Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#11
TerminéMar 30 Mai 2017 - 16:51




Quand la patate
rencontre le poivron

Dans la matinée


Je la laissai appliquer les strips sur mon autre main, ça allait beaucoup plus vite et signifiait clairement moins de galères. Une meilleure cicatrisation, tout ça. Mes mains à présent soignées je les ramenai sur mes propres cuisses, paumes contre mon short de sport. Appuyant légèrement dessus je sentis l’échauffement de ma peau et terminai de faire coller totalement les pansements au passage.

Ma demande pouvait paraître particulière, si je voulais autant de neutralité il y avait bien une raison. Je ne voulais pas avoir cette impression de tricherie comme quiconque le ferait avec de la drogue pour influencer ses émotions. C’est ça, c’était exactement ça. Utiliser ce procédé revenait à animer des émotions enfouies en moi de façon presque chimique. Certes les méthodes d’administration étaient plus douces et l’aspect de celle me « soignant » n’était clairement pas celui d’une toxico d’un fin fond de quartier perdu. Elle était douce et je ressentis cette douceur dans ma façon d’être, une douceur qui existait sûrement mais dont je ne faisais que rarement état auprès des autres. Inconnus comme proches confondus… Il me fallait une grande proximité et encore.

« Merci, je sais que c’est un peu particulier comme demande… »

Mes paumes écorchées se placèrent dans les siennes et je la laissai s’immerger dans ses propres émotions pour trouver la plus proche de ma demande… Je me dis que peut-être j’aurais dû mieux expliquer ce que j’entendais par neutre? Mais je me ravisai, je sentis monter en moi ce sentiment, cette impression d’être dans une journée normale. Le monde n’allait pas s’effondrer sur ma gueule mais il n’était pas non plus enclin à m’offrir le plus bel instant de ma vie. C’était parfait… Bien que. Non. Cette émotion neutre gonfla en moi, lentement mais sûrement mon corps se retrouvait habiter par quelque chose d’autre, quelque chose de nouveau et auquel je ne m’attendais clairement pas. Quelque chose de clairement plus charnel.

Je ne savais pas encore ce qui était en train de se passer, mais lorsqu’elle avait ouvert les yeux je restai interdit, paralysé par ce que mon être tout entier ressentait. Je me perdis dans un océan gris, absorbé par ces pupilles, c’est comme si tout me sautait au visage soudainement. Sa main sur mon avant-bras fut le signal, celui juste avant que tout ne déconne. Enfin, je n’avais pas conscience qu’un truc avec explosé dans la matrice car c’était le plus naturellement du monde que ma main épousa la sienne avant de la tirer contre moi et la plaquer avec ferveur contre mon torse. 

Je fus dépassé, submergé par ce qu’elle avait insufflé en moi, incapable de parler je crevais juste d’envie de faire fusionner mon corps avec le sien. Cet accord était partagé, je sentais pulser dans sa poitrine son coeur lui aussi pris au dépourvu. Ma main droite s’apposait dans sa nuque, mes doigts étaient perdus dans ses longs cheveux. C’est le souffle court que je volai ses lèvres, les embrassant avec une avidité que je ne me connaissais pas.

Je m’enfonçai dans le canapé pour la hisser contre moi de manière à ce qu’elle soit à cheval sur mes cuisses. Mon autre main se plaça d’abord par-dessus son t-shirt contre ses côtes et se perdit au creux de sa taille. Je n’arrivais pas à contrôler cet éboulement d’envies, tout ce qui me venait à l’esprit c’est que nos corps n’étaient pas encore assez proches. 

Je n’avais jamais eu de patience, ma langue frôla la lisière de ses lèvres et s’y introduisit pour étreindre sa jumelle. J’inclinai la visage et repris l’échange langoureux de plus belle. C’est dingue à quel point un baiser pouvait nous rendre ivre d’envie, de désir. Chaque centimètre de ma peau était en feu et au lieu de calmer ma passion ça ne faisait que l’attiser. L’enchaînement était rapide, ma main droite avait trouvé une ouverture sous son haut. Je parcourus d’abord son dos, sa peau y était brûlante. La cambrure de son échine était délicieuse, je l’accentuais d’avantage pour la faire s’appuyer contre ma virilité clairement éveillée. Je réprimai un soupire contre sa bouche et fut contraint d’abandonner cet échange humide. Nous étions à bout de souffle, nos visages à quelques centimètres à peine. Mes joues étaient cramoisies par cette hausse de température, mon coeur battait comme jamais et il n’avait pas fini de le faire. J’étais toujours perdu dans ses yeux gris, la couleur en était si claire c’était impressionnant. Pourtant je ne me détournai pas de ma principale envie. Avec habilité, mes doigts s’affairaient à détacher son soutien-gorge. Peut-être pas si habiles que ça car je mis un peu de temps avant de sentir la pression de l’élastique se relâcher. 

