Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Personnages attendus

Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

❝Have a good death
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#21
Terminé16.12.18 11:09
tag: susan
all i want it
nothing.
Le temps s’écoule. Lentement. Sans la moindre pression. Etsu n’avait pas réellement conscience de cela, capitonnée dans son long manteau, dans l’atmosphère toute particulière qui régnait dans l’ascenseur. Elle ne s’en rendait pas vraiment compte, tellement elle est concentrée sur les faits et gestes de Susanoo. De son air tranquille à son sourire. De son rire à son tressaillement. De l’arrêt de ses mouvements, à son regard un peu hésitant. Etsu observe Susanoo. Comme toujours. Avec ce regard doux et terriblement protecteur. De ses perles ambrées qui n’arrivent bien souvent à pas le lâcher. Etsu observait Susanoo comme elle pouvait parfois observer le ciel : avec intensité et le sourire aux lèvres.

Le temps s’écoule et la jeune femme lui laissa le temps. Elle savait pertinemment que ses propos l’avaient beaucoup touché. Surtout avec ce qu’il s’était passé lors de leur dernière entrevue. Une après-midi tranquille, au milieu de la foule. A faire des plans sur la comète, à faire des rêves d’enfant. Puis à un moment. Plus rien. Un sérieux monstre. Et un départ soudain. Est-ce qu’Etsu avait été triste ? Elle avait été horriblement triste. Bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé, même en pensée. Triste et déçue. Mais elle n’avait rien dit. Rien du tout. Susanoo était parti ce jour-là, avec ce regard étrange, cet impression étrange qui avait dit à la brune qu’elle n’aurait peut-être pas du dire les choses de cette manière à ce moment-là. Elle avait regretté, beaucoup, énormément. Ses propos et son départ. Mais pourtant, ils étaient là, tous les deux, hors du temps, dans une bulle cotonneuse, dans cet ascenseur. Et il n’y avait plus ni tristesse ni déception.

Ni peur.

La jeune femme attendit. Patiemment. Comme toujours. Elle attendit que le jeune homme réagisse, parle à nouveau, durant le temps qui s’écoulait lentement. Il y eut de l’hésitation, un peu de malaise, puis une phrase. Dite comme ça, toute seule. Une phrase. Ou plutôt une question. Une question qui voulait tout dire en réalité.

Car de cette manière il affirmait

que Jupiter ne pouvait pas s’éloigner de Saturne

comme Saturne ne pouvait s’éloigner de Jupiter

Elle eut un sourire, doux tout, et ravi. Un joli sourire qu’elle alla cacher dans les lourds plis de son écharpe. C’était presque comme une révélation, de la part de Susanoo, une révélation que l’enfant au fond de son coeur enserra tendrement dans ses petites mains et alla cacher dans son coffre secret, avec tous les moments doux qu’elle collectionnait. Le petit coffre de Jupiter qui de jour en jour, de rencontre en rencontre, de discussion en discussion, débordait de petites choses à l’apparence insignifiante mais qui voulait dire tellement plus. Beaucoup plus. Un petit coffre qui grossissait à vu d’oeil et que la japonaise chérissait davantage de seconde en seconde, sans vraiment s’en rendre compte. Sans réellement s’en apercevoir. Mais cela n’avait plus réellement d’importance. C’était tout bête après tout, tout ça.

Il y eut un autre silence. Plus court. Plus tendu. Plus sérieux. Puis une autre révélation de Susanoo. C’était la soirée des déclarations on dirait, Etsu affichant un air étonné derrière les plis de son écharpe. Une révélation. Une déclaration. Une affirmation.

Je n’aurais pas du partir.

Elle posa alors son regard sur lui, un peu surprise, un peu perdue. Jupiter observait Saturne. Susanoo observait Etsu. Sans sourire. Avec sérieux. Il avait vraiment parlé de ce moment. De ce regret qu’il semblait ressentir. Non, qu’il ressentait. Une sorte d’excuse. Un tourment. Etsu prit une inspiration tandis qu’elle se rendait compte qu’elle avait retenu son inspiration. L’espace d’une seconde. Il devait rester trois minutes. Tout au plus. Trois minutes. Bizarrement, ça devenait trop court, cruellement court, pour dire tout ce qu’elle avait envie de dire à cet instant. Beaucoup trop court. Tellement court.

mais

en vrai

ce n’est pas vraiment grave


- Mais tu es réapparu.

