Peek a Boo ! •• V.4.2
Peek aBoo !
Forum RPG paranormal • v.4.2 • Rp libre
Tout commence après la mort : découvrez un au-delà chatoyant où les rires remplacent la douleur.

Bienvenue

dans le Monde des Morts


Peek a Boo ! est un forum rpg dont la v4 a ouvert en février 2023. C'est un forum city paranormal où les personnages sont décédés ; après une vie pas très chouette, iels se sont vu offrir une nouvelle chance et évoluent désormais dans le Tokyo extravagant de l'au-delà.

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#1
Terminé30.04.17 22:33
Au bout du tunnel, il y a toi


Mal au crâne, les images floues de son esprit dansant devant ses yeux, le narguant d'un air mauvais. Maxence grognait et chassait ses images avec sa main. Autant dire que cette action était assez inutile. Encore mieux, il rentrait dans un poteau. Il frappait du pied ce dernier. Il en avait assez. Il fusillait du regard le ciel, trop bleu et le soleil trop brillant. Il lâchait des insultes en allemand. Mais il ne pouvait que s'en prendre à lui même. Il s'était drogué à en perdre la raison, bu comme un trou et pleins d'autres choses qui faisait de lui un être de débauche. Sauf que là. Chaque geste faisait mal, chaque pensée était de trop. Mais son cerveau ne voulait pas se mettre en off.

Il avait beau se mettre à l'ombre, se reposer les yeux, cette douleur dans tout son corps lui disait de bouger encore et encore jusqu'à rendormir. Mais à peine le sommeil venait à lui que les images qu'il ne voulait plus voir revenait. Elles seraient toujours là. Car elles sont parties ingérantes es de son passé. Le nécromancien, insultant, mais cette fois en japonais. Les animaux du coin ont parti. Le laissant seul, abandonné dans une rue au milieu de  nul part. Il doit être quoi ? Six heures, cinq heure du matin... Il pouvait voir les ombres s'agiter, certaines dues à la drogues, d'autres à des animaux qui profitaient des premières lueurs du jour. Il pouvait sentir son corps, tout entier. Il prit une mèche de ses cheveux. Il était en plus de ça crado. Un parfait SDF.

Il avait un petit rire rien que d'y penser. Dans quel état se trouvait-il là ? Il était si minable. Il voulait tellement disparaître. Mais ce n'était pas possible. Il n'avait pas fini son travail de nécromancien. Que lui avait dit cet homme. Que le monde ne lui voudrait pas pour ces actes passés. Il était retombé dans ses travers par habitude. Le français ne savait où donner de la tête. Que signifie le bien comme l'entendais la majorité des personnes. Oui, il aimait créer le chaos. Mais il restait un homme, et là, il était arrivé à ses limites. C'était rare, mais il avait besoin d'aide. Il en pouvait plus. Même se traîner jusqu'au croqueur était une torture. Quel était cette drogue ? Qu'il éliminer ceux qui la crée. Qu'il les tue pour mettre en danger non seulement lui. Mais d'autres, si elle touchait.... Non il ne devait pas y penser. Mais c'était trop tard, il pleurait déjà, devant ces fichues images, de ce qu'il avait pu provoquer, de cette horreur faite à des innocents. Ces enfants n'avait pas mérité ça...
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#2
Terminé02.05.17 0:25

au bout du tunnel, il y a toi


Un jeune homme titubant maladroitement attira inévitablement l'attention de Shirley. Des mèches sales de cheveux tombaient devant son regard terrifié. De ces yeux écarquillés par des images que la Canadienne ne pouvait pas voir coulaient des larmes sur ses joues barbouillées. Il lui rappela aussitôt cet homme malheureux qu'elle n'avait pas aidé lors de sa rencontre avec Etsu... Elle ne lui avait donné que quelques ossements et n'avait pas fait l'effort de l'aider un peu à se tirer de sa misère. Peut-être que l'argent qu'elle lui avait offert n'avait servi qu'à entretenir son addiction aux potions en tout genres...

