Le poisson et le pêcheur [Tokyo-Takaoka]- Chap IV [PG-16 / violence]

Les enfants qui pleurent ça me fait toujours perdre la partie. J’ai envie de les consoler. Ce petit semble complétement paumé, je me demande de quoi il est mort. C’est affreux. C’est toujours ma première pensée quand je vois un mineur. C’est un peu triste de mourir avant d’avoir été libre. Car l’enfance est une prison où les parents sont des gardiens. On veut nous faire croire qu’être jeune, c’est être libre mais c’est un mensonge.  Quand on est petit, on n’a pas le choix. Pas le choix des vêtements qu’on va porter, de la bouffe qu’on va se taper, des parents qu’on aura. C’est un jeu de dé pipé. A toi le père violeur, à toi celui qui boira, et toi celui qui partira. A toi la mère victime qui t’abandonne, et toi celle qui ferme les yeux devant les abus et la toxico, elle tombera sur qui ? Les parents sont irresponsables. S’ils ne l’étaient pas, ils n’auraient pas d’enfants. C’est irresponsable que de vouloir qu’obliger une nouvelle personne au monde cruel qu’est celui des vivants. Si t’es gros, tu finiras mal aimé et si tu as des boutons, on se foutra de toi. Tes cheveux, ton allure, la taille de tes seins et de ton pénis. On va te juger sur tout ! On est libre adulte et on s’enchaîne alors à un métier, à une vie et à une routine. L’homme n’est pas libre, l’homme aime les chaînes, aime mettre des murs et des barrières. L’homme aime restreindre. L’homme est stupide.

En voyant Do le fait, je me rends compte qu’elle a la fibre avec les petits. Même ceux qui mordent et sont clairement insupportables. Les cris ont attiré la génitrice – vu comment elle ressemble à son gosse, elle est clairement du même sang - qui fait un jeu de quilles des gens. Une vraie ogresse. J’attrape tes hanches pour te tirer vers moi, te collant contre mon torse alors que je l’insulte violement.

« Dire merci et pardon, ça vous f’rait mal ?
- De quoi vous voulez …. »

Elle hésite. Mon apparence est effrayante. Elle fixe mes mains sur Dorina et elle rajoute avec énervement : « sale pervers. » Putain, elle est sérieuse, cette folle furieuse ? On vient aider son fils et elle nous rentre dedans en m’insultant ? Je vais lui casser les dents et en faire des bijoux ! Les gens sont totalement impolis. Même pas un merci, elle gueule, et je crois bien que mon regard s’est durci. Ferme ta gueule !

« Connasse, va t’occuper de ton mouchard et laisse-moi baiser qui je veux ! »

Tu as qu’à mieux surveiller ton gamin si tu n’es pas contente. Elle gueule, elle fait une esclandre et je te tire, te soulevant presque pour partir de là. QUELLE DINGUE ! J’en peux plus de ce genre de personne. J’ai juste envie de leurs casser la gueule en permanence.

Je retire ma main précipitamment en me rendant compte que je t’enlace encore. Je sens que le voyage en train va être loin et court à la fois. On en a pour une journée entière et vu l’heure, il serait préférable qu’on dorme un peu. Mais j’ai plutôt envie de me promener encore. Je suis plutôt sur des horaires nocturnes. Laissant la mère avec son stupide môme, qui a cessé de pleurer et ne s’est clairement pas excusé d’avoir mordu mon amie, je lui fais signe de venir pour aller dans le wagon bar. Je m’installe à une table assise.

« Ce sale mioche, ta main va bien ? »



Note : Je te laisse choisir la prochaine péripétie

Le problème avec les mangemorts, c’est que ce sont des connards. Et ceux-là en particuliers, puisqu’il est visible qu’ils sont à la recherche d’une personne. Et visiblement, ceux-là ne sont pas des gentils venus dans de bons sentiments. Ils posent des questions, ordonnent de ne pas bouger et se montrent d’une humeur aussi mauvaise que surprenante. C’est visiblement un rang de moutons en uniformes – en plus, ils ne devraient pas en avoir. C’est quoi leurs problèmes au juste à ces gorilles avec une accréditation de l’état ? Ils me font clairement penser aux anciens corsaires : parce qu’ils ont une ordonnance du Roi, ils se donnent le droit de juger les autres.

Les voilà devant nous. Papiers. Regard mauvais et valeur de jugement. Clairement, ils pensent – comme tous les connards pervers de ce train – que je me tape la gamine. Ils pensent que c’est Léon et Matilda dans le scénario de base ? En quoi ça vous regarde de toute façon. Ils se permettent des questions. Ai-je le droit de sortir du territoire, vu que mon dernier tour en prison ne revient pas il y a si longtemps. Je mens. Je ne quitte pas le territoire, je vais juste à la mer. En vrai, évidemment, le mensonge se voit. Je mens plus mal qu’un gamin de deux ans. Mais il n’a pas le choix que de me croire sur ma bonne foi.

J’en profite pour me commander à manger m’attablant au wagon restaurant … Mais il n’en a pas terminé, puisqu’il revient, cette fois-ci pour fixer Dorina. Il lui pose des questions, pour la plupart indiscrète et mon regard devient de plus en plus mauvais. Je crois qu’il nous hait. Il enchaîne sur l’anchois. Il nous dit qu’il a été retrouvé par le roi. Qu’est-ce que j’en ai à foutre ? Et qu’il sait qu’on était tous les deux dans le coup mais qu’il n’a jamais pu le prouver. Bah, ferme ta gueule alors ?