C’était tout bête. Ça s’entendait dans sa voix. Ça se voyait dans son regard. C’était tout bête et évident au possible. Et le pire, c’est qu’elle ne s’en cache même pas. À quoi bon le cacher de toute manière. Cela ne servait pas à grand-chose. Elle n’y arriverait pas de toute façon.

Un sourire. Encore. Etsu sourit et observe Susanoo. Encore. Et toujours. Puis, comme ça, d’un coup et avec naturel, de son air tranquille et profondément doux, avec ce regard qui en disait beaucoup sans trop en dévoiler, elle pencha la tête sur le coté. Deux minutes. Tant pis.

- Tu peux partir. Ce n'est pas grave. Si tu reviens après.

Elle en dirait plus une prochaine fois.
♥️ spenny
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#22
Terminé16.12.18 12:47
néant total ,.
rien et puis c’est tout
cinq minutes

Elle l'observe alors que le temps glisse sous leurs yeux. Silencieuse, ses iris ambrées cherchent celles chocolat du jeune homme. Elle ne répond pas tout de suite, fait durer le moment -- ça donne plus d'importance à ses propos, ça marque ses mots ; voilà, c'est dit. C'est avoué, c'est acté -- je n'aurais pas du partir, j'aurais même du rester. Encore aujourd'hui, cet instant reste flou dans ses souvenirs, comme si la scène n'avait pas vraiment eu lieu. C'était si lâche, si faible -- c'était si Susanoo. Est-ce qu'il était différent avant ? Est-ce qu'à un moment dans sa vie, il n'a pas fui ? Il ne sait plus, il ne s'en rappelle plus.
Ah; quel connard tu es.

quatre minutes

Il lit dans son regard qu'une tristesse infinie se cache derrière ce sourire si doux, si rassurant. Il faudrait être con pour ne pas percevoir la mélancolie dans ses expressions -- évidemment, connard -- évidemment, qu'elle est affectée puisque tu as tout quitté, en une seconde. Pourtant, il a toujours fait comme ça ; il est là et puis, il n'est plus là. Et surtout, il ne revient pas.

c'est comme une
étoile
filante
elle ne passe
qu'une fois

trois minutes

Mais tu es réapparu.

(mais d'habitude, ce n'est pas le cas, Etsu)
(c'est ça, la particularité de cette relation que je ne cerne même pas)
(d'habitude, je ne reviens pas)
(mais là -- si)

deux minutes

Tu peux partir. Ce n'est pas grave. Si tu reviens après.

(et si je ne reviens pas, Etsu ?)
(est-ce que tu masqueras toujours ta peine derrière ce sourire ?)
(est-ce que tu m'en voudras ?)

parce que ce gamin
est
incapable
d'anticiper sa peur
de s'attacher

Elle lui sourit et il reste silencieux. Les secondes qui leur restent semblent défiler à la vitesse de la lumière mais il ne sait pas quoi dire. Il ne sait pas comment le formuler, plus exactement -- il ne peut rien promettre, Susanoo ne promet jamais rien car ses promesses, il ne les tient pas -- jamais, jamais, jamais. Oh! être si cruel, si dépourvu de la moindre attache envers le genre humain et encore plus envers le genre féminin. Comment l'a-t-il larguée la précédente ? C'était horrible (pas pour lui mais pour elle). Il est parti, sans jamais revenir.
Comme à chaque fois.
Mais Etsu n'est pas la normalité.
Etsu n'est pas comme les autres.

une minute

Il esquisse un sourire.
C'est marrant parce que ça pourrait être niais mais étrangement, il ne le ressent pas comme ça -- c'est juste rassurant, c'est ce cocon qu'il n'a pas trouvé avant.