Shirley prit une dernière bouffée de sa cigarette et la jeta par terre avant de se diriger vers cette pauvre âme errante avec l'espoir de racheter l'indifférence dont elle avait fait preuve face à ce sans-abri... La jeune femme était douée d'une grande empathie mais la crasse sur son visage et ses vêtements la rebutaient. Malgré tout, elle le rejoignit d'un pas prudent. Cet homme était clairement sous l'effet de substance illicites et elle ne voulait pas l'effrayer ou alimenter ses hallucinations. Il aurait été plus judicieux de contacter quelqu'un d'un peu plus qualifié qu'une vulgaire infirmière pour lui venir en aide, mais Shirley possédait quelques connaissances en toxicomanie et se doutait bien qu'il ne désirait peut-être pas qu'on l'emprisonne dans un centre de désintoxication. Son aide lui serait précieuse s'il acceptait de se livrer un peu à elle, une simple inconnue.

E-Excusez-moi m-monsieur, fit-elle d'une voix calme, amicale mais un peu anxieuse. Vous êtes p-perdu?

Un sourire réconfortant et prévisible apparut sur ses lèvres. Elle était d'une douceur sans égal, fidèles à ses habitudes et son instinct maternel exacerbé qui la poussait si souvent à tendre la main aux cas les plus désespérés.

Je m-m'appelle Shirley, enchantée. Vous a-avez besoin d'aide?

Cette proposition était une simple formalité, d'une façon ou d'une autre elle le forcerait à attraper la main qu'elle lui tendait s'il ne le faisait pas de lui-même. Face à ce grand gaillard, ce petit bout de femme n'avait pas la moindre chance de le maîtriser, mais les drogues lui portaient préjudice et le dépouillaient de son acuité d'esprit.
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#3
Terminé02.05.17 8:50
Au bout du tunnel, il y a toi


Maxence serrait les poings, les larmes semblaient ne pas vouloir s’arrêter. Il avait mal, mais son âme qui le faisait le plus souffrir en ce moment. Une personne s'approchait ses hallucinations se mettaient à rire, ce même rire que lui avait parfois en regardant ses victimes. Il grognait. Il les chassait, mais en vain. Ces choses revenaient, le rire plus fort, sifflant dans ses oreilles. Il voulait que tout ça cesse. La dame était à présent près de lui, les rires couvrait un peu sa voix. Comme si elle était au bout d'un tunnel. Il la regardait, son regard définitivement perdu. Était-elle proche ou loin ? Alors que le nécromancien luttait contre les illusions qui l'envahissait, la dame parlait. Il ne la comprenait pas vraiment. Il avait beau tendre l'oreille rien. Il voyait vaguement ses lèvres bouger. Mais il ne pouvait pas lire sur ces dernières. Il détestait ces rires qui le rendait sourd. Il voulait que ça disparaisse.

« Faites disparaître ces choses... Je vous entends si mal... J'ai mal.... »

Son cœur, son corps, tout était douloureux. Il demandait de l'aide de façon indirecte à cette femme. Elle pourrait lui parler, lui dire son prénom encore et encore, il aurait du mal à l'entendre. Les créatures lui disaient encore tout ce qu'il avait pu faire. Et ces créatures ne ressemblaient à rien. Elles n'était pas réelles, mais il avait beau savoir ça. Elles étaient là. S'amusant de son état. Il tendait la main, dans l'espoir que cette femme la prenne à la volée.