Suffisamment de temps pour sentir ce moment de flottement où nos bouches bariolées de notre salive se frôlaient en tentant de reprendre un semblant de souffle.

Nous nous regardions comme deux bêtes en proie à de charnelles et dévorantes pulsions.


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#12
TerminéMer 31 Mai 2017 - 22:17

Ael x Urie
Quand la patate rencontre le poivron - Partie 2


Je me retrouvai bien vite sur lui, sans comprendre la totalité de la situation. La seule chose que je comprenais c’était la réaction de mon corps, de mon coeur. J’avais vécu ça quelques semaines auparavant et le revivai de temps en autre, alors je savais très bien ce qui était en train de se passer. À vrai dire, j’aurais pu me poser mille questions si mon envie de lui n’avait pas été aussi forte. Et c’est rapidement que je perdis le contrôle.

Je sentis ses doigts moites contre ma peau et rapidement sa langue dans ma bouche. Je me cambrai, sans son aide, malgré la pression de sa main contre mes reins. Je le sentais m’attirer inlassablement vers lui, vers sa bouche, vers son corps. Et j’y répondais de plus en plus facilement, ne laissant aucune barrière entre lui et moi. Une de mes mains se perdis dans ses cheveux que je tirai doucement au fur et à mesure de ses caresses. Rapidement à bout de souffle, nous nous arrêtâmes et dans un geste que je connaissais très bien, il défit mon soutient gorge qui glissa le long de mon dos. Je me redressai alors sur lui, sentant sa virilité non loin de mes cuisses. Le rouge de mes joues s’accentua ainsi que ce désir qui commençait clairement à me bruler le bas ventre. D’une main je pris alors mon pull et le fis passer par dessus ma tête avant de le lancer sur le sol. J’étais à présent à moitié nue sur lui, le regardant avec cette irrésistible envie qu’il me regarde encore et encore, comme si j’étais, à ce moment même, le centre de son monde. Je pouvais sentir son désir dans tout son corps, dans ses yeux qui ne me lâchaient pas du regard, dans ses mains, chaudes qui parcouraient mon corps. Alors rapidement, je retournai à ses lèvres, les lui mordant avidement.

Sa lèvre inférieur se décousue sous ma morsure et dans un geste délicat je passai alors ma langue sur celle-ci, affectueusement, avant de venir l’embrasser à nouveau, encore et encore. Machinalement mes mains allèrent chercher le bas de son t-shirt avant de le remonter doucement, caressant d’abord son aine, avant de frôler doucement son ventre. Mes baisers s’intensifièrent et je finis par poser mes mains sur son torse. Je reculai alors un peu mes fesses, m’asseyant sur le haut de ses cuisses. Je le relevai et retirai alors son haut qui finit au même endroit que le miens. Je gardai Urie contre moi, le voulant au plus proche de ma peau. Je passai mes jambes sur ses hanches et mes mains sur ses épaules et continuai à caresser sa langue de la mienne.

Cette chaleur au creux de mes reins s’intensifia, ma bouche dérapa un instant venant alors embrasser son cou, puis sa clavicule que je pris plaisir à parcourir. Au même instant je me collai davantage à lui, commençant à donner de légers coups de reins, faisant des vas et vient sur cette forme entre ses jambes qui ne faisait que m’attiser. J’attrapai sa nuque de mes deux mains, l’embrassai un énième fois avant de le pousser en arrière. Toujours assise sur ses cuisses je m’avançai alors continuant mes baisers sur ce corps brulant que je voulais en moi. Je jouai avec sa peau, griffant ses côtes, son torse, avant de venir saisir ses tétons de mes dents. Je jouai un instant pendant que ma main, elle, se glissait dans son pantalon. Je me décalai légèrement sur le côté, tandis que mes doigt s’activaient sur son sexe de plus en plus quémandant.


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#13
TerminéJeu 1 Juin 2017 - 4:39

Quand la patate
rencontre le poivron

Dans la matinée 

Ses joues étaient cramoisies. Haletante, elle me fixait de façon dévorante. Ses lèvres entrouvertes m’offraient un appel à toutes les obscénités possibles et imaginables. Mon esprit était si réceptif à la débauche passagère qui nous submergeait. Je guettais chaque geste, chaque frisson qui la parcourait dans le but de reproduire ceux la rendant la plus réactive sous mes doigts. 