J'ai jamais dit que j'reviendrai pas, finit-il par répondre et il sait, il sait pertinemment qu'il n'a pas besoin d'en dire plus pour qu'elle comprenne -- je reviendrai toujours, je le sais, j'ai compris à présent --

De nouveau, un grésillement se fait entendre dans l'ascenseur et les deux astres sont interrompus dans leur danse émotionnelle ; ils dansent, ils apprennent entre le conscient et l'inconscient à se connaître, à percevoir des sentiments et des ressentis jusque là bien enfouis. La voix du gardien revient, presque blasée (sérieusement, mec ?) ok, on va éteindre l'ascenseur et le rallumer, ça devrait être bon -- la lumière s'éteint brusquement.
Il n'y a plus un bruit.
Il n'y a plus rien, excepté la nuit.
Et brusquement --

En décembre, il y a la journée porte ouverte du club d'escalade, tu viens ?

Il a dit ça d'une traite.
Sur un ton nonchalant mais ses mains tremblent -- pauvre gamin.
Pauvre con, t'es un peu ridicule.
Mais c'est pas de sa faute.
Etsu lui fait un peu perdre ses moyens.

La lumière revient, l'ascenseur se rallume.
Tout redémarre.
Tout semble redevenu comme avant.


mais les deux astres se sont encore rapprochés de quelques étoiles —
darren criss. @ atf
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#23
Terminé16.12.18 14:57
tag: susan
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nothing.
Il a souri. Il a souri. Le reste n’a même pas d’importance. N’a pas de substance. Ni le silence, ni le doute qui l’a parcouru, ni ce moment de flottement. Il a souri et Etsu sait d’avance, dans un petit coin de son être, que quoi qu’il arrive, Jupiter restera à la même place.

Non loin de Saturne.

alors

il n’y a pas lieu d’avoir peur


Ce fut à son tour de sourire. Toujours de la même manière. Car Etsu ne pouvait se comporter autrement en présence de Susanoo. Même si elle aurait essayé, elle aurait échoué. Elle se savait pertinemment, elle ne pouvait faire autrement face à lui. Autrement que de faire un peu l’enfant, d’être aussi malicieuse, de sourire de cette façon. Elle ne pouvait pas faire autrement. C’était comme ça quand elle était avec lui. Et puis c’est tout. Pas de questionnement ou de doute. Pas de moments étranges ou d’interrogations dérangeantes. Juste une évidence qui n’avait pas besoin d’être dite, ni exprimée.

C’était tout bête en fait.

De la tranquillité. Du calme. Et de la douceur. Du bonheur aussi. Oui, c’était clairement de la joie que la brune ressentait dans le fond de sa poitrine. Ce n’était pourtant que quelques mots, quelques petits mots que le jeune homme avait prononcé et cela l’avait fait sourire de cette manière si particulière, qui ne collait qu’à Etsu. L’instant est hors du temps, presque magique, juste à eux. Malgré le ronflement soudain de l’ascenseur. Malgré la voix lasse du mécanicien qui se fait à nouveau entendre, malgré la pénombre et la surprise qui vient à nouveau habiter la boite de métal. Ce moment était à eux, juste à eux et personne ne pourrait décemment le prendre. C’était tout bonnement impossible.

La lumière s’éteignit, les laissant dans le noir. Comme lors d’une nuit sans étoiles. Deux planètes perdues dans l’immensité de la pénombre, seules, justes toutes les deux. Juste Saturne et Jupiter. Et alors, tandis que la danse continuait d’évoluer dans le faible espace qu’ils occupaient, Jupiter se fit entendre, sortant une phrase toute bête, par surprise. Comme toujours. Sa spontanéité fit sourire la jeune femme qui laissa un petit rire lui échapper quand les lumières se rallumèrent. Un petit rire doux, appréciable, adorable. C’était presque si elle ne répondait pas par l’affirmative avec ce rire.

- Ok.

Il n’y a pas besoin de plus. Un simple mot suffit. Juste ça. Etsu a dit oui et bien sûr qu’elle allait dire oui. Comment pouvait-elle refuser quoi que se soit à Susanoo ?

C’était impossible.