« Pas l'hôpital, pas l'infirmerie... Qui que vous soyez, aidez-moi à rentrer. Et je vous laisserai tranquille. »

Il n'était pas d'humeur pour chercher la petite bête. Il se ramassait la tempête qu'il avait laissé germé aux quatre coins de ce qui faisait de lui un homme entier. Et surtout mauvais au yeux du reste de la société. Tendre le bras faisait mal, il sentait cette faiblesse, ces veines comme ouvertes. Exposées à cette personne. Il voulait que cette histoire cesse. Cette douleur s'arrête. Pour de bon. Mais il n'avait pas de drogue pour atténuer cette dernière, et de toute façon dans son état, il n'en voulait pas. Il aime se bagarrer oui, mais la douleur n'était pas sa copine contrairement à ce qu'on pouvait penser. Il aimait voir les gens réagir négativement à lui. Voilà ce qui lui plaisait. C'était la preuve qu'il existait. Que des gens pensaient à lui. Le bras trop douloureux tombait.

« Faites-les disparaître... »
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#4
Terminé02.05.17 17:54

au bout du tunnel, il y a toi


Toujours tourmenté par les démons intérieurs que sa consommation avait déchaînés, le garçon implorait l'aide de la jeune femme. Dans un geste de supplication qui dévoila des veinures violettes dans l'intérieur de son avant-bras, il tendait la main en espérant attraper celle de l'étrangère. Sa voix tremblante lui conjurant de faire disparaître ces terribles hallucinations lui fendit le coeur. Au moins, il n'était pas totalement déboussolé par ces visions d'horreur. Il avait conservé quelques bribes de la réalité et ne se laissait pas entièrement enlisé par les illusions cauchemardesques suspendues devant lui qu'il n'arrivait pas à chasser.

Tout ira bien, fit-elle doucement pour le calmer même s'il ne s'entendrait pas. Peut-être que le ton apaisant qu'elle employait suffirait à le détendre même s'il n'en comprenait pas les mots.J-je vous emmène quelque part où vous s-serez en sécurité. D'accord? Ne paniquez pas, ce n'est que ma main sur votre bras.

Comme elle le lui avait prévenu, elle posa sa main sur ce bras sale aux marques violacées causées par l'injection d'héroïne en se gardant bien de grimacer de dégoût. Elle le guiderait jusqu'à Lascaux et s'occuperait de lui un peu jusqu'à ce que les effets se dissipent finalement et que ce mauvais voyage se termine. Et ensuite? Que ferait-elle? ... Shirley savait que la prise en charge d'un toxicomane était un long processus épuisant et que même si elle pouvait lui venir en aide sur le moment, ses ressources étaient limitées et elle ne pourrait pas le supporter sur le long terme. Si elle avait compris quelque chose depuis sa mort, c'était qu'elle ne devait plus jamais s'encombrer de ces gens qui vous demande une constante attention et qui vous sucent toute votre énergie. Alors que la Canadienne le guidait vers l'Agence Azazel sans lâcher son bras, elle réfléchissait aux options qui s'offraient à elle. Jusqu'à maintenant, la solution la plus réfléchie semblait être celle de le confier à un centre de désintoxication. Elle ne souhaitait pas en venir là... mais elle le ferait s'il le fallait.

Bien souvent, la toxicomanie tout comme l'alcoolisme sont des maladies d'émotions. Shirley devinait un profond mal-être chez cet homme. Elle savait bien panser les blessures du corps, mais celles du coeur se cicatrisent plus difficilement parfois.

Monsieur, n-nous allons à l'Agence Azazel. Nous ne sommes pas bien loin, on risque d'arriver v-vers... commença-t-elle avant de jeter un coup d'oeil rapide à sa montre pour prendre connaissance de l'heure. 6h17! Vous êtes dehors depuis combien de temps? Si vous avez froid, je peux vous prêter ma veste. Vous vous sentez comment?