Mais ce fut elle qui me fit frissonner le premier, je la vis se dénuder là, juste sous mes yeux. Son pull ainsi que son soutien-gorge noir volèrent dans la pièce et mes mains déjà en manque de sa peau plongèrent pour la frôler, la caresser, l’enserrer un peu plus fort encore. Mon visage plongea dans sa poitrine enfin découverte. Un frisson l’avait sûrement parcouru à ce moment car je vis ses tétons se dresser du coin de l’oeil. Irrésistiblement attirée ma main vint recouvrir son sein droit, le malaxant tendrement pendant que j’occupai ma bouche avec une zone où la peau était si fine. Cette zone à la naissance de la poitrine, si tendre. Ma langue s’y amusa longuement, parfois laissait place à mes dents de façon un peu plus marquée. 

Je faisais malgré tout attention à ne jamais laisser poindre la moindre goutte de sang, je ne connaissais pas encore mes limites de ce côté… Je jouai déjà suffisamment avec le feu.

De la pointe de ma langue je traçai une ligne invisible, sinueuse elle prenait naissance au-dessus de son nombril et remontait entre ses seins. Sous mes doigts roulait parfois l’un de ses tétons, je le faisais avec une délicatesse. J’étais sous le joug d’un besoin charnel dévorant qui m’obligea à ralentir mes gestes, m’évitant d’agir de manière trop abrupte. J’enveloppais de mes mains chaque volute, chaque centimètre de ce corps aux courbes féminines qui s’offrait à moi.

Mon crâne s’enfonça dans le canapé, je me laissai surplomber par elle, dévoré de ses baisers enivrants et entêtants. Sa bouche impatiente maltraitait délicieusement mes lèvres. Elle m’arracha un sursaut d’excitation lorsque la douleur me piqua à vif. Un sourire bariolé de rouge se dessina sur mon visage dont les traits étaient amusés de cette espièglerie si sensuelle. Clairement, j’étais le genre d’amant qui aimait ressentir les choses. La douleur ne fit que décupler mon désir de la voir s’adonner à un acte plus bestial encore. J’agrippai ses fesses pour que son entrecuisse soit totalement contre mon érection. Je n’en eu qu’à peine conscience mais le goût du sang entre mes lèvres me fit perdre d’avantage pied, une sensation grisante me monta à la tête.

J’abandonnai un soupire de complaisance contre ses lèvres en l’aidant à retirer mon t-shirt avec hâte. Lorsque nos lèvres s’étaient séparées un fin filet de salive avait tenté de les relier encore. Mais il se brisa car bien vite les caresses ne suffirent plus à nous contenter. Je la serrai contre moi, sa poitrine voluptueuse appuyait contre mon torse, elle avait la peau un peu plus fraîche que la mienne et pourtant je la voyais elle aussi lutter face à ce brasier que devenait nos corps. Elle m’incendiait. J’avais cette vision extatique d’elle assise sur mes cuisses et à moitié nue. Ma peau réagissait à chaque passage de sa langue ou de son souffle. Entre mes cuisses une chaleur diffuse pulsait un peu plus chaque fois que son bassin allait et venait. Mon corps se languissait du sien et elle l’avait bien compris.

Sa main plongea -enfin- dans mon boxer et c’est un soupire plaintif qui quitta ma bouche. Ma tête se renversa en arrière pendant que mes yeux se fermèrent. Tout était si intense que c’en devenait insupportable. Les mouvements dont elle gratifia mon membre me fit me rappeler que je n’avais rien fait depuis mon arrivée ici… 

Putain pourquoi? Ça aurait carrément pu être une solution de secours à ma crise existentielle. Ha merde. Mettons ça de côté là y’a plus urgent.

Elle sut me rappeler à la réalité sa bouche suçait mon téton gauche. Habituellement mes amants adoraient m’emmerder avec celui de droite qui était percé. Cela faisait longtemps que mes mains s’étaient immobilisées dans sa nuque et sur sa cuisse. Je lui laissai le soin de s’occuper encore un peu de moi le temps que mes doigts atteignent l’élastique de son jogging. A ce stade chaque épaisseur de tissu était de trop et je voulais m’en débarrasser. Je fis glisser son bas jusque ses hanches. Ma main était venue agripper l’une de ses demi-lunes, je la fis se redresser un peu au-dessus de moi, suffisamment pour que son jogging arrive à ses genoux - une vraie galère ces fringues -. Tirant encore sur le tissu je l’embrassai sans grande attention, je m’impatientai car je n’arrivai pas à le lui retirer, la position posait soucis.

