Le poisson et le pêcheur [Tokyo-Takaoka]- Chap IV [PG-16 / violence]

La finition de cette histoire m’inquiète un peu. C’est que j’ai le sentiment d’être la carotte d’un lapin. Un lapin bien pervers qui a décidé qu’après mes cuisses qu’il compte souiller, il se terminera sur mon joli oiseau sauvage que tu prends visiblement pour ma fille. Sale pervers, qui use de la paralysie qu’il cause en menaçant un bien précieux à mes yeux pour espérer plus qu’il ne devrait en ce qui me concerne. Je retrouverais ta tombe dans le monde des vivants, je brûlerais tes os, pour avoir eu la grosse tête – mais avant, sale poule mouillée qui utilise une arme pour compenser le nombre des neurones qui ont grillés, je vais me servir de ton corps pour apaiser ma haine. Et quand j’en aurais fini avec mes poings sur ta gueule, tu pourras plus faire grand mal.

Toutefois la loterie du hasard est parfois cruelle et alors que tu tentes de me sauver, tu complique davantage la situation. Une balle est tirée et je me retrouve avec une plaie ouverte à l’épaule, un trou de chaque côté de mon corps Merde, merde, merde …

Je sens des doigts qui sont sur mon corps, une main sur ma poitrine, qui se joue de ce corps plus faible qu’à l’ordinaire et la colère l’emporte sur toutes les pensées cohérentes. J’ai répondu, quelques secondes, le laissant faire …  Ce sale hippopotame ! Si mes yeux étaient des lasers, pour être honnête, ce sale fils de pute – désolé pour sa mère – serait dans un état épouvantable où  même en regardant sa tâche de naissance avec attention, on ne peut reconnaître le grain laiteux de son corps d’enfoiré qui fait obstacle à toute ma tranquillité mentale.

Sous la stupéfaction, je sens ses doigts glisser entre une partie bien trop ne réservée à personne, j’ai grincé des dents. C’est qu’un mauvais à passer. Son haleine. Son souffle. Sa peau. Dans la confusion, je me retrouve en pilote automatique. J’ai perdu pied. Mes mains se sont agrippées à son corps, elles ont attrapé l’arme et elle s’est pointé malgré moi sur son visage barbouillant tout ce qui se trouve près de nous et mixant sa tête, en une cervelle bouillie alors que je tire à plusieurs reprises, encore et encore, jusqu’à décharger l’arme sur lui.

Cela t’apprendra à vouloir te décharger sur moi. Je me suis retrouvé sur son corps, malgré le sang s’écoulant de ma plaie, mes doigts pressant sa gorge, alors que je suis complétement excité – et dans tous les sens du terme – j’en oublie l’Eden. J’en oublie la sagesse. Je veux juste le buter. Je veux juste le tuer et voir ses yeux sortir de ce qui reste de sa tête, @Urie Kaneki, je t’en fais un collier si tu veux. Je veux les voir tomber, glisser en dehors de son visage, rouler, dans des bruits sales. Je veux l’entendre s’étouffer dans son sang, sentir son érection se décharger alors que je l’étrangle au point de lui exploser la tranchée. Je suis patient. Sur bien des domaines. Le risque d’un viol, me fait toujours vriller. Je ne l’imagine pas. Encore moins sur ma personne. Je suis un dieu, je suis massif, je suis un homme. D’un seul coup, tout ce que j’ai refoulé depuis ses derniers mois ressorts.

Je brise son cou, d’un côté, puis de l’autre, je lui tire la tête, démembre sa colonne vertébrale, il ne lui reste plus que la peau pour la tenir. Je lui crache dessus, entre deux crissements de mâchoire et ce n’est que le sang s’écoulant de ma plaie qui me fait ralentir. Je vrille de rage et c’est la colère qui me maintient. CE sale porc ! Je vais tellement le découper en morceau que je pourrais le servir à manger aux clients du wagon-bar. JE VAIS JUSTE TELLEMENT LE METTRE EN MORCEAU ! Mon couteau papillon à basculer, dans un bruit de métal, et je le tranche, sans la moindre culpabilité. Le bruit des ligaments qui se détendent et pètent comme des élastiques.




1. Le train a une secousse et un bagage tombe sur la tête d'Eden, l'assomant pour le calmer
2. Un mangemort se réveille et calme Eden en l'attachant avec des menottes
3. Le manque de sang le fait tomber dans les pommes
4. Eden continue est commence à démembrer tête, puis épaules, bras, etc.
5. Eden continue et préfère s'occuper d'ouvrir le corps pour en extraire les organes
6. Il parvient à se calmer seul et à dire à Dorina "... faut se planquer."

J’ai vacillé et j’ai appuyé sur la plaie, me rapprochant de toi. Et, ce n’est rien. Ce n’est rien du tout. Je dois avoir l’air d’une sauvage, avec mes cheveux noirs ondulés glissant de sang, mes cuisses et mon corps tachés, le trou allant d’un côté et de l’autre. Cela n’a pas beaucoup d’importance. Doucement, j’ai posé mes doigts sur tes joues, y laissant mes empreintes et j’ai déposé mes lèvres sur les tiennes. Un simple baiser, un baiser désolé. Je voulais te faire une surprise et je me retrouve en femme, attaquée par un violeur, poursuivie par les mangemorts, nue et blessée. Ce n’est pas de tout repos pour toi.

Mon baiser est long, mais chaste, je t’enlace chaleureusement. Mes doigts touchent la potion que tu as trouvée. Avec un peu de chance, c’est une potion de soin. On n’a pas le temps de la tester ici. Mes doigts se referment et s’enlacent sur les tiens et je nous dirige vers l’arrière des Wagons. J’ai entre-deux, enfilé le haut d’un des mangemort.  

Les couloirs sont les vides, les gens effrayés par les coups de feu se sont enfermés. Je nous emmène en direction de la réserve. Je te fixe, le regard vitreux. Je crois que je pense à l’essentiel. Je te demande d’aller récupérer les affaires dans notre wagon, de bloquer la porte et de la verrouiller solidement. De trouver de l’eau et des vivres pour qu’on termine le voyage. Je ne peux pas y aller. Je suis bien trop blessé.

Je dois envoyer un message à des camarades aussi. Je me demande si je dois me méfier. Si cela signifie que le voyage en France ne va pas être de tout repos. Je n’en sais rien. Je suis … confus. J’étais sensé te protéger et je suis une vraie plaie. J’ai froid, je grogne …

Ce n’est rien Dorina. On est toujours déjà mort, ici. Il ne va rien m’arriver. Et il reste dix … ou douze heures de voyage. Largement de quoi se reposer avant la prochaine aventure : La mer.




1. La potion fonctionne à 100%
2. Elle fonctionne à 50%, il est dans un lourd sommeil le temps d'aller mieux (4H)
3. Elle fonctionne à 10%, il vit ! C'est déjà ça. Proche du coma. (8H)
4. C'est une potion d'amour
5. C'est une potion de joie de vivre
6. C'est une potion d'homme (retour o/ à la base)

Si Do sort,
1. Les mangemorts la reconnaîtront s'ils la croisent
2. Ils ne la reconnaîtront pas
3. La grosse dame à l'enfant la dénoncera
4. La grosse dame à l'enfant la protégera au besoin
5. On la prendra pour une star
6. On l'obligera à retourner dans sa cabine