Toujours là malgré le stage
ft. Mary la jolieMary la rassure, elle ne l'a pas brusquée, par dérangée, mais reste l'impression qu'elle avait interrompu le flot des paroles. Pour un détail, en plus, une pensée filante. Bah, qu'importe, elles avaient toute la nuit. Cette nuit, et les autres, aussi. Le temps ne semblait plus avoir tant d'importance, après la mort.
La grecque aussi contemplait le ciel à son tour, c'est qu'elles auraient pu compter les étoiles, à force de le faire. Il n'avait pas bougé d'un poil pour sûr, la lune peut-être déplacée infimement dans un sens ou l'autre.
Elle attendait patiemment que sa compère retrouve son courage, en silence, prête à entendre la suite.
Elle voit les sanglots, les entend, mais garde son visage fermé, avec solennité. Pas une remarque, et ce pouvait sembler froid, mais c'était surtout par peur de faire un geste déplacé. Tous et toutes n'étaient certes pas aussi tactiles qu'elle, et le contexte se prettait très peu à l'expérience.
Mais surprise, une tête imprévue venait la prendre de court. Elle sursautait un court instant, mais l'empathie prenant bien rapidement le dessus, elle passait un bras autour des épaules de la tourmentée pour la réconforter. Maladroitement, certes, et cherchant encore où poser ou non sa main, mais avec tendresse pour sûr. L'autre bras restait pour le moment à sa place, avec un doute immense sur le rôle qu'il avait à jouer.
C'est qu'Olympe n'était pas tant certaine de la marche à suivre, ne voulait pas faire de fautes. Perdue, en un sens, tiraillée entre la compassion et la réserve.
"T'en fais pas, tout va bien, maintenant." Elle avait sorti les premiers mots qui lui passaient par l'esprit, instinctivement. Au diable la pudeur, elle venait la serrer -sans trop de force tout de même- contre son flanc. La tristesse étant communicative, elle se retenait de verser une larme. La suite était presque soufflée, en confidence.
"Si c'est trop dur, ne te force pas. Au moins tu as connu l'amour, c'est à ça qu'il faut se raccrocher, pas vrai?"On ne pouvait pas dire qu'elle était jalouse, mais Olympe enviait tout de même légèrement ce point précis. Elle qui cherchait encore l'âme soeur ne pouvait pas prétendre avoir ressenti la même chose pour quiconque. Peut-être que les joies viennent nécessairement avec les malheurs, qui sait?
Pour la sortir quelque peu des larmes, elle dérivait légèrement.
"Si c'est difficile de le dire, tu as pensé à écrire tes mémoires? Sans forcément les faire lire à personne, on m'a dit que ça peut servir de catharsis."Elle pensait bien ne rien lui proposer de nouveau ni de génial, mais ne voyait pas de mal à demander. C'est que voir des proches pleurer n'est jamais vraiment plaisant, vous savez?
Résumé
X + 2 mots
De retour
bon bref Ollie la serre dans ses bras parce que bédame
et lui demande si elle a pensé à écrire ses souvenir