Je me reculai et soupirai doucement, lui demandant d’attendre une seconde. Lui saisissant à contre-coeur la main qui enserrait ma verge, je lui fis lâcher pour enfin la faire basculer en arrière, l’allongeant sur le canapé et lui retirant enfin baskets et jogging avec fébrilité. Je me débarrassai aussi des mêmes éléments qui étaient sur moi pour enfin revenir tout contre elle.

Mon corps épousa le sien. Mon avant-bras gauche était en appui près de son visage histoire de ne pas l’écraser de tout mon poids ou de mon désir. Je la surplombai et revenait dévorer ses lèvres. Sa langue et la mienne étaient à présent beaucoup moins timides, elles s’enlacèrent dans une moiteur étouffante.

Plus bas mes doigts découvrirent la douceur de ses cuisses à présent nues, jouant à la limite de son shorty noir -sportive jusqu’au bout?-. Mon pouce s’amusait à frôler son intimité à travers le tissu, s’en approchant puis s’en éloignant, comme si nous n’étions pas assez excités comme ça. J’aimai l’entendre soupirer d’envie ou d’agacement, mais bientôt je n’y tins plus non plus et je lâchai ses lèvres pour me redresser un peu. Mon dos était courbé alors que mon visage s’affairait à embrasser, toucher, lécher et mordre son buste, ses hanches et puis l’une de ses cuisses. Le dessus puis l’intérieur. Je me rassis sur mes talons. Elle était étendue là, et sous mes yeux défilaient tant de façons dont je voulais la consumer. J’attrapai sa jambe droite au niveau de la pliure de son genou et la relavai suffisamment pour venir en embrasser à nouveau l’intérieur. La peau y était abominablement douce et fine, assez rebondie et totalement à mon goût. Mes dents s’y imprimèrent une première fois, puis une seconde un peu plus haut. 

Était-ce là une sale manie de vampire que de mâchouiller les parties tendre de ses partenaires? Et avant que je m’en rende compte il était trop tard. 

« Excuse-moi… »

Soufflai-je sans réellement le penser. La dernière morsure fut beaucoup plus marquées que les autres, la salive se mélangea avec quelques perles de sang. Je ne pus m’empêcher de lécher longuement la plaie de plus belle. Je suçotai sa peau pour essayer de tirer quelques traces infimes de ce liquide pourpre. 

Tout cela ne n’avait pas empêché mes doigts d’aller à la découverte de son intimité dans une douceur assez appuyée, d’abord avec mon pouce et puis peu à peu mon majeur ainsi que mon annulaire. Au début par-dessus le tissu, puis finalement mon majeur et mon index allèrent à la rencontre de ces lèvres humides qu’ils agaçaient depuis de longues secondes. Je m’emportai, du bout des doigts je la découvris plus en profondeur. Lentement et sûrement je crevai d’envie qu’elle me réclame, m’appliquant à trouver en elle ces points sensibles qui la feraient défaillir. 

Je relâche sa cuisse pour revenir me pencher au-dessus de son corps offert, ma main près de son visage me permet de m’y appuyer. Soudain la phrase clichée me passe par le crâne, je suis obligé de l’aborder. On ne se connait pas et malgré que j’en crève d’envie je n’en ai pas perdu -totalement- la raison. Un poil emmerdé je lui annonce d’une voix plutôt déconcertée.

« J’ai pas de préservatif par contre… »

Car comme dit le dicton : pas de bras, pas de chocolat.


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#14
TerminéLun 5 Juin 2017 - 12:01

Ael x Urie
Quand la patate rencontre le poivron - Partie 2



Peu à peu mes vêtements se défirent, peu à peu je me retrouvai le haut des fesses à l’air, puis mon pantalon caressa rapidement mes genoux. L’embrassant avec hâte, sans vraiment m’appliquer, je levai légèrement le bassin afin de l’aider un peu. Mais rien à faire, comme accroché à ma peau, mon jogging se faisait mesquin, ne nous laissant pas une seconde de simple plaisir. 