Elle tentait de renforcer son lien avec la réalité en dirigeant la conversation sur des faits tangibles comme l'heure ou les sensations de son corps, mais elle ne savait même pas s'il comprendrait ce qu'elle lui racontait.
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#5
Terminé02.05.17 19:51
Au bout du tunnel, il y a toi

Maxence était décidément trop loin. Il sentait à peine la main de cette femme, pourtant, il sentait cette prise sur lui, son bras devenir plus douloureux. Comme si on lui arrachait. Elle pouvait dire ce qu'elle voulait tout ce qu'il entendait, c'est les ries et le craquement sinistre de ses articulations. Tout  en lui n'était que cassage ou d'autres choses plus ou moins amusantes. Il riait un peu. Il se sentait tellement minable. Tellement enfoncé dans ses propres vices qu'il s'était perdu. Elle avait pris son bras, il ne restait plus qu'au français de s'accrocher, il entendait toujours mal cette femme. Elle lui parlait, il en était sûr ces mots, il avait du mal à les décrypter. Il avait un grimace. Se forcer à comprendre lui faisait mal à la tête. Il laissait simplement cette femme prendre sa route, qu'importe sa direction tant que ce n'était pas l'hôpital ou un truc du genre. Il verrait comme le nez au milieu de la figure qu'il testait ses potions. Il avait du mal à garder le rythme. Il était pire qu'une loque. Chaque pas faisait si mal. Elle reprenait la parole, à nouveau étouffée. Il La regardait. Il ne comprenais pas sa question. Il l'entendais si mal.

« Je ne comprends pas ce que vous dites. »

Il avait utilisé l'anglais depuis le début, pourtant, le français le démangeais. Mais il était sûr que la personne le comprenait mieux s'il parlait cette langue. Elle posait une veste sur ses épaules. Il aurait voulu serrer ce vêtement, mais sa main elle aussi faisait mal.

« Mal partout... »

Il ne répondait pas à sa question, c'était plus une constatation qu'il se faisait à lui-même. Il ne l'avait pas très entendu. Elle hurlé un truc qui finissait par dix-sept. Sûrement l'heure. Il ne l'avait pas vu passer. Il se tenait à elle. Ses cheveux sales venant parfois le gêner. Il savait que ça serait pas simple, ne serais-ce que pour aller dans l'agence, il pouvait faire concurrence à une zombie sans bain. Il n'aurait pas si mal, il aurait ri de cette pensée fugace. Mais étiré les lèvres faisait mal. Comme si on lui avait tiré les joues de façon extrême.

« Merci pour la veste... »

La phrase était dite en français, elle lui avait totalement échappée. Maxence ne contrôlait plus rien.

« Tête qui tourne... Si je réponds pas, c'est normal... »

Et Maxence sombrait, dans ces ténèbres qui avait tenté d'éviter jusque là. Hurlant un peu. Des choses en français d'autres en allemands pas toutes cohérentes. Des mots prononcés à la volée. Il voulait que tout ça cesse.  Quand tout ceci cesserait ? Quand ?
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#6
Terminé03.05.17 5:59

au bout du tunnel, il y a toi


Alors que Shirley se défaisait de sa veste pour la poser sur les épaules du jeune homme, ce dernier sombra. Des éclats de voix paniqués s’élevèrent dans la petite rue. Il criait du français, de l’allemand, les mots étaient confus et sans suite logique. Ces hurlements terrifiés étaient-ils le résultat de sa psychose qui avait eue raison de lui et qui avait rompu l’unique ficelle qui le reliait à la réalité ou était-ce la douleur qui le faisait mugir ainsi? Elle n’osait pas le toucher, craignant de nourrir davantage les hallucinations qui le terrifiaient, mais elle devait s’enquérir de son état, même s’il ne réussirait probablement pas à lui communiquer la moindre réponse.

Monsieur? Monsieur, vous m’entendez? Monsieur, calmez-vous! fit-elle en un français qu’il semblait comprendre assez fortement pour ne pas que sa voix soit enterrée par les cris de terreur. N’ayez pas peur! Pourquoi criez-vous?

