Vous, là, prenez vos périsprits, et hors de ma vue !
✯ Les questions se calment vraiment.
Et avec ce calme soudain qui s’installe, il se sent à la fois enfin capable de respirer, et terriblement gêné. Gêné et inquiet. Ses faibles réponses l’ont-elles vraiment démotivée à en poser davantage ?
L’anxiété le ronge de l’intérieur. Ses bras le démangent. Comme un rappel maladif que la douleur est un bon moyen d’oublier tout le reste. Il l’ignore.
Que doit-il faire ? Que doit-il faire ? Doit-il dire quelque chose ? Pour combler l’absence de conversation ? Mais quoi ? Elle semble perdue dans ses propos pensées. Il ne veut pas la déranger… C’est peut-être important, pour une autre question à venir… Ou faire du tri dans tout ce qu’il vient de dire…
Il triture la sangle de la sacoche de son appareil photo, regardant par la baie vitrée pour essayer de se changer les idées. Il observe les voitures passer. Oh, il veut tellement sa maison.
Elle le sort de sa torpeur en le remerciant. Il sursaute, revenant vers elle. Et il acquiesce. « Oh… De rien. » Il trébuche un peu en réponse. « Si d’autres questions vous viennent, n’hésitez pas. » Pas forcément juste maintenant, mais plus tard aussi.
Devrait-il donner son numéro de téléphone ? Ou son adresse à l’appartement ? Cela peut servir, non ? C’est ce que font les gens pour garder contact, non ?
Il ne sait pas. Il ne communique pas souvent avec de nouvelles personnes. Il est un peu perdu. Avait-il donné son numéro à Angel ? … Peut-être a-t-il oublié de le faire car son ami ne l’a jamais appelé. Ou alors il n’avait besoin de rien…
La jeune rousse décide de prendre la même chose que lui. Boisson et dessert.
Il n’avait pas prévu de manger quelque chose. Il n’a pas faim. Du moins, il ne le sent pas. Mais il ne se souvient pas non plus de quand il a mangé pour la dernière fois…
« Bien sûr, attendez… » Il retire son appareil photo du rebord de la table, le laissant retomber contre lui, le poids tirant à nouveau un peu derrière son cou. Cela l’apaise d’une façon étrange. Il prend le menu qui se trouvait dessous et l’ouvre pour le regarder.
Que pourrait-il prendre ? Il n’a vraiment pas faim… C’est juste par obligation. Avant qu’il n’oublie pendant trop longtemps et que son énergie s’affaiblisse.
Il voit une part de tarte aux pommes. Cela a l’air léger, et semble bien convenir en accompagnement de son thé vert. Oui, il va sûrement prendre ça. Il relève les yeux vers Zelda, et remarque la serveuse qui se tient debout à côté de leur table.
Oh, oups. Il ne l’a pas entendue approcher et parler ? Apparemment.
« Deux thés verts et deux parts de tarte aux pommes, s’il vous plaît. Nous prenons la même chose… » Il explique doucement en japonais. La serveuse acquiesce et note le tout sur son carnet avant de disparaître vers le comptoir pour transmettre l’ordre.
… Et il a aussi oublié d’en informer Zelda, n’est-ce pas ? Pourquoi doit-il tout faire de travers comme ça ?
Il repasse en français en désignant l’une des suggestions sur la carte. « Je lui ai demandé du thé vert et une tarte aux pommes. Mais si ça ne vous convient pas… vous pouvez prendre autre chose en plus… »
Le silence retombe un peu après ça. Il ne sait toujours pas pourquoi la jeune femme est devenue plus calme maintenant. Cela le dérangeait moins lorsqu’elle faisait pratiquement la conversation toute seule. Il lui suffisait d’écouter, et de répondre quand c’était nécessaire.
Peut-être lui offre-t-elle vraiment une opportunité de poser les siennes ? Cela ne coûte rien d’essayer… « Alors… Vous êtes écrivaine ? Je lis beaucoup, donc peut-être… Qu’est-ce que vous écrivez en général ? Des romans ? J’ai aussi vu ces… » Il cherche le mot en français. Il ne le connaît pas. « Comic books ? Je ne sais pas trop ce dont il s’agit. Mais cela semble très populaire ces derniers temps. » Ou peut-être ces dernières années. Il a perdu la notion du temps depuis trop longtemps pour savoir.