Mais rapidement, il inversa nos positions me faisant lâcher ma prise. Tout en remuant mes jambes afin de l’aider, je sentis afin l’air frais aux contact de ses dernières, une légère brise, frôlant ma peau sur tout sa surface. Il vint alors contre moi, enfin, et je l’encerclai de mes bras, passant ma main dans ses doux cheveux tandis que mes lèvres le quémandaient encore et encore. Il était là, dominant, à me surplomber. J’en profitai pour caresser son dos, ses épaules saillante, ses omoplates, ses muscles contractés. Je n’avais pas l’habitude de cette force là, je n’avais pas l’habitude d’un corps si fort contre le mien. Mon désir s’accentua. 


Et dans un geste délicat je sentis enfin ses mains se poser sur mon corps brulant. Mes reins se relevèrent un peu à ce contact en demandant davantage. Mes poils s’hérissèrent et des frissons apparurent sur mon ventre ainsi que sur mes cuisses que j’écartai légèrement. Mon boxer était de trop et il le savait. Rapidement il vient s’en amuser, et dans un soupir d’envie et d’impatience je le plaquai alors contre ma bouche, donnant de légers coups de bassin à ses doigts que je voulais sous ce bout de tissu.
Mes yeux déjà fermés s’ouvrirent d’un coup lorsque je le sentis s’éloigner. Je ne voulais pas rompre ces baisers, pas rompre ce contact, mais très rapidement la chose s’intensifia. Je replongeai alors dans cet état de transe. Je remontai une de mes mains près de ma bouche, la mordant pour ne pas gémir davantage. Mon autre main agrippa son épaule et le poussa inconsciemment vers le bas de mon corps. Ses baisers devaient vite se répandre, je n’en pouvais clairement plus.

Rapidement je sentis sa bouche contre mes cuisses et une douleur vive se rependit alors sur ma peau. D’abord une douce chaleur, puis un pincement fort qui me fit froncer les sourcils. Entre la douleur et l’envie je ne savais plus où donner de la tête. Il s’excusa et je pu apercevoir deux canines plus développées que la moyenne. Je me faisais littéralement dévorer et j’adorais ça. Il s’excusa et j’attrapai alors sa tête pour la maintenir au niveau de ma plaie. Il aurait pu me mordre à nouveau que j’en aurais demandé encore et encore. 

Dans une délicatesse que je commençais à lui détester il frôla enfin mon intimité avant de venir la caresser de plus en plus fortement. Je lâchai enfin un soupir, l’encerclant d’une jambe et contractant les muscles de mes mollets. Rapidement il se détacha de cette étreinte afin de revenir vers moi pour me lâcher une des phrases des plus inattendues qu’il soit pour moi.

Alors de mes deux mains je lui attrapai doucement le visage et dans un souffle que je ne contrôlai pas, lui murmurai quelques mots. "Tu n’en as pas besoin dans ce monde, fais moi confiance." Et sans lui donner la moindre chance de rétorquer, je l’embrassai à nouveau à pleine bouche le plaquant alors contre mon corps. Ma langue vint chercher la sienne sans aucune gêne, mes ongles se plantèrent dans son dos sans aucune retenue et c’est avec élan, alors, que je le renversai vers le sol, l’accompagnant pour que le choc ne soit pas trop rude. Mais peut importe, je n’avais qu’une envie c’était de le sentir contre moi, en moi. Alors dans une fougue que je ne me connaissais pas je poussai la table, nous laissant ainsi plus de place, je posai mes deux mains de part et d’autre de son visage et vins alors l’embrasser à nouveau, mordre ses tétons une nouvelle fois, m’agrippant à ce tapis nous servant à présent de matelas. Je me reculai alors un peu, juste au dessus de sa virilité et dans un geste rapide passai ma main dans son boxer enfin d’en sortir son sexe par le dessus. Je me mis alors sur les genoux, ne pris même pas le temps d’enlever mon sous-vêtement que je me plaçais juste au dessus de sa verge que j’accompagnai de ma main jusqu’à mon intimité. Je me cambrai légèrement et la passai alors sur les côtés de mon boxer avant de me laisser glisser sur lui sans aucune résistance. Un long gémissement sortit alors de ma bouche et je restai là un instant, mes cheveux tombant en cascade sur mes épaules. Légèrement en avant, mes mains se posèrent sur son torse et instinctivement je me relevai doucement et me relaissai tomber à nouveau. Ce mouvement s’intensifia à mesure que mon souffle se fit saccadé. Je me contractai un peu, le sentant aller et venir en moi. De plus en plus rapidement. De plus en plus fort.

