Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#1
Terminé17.06.17 19:10

Ael x Shirley

Personne ne touche à Shirley.


C’était un réveil ordinaire pour une matinée ordinaire dans une journée ordinaire. Rien de plus, rien de moins pensais-je. Un jour de repos durant lequel j’en profiterai sûrement pour aller faire un tour à moto ou bien promener Lexa durant quelques heures dans le parc juste à côté de chez moi. Enfin c’était ce que je m’étais dis avant que la sonnette de retentisse dans toute la maison. Il était encore très tôt, beaucoup trop tôt pour recevoir de la visite d’ailleurs. Même si mes amis étaient "du matin", ils se permettaient rarement de venir au aurore. Pourtant ce n’était pas quelque chose qui allait me déranger en soi, bien au contraire.

Dans tous les cas, je rinçai et posai ma brosse à dent avant de venir prendre un peu d’eau dans ma bouche pour faire disparaitre tout le dentifrice. Je passai dans le couloir et allumai rapidement l’interphone afin de voir qui se trouvait devant chez moi. Je reconnu rapidement ces bandages cachant ce magnifique visage que j’aimais tant. Shirley. Shirley ? Il était rare qu’elle passe sans prévenir. J’appuyai alors sur le petit bouton devant moi.

- "Hey, attends je t’ouvre."

J’appuyai une nouvelle fois sur l’interphone qui déverrouilla le petit portail de l’entrée. Rapidement j’attrapai mon téléphone que j’avais laissé sur le comptoir de la cuisine et vis quatre messages, deux appels manqués et un message vocal. Je profitai du long chemin présent entre l’entrée et ma maison pour déverrouiller l’écran de mon portable afin de voir qui m’avait tant contacté.  

Shirley ♥ - 23h34 : Bonsoir Ael, j’espère que je ne te dérange. J’aurais besoin de te voir rapidement. Es-tu libre demain matin? Je t’embrasse, reposes bien.

Etsu~ - 7h02 : Salut toi, j’espère que tu as bien dormi ! Je sais que c’est ton jour de repos aujourd’hui et j’ai besoin d’acheter un chapeau, tu m’accompagnes cet après midi ?

Shirley ♥ - 7h46 : Es-tu réveillée? Je ne veux pas m’imposer mais je vais quand même passer au cas où tu serais là, réponds moi dès que tu le peux.

Shirley ♥ - 8h30 : Bon, je suis là dans dix minutes.

Je regardai alors la pendule indiquer 8h45. Effectivement elle était bien là. J’appelai rapidement mon répondeur afin d’écouter le message vocal.


"Vous avez un nouveau message. Aujourd’hui à huit heures sept : Oui, Ael, c’est moi, j’essaye de te joindre mais je n’y arrive pas. Tu ne dois pas avoir ton téléphone sur toi. J’ai besoin de toi, mais ça ne sera pas long ! Du coup je vais passer rapidement à la maison voir si tu y es. J’espère que tu y es. Voila, euh, à de suite."


Au même moment j’entendis la baie vitrée s’ouvrir et je m’avançai alors vers le salon, rangeant mon téléphone dans la poche arrière de mon short. De dos, elle referma la porte derrière elle, laissant une Lexa un peu fofolle à l’extérieur.

- "Hey, je suis désolée, j’ai laissé mon téléphone dans la… "

Elle se retourna alors et je m’arrêtai net. D’un seul bon je me retrouvai alors devant elle, posant très délicatement la paume de ma main sous sa mâchoire. Mon regard était des plus inquiet.

- "Qu’est ce qui t’es arrivée ?!"

Mon ton, plus brute que d’habitude trahissait mes pensées. J’étais habituée à la douleur, habituée aux blessures et à celle des autres. Mais voir Shirley ainsi, marquée au visage d’un bleu virant au violet me fit rater quelques battement de coeur.

- "N-ne t’en fais pas Ael. C-ce n’est rien, je-je me suis fais ça t-toute seule." Elle se dégagea rapidement de moi pour s’asseoir sur le canapé. "J-je venais te voir pour ça, savoir si tu avais quelque chose pour faire disparaitre le bleu."