« Est-ce que je vais enfin pouvoir commander mon repas ? »

C’est qu’ensuite, j’aimerais bien me reposer une grosse partie de la matinée. Le voyage ne faisant que commencer, je préfère prendre des forces … C’était bien sur sans connaître les lois d’un système forcément connard.

Façon les seuls flics que je veux voir m'arrêter, c'est @Pom Warren et @Urie Kaneki.


1. PEEKABOO EST DETRUIT ET LE MONDE EST EN FLAMME
2. Sous la table, il y a le type recherché
3. Le flic fait boire une potion de vérité à Dorina
4. Le flic fait boire une potion de vérité à Eden
5. Le flic veut faire une fouille au corps à Dorina
6. Le flic veut faire une fouille au corps à Eden
7. Le flic veut que Dorina l'accompagne pour des questions sur son implications via l'anchoix
8. Le flic veut embarquer Eden pour les dernières affaires le liant
9. Une potion genderbend est versé sur Eden
10. Une potion genderbend est versée sur Do
11. Une potion genderbend est versé sur les deux
12. Une potion "petite fourmis" est versée sur les deux qui deviennent aussi petits qu'une fourmis justement

Ce n’est clairement pas ma journée ! Après la mère de famille, le gamin et les mangemorts, me voilà recouvert d’une substance humide et légèrement brillante – sans parler des bouts de verre et du gout du sang. Merde, hein. Je ne peux pas manger tranquillement ? Personne ne veut me laisser manger et après on se plaint que je perde du poids. Et alors que je me prépare à râler, je sens mon corps changer, ma taille devenir plus petite, mes seins …. Des seins … J’ai des seins, mon dieu, qu’est-ce-que …. Cette merde encore !

J’ai bien entendu le rire de Dorina lors de la transformation – ce qui m’a fait rire à mon tour malgré que je ne devrais pas faire le fier. Loin d’arrêter le crétin qui m’interroge le voilà qu’il me fixe de manière bien trop indécente. Je jette un regard noir au mangemort qui reluque ma poitrine qui a fait exploser quelques boutons de ma tenue. Et je me retrouve soudainement entre les pattes de ce type un peu plus vicieux que les autres qui marmonne : « On va devoir effectuer une fouille au corps, alors. » Je ne suis pas habitué à avoir un corps aussi malingre et alors qu’il me soulève, je me laisse faire un peu résigné : je vais devoir lui casser les dents, me faire emprisonner et aller en taule. Tant pis pour mon voyage en France. J’entends un commentaire, assez salace sur ma poitrine et mon corps se crispe.

Pardon ? J’espère bien que ce fils de pute n’est pas en train de dire ce qu’il est en train de dire. Je sens ses pattes me tenir le pantalon, défaire ma ceinture et Dorina se lever pour faire diversion et me laisser me sauver.

Clairement efficace, elle hurle que le mec est à la porte du wagon et les mains qui me tenaient me lâchent. Je me retiens à la table, fronçant les sourcils.

GRAND DIEU ! Je viens d’être sauvé par une gamine ….

Les jambes encore flageolantes de ce qui est à manquer de m’arriver, je vois les mangemorts se diriger vers la voix de ma protégée – qui me protège – et je regarde horrifié une arme être pointer sur sa tête. Ce putain de retournement de situation ! La foule se dirige en courant vers la sortie causant des blessures à certains et mes yeux ne quittent pas Do.

Clairement, même si elle n’en mourra pas, je n’ai pas envie de voir la cervelle de mon amie sur la vitre.

Pas le temps de m’appesantir sur ces chiens qui ont cessé tout mouvement. Je me lève brutalement pour la protéger. Mon pantalon glisse sur mes jambes et ; ne portant jamais de sous-vêtement je me retrouve cul à l’air, dans le corps d’une femme. Tant pis. Nu pour nu, je m’en contrefous.  Cette situation devrait me faire rire. Sauf que je n’ai clairement pas ENVIE de rire.

On menace ma protégée. Les gens partent à gauche et à droite. Et merde ! On a une journée de route dans ce train complétement dingue.

« Lâche-la … »

Au fur et à mesure, les gens ont quitté les lieux et mes yeux se sont portés sur les deux mangemorts dont le pervers qui me fixe qu’en bas du ventre. Sérieusement, mec ! Il y a une prise d’otage, tu crois vraiment que c’est le moment de me mater. L’autre a juste l’air complétement perdu. Je vois ! Comme d’habitude, Dorina et moi, on va se débrouiller tout seul. J’espère au moins que ça ne paraitra pas dans le journal. Urie va encore se foutre de moi !

…

« …. »




1. J’ai attrapé les deux mangemorts, les assommant. Le voyou visiblement soulagé, libère Dorina et je l’enlace soulage. « … ça va ? »
2. J’ai attrapé les deux mangemorts, les assommant. Le voyou visiblement irrité, continue de menacer Dorina. Je ne sais pas quoi faire pour ne pas la blesser aussi je me contente de grogner : « lâche-la ! »
3. J’ai sorti mon arme et j’ai tiré blessant le voyou à la tête et permettant à Dorina de se libérer « cours ! »
4. J’ai sorti mon arme et j’ai tiré, blessant le voyant à l’épaule et Dorina en même, … « Cours ! »
5. Incapable de réagir de peur de blesser Do, je me contente de fixer le voyou et de lui dire : « Allez, lâche-la … »
6. Le type demande aux mangemorts de sortir et nous fixe Dorina et moi perversement … Mec, prends pas trop tes fantasmes