Je me laissai alors basculer sur lui, écrasant mes seins contre son corps aussi chaud que le mien. Mes mains glissèrent juste au dessus de ses épaules et je vins alors désirer sa bouche tandis qu’il me pénétrait de plus en plus vite.

© PRIDE
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#15
TerminéMar 6 Juin 2017 - 20:37

Quand la patate
rencontre le poivron

Dans la matinée 

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi… Il y a, au fin fond de mes tripes, recouvertes de cette envie bestiale et charnelle, cette impression. Qui fait que je n'ose parler ou penser. La simple idée de communiquer oralement me fait croire que tout serait capable de s’arrêter.

Sa réponse ne m’étonne qu’à peine, j’en fais fis et enfouis mon visage dans l’une de ses mains avant de revenir à sa bouche. Elle s’approprie mes lèvres pendant que sa langue s’enroule à sa jumelle. La moiteur de nos corps commence à me monter au visage, quelques perles d’humidité roule déjà sur mon front. Sans retirer ma main de son dos je passe l’autre dans mes cheveux et les plaque en arrière, tentant vainement de m’apporter un soupçon de fraîcheur. C’est peine perdue… Chaque friction de sa peau contre la mienne me rappelle à quel point deux corps peuvent entrer en fusion.

Par surprise mon dos s’arqua sous ses ongles, je poussai contre ses lèvres un soupire d’exaltation. Elle me labourait le dos et ça n’était qu’un début, son espièglerie n’était pas pour me déplaire et je n’étais pas au bout de mes peines. Soudainement nos corps basculèrent sur le sol, mon dos amorti la chute sans grande peine et cela m’arracha un léger rire étouffé, entrecoupant ce baiser langoureux. Un point pour elle. Elle m’avait pris de court et je n’avais pu me retenir qu’à sa nuque et ses courbes, appréciant délicieusement le poids de son corps revenant au-dessus du mien. J’avais même profité de la chute pour resserrer mon étreinte et ne désirai plus qu’une seule et unique chose. Nous étions à la limite. Celle où faire demi-tour était impossible, interdit. C’est comme si nous n’avions fait que de nous retenir et qu’à présent il était trop tard pour reculer.

J’étais pourtant devenu démissionnaire de mes caresses alanguies, sans la moindre gêne je la regardai être dévorée par une envie plus que bandante. Me redressant sur les coudes je n’avais qu’à l’observer s’occuper de moi. Un frisson traversa mon échine au contact de sa main sur mon membre, un spasme me parcouru - putain, allez… - je me mordis la lèvre, sans surprise mes dents étaient sorties. Cette ombre au tableau se fit la malle si vite, penses-tu j’avais autre chose à gérer là. Mon esprit était déjà rivé sur les délices qu’elle m’offrait. Me voilà m’engouffrant entre ses reins, j’agrippe sa hanche droite, l’accompagnant dans cette longue descente. Chaque centimètre qui s’enfonce en son antre est un réel supplice, je lutte pour ne pas la plaquer contre moi et en finir dans un long coup butoir.  Mais la scène est bien trop obscène pour que j’en perde une miette. Je me passe la langue sur les lèvres, haletante et délaissée, ma bouche se retrouve asséchée, mes lèvres voulaient quémander de ses baisers mais je n’osais la stopper. Sa tête se renversa, je manquai de faire de même, et pris sur moi.

Je fais partie de ces types qui aiment regarder les autres faire pendant que je prends mon pied. Je sens ses parois se contracter contre ma verge, j’inspire lentement. Encore un peu… Mes doigts caressent l’intérieur de ses cuisses. Un premier mouvement suivi de plusieurs dans un rythme parfois lent, parfois plus soutenu. Elle s’effondre enfin sur moi, je l’enserre contre moi, et au fur et à mesure je donne de ma personne, mon bassin peu à peu se laisse aller, reproduisant d’abord son rythme, puis je me laisse emporter. Mes mains agrippent les bas de son dos, glissent sur le haut de ses fesses. Je les lui griffe pendant que j’imprime en elle de longs coups butoirs. L’angle qu’elle a pris contre moi me compresse la queue, si bien qu’elle m’arrache des soupires, chaque fois que je reviens en elle ne me fait que crever d’envie de plus.

Et si on passait aux choses sérieuses hein? Nous échangions notre salive quand je l’attrapai par la taille pour la bloquer à nouveau. Je m’extirpai de son intimité humide et accueillante et entrepris de la faire basculer. A chaque moment sa façon d’être savouré, si j’étais maniable jusqu’alors, il était temps pour moi de reprendre les devants.

