à s’attacher aux divers personnages. Pas même à la protagoniste.
Alors lorsque l’inattendu se produit… Sa faible concentration se brise immédiatement.
Le périsprit d’un livre apparaît sur le bord de la table où il se trouve. Il cligne des yeux, observant la silhouette blanchâtre, puis revient sur celui qu’il tient entre ses doigts. Il le referme et le pose à côté de lui.
Il se concentre maintenant pleinement sur le périsprit. Il prend rarement possession d’autres objets que les appareils photos, alors ça lui demande pas de concentration que pour son objet de prédilection. Mais il réussit finalement à l’avoir, ressentant comme une ’prise’ mentale en lui sur le livre, et l’amène en flottant jusqu’à lui.
Noruwei no Mori (Norwegian Wood) par Murakami Haruki. Ce titre lui dit vaguement quelque chose… Mais il a lu tellement de livres au cours des années que bon… Difficile de se souve— un cri excité interrompt sa pensée, le faisant sursauter et lever les yeux vers la jeune femme en face de lui. Que se passe-t-il… ?