Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

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dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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Personnages attendus

Yvan, son ex-compagnonpour Abraham Zakarian

起死回生

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Invité
Anonymous
Asuma Jyûzo
évolution
#1
Terminé01.05.17 15:07


Un avenir bien rouge Solo Asuma regardait le ciel, si sombre, un soupir s'échappant d'entre ses lèvres. Il était tard. Combien de temps son travail avait duré ? Trop longtemps. Il reliait les étoiles entre elles avec un petit sourire. Il adorait ce genre de moment où il était presque seul dans les rues de Tokyo. Il y avait bien des gens qui marchaient de travers, des hommes et des femmes qui se chahutaient un peu. Puis, il avait cette odeur qui n'appartenait qu'à la nuit, de la fumée, de l'alcool, une chose qu'il avait tout le mal du monde, et aussi celle de la nourriture. Les odeurs incrustées sur ses propres vêtements. Il avançait un peu au hasard. Il devait rentrer. Mais il avait surtout besoin de marcher un peu avant de revoir ses colocataires, bien plus aimables que le précédent. Ce qui n'était pas très dur en soi. Quand un flash s'imposait dans ses pensées. Une peur profonde l'envahissait de toute part. Il était presque tombé sou la force de cette émotion. De ce flash. Il s'installait à l'arrêt de bus. Il n'était pas tout transport en commun, mais là. Il n'avait pas le choix.

Alors qu'il était en train de payer en ossements le gentil conducteur tatoué, un autre flash s'imposait à lui, il avait vu clairement deux femmes plus âgées que lui, attachées solidement avec des cordes. Il se tenait à une barre de fer. Le monsieur le regardait d'un air inquiet. Il lui souriait doucement avant d'aller à sa place lentement. Vers le milieu du véhicule. Ce dernier démarrait sans aucune forme de procès. Il se sentait déjà malade rien que d'y penser. Son malaise était si grand qu'aucun flash ne revenait à lui. Il se demandait qui était ses femmes et surtout pourquoi il voyait ça. Il se grattait la tête. Il sortait au bon arrêt. Le chauffeur, vraiment soucieux du jeune garçon l'aidait à sortir. Ce qui ne l'empêchait pas de démarrer au quart de tour dès qu'il regrimpait dans son outil de travail. Ce qui faisait rire Asuma sur le moment. Avant de se retrouver malgré lui projeter dans un endroit inconnu...

Il y avait à nouveau ces filles, elles se ressemblaient pas mal. Elles devaient faire partie de la même famille. Le corps du jeune zombie quant à lui faisait une belle chute, devant l'entrée de l'agence. Pas tout fait devant la porte, mais presque. D'ailleurs, quelqu'un l'avait ramassé, mais le jeune homme était toujours plongé dans sa vision.

Il serrait les dents en les voyants, elles se rassuraient du mieux qu'elles pouvaient, se parlant en français, se donnait même des surnoms pour rendre la situation moins grave. Un homme âge d'une quarantaine d'années, assez maigre, portant une chemise rouge bordeaux s'approchait des deux filles. Il leur parlait, Asuma ne pouvait pas entendre ce que cet homme disait, mais il pouvait deviner au regard effrayé des deux jeunes femmes que c'était tout sauf quelque chose de bien. Il voulait empêcher ça. Mais personne ne le voyait ni l'entendait pourtant, il utilisait toute la puissance que ces poumons pouvaient contenir. Rien, ça continuait, inéluctable. Il était dégoûté. Il se demandait s'il pouvait voir la suite. Bien que ça ne lui fasse pas plaisir, plus il en savait, plus pourrait aider ces deux jeunes femmes. Il ravalait sa salive.

Alors qu'il arrivait à la hauteur de l'homme, il pouvait voir la première jeune fille, elle devait avoir environ la vingtaine d'années. Il pouvait voir clairement ses traits déformés encore par la terreur qu'elle pouvait voir. Il se mettait du bon côté, afin de pouvoir observer ce qui lui faisait autant peur, un couteau, fin mais très très tranchant, pour preuve, il pouvait voir ce dernier s'enfoncer le rouge carmin coloré le lit. Il retirait le couteau pour la frapper à mains nues, laissant l'hémoglobine s’agglutiner dans le matelas sanglant. La respiration de la demoiselle était de plus en plus difficile. Mais l'homme finissait son tabassage gratuit par un tour à la salle de bains. Le zombie n'avait pas la force de regarder ça. Il retournait voir l'autre jeune femme, elle pleurait répétant le prénom de celle qui était partie, sa voix était brisée par ses cris répétés. L'homme revenait avec le corps de sa sœur, il déposait à ses pieds. Il l'insultait, sa sœur si belle ne ressemblait plus à rien mutilé, sans vie surtout. Elle n'avait pas le temps de réaliser ce qui se passait qu'elle était prise à son tour. Un coup de tonnerre, pourtant, s’abattait. Rendant presque sourd Asuma. Il voyait un homme plutôt bien portant, avec un fusil, il tirait sur le type sans le moindre remords. Blessant au passage sa fille. Mais il ne s'inquiétait pas trop de cette dernière, lui disant qu'elle était solide... Il allait pleurer sa fille qui avait perdu la fille. Laissant la femme se soigner avec les moyens du bord et appelant les secours, la voix si proche de celle d'un homme. Elle ne savait pas où elle se trouvait, alors pour laisser à la police le temps de la retrouver. Elle décrivait ce qui s'était passé, interrompu par ses sanglots qu'elle tentait de cacher à cet homme bien portant. Il se tournait vers elle, la secouant, lui demandant pourquoi elle n'avait pas agi, elle avait été attachée. C'est sur cette injustice que le jeune homme se réveillait.

Asuma avait le cœur qui battait si fort que s'en était douloureux. Il pouvait sentir ses joues humides. Bon sang que venait-il de se passer ? Une vision. Ce n'était pas un rêve, c'était bien trop réel, même les odeurs, il les avait senties. Il vomissait tripes et boyaux. Il pleurait. C'était trop horrible. Et le croqueur lui souriait, lui assurant que ce genre était normal pour lui et ce qu'il était devenu. Il avait des frissons partout, rien que d'y penser...
© Justayne