Je me redressai en gardant sa poitrine contre ma torse, ma main droite se glissa entre nous et pendant que je continuais d’imprimer quelques coups de reins, mes doigts s’amusaient avec son clitoris, il glissait entre mon index et mon majeur, lubrifiés sans difficulté, ils s’amusaient de la sensibilité qu’ils déclenchaient à chacun de leur passage.

Je la plaquais dos au sol, un bras près de son visage, l’autre était venu envelopper sa cuisse pour l’écarter d’avantage, me donnant accès à son corps plus profondément encore. Je me surpris à mettre plus d’ardeur dans mes coups, son bassin ainsi soulevé, je le maintenais après lui avoir bloqué la jambe sur mon épaule, la pliure de son genou s’y emboitant presqu’aussi bien que nous.

Sur ma peau roulèrent des perles de sueur, j’avais beau être sportif, cette discipline impliquait de donner de soi. J’arquai ainsi mon bassin pour labourer ses chaires offertes, je succombai à sa vision extatique. De ma bouche s’élevaient des râles et soupires incontrôlés.

Je ne voyais qu’elle, n’entendais qu’elle, son odeur était partout sur moi, ses fluides s’étaient mélangés avec les miens et je n’avais qu’une hâte : me répandre en elle. Et j’y mettais de l’entrain, croyez-moi.

Jusqu’à ce point où, peu à peu je perdis pieds. Je donnai un violent et dernier coup de bassin avant d'être incapable de faire plus que de subir ma jouissance. Un décharge me parcouru, en elle je me déversai. Ma nuque pris un angle infernal le temps que cette sensation me submerge. Immobile et haletant, ma tête se renversa en avant, mon corps était pris de longs spasmes crispés dont j’avais du mal à me défaire. Mon pouce qui la masturbait depuis se stoppa, appuyant avec beaucoup moins de modération sur son clitoris.


MADE BY URIE KANEKI
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#16
TerminéDim 11 Juin 2017 - 17:29

Ael x Urie
Quand la patate rencontre le poivron - Partie 2


Intense. Voila le seul mot qui me venait à l’esprit. L’intensité qu’il mettait dans ses coups de reins me rendait folle. Je me laissai emporter par mes émotions sans comprendre pourquoi ni savoir comment m’arrêter là. Je le vis me dominer un instant. J’attrapai son cou le laissant faire, le laissant me prendre avec toute l’envie possible. Je sentis mon corps se contracter légèrement, mes orteils se recroqueviller sur eux mêmes et mon bassin suivre ses vas et vient. Des spasmes parcoururent son corps et je compris rapidement ce qu’il en était. Je me concentrai donc sur mon propre plaisir un instant, resserrant mes cuisses afin de le sentir davantage. Son pouce, c’est son pouce qui me fit le plus de bien. Il me rappelait.. Il me rappelait.. Shirley. Mes yeux s’écarquillèrent au même moment qu’il se cambra en moi, lâchant au même instant ce liquide que je ne connaissais pas si bien finalement. J’aurais pu le suivre. Mais il était lui, lui et pas elle.

Partagée entre l’envie de continuer, d’utiliser mon pouvoir pour lui rendre son envie et celle de m’enfuir au loin et pleurer un bon coup, je ne savais que faire. Je restai donc là étendu un instant sur le sol attendant que ses caresses s’arrêtent. Qu’est ce que j’avais fait ? Ce n’était pas correct, il n’y avait rien de bien dans ce qui venait de se passait, rien d’intelligent, rien de respectueux. Je ne devais rien à Shirley, comme elle ne me devait rien, se pavanant avec cet Alex que j’espérais ne jamais croiser. Elle avait était claire dès le début. Il n’y avait rien entre nous, rien de concret alors il était normal de la voir avec un autre, comme il était normal que je puisse en faire de même. Mais je n’étais pas de ce genre là, pas du genre à me donner à n’importe qui. Et Urie était clairement n’importe qui. Sa détresse mélangée à mon envie subite n’avait pas fait bon ménage au niveau de mes pouvoirs qui m’avaient une nouvelle fois foutu dans une merde incroyable.