La Canadienne ne possédait pas de téléphone. Son cas était trop grave, elle ne pouvait pas le gérer. C’était trop affligeant de voir l’humain réduit à des pleurs si abondants et à des beuglements presque bestiaux. Shirley n’avait pas le sang-froid pour. Elle cédait doucement à la panique et son anxiété influerait peut-être sur l’adolescent perturbé. Tu ne feras qu’empirer les choses! Tu n’en es pas capable! Il fallait appeler les secours au plus vite. Elle s’apprêtait à tâter les poches du pantalon du garçon en crise à la recherche de cet appareil qui lui permettrait d’entrer en contact avec les urgences, puis se ravisa aussitôt en craignant l’effrayer. Il avait exprimé l’appréhension d’avoir à faire affaire au corps infirmier et médical de l’hôpital de Tokyo, mais la brune craignait ne pas pouvoir respecter ses désirs pour son bien-être et le sien… Son sens de la réalité semblait l’avoir quitté et il pouvait très bien l’attaquer si ses visions devenaient plus hostiles.

Quels genres de conséquences pouvaient avoir la surconsommation de drogues sur un fantôme déjà décédé? Elle ne conduisait certainement pas à la mort, mais sans doute à une atroce douleur…

Trop affolée pour réfléchir convenablement, elle plongea la main dans son sac à main et referma la main sur un petit flacon qu’elle offrit au jeune homme sous l’effet de l’impulsion. Il s’agissait d’une potion paralysante qu’elle avait acheté dans le but de piéger Alex avec la précieuse aide d’Asuma et qu’elle avait oublié de retirer de son sac. Ce jour-là, elle y trouva une toute autre utilisation. Ce paralysant n’avait rien d’un calmant mais ses gestes terrorisés et ses cris seraient un peu calmés. Il ne pourrait plus exprimer sa terreur, elle resterait là, au fond de lui, grandissante sans pouvoir être extériorisée avant la dissipation des effets de la boisson magique. Shirley était incapable de prendre ces facteurs en compte. Elle croyait simplement faire la bonne chose…

De son index et de son pouce tremblants, elle dévissa le bouchon de la minuscule fiole et lui tendait le récipient en verre.

B-Bois ça! Ça va te calmer… Je te le jure, bois-ça et ça ira mieux, les choses que tu vois seront disparues! mentit-elle avec insistance.
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#7
Terminé03.05.17 19:58
Au bout du tunnel, il y a toi

Le nécromancien ne pouvait pas l'entendre, ni la voir, les couleurs dansait par très harmonieusement sur ses paupières. Il se sentait si mal. Il avait beau sentir cette présence, ce manteau, cette main, il n'était plus seul. C'était un peu ça qui le sauvait pour le moment. Il ne l'entendais pas très clair, comme d'habitude. Mais déjà ce qu'il savait l'aidait.

Ce que Maxence pouvait pas prévoir. C'est le liquide qui s'était glissé entre ses lèvres. Il sentait ses membres se raidir. Il suffoquait, il avait mal, il se sentait pris comme emprisonné dans un cocon solide. Il ne pouvait pas s'agiter, sa respiration était difficile. Au lieu de s'arranger, les illusions se moquaient de lui. Il voulait hurler. Qu'on le sort de cet était qui le serrait à en mourir, s'il n'était pas déjà mort. Il paniquerait plus. Cette situation était sauf plaisante. Il voulait que ça cesse. Pourquoi il avait bu cette horreur ?

Il sentait se sforces l'abandonner, les bruits de ses illusions s'éffacer, poour devenir plus réelle, plonger dans un rêve des plus horrible. Il était en plus incapable de bouger. ET ça ne semblait pas vouloir partir.