Si y a bien une chose que je savais faire c’était cerner les gens. Et Shirley était celle que je cernais le mieux, ou du moins, je savais quand elle me mentait ou me cacher quelque chose. Alors je fronçai un peu les sourcils, un air de reproche sur le visage. Je ne sais comment elle avait pu se faire ça "toute seule". Elle ne semblait pas avoir d’autre blessure. Ses mains étaient en bon état, pas d’autre entaille ou bleu de visible. Elle n’avait donc pas chuté dans des escaliers ou autre. C’était une blessure qui ressemblait trait pour trait à celles que Viktor et moi avions reçu, ce jour là, dans cette ruelle. Je sentis alors mon sang faire mille tours dans mes veines et je m’éloignai sans un bruit. Je sentais une certaine rage monter en moi et je n’avais clairement pas envie de la retenir. J’ouvris le placard et cherchai alors une potion de soin. Je l’attrapai, tremblotante, refermai la porte et m’arrêtai un moment à ce niveau là. Je soufflai un coup et me redirigeai vers Shirley. Encore sans un mot je m’assis près d’elle, avant de me tournai de son coté.

Je lui tendis la fiole, puis levait mon regard vers elle. Il était sombre, mauvais, plein de rage. Jamais auparavant elle ne m’avait vu ainsi. Même les fois où elle m’avait énervé, où elle s’était "jouée" de moi, même ces fois là, je paraissais être un ange à côté. Non, là, ma mâchoire était serrée, des petites veines apparaissaient sur mes tempes gonflées. Mon corps était droit et ferme, comme s’apprêtant à bondir.

- "Qui t’a fait ça ?"

Elle me regarda un peu étonnée.

- "Hein ? Q-quoi ? Je-je te l’ai dis, je-je suis tombée c’est t-tout."

- "Qui t’a fait ça Shirley ?!" Je rageai, ça se voyait et je lui faisais sans doute peur. Mais je n’allais pas laissé passer ça, clairement pas.

- "C-c’est rien Ael, v-vraiment, c’est de m-ma faute en plus. Je.. "

- "QUI ?!"

Elle me regarda alors se reculant légèrement. Rapidement mon visage s’adoucit un peu. Je ne voulais pas l’inquiéter plus que ça, juste attraper cet enfoiré. Je posai ma main sur son poignet, doucement, avant de venir la prendre dans mes bras.

- "Juste dis moi qui.. Je t’en prie, j’ai besoin de savoir ce qui t’est arrivé.. "

Elle m’enlaça à son tour, fragilement avec un peu plus de recul qu’à son habitude. Je profitai de l’instant et me reculai ensuite. Mon regard inquiet se plongea dans le sien.

- "C-c’est un garçon au skate parc, il est venu embêter Miles, un ami à moi et ça à vite tourné à la bagarre. Il l’a frappé et j-j’ai voulu m’interposer." Un mélange de tristesse et de colère s’empara alors de sa voix. "Ce petit con là, avec sa casquette et sa face à taches de rousseur.. Rah.."

J’avais assez d’informations. Personne ne touchait à Shirley. Personne ! Et il allait le savoir.

- "Bois la potion. Tu peux rester là, je reviens dans une heure." Elle me regarda de des yeux si inquiets. "Ça va aller, ne t’en fais pas, je m’occupe de tout ça. Laisse moi faire." À vrai dire, j’étais tellement déterminée qu’on ne pouvait plus vraiment m’arrêter. "Je ne laisserai personne te faire du mal." Je me levai et déposai un doux baiser sur son front.

Je me dirigeai vers ma chambre où j’enfilai mon holser, pris mon arme et la rangea à l’intérieur. j’enfilai ensuite ma veste de mangemort sur laquelle se trouvait mon insigne. Depuis cette fois là avec Toulouze, je m’étais jurée de ne plus faire les choses à la légère. Je retournai donc vers le salon habillée de la sorte. Arrivée près du canapé je vis alors les yeux de Shirley se poser sur moi. Sa bouche s’ouvrit légèrement comme estomaquée de me voir ainsi. Je n’avais encore rien dit à personne sur ça, sur cette promotion et sur mon travail en général. Je savais que je lui devais quelques explications. Mais je n’avais pas le temps maintenant.

- "On en parle à mon retour d’accord ?"

Elle acquiesça de la tête et je me dirigeai alors vers ma moto. Je pris mon téléphone et appelai l’agence afin d’avoir un peu plus d’informations sur celui que j’allais littéralement enfoncer dans un mur. Étrangement la simple description que m’en avait fait Shirley suffit à le ressortir des fichiers. C’était un bagarreur et un emmerdeur de première. J’avais autorisation de l’appréhendais en cas d’infraction. Enfin, je n’allais clairement pas attendre qu’il en commette une autre. En vrai, je n’allais rien attendre du tout, ni même faire le moindre effort sur mes techniques de travail. Finalement je décidai de prendre ma voiture. Je déposai mon arme dans la boite à gant et rangeai mon insigne dans la poche de ma veste. Je n’allais pas attirer plus l’attention que ça. Je démarrai et arrivai rapidement au skate parc, là où j’étais quasiment sûr de le trouver m’avait-on dit.