L’appareil se remit lentement en marche, descendant les étages qui les séparaient du sol. Avec précaution, la japonaise se remit sur ses jambes, épousseta son manteau qu’elle remit parfaitement en place. Elle rajusta son sac sur son épaule, passa sa main dans ses cheveux avant de porter son regard sur le jeune homme. On dirait un gamin, un ado qui aurait séché le lycée pour partir loin, très loin. Un étudiant qui s’en ficherait totalement des cours. Et qui serait là, avec elle. Elle qui aurait séché les cours pour le suivre, au risque de se faire gronder par ses parents. Deux enfants. C’était amusant quelque part, cette pensée faisant à nouveau sourire Etsu.
ouais, c’est amusant

- J’espère qu’on ne croisera pas de Takeru.

Remarque facile. Elle jeta un coup d’oeil à Susanoo, guettant sa réaction, le sourire aux lèvres. Elle ne se forçait même pas à ne pas le faire. Elle ne pouvait pas faire autrement. Mais comment ne pas sourire quand il était dans les parages ? Très bonne question.
L’ascenseur arriva enfin au rez-de-chaussé, ses portes s’ouvrant sur la grande entrée aux grandes baies vitrées. Au-dehors, on pouvait voir les gens sur les trottoirs, les voitures passaient dans la rue, les hauts buildings et tout là-haut, des dizaines d’étoiles qui résistaient à la pollution lumineuse. La scène dans la boite de métal était finie. Retour à la réalité.

mais c’est pas grave

ça continuera la prochaine fois
♥️ spenny
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#24
Terminé16.12.18 21:20
néant total ,.
rien et puis c’est tout
ok
juste ok
ok


Il n'y a pas besoin d'en dire plus, pas besoin de s'étendre sur cette question presque rhétorique et cette réponse presque évidente -- le chemin de ces deux astres est destiné à se recroiser, ils le savent plus ou moins inconsciemment ; alors, rien n'est réellement surprenant dans leur dialogue. Elle a ri, elle a dit oui et ça lui arrache un sourire, ça efface un peu son état de panique intérieure. Cette fois-ci, il ne prendra pas la fuite, il ne disparaîtra pas (enfin, c'est le principe).
L'ascenseur se remet en marche.
Silence.
Silence dans la pièce où pourtant bien des choses ont été dites.

rare
sont les fois

il parle de
lui

Elle se relève, remet son manteau en place d'un geste délicat de la main puis pose son regard sur lui -- il ne sait rien d'elle. Il songe, alors qu'elle le dévisage, qu'il la questionnera probablement sur sa vie, sur sa mort, sur tous ces sujets dont ils ne parlent pas parce que ça ne tourne pas autour des étoiles. Parler d'elle pour ne pas parler de lui mais au fond, un peu caché, un peu masqué, parler d'elle pour en savoir un peu plus.
Pour qu'Etsu ne soit plus vraiment une inconnue.
Plus du tout même.
Il l'imite en se relevant, passe aussi sa main derrière sa tête pour se gratter la nuque, sort son téléphone portable désormais fissuré pour regarder l'heure ; il n'est pas si tard que ça, il va probablement (très certainement même) partir faire un tour dehors. Il n'a pas envie de rentrer -- cette nuit, il a envie de se retrouver face aux étoiles pour leur demander quoi faire.

Dis pas ça, ça va nous porter la poisse, réplique-t-il, amusé (toujours ce vocabulaire un peu gamin, ce sentiment qu'il sort du lycée alors qu'il a quand même déjà vingt-et-un ans).

Arrêt; les portes s'ouvrent.
C'est fini. Ce moment étrange, cette bulle dans laquelle il n'y avait personne d'autres excepté eux a éclaté. Elle s'évapore dans la nuit. Juste avant, il lui glisse un rapide bonne soirée puis, agitant son téléphone tout en s'éloignant, ajoute d'une voix malicieuse j'te tiens au courant pour l'escalade et lui aussi disparaît.
Il va marcher ailleurs.
Il va probablement se perdre, dans les rues et dans les étoiles.
Il a un sourire naïf sur les lèvres.
Pour la première fois, Susanoo est heureux d'être là.

c'est presque
cool
d'être mort


fin de l'acte —
darren criss. @ atf
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