« Pas bouger... Arrêtez ça... »

Sa voix était faible, ses mouvements arrêté par la potion rendait les paroiles difficiles à dire. Comme si sa langue pesait dix tonnes. Ça durait en plus, des heures entières, il se sentait si mal, à court d'air pur. Comme si il allait devenir bleu, il était sûrement un peu. Les yeux fermés sûrement devenu vitreux. Il était trop loin, les sensation horribles, se multipliant comme des lapins en saison des amours. Il tombait dans les pommes. Presque sans vie. Il allait devenir poussière avent l'heure pour finir.

C'est bien des heures plus tard qu'il émergeait plus tard, la sensation d'opressement partie, mais les douleurs toujours là. Il ne savait pas où il était, ça ne ressemblait à rien de ce qu'il avait vu. Sûrrement encore une illusion, son don se retournais contre lui. Il voulait s'accrocher à quelque chose de réel, sortir de ce pli dimensionnel pour de bon. Comme la toupie d'un film des héros. Il devait trouver quelque chose.

« Vous êtes là ? Madame ? »

Car Maxence ne l'avait entendu, il faisait face à un silence de plomb. Les voix s'étaient tu dans sa tête. Le paysage ressemblait à rien de réel pour lui. Une caricature d'un dessin animé. Les couleurs se mélangeait, rendant le sol presque mou. Ses gestes étaient devenus moins douloureux donc... Mais marcher n'était pas une bonne idée.

« Madame ? »
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#8
Terminé05.05.17 5:37

au bout du tunnel, il y a toi


Il avala le liquide magique et les effets se dégagèrent instantanément dans tous les membres de son corps. Le voile d’illusions devant ses yeux inquiets qui le coupait de la réalité s’épaissit : Shirley le comprit rapidement en voyant son visage décomposé par la terreur. La paralysie l’avait calmé extérieurement alors qu’une peur indomptable l’agitait au fond de lui. Elle réalisa son erreur et regretta son manque de sang-froid. En voyant ses jambes chancelantes, la Canadienne se précipita vivement vers lui, se glissa sous son bras pour lui offrir un appui et passa le bras autour de sa taille pour éviter qu’il tombe. La jeune femme le tenait contre elle aussi fermement qu’elle le pouvait en tentant d’oublier les vêtements crasseux contre les siens. Il avait la taille moyenne d’un adolescent, il ne devait pas être bien lourd, mais le gabarit de brindille de la brune n’avantageait pas. Le garçon se mit à marmonner et à l’appeler, il la cherchait et voulait s’accrocher à l’unique inconnue qui s’était proposée pour le sauver.

Oui, je suis là! Calmez-vous, je sais que c’est difficile, mais ça passera rapidement… Faites-moi confiance. D’accord? Je suis là, je ne vous laisserai pas tomber.

Il était sans doute difficile de croire celle qui vous avait leurré en prétendant détenir la solution à vos hallucinations alors qu’il s’agissait en réalité d’une potion qui les empirerait… Mais dans l’état où il était, elle espérait qu’il ne comprenne pas que sa sauveuse l’avait embobiné pour retrouver un calme qui lui permettrait d’évaluer la situation sans pression.

Sans plus attendre, Shirley se mit en route en soutenant le poids du jeune homme du mieux qu’elle pouvait. Ses petits bras frêles n’étaient pas très forts mais elle déployait des efforts phénoménaux pour un petit bout de femme comme elle. Se découvrant une endurance qu’elle ne se connaissait pas, Shirley persistait même si son dos et ses jambes peu habitués à porter une telle charge la faisaient souffrir. Le vent matinal la faisait frissonner. Son élan de bonté lui vaudrait sans doute un rhume.

Les estimations de Shirley quant à l’heure d’arrivée à l’Agence Azazel s’avérèrent fausses. Ils arrivèrent à Lascaux à 6h32 plutôt qu’à 6h17… Elle entraîna l’étranger dans sa chambre et l’emmena jusqu’à son lit en poussant un bref soupir d’épuisement alors que ses épaules douloureuses étaient une véritable torture.

hrp : le rp est terminé je pense! On a qu'à poursuivre à Lascaux
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