Et avec ce calme soudain qui s’installe, il se sent à la fois enfin capable de respirer, et terriblement gêné. Gêné et inquiet. Ses faibles réponses l’ont-elles vraiment démotivée à en poser davantage ?
L’anxiété le ronge de l’intérieur. Ses bras le démangent. Comme un rappel maladif que la douleur est un bon moyen d’oublier tout le reste. Il l’ignore.
Que doit-il faire ? Que doit-il faire ? Doit-il dire quelque chose ? Pour combler l’absence de conversation ? Mais quoi ? Elle semble perdue dans ses propos pensées. Il ne veut pas la déranger… C’est peut-être important, pour une autre question à venir… Ou faire du tri dans tout ce qu’il vient de dire…
Il triture la sangle de la sacoche de son appareil photo, regardant par la baie vitrée pour essayer de se changer les idées. Il observe les voitures passer. Oh, il veut tellement sa maison.
Elle le sort de sa torpeur en le remerciant. Il sursaute, revenant vers elle. Et il acquiesce. « Oh… De rien. » Il trébuche un peu en réponse. « Si d’autres questions vous viennent, n’hésitez pas. » Pas forcément juste maintenant, mais plus tard aussi.
Devrait-il donner son numéro de téléphone ? Ou son adresse à l’appartement ? Cela peut servir, non ? C’est ce que font les gens pour garder contact, non ?
Il ne sait pas. Il ne communique pas souvent avec de nouvelles personnes. Il est un peu perdu. Avait-il donné son numéro à Angel ? … Peut-être a-t-il oublié de le faire car son ami ne l’a jamais appelé. Ou alors il n’avait besoin de rien…
La jeune rousse décide de prendre la même chose que lui. Boisson et dessert.
Il n’avait pas prévu de manger quelque chose. Il n’a pas faim. Du moins, il ne le sent pas. Mais il ne se souvient pas non plus de quand il a mangé pour la dernière fois…
« Bien sûr, attendez… » Il retire son appareil photo du rebord de la table, le laissant retomber contre lui, le poids tirant à nouveau un peu derrière son cou. Cela l’apaise d’une façon étrange. Il prend le menu qui se trouvait dessous et l’ouvre pour le regarder.
Que pourrait-il prendre ? Il n’a vraiment pas faim… C’est juste par obligation. Avant qu’il n’oublie pendant trop longtemps et que son énergie s’affaiblisse.
Il voit une part de tarte aux pommes. Cela a l’air léger, et semble bien convenir en accompagnement de son thé vert. Oui, il va sûrement prendre ça. Il relève les yeux vers Zelda, et remarque la serveuse qui se tient debout à côté de leur table.
Oh, oups. Il ne l’a pas entendue approcher et parler ? Apparemment.
« Deux thés verts et deux parts de tarte aux pommes, s’il vous plaît. Nous prenons la même chose… » Il explique doucement en japonais. La serveuse acquiesce et note le tout sur son carnet avant de disparaître vers le comptoir pour transmettre l’ordre.
… Et il a aussi oublié d’en informer Zelda, n’est-ce pas ? Pourquoi doit-il tout faire de travers comme ça ?
Il repasse en français en désignant l’une des suggestions sur la carte. « Je lui ai demandé du thé vert et une tarte aux pommes. Mais si ça ne vous convient pas… vous pouvez prendre autre chose en plus… »
Le silence retombe un peu après ça. Il ne sait toujours pas pourquoi la jeune femme est devenue plus calme maintenant. Cela le dérangeait moins lorsqu’elle faisait pratiquement la conversation toute seule. Il lui suffisait d’écouter, et de répondre quand c’était nécessaire.
Peut-être lui offre-t-elle vraiment une opportunité de poser les siennes ? Cela ne coûte rien d’essayer… « Alors… Vous êtes écrivaine ? Je lis beaucoup, donc peut-être… Qu’est-ce que vous écrivez en général ? Des romans ? J’ai aussi vu ces… » Il cherche le mot en français. Il ne le connaît pas. « Comic books ? Je ne sais pas trop ce dont il s’agit. Mais cela semble très populaire ces derniers temps. » Ou peut-être ces dernières années. Il a perdu la notion du temps depuis trop longtemps pour savoir.