Fallait-il que je fasse comme si de rien n’était ? Comme si tout ce qui venait de se passer n’était "rien" ? Qu’une partie de jambes en l’air comme certaines personnes avaient l’habitude de faire ? Je n’étais pas "ça". Je n’étais pas eux. Non, j’avais toujours eu en moi une certaine droiture à ce niveau là, ne m’accordant le plaisir de la chair que lorsque mon coeur s’était engagé. C’était le cas auprès de Shirley mais surement pas auprès de Urie.
Je ne voulais pas en faire un drame non plus. Agir comme si j’étais entièrement coupable de ce qui venait de se passer, comme si je devais me justifier de toutes mes actions. Ce n’était pas le cas. J’étais une adulte et n’étais engagée auprès de personne. Mais il fallait tout de même que je me tire de cette situation. Et puis, suivant mes émotions il avait du se rendre compte de cette ambiance pesante qui venait de nous tomber dessus.

Alors je plaçai ma main sur son épaule et sans le regarder je le poussai doucement, le soulevant un peu afin d’extirper mes jambes de dessous son corps. Je les rabattis vers moi afin de rester assise là, les jambes collées à ma poitrine légèrement gênée par cette situation finalement. Je les encerclai de mes mains et levai doucement le regard vers cet homme nu en face de moi.

- "Je suis désolée.. J’ai perdu le contrôle, je.. "

Et merde. Juste merde.

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#17
TerminéDim 11 Juin 2017 - 18:21

Quand la patate
rencontre le poivron

Dans la matinée 


De longs spasmes parcouraient mon corps, faisant rouler quelques muscles alors que je me trouvais toujours en elle. Me retenant de m’avachir sur elle, je luttai pour reprendre possession de mes moyens ainsi que de mon souffle haletant. Je m’étais répandu en elle dans un dernier et bref effort, faisant se mouvoir chaque partie de mon corps jusqu’à en perdre l’esprit. Mon poids reposais sur mon avant-bras ainsi que mes genoux. Mon visage encore à proximité du sien, je sentis ses mouvements se faire de plus en plus hésitants… Ouvrant les yeux je subis de suite la différence d’ambiance. Et comme un seau d’eau froide me tomba sur la gueule à ce moment. Je recouvrai enfin mes esprits et restait bloqué là, au-dessus d’elle comme un crétin.

Incapable de me dépêtre de qu’il venait de se passer, je la fixai avec un air désabusé. Ce sont ses pouvoirs qui… Un frisson me parcourut, physiquement comme intérieurement. Sa main contre mon épaule, je suivis le mouvement en me redressant à mon tour, la laissant se dégager. Je m’assis le temps de reprendre mes esprits. Ma jambe droite était repliée contre mon torse, la gauche encore au sol. Je me passai une main sur le visage, l’essuyant de quelques gouttes de sueur m’attestant que je n’avais pas rêvé.

Je n’arrivai pas à la quitter des yeux. Le profond malaise qui s’en suivi fut assez violent pour moi. De la voir ainsi prostrée et recroquevillée… J’étais littéralement sur le cul. Les émotions qu’elle avait insufflé en moi m’avaient fait agir ainsi. Ce n’était pas contre mon gré, clairement pas. Et pourtant, quelque part je me sentis horriblement coupable. Ça n’était pourtant pas moi putain. Je n’avais foutrement rien fait et je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que… comment qualifier ce qu’il venait de se passer, merde? Je détournai les yeux et attrapai mes fringues le plus rapidement possible, me levant j’enfilai mon boxer ainsi que mon pantalon et me retournai pour remettre mon t-shirt.

Dans quelle merde je venais de me foutre. Je ne savais quoi lui dire… Bouffé intérieurement je n’osai même plus la regarder. J’avais cette simple impression de l’avoir forcé alors… Alors que je n’avais rien fait. Ce sentiment était invraisemblable.

Me passant à nouveau les mains sur le visage, je plaquai mes cheveux en arrière puis me tins le crâne longuement, comme pour l’empêcher d’exploser. Un long silence plana. J’eus du mal à le briser.

« … Je… je vais y’aller. Je suis vraiment désolé. »

Je n’osai lui faire face. A quel moment dans le scénario j’étais sensé me sentir comme une merde en ressortant d’ici? Je quittai la pièce sans lui jeter un regard, trop étouffé par cette culpabilité infondée. Je retrouvai le chemin sans grand problème, cognant par inadvertance dans quelques encadrements de porte. Mon esprit était totalement brouillé par les événements, lorsque je franchis enfin la porte l’air frais me fit un bien fou.


Sans savoir comment je me retrouvai dans ma chambre, sous l’eau brûlante d’une douche qui devait me remettre un minimum les esprits en place. Peine perdue. Je ne m’étais jamais senti aussi mal qu’à ce moment précis où j’avais perdu le contrôle de mes émotions…


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