Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.
起死回生
Gon se fit entraîner par Milo jusqu'à chez lui. Était-il en colère après lui ? Il en avait tout l'air, pourtant ce n'était pas la faute d'Aragón... Mais cette colère ne faisait qu'attiser le désir du blond
Bien sûr, il n'avait pas put s'empêcher de laisser ses mains se balader sur l'homme, et ses caresses se firent encore plus insistantes et taquines lorsqu'ils se trouvèrent devant la porte que le jeune italien semblait peiner à ouvrir.
Heureusement pour eux, il y parvint.
Automatiquement plaqué contre la porte à peine entrés dans l'appartement, Aragón se trouva agressé par les baisers et morsures sauvages de l'autre. Il le pressait contre lui, s'accrochait aux fesses du blond. L'envahissait de toute sa chaleur bouillante. Aragón adorait ça.
Sans donner de réponse à Milo autre qu'un baiser torride, il ôta ensuite son haut rapidement, ne souhaitant qu'être à même la peau de l'italien. Il était légèrement, à peine plus grand que lui, et pourtant il se sentait entièrement submergé par sa force et sa présence.
Avide de plus, il parcourait le dos de l'autre de ses doigts clairs jusqu'à s'accrocher à ses épaules et enrouler l'une de ses jambes autour de sa taille tel un serpent. Il en voulait plus.
Ses mains, sa peau, sa voix, tout. Tout ne faisait que pousser Aragón vers une excitation croissante qui se faisait sentir sous son pantalon. Après tout il avait été laissé sur sa fin dans les toilettes...
Le coup de bassin de Milo contre son intimité lui fit produire un gémissement langoureux. Il voulait le faire attendre, le faire boullir intérieurement jusqu'à ce qu'il le supplie. Mais il ne craquerait pas, pas encore. Bien que le jeune italien s'y prenne pour l'instant très bien...
Je ne suis pas une personne patiente... Mais je pourrais te retourner la remarque, répondit l'anglais en assénant à son tour un coup de bassin langoureux contre le relief du pantalon de l'autre, un sourire aux lèvres.
Prenant appui sur la porte et les épaules dont il s'était emparé, le blond se hissa contre Milo et enroula sa deuxième jambe autour de sa taille, s'accrochant à lui avec passion. Désormais en hauteur, il mordit la lèvre inférieur de l'homme et lui adressa un sourire.
"C'est toi qui avait dit vouloir me faire crier après tout, mais en es-tu réellement capable ?"
C'était un défi inutile, une certitude qu'il tournait en question. Il ne doutait pas un instant qu'il le ferait crier, autrement ils n'en seraient pas là. Ses yeux emplis de provocation et de désir étaient plantés sur le visage de l'autre, tenant ses lèvres à une distance ridicule des siennes avant de lécher ces lippes du bout de la langue.
Emporté par l'italien jusqu'au canapé, Gon souriait contre sa bouche. Malgré son poids conséquent, il le portait sans mal, un vrai plaisir pour l'anglais qui sentit son dos heurter le cuir du canapé avec violence.
Le choc lui fit cependant perdre ses lunettes, qui tombèrent au sol quelque part près du canapé. Réflexe gagné au fil du temps, Aragón ferma ses yeux, centrant pendant à peines quelques secondes son attention sur eux. Mauvaise idée, il n'avait pas vu venir la descente de son amant.
Prit par surprise, le blond laissa échapper un gémissement mêlé de surprise et de plaisir en se cambrant légèrement. Mordant sa lèvre, ses mains se portèrent automatiquement vers la tête de l'autre, passant ses doigts clairs dans ses cheveux.
Il mourrait d'envie d'ouvrir les yeux pour regarder son amant depuis ce point de vue privilégié. Mais il ne pouvait pas se le permettre. Il se sentait entièrement à sa merci, sous son contrôle total, incapable de prevoir. C'était à la fois grisant et terriblement frustrant. N'ouvres yeux Gon, n'ouvre pas les yeux.
Le problème ne dura pas, Milo rendit rapidement ses lunettes à Aragón avec un grognement agacé. Ce n'était pas sa faute pourtant, il n'avait pas demandé à avoir ce sort, cette malédiction qui lui collait à la peau, aux pupilles. Qui avait fait fuir tellement d'hommes qu'il avait, peut-être vaguement, aimé. Qui le faisait se faire haïr de tants. Il n'avait pas choisi. Il ne l'avait jamais voulut.
Encore une fois, ces pensées disparurent quand l'homme posa ses lèvres sur le sexe dressé. Son glan sucé avec gourmandise, le blond retint un gémissement en s'aggripant aux cheveux de son amant et mordant ses lèvres, le visage contracté en une grimace de plaisir. Il était bon, très bon, il devait l'avouer. Enfin, pas meilleur qu'Aragón lui-même, mais tout de même bon.
Il en lâcha même la tête de l'autre d'une main, s'accrochant au canapé qu'il grattait de ses ongles parfaits. La chaleur montait, et il faisait tout son possible pour ne pas lâcher un seul son.
La chaleur montant en Aragón ne faisait qu'augmenter, et ses doigts serraient avec délice les cheveux de l'autre à mesure qu'il prenait le sexe dur en bouche. Ses hanches, libérées de l'emprise puissante, entamèrent de légers coups butoirs incontrôlés et sa jambe droite s'enroula autour de l'agresseur.
"Mierda, lâcha simplement le blond en un râle lorsque les dents se refermèrent sur lui, poussant ensuite inconsciemment la tête de l'autre plus profondément sur son érection.
Lui qui d'habitude avait un langage si propre, si net et sans bavures. Sans raccourcis ni mots obscènes. Toujours avec l'idiome approprié à la situation. Il était bien changé une fois sous l'emprise de ses amants.
La cadence des lèvres augtmentant, il sentait une chaleur prendre possession de son intimité, prête à exploser. Il ne contrôlait plus ses cordes vocales et ne put s'empêcher de lâcher des gémissements d'exstase étouffés, mais dont le volume augmentait à mesure qu'il approchait du climax. Il n'en venait pas à crier, mais Milo était bon, il pouvait bien lui accorder ça.
"Mierda... Eres... Bueno..." fut ce qu'il réussi à dire alors que son sexe s'apprêtait à se décharger dans la bouche de l'italien.