Je fis un premier tour du parc où je ne croisai que quelques jeunes, mais pas de casquette en vu, pas de te tâches de rousseur. Je regardai une nouvelle fois mon téléphone afin de mieux observer la photo que l’agence m’avait envoyé de cet enculé. Mh. J’entendis une voix non loin d’ici, je levai les yeux et je le vis là, ce gros lourdaud en train de pousser un enfant de son skate. Pour le coup j’avais mon prétexte. Enfin, il n’était pas suffisant pour ce qui allait à présent se passer, mais à mes yeux, il l’était largement.

En moins de dix secondes il se retrouva contre le mur à quelques mètres de là. De mes deux mains je l’avais soulevé pour carrément le jeter sans aucune retenu contre cette dalle de béton. Il retomba sur ses fesses un peu sonné et me regarda ensuite.

- "Sale pétasse ! Ça va pas n.. "

Il n’eut le temps de dire un seul mot que je le soulevai par le t-shirt pour une nouvelle fois le plaquer contre ce mur froid. Je ne sais pas si j’essayai de lui briser la colonne vertébrale, mais sincèrement ce n’était pas loin.

- "Espèce d’enfoiré, je vais te tuer."

Je le rejettai alors par terre et comme le lâche qu’il semblait être, il se redressa douloureusement et essaya de s’enfuir à quatre pattes. Je lui infligeai alors un coup de pied dans les côtes, le faisant rouler sur le dos. Je l’enjambai et m’accroupis sur lui, le bloquant à la gorge. En pleures, il me regardait, sans aucune force pour bouger.

- "Si tu t’approches encore.. "

- "J-je vous le p-promet madame, j-je l-le laisserai tranquille !"

- "Apprends à parler abruti !" Je lui flanquai alors un coup au visage, lui ouvrant l’arcade au passage. "Je ne te parle pas de lui ! Une femme, avec des bandeaux sur le visage !" Ses yeux s’écarquillèrent. "Si tu la retouches un jour, elle, son ami, ou qui que ce soit d’autre, je te démembre. Est-ce que c’est clair ?"

Il essaya de baragouiner quelques mots mais dans ma colère et mon excès de violence je posai alors ma main sur son visage. Elle chauffa et en quelques secondes je lui transmis une des pires peur qu’il soit possible d’imaginer. Celle de sa propre mort. Le teint livide, le visage trempé de larmes, il s’arrêta de bouger. On pouvait sentir sa terreur à des kilomètres. Puis en quelques secondes je le calmais. "Recommence, et tu vivras avec ce sentiment toute ta mort." Je le lâchai ensuite, faisant bien attention de claquer sa sale tronche contre le sol et me levai de dessus lui.

Je regardai autour de moi. Un groupe de gamin me regardait alors comme si le père noël venait de se présenter sous leur yeux. Ce crétin devait véritablement faire chier son monde. Je sortais alors mon insigne de ma poche et la leur tendis comme si ce que je venais de faire était justifiable. Enfin peut-importe. J’attrapai le skateboard devant moi et le ramenai alors au petit garçon non loin de là.

- "Il ne t’embêtera plus, ne t’en fais pas."

Il attrapa sa planche, me fit un grand sourire et encercla le haut de mes jambes. Il m’enlaça assez fort et je lui caressai alors un peu les cheveux avant qu’il ne reparte jouer plus loin. Je sortis du parc et rentrai à la maison. Ça n’avait pas été, très long, j’espérais que Shirley ne soit pas partie.

En arrivant au salon, je la vis alors, étendue sur le canapé, sans bandages, les yeux fermés. Je m’accroupis à ses côtés, déposai un baiser sa joue doucement et me relevai. Elle attrapa alors mon poignet, me tirant vers elle. Elle m’embrassa. "Merci pour la potion, ça va déjà mieux." Je lui adressai alors un doux sourire. "Repose toi un peu, on discutera plus tard si tu veux." Elle me tira un peu plus le bras, me faisant basculer sur elle, sur le canapé. "Reste avec moi." Je l’embrassai une nouvelle fois, avant de posai ma tête sur sa poitrine et ma main sur son ventre. Nous nous endormîmes en quelques minutes, ses doigts caressant mes cheveux doucement.


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